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Anne-Manuèle Hébert: « Le coût de la transition écologique est moins élevé que celui de l’inaction »

08. Oktober 2025 um 16:31

Après une édition 2023 unanimement saluée comme une réussite, le salon Pollutec revient à Lyon du 7 au 10 octobre 2025. Véritable rendez-vous des enjeux environnementaux et climatiques, l’événement revendique plus que jamais son rôle de plateforme multisectorielle. Anne-Manuèle Hébert, directrice du salon nous en parle. Interview:

Quels exemples concrets d’innovation en bioéconomie seront mis en lumière lors de cette édition 2025 ?

La bioéconomie, c’est avant tout l’émancipation vis-à-vis des énergies fossiles. Il s’agit de replacer la nature au centre, de préserver les ressources et d’inscrire l’économie dans une logique plus régénérative.

Le thème central, quand on parle de bioéconomie, c’est la gestion des ressources : comment mieux les utiliser, comment faire des choix judicieux dans leur exploitation. Vient ensuite la circularité : les entreprises, désormais engagées et contraintes, doivent réutiliser ou recycler les déchets qu’elles produisent.Au-delà de ces obligations, se pose aussi la question de la souveraineté : comment optimiser les ressources, notamment les métaux rares, pour renforcer notre autonomie ? La bioéconomie englobe tous ces enjeux.

En réalité, ce sujet concerne chacun des secteurs présents à Pollutec, tout comme la décarbonation. Lorsqu’on évoque la décarbonation, on pense souvent aux énergies renouvelables ; or certaines mobilisent d’autres thématiques, comme la collecte de biodéchets ou la méthanisation. L’hydrogène, par exemple, nécessite une quantité importante d’eau , une ressource aujourd’hui rare , ce qui ramène à la question cruciale de sa gestion : quelle eau utilisons-nous ? Est-elle traitée, récupérée ? Tout est interconnecté.

La bioéconomie s’inscrit ainsi dans une logique de collaboration intersectorielle, car toutes les industries sont concernées par la raréfaction et la valorisation des ressources. Un enjeu commun se dégage : lutter contre le stress hydrique.Cela fait de nombreuses années que certaines régions subissent une pénurie chronique d’eau, et aujourd’hui, c’est l’Europe dans son ensemble qui y est confrontée.

Peut-on parler de solutions aujourd’hui?

Des solutions existent, comme la réutilisation des eaux usées traitées (REUT), mais elles nécessitent un cadre réglementaire clair, encore absent dans de nombreux territoires.Il est donc essentiel de sensibiliser et de mettre en place des stratégies pour récupérer les eaux de pluie et anticiper les pollutions.

À Pollutec, une table ronde sera d’ailleurs consacrée à la thématique de l’eau en lien avec le secteur agricole : comment prévenir les contaminations, notamment celles dues à l’usage de pesticides, principale cause de pollution durable des sols et des nappes phréatiques.

En somme, il s’agit d’anticiper pour moins avoir à gérer. C’est notamment un chiffre qui est quand même assez marquant. Le coût de la transition écologique est moins élevé aujourd’hui que le coût de l’inaction.

Le coût de l’inaction est estimé à 110 milliards d’euros par an en Europe, alors que le coût de la transition serait estimé à environ 100 milliards. Donc on est avec un peu de rationalité économique, on comprend vite les co-bénéfices de la transition écologique.

Quels sont les nouveaux secteurs traités lors de cette édition, et pourquoi ?

Il n’y a pas vraiment de nouveaux secteurs. Nous accueillons onze grandes familles sur Pollutec : c’est traditionnel. Les trois plus importantes, sur lesquelles on communique beaucoup, sont bien sûr l’eau, l’énergie et les déchets. Mais nous avons aussi la Ville durable, les risques, l’air, les sols et, évidemment, la biodiversité.

Nous couvrons ainsi un large spectre de thématiques.Cette année, nous proposons une approche complémentaire à celle de Pollutec. Ce salon présente des solutions concrètes et s’adresse notamment aux entreprises et aux collectivités qui viennent y chercher des réponses à leurs problématiques.Nous avons développé un nouveau cycle de conférences :une journée dédiée au textile,une journée à l’agriculture,et une journée à la mobilité.

L’objectif est d’aborder des filières et des marchés spécifiques, de sensibiliser et de recruter des acteurs de la transformation écologique parmi des profils qui ne sont pas forcément experts du domaine, mais qui sont confrontés à des enjeux de gestion des déchets, de circularité ou de décarbonation. Notre ambition est de décrypter l’offre de Pollutec pour aider les professionnels à comprendre comment transformer leur modèle.

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Aéroport Tunis-Carthage: le salon Privilège change d’exploitant

L’ancien gestionnaire du Salon Privilège à l’aéroport Tunis-Carthage s’est vu signifier la fin de son contrat.

A compter du 1er février 2025, la gestion du Salon Privilège de l’aéroport Tunis-Carthage a été attribuée à la société Tunisie Catering (détenue à 45% par Tunisair).

Ce salon sous douane est l’un des deux lounges que compte l’aéroport Tunis-Carthage et est destiné aux passagers de plusieurs compagnies aériennes opérant sur l’aéroport.

Lire aussi dans nos archives:

Le salon AVS de Tunis-Carthage officiellement vendu pour 3,6 MD

 

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Un salon du tourisme saharien et oasien se prépare à Tozeur

La première édition du salon international du tourisme saharien et oasien (ISSOT 2024) aura lieu en décembre à Tozeur. Elle aura pour objectif de renforcer l’attractivité et la visibilité de cette région à l’échelle nationale et internationale.

La ville de Tozeur accueillera la première édition du Salon international du tourisme saharien et oasien (ISSOT 2024). Cet événement, qui se déroulera du 3 au 5 décembre 2024, va réunir environ 300 acteurs professionnels du tourisme alternatif et durable, ainsi que les représentants des médias et des influenceurs tunisiens et internationaux.

Fruit du partenariat entre les secteurs public et privé, avec la contribution des principaux acteurs du tourisme dont particulièrement le ministère du Tourisme, l’Office national du tourisme tunisien, l’Office national de l’artisanat, la gouvernorat de Tozeur, la Fédération tunisienne des agences de voyages et de tourisme et la Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH), l’ISSOT 2024 bénéficie également du soutien de certaines organisations internationales comme l’USAID (Agence américaine pour le développement international) en Tunisie, la GIZ (Agence allemande de coopération internationale), la DRV (Association allemande du tourisme) et la Fondation Tunisie pour le développement.

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Destination du tourisme durable

Les organisateurs du salon aspirent, par le biais de cet événement, à positionner la Tunisie en tant que destination phare du tourisme durable, en parvenant à mettre en place un modèle de développement économique préservant les écosystèmes fragiles des régions sahariennes et oasiennes. Ils s’engagent également à mettre en lumière la richesse unique du patrimoine tunisien naturel ou culturel, matériel ou immatériel, tout en mettant en valeur les trésors inestimables des déserts et des oasis.

L’ISSOT 2024 vise également à encourager l’investissement dans des projets touristiques responsables, susceptibles de stimuler et de pérenniser le développement régional, tout en valorisant les initiatives locales, particulièrement le rôle crucial des femmes et des collectivités locales dans la gestion et la préservation des sites touristiques. Il s’agira aussi de mettre en avant leur contribution essentielle à la durabilité et à la prospérité de la région.

Les organisateurs souhaitent ainsi mettre en exergue les atouts naturels, culturels et historiques exceptionnels du sud tunisien, en soulignant leur potentiel de valorisation et de développement stratégique. L’objectif final est de renforcer l’attractivité et la visibilité de cette région aux multiples facettes à l’échelle nationale et internationale.

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