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Les Tunisiens et les musées : le désamour ?

Von: S. M.
04. Juni 2025 um 21:45

Les musées et les sites archéologiques peinent parfois à séduire les Tunisiens aujourd’hui. Manque d’intérêt de leur part ou nécessité d’une stratégie pour ces lieux afin de leur redonner leurs titres de noblesse et en faire un fer de lance du tourisme culturel dans un contexte économique critique ?
Lors de son passage sur les ondes d’Express FM, Rabiaa Bel Feguira, directrice générale de l’Agence de mise en valeur du patrimoine et de promotion culturelle (AMVPPC), a exposé les véritables enjeux de ces fleurons du tourisme culturel. Chiffres et données à retenir.
Faut-il rappeler que la Tunisie dispose d’un patrimoine archéologique et culturel exceptionnel, témoin de plusieurs millénaires d’histoire ? Faut-il encore souligner que ce pays incarne parfaitement un brassage culturel et civilisationnel ? Pourtant, ce trésor national requiert une approche novatrice pour relever les défis contemporains.
La question de la préservation des sites et monuments historiques constitue une préoccupation centrale. Les conditions climatiques particulières de la Tunisie, avec des étés de plus en plus chauds, exigent des mesures adaptées. Le Musée national du Bardo, joyau du patrimoine muséal tunisien, fait ainsi l’objet d’un important programme de rénovation. Ce projet comprend notamment l’installation d’un système de climatisation performant dans toutes les salles d’exposition, afin d’assurer des conditions de conservation optimales pour les collections et un confort satisfaisant pour les visiteurs. La rénovation du parking et des vitres est également prévue.
L’intégration des technologies numériques apparaît comme une priorité absolue. Un système de billetterie électronique unifié sera progressivement déployé sur l’ensemble des sites culturels majeurs. Ce système sera opérationnel début 2026. Parallèlement, des applications mobiles innovantes permettront aux visiteurs d’accéder à des contenus enrichis grâce à la réalité augmentée et à des parcours de visite personnalisés. Ces outils, disponibles en plusieurs langues, visent à transformer l’expérience des touristes comme celle des Tunisiens.
Par ailleurs, face à une fréquentation encore trop faible des musées par la population locale, des mesures incitatives ont été mises en place. Le maintien de la gratuité pour les scolaires, grâce à des conventions avec le ministère de l’Éducation, s’inscrit dans cette démarche. L’intervenante a également abordé la question tarifaire. La politique des prix évoluera avec une augmentation modérée pour les visiteurs étrangers, passant à 10 euros (30 dinars) en 2026, puis 15 euros (45 dinars) en 2027, tandis que les Tunisiens bénéficieront toujours de tarifs préférentiels, entre 2 et 8 dinars.
L’intervenante a expliqué que la fréquentation atteint péniblement le million de visiteurs annuels, dont 74 % sont des touristes et 13 % des étudiants et élèves.
Sur un autre plan, un projet a été lancé pour transformer l’ancienne cathédrale en espace muséal. Ce projet pilote intégrera des dispositifs technologiques de pointe tout en préservant l’authenticité des lieux. La sécurité des collections et des visiteurs fait également l’objet d’un plan d’action spécifique. Le renforcement des systèmes de surveillance par l’installation de caméras et d’un éclairage haute définition sur l’ensemble des sites majeurs devrait être achevé d’ici 2026. L’usage de drones est à l’étude pour renforcer la sécurité.
Évoquant les raisons pour lesquelles les Tunisiens ne visitent pas les musées, la directrice a rappelé que les pratiques culturelles, comme la visite au musée ou la lecture, ne figurent pas dans les budgets des familles tunisiennes, en raison du pouvoir d’achat limité.
L’intervenante a indiqué que l’agence avait besoin de 270 agents dans les musées et sites archéologiques. Elle a annoncé que l’agence organiserait un Hackathon pour la conception d’un uniforme destiné aux agents d’accueil des musées.

Lutte anti-corruption en Tunisie : L’audit des recrutements au point mort ?

Von: S. M.
04. Juni 2025 um 16:40

Boubaker Yahya, député et rapporteur de la Commission d’organisation de l’administration, du développement, de la digitalisation, de la gouvernance et de la lutte contre la corruption à l’ARP, est revenu ce mercredi sur l’avancement du dossier sensible de l’audit des diplômes et des recrutements dans la fonction publique. Un sujet qui cristallise les tensions depuis la publication du décret en septembre 2023.

Un processus opaque et des chiffres toujours attendus

D’après Yahya, malgré une audition récente (le 30 mai) avec des représentants du gouvernement, les informations partagées restent vagues. “Aucune statistique précise n’a été fournie sur le nombre de diplômes falsifiés ou de recrutements illégaux, bien que des « dépassements massifs » aient été évoqués. Le rapport final, remis en août 2023 au chef du gouvernement Ahmed Hachani – dont c’était la première mission assignée par le président Saïed –, n’a toujours pas été rendu public”, a-t-il indiqué, lors de son passage sur Express Fm.
Il a ajouté que les autorités évoquent des « contraintes sociales » pour justifier cette rétention : la crainte d’un impact négatif sur des milliers de familles concernées. Pourtant, le décret (n°591 de 2023) prévoyait des sanctions administratives avant même les poursuites judiciaires. Or, à ce jour, aucune mesure concrète n’a été prise.

Sur un autre plan, le député a rappelé que l’audit couvre spécifiquement la période post-révolution (14 janvier 2011 au 25 juillet 2021), suscitant des interrogations sur une éventuelle focalisation politique. “C’est le texte qui a défini cette période, probablement pour cibler les excès d’une ère de transition… Toutefois, l’absence de transparence alimente les spéculations sur d’éventuels calculs partisans”, a-t-il encore précisé.

Face au silence du gouvernement, Yahya annonce que sa commission pourrait exiger officiellement une copie du rapport. “En tant qu’institution de contrôle, c’est notre droit de demander des comptes” a-t-il insisté, tout en reconnaissant les résistances possibles de l’exécutif.
Sur un autre plan, le député a soulevé le cas d’Adnen Brahmi, fils du martyr Mohamed Brahmi, récemment nommé conseiller au ministère du Commerce. Si les familles de martyrs méritent une « attention particulière », des questions surgissent sur les critères de ce recrutement, perçu par certains comme un geste politique.
Ainsi, entre opacité, lenteur judiciaire et sensibilité sociale, le dossier des audits semble bloqué. Pour Yahya, la balle est dans le camp du gouvernement : “S’il y a des chiffres ‘astronomiques’ de fraudes, qu’on les révèle. Sinon, qu’on cesse les rumeurs”.

Lancement d’un programme panafricain pour soutenir les jeunes talents des industries créatives

Von: S. M.
03. Juni 2025 um 15:33

L’Association du Multimédia et de l’AudioVisuel (AMAVI) a officiellement lancé son programme « Ateliers Sud-Sud : Ici et Ailleurs », une initiative sur 24 mois visant à renforcer les compétences des jeunes professionnels des Industries Culturelles et Créatives (ICC) dans cinq pays africains.
Ce projet, qui cible la Tunisie, le Maroc, le Sénégal, le Kenya et la Côte d’Ivoire, a pour objectif de favoriser les échanges et le mentorat entre jeunes créateurs, tout en leur offrant des outils pour développer et exporter leurs projets.

Un programme structuré pour répondre aux défis du secteur

Les ICC, bien qu’en plein essor en Afrique, restent confrontées à des obstacles majeurs : manque de financements, réseaux professionnels limités et difficultés d’accès aux marchés internationaux. Pour y remédier, le programme prévoit :
• Trois ateliers de 12 jours par pays, axés sur la co-création et l’apprentissage pratique.
• Un mentorat assuré par des experts locaux et internationaux, couvrant des disciplines émergentes comme la réalité virtuelle, l’animation et le documentaire.
• Une plateforme digitale pour promouvoir les œuvres des participants et faciliter leur accès à des financements.
• Une meilleure visibilité internationale, avec des partenariats auprès de festivals et événements culturels.
Chaque cohorte nationale comprendra 15 bénéficiaires, sélectionnés pour développer des projets innovants. Le programme s’appuie sur un réseau de partenaires locaux, dont la Fondation Hiba-Kawaliss (Maroc), DocA (Kenya) et Les Films du Continent (Côte d’Ivoire), ainsi que sur des soutiens financiers comme DCI Suisse et la Coopération Française.

3,48 millions de dinars de déficit pour Simpar en 2024 : l’immobilier toujours en crise

Von: S. M.
03. Juni 2025 um 12:22

La société immobilière et de participations (Simpar) a clôturé l’exercice 2024 avec un déficit de 3,48 millions de dinars, confirmant les difficultés persistantes du secteur. En conséquence, aucun dividende ne sera distribué aux actionnaires.

Dans ce contexte morose, l’entreprise tiendra son Assemblée générale ordinaire (AGO) le vendredi 20 juin 2025 à 15 heures à la Maison de l’entreprise.

La situation de Simpar reflète la crise profonde que traverse l’immobilier tunisien depuis plusieurs années. L’année 2024 a d’ailleurs été catastrophique pour les sociétés cotées à la Bourse de Tunis, avec des résultats en forte baisse.

Code du travail : La bataille des décrets commence

Von: S. M.
03. Juni 2025 um 10:26

La députée Zina Jiballah a interpellé publiquement la cheffe du gouvernement pour exiger la mise en œuvre rapide des textes d’application de la loi contre la sous-traitance.

Dans une publication Facebook ce lundi, l’élue de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a réitéré sa demande, tout en rappelant son combat pour une réforme sociale plus équitable.

Adoptée le 21 mai dernier avec 121 voix, cette loi interdisant les contrats de sous-traitance a été promulguée et publiée au Journal officiel. Son entrée en vigueur effective dépend désormais de la finalisation des décrets gouvernementaux.

Guerre en Ukraine : Moscou exige un retrait militaire avant tout cessez-le-feu

Von: S. M.
02. Juni 2025 um 21:54

Russie a demandé à l’Ukraine de retirer intégralement ses forces de quatre régions partiellement occupées qu’elle a annexées, avant toute trêve globale, selon un mémorandum russe transmis à Kiev lundi et relayé par les agences de presse russes.
D’après le document remis à la délégation ukrainienne lors des pourparlers d’Istanbul, Moscou exige un retrait complet de l’armée ukrainienne des oblasts de Donetsk et Lougansk (est), ainsi que de ceux de Zaporijjia et Kherson (sud), avant la mise en œuvre d’un cessez-le-feu de 30 jours.
Du point de vue ukrainien, ces conditions équivalent à une tentative d’imposer un fait accompli à la table des négociations, Kiev refusant catégoriquement de céder tout territoire ou de reconnaître la souveraineté russe sur les zones occupées.
Une nouvelle round de discussions s’est tenue lundi à Istanbul, la deuxième depuis 2022, dans un contexte d’escalade militaire et de profondes divergences politiques. Malgré l’impasse, les deux parties ont annoncé un accord pour l’échange des dépouilles de 6 000 soldats tombés au combat une mesure humanitaire accueillie avec prudence par la communauté internationale.
Le ministre ukrainien de la Défense, Roustem Oumerov, a également révélé un accord préliminaire sur un échange de prisonniers, incluant notamment les blessés et les jeunes soldats. Il a précisé que la délégation russe avait soumis une nouvelle ébauche d’accord de paix, que Kiev étudiera, tout en proposant une nouvelle round de négociations avant fin juin.

Pourquoi les Tunisiens boudent-ils le chèque malgré la nouvelle loi ?

Von: S. M.
02. Juni 2025 um 16:42

Malgré la révolution numérique et les réformes bancaires, les Tunisiens restent viscéralement attachés au cash. C’est le constat sans appel dressé par Hatem Fathallah, expert-comptable et professeur d’économie, lors de son passage sur Mosaïque Fm ce lundi 2 juin 2025. Un chiffre frappant résume cette réalité : 47% des transactions continuent de se faire en espèces, malgré l’entrée en vigueur de la nouvelle loi sur les chèques censée moderniser les paiements. Pourquoi cette résistance au changement ? L’expert lève le voile sur une habitude ancrée dans les mentalités, révélant au passage les failles d’un système financier en pleine mutation…

Il a expliqué que le recours au chèque par les Tunisiens n’avait pas dépassé 7 % depuis l’adoption de cette loi, un chiffre qui témoignerait, selon ses propos, d’une faible adoption de ce mode de paiement. Il a rappelé qu’auparavant, le chèque avait une dimension contraignante en raison des sanctions pénales en cas d’impayé et des procédures accélérées, ce qui aurait incité les utilisateurs à éviter tout problème.

D’après son analyse, le chèque était souvent détourné de son usage légal, son paiement différé le transformant en un instrument de crédit garanti. Cela aurait permis au tireur d’obtenir des fonds tout en convenant avec le bénéficiaire des délais de règlement, une pratique assimilable à un mécanisme de prêt informel.
Hatem Fathallah a ajouté que le système de paiement par chèque, dans son ancienne version, avait été particulièrement avantageux pour les commerçants, les familles et les investisseurs, tandis que la classe moyenne en aurait été la principale victime, ce qui expliquerait sa faible utilisation actuelle.

Il a également indiqué que les Tunisiens avaient dû renoncer à certaines dépenses initialement prévues dans des secteurs comme la santé, les voyages ou l’ameublement, notamment pendant les périodes de soldes. Il en a conclu que le comportement des consommateurs en Tunisie avait évolué depuis l’adoption de la nouvelle loi sur les chèques.
Un record des transactions en espèces

Concernant les transactions en liquide, l’expert a affirmé qu’elles avaient atteint un niveau historique, dépassant les 24 milliards de dinars en billets et pièces en circulation, un montant qu’il a qualifié de « préoccupant ».
Il a souligné que, par le passé, les émetteurs de chèques à paiement différé se voyaient contraints de les honorer à l’échéance sous peine de sanctions, ce qui garantissait un certain contrôle bancaire sur les flux monétaires. Cependant, aujourd’hui, les citoyens se tourneraient davantage vers les transactions en espèces, souvent sans facturation ni traçabilité, y compris dans l’économie informelle, affaiblissant ainsi le contrôle fiscal.
Selon lui, ces pratiques non régulées risqueraient de réduire les recettes fiscales de l’État, car l’absence de facturation et de suivi des flux financiers entraînerait des déclarations inexactes. Cette situation pourrait, à terme, compromettre les revenus de l’État, son équilibre budgétaire et sa capacité à respecter ses engagements financiers pour l’année 2025.
S.M

Sous-traitance interdite en Tunisie : un remède social aux effets économiques incertains ?


Von: S. M.
02. Juni 2025 um 10:35

Dans une publication Facebook détaillée, l’économiste et universitaire Ridha Chkoundali a analysé les implications de l’amendement du code du travail portant sur l’interdiction de la sous-traitance.

Tout en reconnaissant ses aspects positifs sur le plan social, l’économiste met en garde contre ses « effets potentiellement néfastes » sur la compétitivité des entreprises, l’inflation et les finances publiques.

Chkoundali critique la séparation entre les dimensions économique et sociale dans cette  loi. Il explique que ce texte s’inscrit dans une logique où la stabilité sociale est perçue comme un préalable à la création de richesse, mais néglige le fait que cette stabilité dépend elle-même du progrès économique. « Cette loi s’inscrit dans une approche qui considère que la stabilité sociale est nécessaire pour créer de la richesse. Mais cette approche oublie que la stabilité sociale ne peut être atteinte sans progrès économique », écrit-il. Il souligne que la relation entre ces deux sphères est « dialectique » et estime que le texte accorde des droits aux travailleurs sans définir clairement leurs devoirs envers les entreprises, pourtant essentielles à leur stabilité financière.

Les effets positifs du texte

Chkoundali relève plusieurs points positifs dans cette réforme. D’abord, elle devrait contribuer à réduire l’emploi précaire en offrant une meilleure stabilité sociale à certains travailleurs. Ensuite, elle pourrait permettre une régulation accrue de l’économie en limitant les activités informelles, ce qui augmenterait les recettes fiscales et les cotisations sociales.

Les risques économiques majeurs

Cependant, l’économiste identifie plusieurs conséquences négatives potentielles. Premièrement, l’obligation pour les entreprises d’intégrer les sous-traitants augmentera leurs coûts salariaux, réduisant leur compétitivité et entraînant une hausse des prix, ce qui pourrait accélérer l’inflation.

Deuxièmement, dans le secteur public, l’intégration massive des sous-traitants alourdira la masse salariale de l’État, creusant le déficit budgétaire. Pour y faire face, le gouvernement pourrait être contraint soit d’augmenter les impôts, ce qui pénaliserait les entreprises et le pouvoir d’achat, soit d’emprunter davantage à la Banque centrale, ce qui réduirait la liquidité disponible pour le secteur privé et freinerait la croissance.

Troisièmement, en rigidifiant le marché du travail, cette réforme pourrait détériorer le climat des affaires en Tunisie, déjà mal classée dans ce domaine, décourageant ainsi les investisseurs étrangers.

Enfin, Chkoundali observe que la crainte des entreprises face à cette loi a déjà provoqué une vague de licenciements dans plusieurs secteurs, un effet immédiat et contre-productif.

Mohsen Gharsi prend les rênes de l’Ordre des Ingénieurs Tunisiens : une feuille de route axée sur la justice et la modernisation

Von: S. M.
01. Juni 2025 um 17:31

Lors d’un discours empreint de solennité, Mohsen Gharsi, nouvellement élu à la tête de l’Ordre des Ingénieurs Tunisiens (OIT), a dressé un bilan sans concession des défis auxquels fait face la profession tout en esquissant les grandes lignes de son mandat. Son allocution, marquée par un engagement sans faille envers l’éthique et la défense des intérêts de la corporation, a mis en lumière plusieurs chantiers prioritaires.

Gharsi n’a pas éludé les difficultés persistantes qui minent le quotidien des ingénieurs tunisiens. Il a déploré une hémorragie continue des compétences, des rémunérations jugées indignes, une formation en stagnation et des projets nationaux qui peinent à retenir les talents. Le nouvel élu a également fustigé l’immobilisme entourant l’accord du 16 février 2021, pourtant censé acter une reconnaissance officielle des revendications de la profession. Ce texte, tout comme le statut de base des ingénieurs, demeure lettre morte malgré son importance cruciale pour des dizaines de milliers de praticiens.

Une action résolue pour sortir de l’impasse
Face à ce tableau préoccupant, Gharsi a annoncé son intention de mener une offensive tous azimuts pour débloquer les dossiers en suspens. La relance des accords gelés, à commencer par celui de février 2021, figurera au premier rang de ses priorités. Il compte également exiger des pouvoirs publics une clarification sans délai sur le sort réservé au statut de base, dont l’adoption traîne depuis des années.
L’amélioration des conditions matérielles des ingénieurs, particulièrement dans le secteur privé, constituera un autre volet essentiel de son action. Le doyen entend par ailleurs moderniser en profondeur les dispositifs de formation pour les aligner sur les standards internationaux et renforcer la place des ingénieurs dans les instances décisionnelles, que ce soit à l’échelle locale ou nationale.
Modernisation et démocratisation de l’Ordre
Conscient de la nécessité de restaurer la confiance au sein de la profession, Gharsi a annoncé une réforme ambitieuse du système électoral de l’Ordre. L’instauration d’un vote électronique sécurisé doit permettre à tous les ingénieurs, y compris ceux établis à l’étranger, de participer pleinement à la vie de leur institution. Cette mesure s’inscrit dans une volonté plus large de transparence et de démocratisation.
Parmi les projets structurants figure la création d’un bureau national dédié à l’intelligence artificielle. Cette structure, présentée comme une plateforme au service des ingénieurs, vise à positionner la profession en fer de lance de la transformation numérique tout en contribuant à la relance économique.

Un appel à l’unité et à la mobilisation

Dans une conclusion vibrante, Gharsi a lancé un appel solennel à ses pairs, les exhortant à tourner le dos aux divisions et à l’immobilisme. « Place à la dignité, place à la justice », a-t-il clamé, avant de scander son attachement indéfectible à une Tunisie où les ingénieurs pourraient enfin exercer leur art dans des conditions dignes de leur savoir-faire.

L’ENA cherche à recruter

Von: S. M.
01. Juni 2025 um 16:25
L’École Nationale d’Administration annonce l’ouverture des inscriptions pour le concours d’accès au cycle supérieur, promotion 2024, sur épreuves. La date limite de dépôt des candidatures est fixée au 16 juin 2024. Les épreuves écrites d’admissibilité se dérouleront le 6 septembre 2025 et les jours suivants. Les candidats doivent effectuer leur inscription en ligne via le site officiel de l’école à l’adresse suivante : www.concours-ena.nat.tn. Le concours offre un total de 50 postes répartis selon les spécialités suivantes : 27 postes en sciences juridiques ou politiques, 13 postes en sciences économiques ou de gestion, et 10 postes réservés aux titulaires du diplôme national d’ingénieur dans les spécialités mentionnées dans les conditions de participation.

Gaza : le bilan de l’offensive sioniste atteint 54 418 martyrs et 124 190 blessés depuis octobre 2023

Von: S. M.
01. Juni 2025 um 16:22

Les autorités sanitaires palestiniennes ont annoncé dimanche 1er juin 2025 une nouvelle augmentation du nombre de victimes dans la bande de Gaza depuis le début de l’agression israélienne le 7 octobre 2023. Le terrible bilan s’élève désormais à 54 418 martyrs et 124 190 blessés.

Selon le ministère de la Santé à Gaza, les hôpitaux ont accueilli 37 martyrs et 136 blessés au cours des dernières 24 heures, tandis que des milliers de corps restent ensevelis sous les décombres des bombardements.

Reprise des massacres depuis mars 2024
Depuis le 18 mars, date à laquelle l’occupation sioniste a repris son offensive après une trêve temporaire, on dénombre 4 149 martyrs et 12 149 blessés supplémentaires.

Cette escalade fait suite à la violation par l’armée d’occupation de l’accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 19 janvier, avec la poursuite des bombardements malgré la trêve, causant toujours plus de victimes civiles palestiniennes.

Tirage au sort pour le renouvellement des conseils régionaux et locaux

Von: S. M.
01. Juni 2025 um 11:15

Les tirages au sort pour le renouvellement des conseils régionaux et la présidence des conseils locaux organisés aujourd’hui Dimanche 1er mai 2025 , dans les différents gouvernorats de la République, se déroule le tirage au sort pour l’alternance dans l’adhésion aux conseils régionaux et la délibération sur la présidence des conseils locaux et des conseils régionaux pour la période du 5 juin au 4 septembre 2025.

L’Instance supérieure indépendante pour les élections ( ISIE) avait introduit, dans sa décision n°1 de l’année 2025, des révisions du processus de tirage au sort relatif au renouvellement de l’adhésion aux conseils régionaux et à la délibération sur la présidence des conseils locaux et régionaux, dans le but de trouver des solutions à certaines difficultés d’application et d’éviter la survenue de vacances dans l’adhésion aux conseils régionaux ou à la présidence de ces conseils en raison de l’absence de candidatures lors des précédents tirages au sort des sessions parlementaires échues. L’Instance avait organisé le dernier tirage au sort à cet effet le 27 février 2025.

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