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Climat 2025 : l’OMM prévoit un réchauffement de 1,2 °C à 1,9 °C d’ici 2029, record déjà menacé

Von: walid
02. Juni 2025 um 15:09

La planète devrait connaître des températures de 1,2°C à 1,9°C supérieures aux niveaux préindustriels (1850-1900) au cours des cinq prochaines années. Ainsi, il existe une probabilité de 80 % que le record de chaleur de l’an dernier soit à nouveau battu d’ici 2029, alerte l’Organisation météorologique mondiale (OMM) dans un nouveau rapport qui vient d’être publié.

Selon l’ONM, les températures mondiales vont probablement continuer à augmenter, au point que la décennie actuelle s’annonce comme la plus chaude jamais enregistrée.

En 2024, l’OMM estimait la hausse de la température moyenne de la planète entre 1,34°C et 1,41°C. Désormais, elle prévoit que le réchauffement moyen sur 20 ans, pour la période allant de 2015 à 2034, atteindra 1,44 °C par rapport aux niveaux préindustriels.

Le rapport indique qu’il y a 70 % de chances que la moyenne quinquennale elle-même dépasse le seuil de 1,5 degré fixé en 2015 comme l’une des limites à ne pas dépasser dans le cadre de l’accord de Paris sur le climat.

L’OMM précise cependant que cet accord se réfère à des moyennes à long terme, sur deux décennies, ce qui signifie que le seuil n’a pas encore été franchi.

Toutefois, ces pics à court terme sont des signes avant-coureurs d’une crise climatique qui s’accélère.

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Le réchauffement climatique accentue la détresse des pays les plus pauvres

28. Mai 2025 um 11:35

Le dérèglement climatique et ses conséquences touchent davantage les pays les plus pauvres qui, pourtant, ne sont pas responsables des activités polluantes à l’origine de ce phénomène. Pire, les sécheresses et les autres catastrophes climatiques leur causent des dommages, mettent en péril leur sécurité alimentaire, rendent ces pays invivables d’où l’explosion des flux migratoires mais les pays les plus riches et les plus responsables de la crise climatique font preuve de cupidité en allant jusqu’à suspendre ou à réduire drastiquement les budgets qu’ils destinaient à l’aide internationale, comme l’a récemment décidé le président des Etats-Unis, Donald Trump.  (Ph. Inondations à Mogadishu, Somalie).

Imed Bahri

Selon le journal britannique The Independent, les conditions météorologiques extrêmes alimentées par la crise climatique ont coûté aux pays les plus pauvres du monde 156 milliards de dollars au cours des deux dernières décennies. 

Les sécheresses graves, les inondations, les ouragans et les autres catastrophes ont touché 364 millions de personnes et causé la mort de plus de 42 000 personnes depuis 2000, 17 000 de ces décès peuvent être directement attribués au changement climatique. Les pays les plus touchés sont la Somalie, Haïti et l’Ouganda.

Des pénuries alimentaires croissantes

Des chercheurs de l’Overseas Development Institute, une organisation de recherche internationale dont le siège est à Londres, ont constaté que la crise climatique a contribué à des pertes de récoltes de plusieurs milliards de dollars au point que les agriculteurs de Somalie et d’Éthiopie étaient contraints d’abandonner leurs moyens de subsistance. Ces pays sont confrontés à des pénuries alimentaires croissantes.

«Si la Grande-Bretagne subissait des dizaines de milliards de dollars de dommages en raison des actions d’autres pays, notre gouvernement et notre peuple seraient en droit d’élever la voix et de se plaindre de l’injustice qu’ils ont subie», a déclaré Mike Childs, responsable des politiques chez Friends of the Earth. 

La suspension de l’aide internationale par le président américain Donald Trump et l’intention de la Grande-Bretagne de réduire le financement l’aide internationale de plusieurs milliards de livres auront un impact dévastateur sur les pays les plus touchés par le réchauffement climatique. Ces mesures entraîneraient la perte du soutien à l’alimentation et à la prévention des catastrophes.

Carla Denyer, co-dirigeante du Parti vert britannique, a critiqué la réticence des pays riches à fournir de l’aide aux pays touchés par le dérèglement climatique. Elle a déclaré que c’était une grave injustice que les pays qui ont le moins contribué à la crise climatique paient le prix le plus élevé.

Elle a ajouté que la Grande-Bretagne doit jouer un rôle central pour corriger cette injustice car ce sont les pays les plus pauvres du monde comme la Somalie, l’Éthiopie et les petits États insulaires qui en paient le prix.

Le Sahel et la Corne de l’Afrique très touchés

L’étude, menée par l’Overseas Development Institute, a porté sur 53 pays à faible revenu et 36 petits États insulaires en développement des Caraïbes, du Pacifique et de l’Atlantique, ainsi que sur 17 pays du Sahel et de la Corne de l’Afrique.

L’étude a révélé que ces pays ont subi des pertes et des dommages d’une valeur de 395 milliards de dollars depuis 2000 dont 156 milliards de dollars peuvent être attribués à la crise climatique.

Il convient de noter que le sommet des Nations Unies sur le climat, connu sous le nom de COP 28, qui s’est tenu à Dubaï fin 2023, a convenu de créer un Fonds pour les pertes et dommages qui fournira un soutien financier pour une partie des ravages causés par le changement climatique.

Cependant, les pays les plus riches et les plus polluants ont promis un total de 768 millions de dollars au fonds, ce qui, selon The Independent, ne couvre qu’une fraction des pertes financières que les pays vulnérables ont subies et continueront de subir. Cette année, il a été convenu que le fonds verserait 250 millions de dollars de ce montant d’ici la fin de 2026.

Les cyclones tropicaux et les inondations ont longtemps causé le plus de dégâts dans les petits États insulaires en développement comme les Bahamas qui ont perdu au moins 4 milliards de dollars à cause des catastrophes liées au climat.

Les scientifiques pensent que les cyclones tropicaux sont devenus plus violents et plus intenses en raison de la crise climatique causée par la hausse des températures de la mer et les vents violents qui aggravent les pertes.

Dans le même temps, la montée du niveau de la mer causée par la fonte des calottes glaciaires contribue à l’augmentation des inondations sur les îles de basse altitude.

De graves sécheresses et des inondations meurtrières ont frappé le Sahel et la Corne de l’Afrique affectant gravement de nombreuses communautés qui dépendent de l’agriculture.

Le rapport de l’Overseas Development Institute a montré que le changement climatique a contribué à au moins 11,5 milliards de dollars de pertes de bétail et de récoltes dans ces pays causant des dommages durables aux moyens de subsistance et aux approvisionnements alimentaires dans les zones agricoles qui souffrent déjà de taux de pauvreté élevés.

Le Nigeria, le Kenya, l’Ouganda et l’Éthiopie ont subi des pertes de plusieurs dizaines de milliards de dollars mais la Somalie a été la plus durement touchée.

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