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Gestern — 30. Dezember 2025Haupt-Feeds

Les Européens doutent de la viabilité de leurs systèmes de retraite, révèle un sondage

30. Dezember 2025 um 19:32

La majorité des Européens estime que le système public de retraite de leur pays est financièrement menacé. Et ce, tout en jugeant les pensions actuelles insuffisantes et en rejetant largement les réformes les plus sensibles. Comme par exemple le relèvement de l’âge légal de départ à la retraite. C’est ce que révèle un sondage YouGov publié lundi 29 décembre.

Menée dans six pays européens, l’enquête intervient dans un contexte de vieillissement démographique et de baisse des taux de natalité. Lesquels mettent sous pression les systèmes de retraite par répartition, fondés sur les cotisations des actifs.

En Italie, en France, en Allemagne et en Espagne, entre 52 % et 61 % des personnes interrogées estiment que leur système de retraite est déjà intenable. Ce sentiment concerne 45 % des sondés en Pologne et 32 % au Royaume-Uni.

Le pessimisme est encore plus marqué pour l’avenir : entre 49 % et 66 % des répondants pensent que, lorsque les générations actuelles de trentenaires et quadragénaires prendront leur retraite, le système ne sera plus viable.

Malgré ces inquiétudes, une majorité, comprise entre 53 % et 83 % selon les pays, considère que les pensions versées sont trop faibles. Cette proportion atteint jusqu’à 88 % chez les retraités.

Le sondage met également en évidence une forte opposition aux principales pistes de réforme. Le relèvement de l’âge de la retraite, la baisse des pensions ou l’augmentation des impôts sur les actifs sont majoritairement rejetés dans l’ensemble des pays étudiés.

Certaines mesures recueillent toutefois un soutien relatif, notamment l’obligation de cotiser à un régime de retraite privé ou professionnel, ainsi que les politiques favorisant le maintien en emploi des travailleurs âgés.

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Méditerranée : la Tunisie s’engage dans le projet européen EcAp Med Plus pour le non état écologique

Von: walid
24. Dezember 2025 um 13:10

Un comité national chargé de la mise en œuvre du Programme intégré de suivi et d’évaluation (IMAP) sera prochainement créé en Tunisie. Cette initiative a été présentée lors d’une réunion de concertation organisée lundi par le ministère de l’Environnement, qui a également marqué le lancement officiel du projet EcAp Med Plus.

Financé par l’Union européenne, ce projet vise à renforcer les capacités institutionnelles et techniques de sept pays du sud de la Méditerranée, dont la Tunisie. Il s’inscrit dans une stratégie régionale destinée à améliorer la surveillance environnementale, à consolider la coopération et à progresser vers le Bon État Écologique (BEE) en Méditerranée.

Selon la page Facebook du Specially Protected Areas Regional Activity Centre (SPA/RAC), centre de l’ONU pour la biodiversité marine (PNUE/PAM), la réunion, à laquelle ont participé plus de 50 représentants du ministère, d’institutions nationales, d’universités, de centres de recherche et du Programme des Nations Unies pour l’environnement / Plan d’action méditerranéen (PNUE/PAM), a permis de définir le mandat, la composition et le plan de travail du futur comité national IMAP.

Les échanges ont porté sur la présentation de la politique d’approche écosystémique 2026–2035, du troisième cycle de l’IMAP ainsi que des activités prévues en Tunisie dans le cadre d’EcAp Med Plus. Les participants ont également dressé le bilan du programme national de surveillance environnementale (2018–2023) et identifié les besoins pour son renforcement.

Une feuille de route nationale a été élaborée afin d’actualiser le programme IMAP conformément aux exigences régionales. Ce projet s’appuie sur les réalisations des trois phases précédentes (EcAp MED I, II et III) et contribue à la réalisation des Objectifs de développement durable en Méditerranée.

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Tunisie : vers un référentiel national pour financer la protection de la biodiversité

Von: walid
22. Dezember 2025 um 16:36

La Tunisie avance vers l’élaboration d’un référentiel national de financement de la biodiversité, un cadre destiné à mobiliser les ressources publiques et privées pour enrayer la dégradation accélérée de ses écosystèmes, sous l’effet conjugué du changement climatique, de la surexploitation des ressources naturelles et des pressions exercées par les activités agricoles et industrielles.

Pays à la biodiversité méditerranéenne et saharienne riche mais fragile, la Tunisie fait face à des menaces croissantes. La raréfaction de l’eau, la dégradation des sols agricoles, la désertification, la pollution industrielle et urbaine, ainsi que la surexploitation des ressources marines et forestières affectent durablement les équilibres naturels. Ces pressions pèsent également sur des secteurs clés de l’économie, en particulier l’agriculture, fortement dépendante des services écosystémiques, et accentuent la vulnérabilité du pays face aux chocs climatiques.

C’est dans ce contexte que le Fonds mondial pour la nature WWF-Afrique du Nord et le Conseil Bancaire et Financier (CBF) sont en train de mener des démarches pour finaliser ce référentiel visant à structurer et orienter les flux financiers en faveur de la biodiversité. L’objectif est d’intégrer la protection de la nature dans les politiques économiques et financières, en couvrant, pour la première version du référentiel, le secteur agricole et le secteur industriel, selon le WWF-Afrique du nord.

Le futur cadre doit permettre d’identifier les besoins de financement, de coordonner les interventions des différents acteurs et d’améliorer la traçabilité des ressources consacrées à la conservation et à la restauration des écosystèmes. Il ambitionne également de favoriser des investissements contribuant à des pratiques agricoles durables, à la réduction des pollutions industrielles, à la réhabilitation des sites dégradés et à une gestion plus rationnelle des ressources naturelles.

Il y’a lieu de rappeler que la Tunisie s’est inscrit dans la dynamique du programme international BIODEV2030, porté par le Fonds mondial pour la nature (WWF), dans l’objectif d’engager les secteurs économiques dans la réduction de leurs impacts sur la biodiversité.

Des engagements volontaires avec plusieurs secteurs considérés comme prioritaires ont été signés dans ce cadre. Ces engagements portent notamment sur l’intégration du critère biodiversité dans les chaînes de valeur, l’amélioration des pratiques sectorielles et la mobilisation de financements à impact positif pour la nature.

Le secteur bancaire figure parmi les premiers à s’être engagé, à travers le Conseil Bancaire et Financier (CBF), qui regroupe les établissements financiers du pays.

Pour les promoteurs du projet, le référentiel national de financement de la biodiversité constitue un levier stratégique pour atténuer les risques écologiques et économiques auxquels la Tunisie est confrontée. En orientant les investissements vers des modèles plus durables, il vise à renforcer la résilience des filières productives et à aligner les politiques nationales avec les engagements internationaux de la Tunisie en matière de biodiversité et de développement durable.

À terme, l’enjeu est de faire de la biodiversité non plus une contrainte, mais un pilier de la stabilité économique et sociale, dans un pays particulièrement exposé aux effets du changement climatique.

Le CBF et le WWF-Afrique du Nord avaient signé, en mai 2024, une convention cadre triennale marquant un engagement commun pour la préservation de la biodiversité et visant à intégrer des pratiques financières durables et réduire l’empreinte écologique des activités financières.

Il s’agit également d’un partenariat stratégique entre le CBF et WWF-Afrique du Nord pour la protection de l’environnement et le développement d’une finance engagée dans la lutte contre le changement climatique et la préservation de la nature.

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