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Heute — 19. September 2025Haupt-Feeds

Tunisie | La pénurie de médicaments, un scandale silencieux

19. September 2025 um 07:48

 En Tunisie, la santé des citoyens se joue trop souvent dans le silence des rayons vides des pharmacies publiques et privées. Les pénuries de médicaments ne sont plus une exception mais une réalité persistante. Elles touchent des traitements vitaux : médicaments de la thyroïde comme Euthyrox, insuline, psychotropes, anticancéreux. Pour les patients, c’est une question de continuité des soins et, parfois, de survie.

Dr Hichem Ben Azouz *

L’interruption d’un traitement chronique n’est pas un simple désagrément. C’est une menace directe pour la santé. Pour les patients souffrant de troubles thyroïdiens, quelques jours sans Euthyrox suffisent à dérégler l’équilibre hormonal. Fatigue, palpitations, dépression, prise de poids ou complications cardiaques apparaissent rapidement. Diabétiques, hypertendus ou malades psychiatriques connaissent la même angoisse, courir de pharmacie en pharmacie, supplier un proche à l’étranger d’envoyer une boîte, ou se tourner vers des circuits parallèles à des prix exorbitants. Chaque rupture se traduit par un préjudice médical, économique et moral.

Médecins impuissants

Pour les médecins, ces pénuries sont un casse-tête quotidien. Comment soigner lorsque le traitement prescrit n’existe plus ? Faute de solutions, les praticiens bricolent. Substitution par un autre dosage, recours à des alternatives importées, ou pire, interruption du traitement. Cette situation fragilise la relation de confiance avec les patients et crée un risque éthique. Prescrire ce qui est disponible plutôt que ce qui est nécessaire.

Les causes d’un système malade

Ces pénuries ne tombent pas du ciel. Elles révèlent une fragilité structurelle :

  • Finances en panne : la Pharmacie Centrale est étranglée par les retards de paiement de la CNAM et des hôpitaux publics.
  • Dépendance excessive aux importations, qui expose aux retards logistiques et aux fluctuations du dinar.
  • Opacité dans les stocks : aucune plateforme publique ne permet aux citoyens ou aux médecins de savoir ce qui est disponible.

Au final, les malades chroniques deviennent les variables d’ajustement d’un système sous perfusion.

Un droit bafoué

La Constitution tunisienne garantit le droit à la santé. Mais un droit sans accès réel aux médicaments est un droit vide. La continuité des soins est rompue. Des malades perdent des semaines de traitement, des familles s’endettent pour trouver des alternatives, des patients fragiles s’exposent à des complications irréversibles. Quand le médicament disparaît, c’est toute la confiance dans le système de santé qui s’effondre.

L’exemple sud-africain

L’Afrique du Sud a connu le même cauchemar. Mais la société civile a réagi avec le Stockout Project : une plateforme où patients et médecins signalent immédiatement les ruptures dans les hôpitaux publics. Ces alertes sont compilées, publiées et transmises aux autorités, qui doivent agir. Cette transparence a forcé le ministère de la Santé à corriger des défaillances locales. Les patients ont retrouvé un levier de pouvoir citoyen. Pourquoi la Tunisie ne s’en inspirerait-elle pas ?

Ce qui doit changer

  1. Transparence : mettre en place une plateforme nationale d’alerte accessible aux pharmaciens, médecins et patients.
  2. Obligation de déclaration : forcer laboratoires et distributeurs à publier régulièrement les stocks des médicaments vitaux.
  3. Production locale : investir massivement dans les génériques tunisiens pour réduire la dépendance aux importations.
  4. Réforme financière : assainir la dette de la Pharmacie Centrale et garantir des délais de paiement rapides.
  5. Société civile vigilante : associations de patients, ONG de santé et ordres professionnels doivent surveiller, dénoncer et exiger des comptes.

Pour conclure

La pénurie de médicaments en Tunisie n’est pas seulement une question logistique. C’est une atteinte au droit à la santé, un scandale silencieux qui fragilise les patients, met les médecins en difficulté et sape la confiance nationale. Mais des solutions existent. En s’inspirant de modèles comme le Stockout Project, en donnant aux citoyens les moyens de signaler, en rendant les autorités responsables, la Tunisie peut transformer cette crise en opportunité. Un pays qui prive ses citoyens de médicaments essentiels ne se prive pas seulement de santé : il se prive d’avenir.

* Médecin, Johannesburg, Afrique du Sud.

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L’automédication en Tunisie, une fatalité ?

06. September 2025 um 07:55

La surconsommation des médicaments, l’automédication et la non-conformité dans la délivrance des médicaments de la part d’un nombre non négligeable d’officines, ne sont un secret pour personne. Que la présidente du Conseil national de l’ordre des médecins (Cnom) en parle est tout à fait normal, du moment que l’on a choisi de s’inscrire dans une dynamique de réforme et d’assainissement. Qu’il y ait des réactions impulsives ou irréfléchies, passe encore, mais nier l’existence de ce problème relève de l’inconscience.

Dr Monem El Achkham

Dans nos officines, le pharmacien il faut l’avouer n’est pas toujours présent. Le préparateur, quant à lui, agit sans que l’on ne sache si c’est un médecin, un pharmacien, un guérisseur ou un insouciant vendeur, inconscient de la sensibilité et de la gravité de sa marchandise. J’ai vu de mes propres yeux l’un d’entre eux remplacer, sur l’une de mes ordonnances, un paracétamol par un antibiotique, en assurant qu’il était «de loin plus efficace». Le mari de ma patiente qui ne m’avait pas reconnu a apprécié l’attention. Lors de la consultation de contrôle, il me l’a avoué avec une certaine fierté et non sans un soupçon de reproche. J’ai dû rappeler au couple qu’il était complètement inutile voire absurde de payer une consultation médicale pour aller ensuite puiser dans le savoir et les conseils du préparateur.

Les responsabilités sont partagées

À ce stade, les responsabilités sont partagées : le pharmacien, par son manque d’assiduité, le préparateur, par son audace morbide et le patient, par son ignorance. Mais vous l’avez compris ce n’est pas tout. Une autre pratique gangrène ce domaine et ceux qui s’en plaignent le plus, sont ceux-là même qui l’ont initié : les médicaments en promotion.

Les laboratoires alimentent ce système en proposant aux officines des lots de médicaments «trois au prix de deux» ou «sept au prix de cinq» et il y a même paraît-il, des qui intéressent secrètement le préparateur.

Ces vagues promotionnelles favorisent la substitution sauvage des prescriptions, et bien entendu les laboratoires qui n’avait pas choisi de lancer leurs propres promotions durant la même période, voient leurs chiffres baisser et dénoncent ceux qui s’y sont adonné, la bonne vieille moralité à la tunisienne quoi.

Et les médecins dans tout ça ?

Nous avons donc déjà quatre acteurs dans ce fléau nuisible à la santé, à l’économie et à l’optimisation des soins : le pharmacien, le préparateur, le patient et le laboratoire.

Est-ce qu’on a fait le tour ? Que nenni. Le maillon suivant et pas le moindre n’est autre que le prescripteur : le médecin. Peu de gens savent à quel point certains laboratoires rivalisent d’ingéniosité et de roublardise pour influencer les prescriptions médicales. Sous couvert de subventions scientifiques, de congrès et de séminaires, ils proposent aux plus gros prescripteurs des voyages, des croisières, voire des «subventions» directes. L’exemple le plus ubuesque fut celui d’un laboratoire très connu qui a organisé une soi-disant étude qui devait s’achever par une croisière, lors de laquelle les résultats seraient exposés. Les médecins «choisis» devaient prescrire le produit en question à raison d’une moyenne de dix ordonnances par jour pendant quelques mois. Le calcul est vite fait. Heureusement, beaucoup de confrères ont refusé cette humiliation, par respect pour eux-mêmes et pour leurs patients.

Vous l’avez certainement compris, cet exemple est loin d’être sporadique. Lorsque le législateur a incité les laboratoires à soutenir la science et la recherche, ce n’était sûrement pas pour encourager ce genre de mascarade. Que des médecins aient accepté de bonne foi ces avantages en pensant ne pas nuire directement à leurs patients, c’est compréhensible, mais ça ne doit surtout pas nous empêcher de mettre à plat ce mal.

Cette aberration dans le circuit des médicaments, n’est pas qu’une vision de l’esprit. Une étude a comparé en 2018 752 participants, entre étudiants en médecine et patients, révèle qu’un peu plus de 70% d’entre eux s’automédiquent sans différence significative entre les deux lots. 96% d’une population de patients cardiovasculaires à Béja, en 2021, déclarent pratiquer l’automédication avec 56,9% des cas des antibiotiques. 20,6% d’une population pédiatrique à Mahdia en 2020 utilisent des antibiotiques par automédication et dans 39,7 % des cas, c’est le pharmacien qui a conseillé l’antibiotique.

Une défectuosité systémique

    Le coût global de l’automédication en Tunisie est estimé en 2025 à 238,5 millions de dollars américains.

    Nous l’avons donc compris, comme toute autre défectuosité systémique, la cause est généralement multifactorielle et prétendre en venir à bout en pointant un seul des protagonistes, c’est Sisyphe la réforme.

    Il est urgent donc de proposer un projet de loi encadrant cette filière, de rappeler à tous les acteurs l’application des textes en vigueur, et surtout d’encadrer sérieusement la pratique des préparateurs.

    * Chirurgien, Gafsa.

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    Tunisie – La Kasbah : Une batterie de recommandations pour le secteur pharmaceutique

    03. September 2025 um 18:11

    La cheffe du gouvernement, Sarah Zaafrani Zenzri, a présidé ce mercredi 3 septembre 2025, au Palais du Gouvernement à la Kasbah, un conseil ministériel restreint dédié à la gouvernance et à l’amélioration de la qualité du système de santé.

    Lors de l’ouverture de la session, elle a rappelé l’importance du droit à la santé et de la qualité des services médicaux, garantis par la Constitution, soulignant que l’État doit assurer la prévention, les soins pour tous les citoyens et fournir les moyens nécessaires pour garantir la sécurité et la qualité des services de santé.

    Elle a insisté sur la nécessité de renforcer le secteur de la santé, d’améliorer son efficacité et sa performance, et de garantir l’accès de tous aux soins publics, notamment les traitements gratuits pour les personnes sans ressources et les familles à revenu limité, tout en assurant la couverture sociale. Selon elle, l’amélioration de la qualité du système de santé est une priorité absolue pour l’État.

    Le conseil s’est principalement concentré sur la gouvernance du secteur pharmaceutique. Plusieurs mesures ont été adoptées pour rationaliser la gestion des médicaments, assurer un approvisionnement continu, garantir leur disponibilité pour tous et maintenir la durabilité du système.

    Les recommandations principales adoptées sont :

    • Renforcer les ressources financières de la Pharmacie centrale tunisienne.
    • Intensifier le contrôle sur le système pharmaceutique afin d’améliorer sa gouvernance.
    • Suivre l’approvisionnement du marché local en médicaments via une plateforme numérique pour améliorer la distribution et la gestion des stocks.
    • Réduire le délai d’examen des demandes d’Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) pour les médicaments importés sans équivalent générique en Tunisie.
    • Réviser de manière globale le système d’assurance maladie.
    • Mettre en place de nouvelles mécanismes pour une gestion plus efficace du secteur pharmaceutique et réaliser une transformation numérique complète.

    En conclusion, la cheffe du gouvernement a souligné l’importance d’assurer un approvisionnement continu en médicaments, de garantir la sécurité pharmaceutique et de soutenir le développement des industries pharmaceutiques locales.

    Lire aussi : Tunisie – Pénurie de médicaments : Un retour à la normale attendu dès la semaine prochaine

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    Tunisie – Pénurie de médicaments : Un retour à la normale attendu dès la semaine prochaine

    02. September 2025 um 13:11

    La secrétaire générale de l’Ordre des pharmaciens, Thouraya Naifer, a annoncé ce mardi 2 septembre 2025 que la réunion du Comité de vigilance, tenue la veille au ministère de la Santé sous la présidence du ministre, a marqué une étape décisive dans le suivi de la pénurie de certains médicaments vitaux.

    Selon elle, la rencontre a permis d’aborder des solutions logistiques et financières urgentes afin d’assurer la continuité de l’approvisionnement et d’éviter toute perturbation du marché pharmaceutique.

    S’exprimant sur les ondes d’Express FM, elle a rappelé que ce comité, institué par la loi de 2009 et doté d’un pouvoir légal de contrôle sur la fabrication et la distribution des médicaments, n’a pas été activé de manière optimale jusqu’ici. Elle a estimé que ses méthodes de travail traditionnelles ne répondent plus aux besoins actuels, plaidant pour une numérisation complète du suivi de la chaîne pharmaceutique.

    À ce titre, l’Ordre des pharmaciens a proposé la création d’une plateforme digitale rassemblant l’ensemble des acteurs impliqués dans la fabrication, l’importation et la distribution des médicaments. L’outil permettrait une surveillance plus efficace, notamment du stock stratégique de médicaments vitaux, et l’adoption de mesures préventives pour éviter toute rupture.

    S’agissant de la situation actuelle, la responsable a assuré que la pénurie touchant certains traitements, tels que les médicaments pour la thyroïde et l’insuline, devrait être résorbée dès la semaine prochaine, avec un retour progressif de l’ensemble des produits sur le marché. Elle a toutefois insisté sur la nécessité de rationaliser la consommation des médicaments, pratique adoptée par de nombreux pays pour préserver la durabilité des stocks.

    Enfin, elle a tenu à rappeler que les médicaments génériques offrent la même efficacité et la même qualité que les produits importés, exhortant les citoyens à les considérer comme une alternative sûre et fiable.

    Lire aussi : Tunisie – Pénurie de médicaments importés : Une fragilité qui touche les malades chroniques

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    Tunisie – Pénurie de médicaments importés : Une fragilité qui touche les malades chroniques

    01. September 2025 um 10:40

    Le marché pharmaceutique tunisien connaît une pénurie de certains médicaments vitaux, touchant principalement les traitements pour la thyroïde, certains cancers et les troubles psychiques. Cette situation fragilise directement les malades, alors que les autorités sanitaires minimisent le risque de privation de soins.

    Selon Thouraya Ennaifer, secrétaire générale du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens de Tunisie (CNOPT) :

    « Le marché pharmaceutique tunisien enregistre une pénurie de certains médicaments, fortement constatée au cours de la semaine écoulée. »

    Des patients privés de traitements essentiels

    Parmi les produits concernés figurent des traitements pour la thyroïde, les maladies psychiques et certains cancers. Ces ruptures, qui touchent principalement des médicaments importés, exposent directement les malades à des interruptions de traitement, avec des conséquences lourdes sur leur état de santé.

    Selon Ennaifer, la pénurie découle de « difficultés financières et logistiques au niveau de la Pharmacie centrale de Tunisie », qui n’a toujours pas perçu ses créances auprès de la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM). Cette impasse financière ralentit l’importation et bloque l’approvisionnement en médicaments stratégiques.

    Pour de nombreux malades chroniques, chaque rupture devient un parcours du combattant, entre pharmacies à la recherche d’alternatives et risque de complications médicales.

    Les pharmaciens appellent à une réaction rapide

    Le CNOPT réclame des mesures concrètes pour endiguer la crise. Ennaifer plaide pour « la tenue régulière de la réunion du Comité de pharmacovigilance au sein de l’Agence nationale des médicaments et des produits de la santé (ANMPS) », prévue une fois par mois, afin d’élaborer des solutions durables.

    Face à la multiplication des alertes, le ministère de la Santé avait tenu à rassurer. Dans un communiqué récent, il a nié toute privation de soins, assurant que la stratégie nationale du médicament vise au contraire à garantir la disponibilité des traitements, notamment grâce à la rationalisation des prescriptions et à l’encouragement des génériques.

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    Médicaments en Tunisie : Le ministère de la Santé dément toute privation de soins

    27. August 2025 um 09:16

    Après la circulation de fausses informations et de vidéos anciennes liées au secteur de la santé et du médicament, le ministère de la Santé a publié un communiqué de clarification ce mercredi 27 août 2025. Il affirme que la stratégie nationale du médicament vise à garantir la disponibilité des traitements et à en rationaliser l’usage, et non à priver les patients de soins.

    Rumeurs sur les réseaux sociaux

    Ces derniers jours, des rumeurs et vidéos anciennes ont circulé sur les réseaux sociaux, laissant entendre que les patients risquaient d’être privés de certains médicaments.

    En réponse, le ministère de la Santé a publié un communiqué de clarification. Il précise que son message du 24 août 2025, relatif au système national du médicament, a été mal interprété et utilisé à des fins allant à l’opposé de son objectif initial.

    La stratégie nationale du médicament

    Le ministère rappelle que :

    La politique nationale en matière de médicaments repose sur trois priorités à savoir, assurer la pérennité du stock stratégique, afin d’éviter toute rupture ; encourager la prescription des médicaments enregistrés et génériques, pour maîtriser les coûts et garantir l’efficacité ; et garantir l’accès des patients à tous les traitements essentiels, sans exception.

    Le communiqué souligne que la rationalisation de l’usage du médicament est une pratique scientifique reconnue dans tous les pays. Elle consiste à prescrire la bonne dose, pour la bonne durée, et dans la bonne indication, afin d’assurer l’efficacité du traitement.

    Une mise au point face aux polémiques

    Le ministère dément formellement que sa démarche vise à limiter l’accès des patients aux soins. Au contraire, il affirme que l’objectif est de sécuriser l’approvisionnement et de garantir la continuité de l’accès aux traitements, notamment dans un contexte de tensions sur les marchés mondiaux du médicament.

    Enjeux

    La question du médicament est sensible en Tunisie, où les pénuries ponctuelles ont souvent alimenté les inquiétudes des patients. Dans son communiqué, le ministère met en garde contre les fausses informations qui circulent, accusant certains acteurs de chercher à déstabiliser et perturber le travail en cours pour moderniser le système de santé et renforcer la disponibilité des traitements.

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    Tunisie : Réajustement des prix de certains médicaments

    23. Juli 2025 um 08:51

    Une récente mise à jour des prix des médicaments en Tunisie suscite de nombreuses interrogations. En effet, environ 60 % des produits figurant dans une nouvelle liste publiée vendredi dernier ont vu leurs prix augmenter, tandis que 40 % ont enregistré une baisse, selon les déclarations de Molka Moudir, vice-présidente du Syndicat tunisien des pharmaciens d’officine.

    Intervenant sur les ondes de Jawhara FM, elle a précisé que ces modifications tarifaires se font sans préavis, même pour les pharmaciens. Seule la Pharmacie centrale est légalement habilitée à fixer et à mettre à jour les prix des médicaments.

    Elle a ajouté que les médicaments concernés par cette révision tarifaire sont, pour beaucoup, des produits qui ne sont plus importés depuis environ un an, car des alternatives génériques fabriquées localement, tout aussi efficaces et de qualité équivalente, ont été mises sur le marché. Cette démarche s’inscrit dans une politique de soutien à l’industrie pharmaceutique nationale et de réduction des coûts d’importation.

    La vice-présidente a également insisté sur la nécessité de renforcer la confiance des citoyens dans les médicaments génériques. « Les plus grandes puissances pharmaceutiques du monde misent largement sur les génériques, en raison de leur faible coût et de leur efficacité scientifiquement prouvée », a-t-elle déclaré.

    Elle a invité les citoyens à consulter leur pharmacien pour toute question concernant l’évolution des prix ou la disponibilité des médicaments. La responsable a précisé que la liste mise à jour est consultable librement sur le site web de la Pharmacie centrale, rappelant que « chaque citoyen a le droit d’accéder aux détails concernant les hausses ou les baisses des prix via les publications officielles ».

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