Saïed salue les positions de la CPI à l’égard des crimes de guerre de l’entité sioniste
Kaïs Saïed a réaffirmé la position constante de la Tunisie concernant le droit du peuple palestinien à établir son État indépendant, pleinement souverain, sur l’ensemble des terres palestiniennes, avec Jérusalem comme capitale.
En recevant, lundi 13 janvier 2024, au palais de Carthage, le premier vice-président de la Cour pénale internationale (CPI), Rosario Salvatore Aitala, et le juge auprès de la même cour, Haïkel Ben Mahfoudh, le président de la république a salué les positions de la CPI à l’égard des crimes de guerre commis, et encore perpétrés, par l’entité sioniste, rapporte un communiqué de la présidence de la république.
Au cours de cette rencontre, le chef de l’État a évoqué avec ses hôtes les origines de l’idée de création d’une cour pénale internationale au 15e siècle, lorsqu’une personne en Europe avait été accusée de crimes de guerre, qualifiés à l’époque de crimes contre les droits naturels. Il a également évoqué la création de plusieurs tribunaux internationaux spéciaux après la Seconde Guerre mondiale, jusqu’à la tenue de la conférence de Rome en 1998 et l’instauration de la CPI en 2002.
Cette longue évolution reflète l’attachement des Etats à leur souveraineté et les aspirations de la communauté humaine à la sécurité, à la paix, à la justice et à la liberté, a déclaré Saïed, ajoutant que le système international évoluera inévitablement pour mettre fin à la hiérarchisation des peuples et des nations. «Ainsi les aspirations de l’humanité à la sécurité, à la paix, à la justice et à la liberté deviennent plus fortes que le bruit des canons, des bombardements et des explosions», a-t-il expliqué.
I. B.
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