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Gestern — 30. Mai 2025Haupt-Feeds

Le géant brésilien Embraer envisage d’investir dans l’aéronautique en Tunisie

30. Mai 2025 um 15:01

Embraer, le troisième plus grand constructeur aéronautique commercial au monde derrière Boeing et Airbus, a exprimé son ambition de s’implanter durablement en Tunisie. Une délégation de haut niveau, conduite par Theo Wensink, Directeur Marketing d’Embraer, et accompagnée de l’Ambassadeur du Brésil en Tunisie, Fernando José Marroni de Abreu, a été reçue le 29 mai 2025 au siège de FIPA-Tunisia.

Lors de cette rencontre organisée dans le cadre d’une mission commerciale menée par l’Agence brésilienne de développement du commerce, la délégation brésilienne a manifesté un vif intérêt à renforcer la coopération entre la Tunisie et le Brésil. L’entreprise souhaite contribuer au développement de la flotte nationale tunisienne dans le transport aérien et investir dans plusieurs domaines, notamment la fabrication d’avions, la fourniture de pièces de rechange, ainsi que la formation et le transfert de compétences.

Embraer, connu pour ses avions de petite et moyenne taille prisés par de nombreuses compagnies aériennes à travers le monde, envisage une implantation directe en Tunisie afin de s’intégrer à l’écosystème aéronautique local. Des discussions sont en cours entre les deux parties, et un accompagnement spécifique sera mis en place pour faciliter les démarches du groupe brésilien.

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Chèque: la réforme a-t-elle vraiment changé les habitudes des consommateurs tunisiens?

30. Mai 2025 um 14:55

La réforme de la réglementation des chèques en Tunisie, entrée en vigueur récemment, n’a pas tardé à bouleverser les habitudes des consommateurs. Une étude publiée par l’Institut arabe des chefs d’entreprises (IACE) lève le voile sur les premiers effets de cette réforme, révélant des changements profonds dans les modes de paiement et les comportements d’achat.

Malgré la volonté des autorités de promouvoir des moyens de paiement modernes et traçables, le cash reste roi: près de la moitié des Tunisiens (47%) continuent de régler leurs achats en espèces, même lorsque des alternatives existent. Les virements bancaires et les effets de commerce se partagent désormais la deuxième place (16% chacun), devant la carte bancaire (14%) et le nouveau chèque (7 %). Ce faible recours au chèque – pourtant au cœur de la réforme – interpelle: il révèle à la fois des freins dans l’adoption du nouveau système et un besoin d’accompagnement pédagogique plus soutenu.

L’étude de l’IACE met aussi en lumière des difficultés concrètes rencontrées par les consommateurs: 47% déclarent avoir eu des problèmes pour effectuer certains paiements depuis l’application de la nouvelle réglementation. Cette situation a un impact direct sur la consommation: 29% des personnes interrogées ont renoncé ou reporté un achat important, souvent d’un montant supérieur à 1500 dinars. Les classes moyennes sont les plus touchées: 88% des consommateurs dont le revenu est compris entre 1000 et 3000 dinars affirment avoir dû renoncer à des achats prévus, signe de leur dépendance aux paiements différés par chèque. En revanche, les plus aisés semblent moins affectés, même si 43% d’entre eux expriment une certaine réticence face à ces changements.

Les secteurs comme l’électroménager, l’ameublement ou la santé – historiquement soutenus par le paiement à crédit – sont particulièrement fragilisés. D’ailleurs, selon l’étude, seuls 21% des Tunisiens interrogés ont effectué un achat important (au-dessus de 1500 dinars) au cours du mois écoulé, et plus de la moitié (57%) ont opté pour un paiement en cash, bien que la carte bancaire soit de plus en plus présente (23%).

Cette baisse des achats à crédit se répercute directement sur l’économie. Les derniers chiffres de l’Institut national de la statistique (INS) montrent un ralentissement de l’inflation dans plusieurs secteurs: les prix des vêtements, des chaussures et des meubles ont chuté de 5 à 30% entre mars et avril 2025. Par exemple, les accessoires d’habillement affichent une baisse spectaculaire de 31%. Ce phénomène illustre l’effet désinflationniste de la réforme, mais il soulève aussi des questions sur la dynamique de la consommation. La valeur ajoutée du secteur du commerce a ainsi reculé de 0,87% au premier trimestre 2025 par rapport au dernier trimestre 2024, selon l’INS.

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Cybersécurité: GlobalNet lance TrustShield, un SOC nouvelle génération

30. Mai 2025 um 12:38

Face à la recrudescence des cyberattaques dans le monde, GlobalNet a levé le voile sur TrustShield, son nouveau centre d’opérations de sécurité (Security Operations Center – SOC), une solution pensée pour renforcer la cybersécurité des entreprises. «il ne s’agit plus de savoir si une entreprise sera attaquée, mais plutôt quand cela se produira» a souligné  Adel Dahmani, Deputy CEO at 3S Standard sharing software. En 2023, le nombre de cyberattaques a bondi de 68% par rapport à l’année précédente, un chiffre qui illustre la gravité de la menace.

Dahmeni a rappelé que le monde fait face à une pénurie critique d’environ 3,4 millions d’ingénieurs en cybersécurité, ce qui pousse 72% des entreprises à externaliser ce service. «En externalisant leur sécurité, les entreprises peuvent réduire leur coût de cybersécurité de 30 à 50%», a-t-il expliqué. TrustShield repose sur trois piliers : une équipe d’experts certifiés et formés à l’analyse SOC et au ethical hacking, des outils d’intelligence artificielle de pointe comme Splunk et Palo Alto, et un service opérationnel 24/7 capable de détecter, analyser et bloquer les attaques en temps réel.

 

L’intelligence artificielle est au cœur de la stratégie de TrustShield: elle permet de réduire de 50% le temps moyen de détection d’une attaque, tandis que les cybercriminels, eux aussi, exploitent de plus en plus cette technologie pour mener leurs assauts. En 2025, le coût global de la cybercriminalité devrait atteindre 10,3 milliards de dollars, plaçant ce secteur illégal au troisième rang des économies mondiales, après les États-Unis et la Chine.

Les chiffres sont alarmants: une cyberattaque survient toutes les 11 minutes dans le monde, et seulement 8% des victimes ayant payé une rançon parviennent à récupérer leurs données. Avec TrustShield, GlobalNet entend répondre à ce besoin croissant de protection en combinant expertise humaine et technologies d’avant-garde pour une défense proactive et intelligente des systèmes d’information.

 

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Elon Musk s’attaque à Donald Trump après son départ du DOGE

30. Mai 2025 um 11:36

Elon Musk, qui quitte officiellement le département de l’efficacité gouvernementale (DOGE), a critiqué Donald Trump et son projet de loi phare, le «One big, beautiful bill». Dans un extrait d’interview diffusé par CBS News, le patron de Tesla et SpaceX dénonce un texte qui «sape le travail» du DOGE et augmente le déficit budgétaire au lieu de le réduire.

Ce projet, central dans le programme de Trump pour 2025, combine baisses d’impôts, incitations à la natalité, coupes dans les aides sociales et lutte contre l’immigration. Mais, selon le think tank conservateur Tax Foundation, il creuserait le déficit de 1 700 à 2 500 milliards de dollars sur dix ans, en grande partie à cause de la prolongation de baisses d’impôts adoptées en 2017.

Musk, qui avait remercié Trump de lui avoir «donné l’occasion de réduire les dépenses inutiles», quitte donc le DOGE sur une note amère, estimant que ce texte va à l’encontre des efforts d’efficacité budgétaire. Il retourne désormais se concentrer sur Tesla et SpaceX, dont les résultats récents sont jugés préoccupants.

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Le Qatar va investir dans un grand projet agricole en Algérie

30. Mai 2025 um 10:15

La société qatarie Al Rayyan Agricultural Company prévoit de lancer un grand projet agricole en Algérie, principalement dans les régions du Sahara. L’annonce a été faite lors d’une rencontre à Alger entre Omar Rekkache, directeur de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI), et Abdullah Al-Attiyah, président d’Al Rayyan.

Il convient de préciser que le projet vise principalement à produire des produits agricoles stratégiques comme le lait, la viande et les céréales. Il s’ajoute à d’autres investissements qataris, dont le projet Baladna signé en avril 2024, qui prévoit une production de 1,7 milliard de litres de lait par an et l’élevage de 270 000 têtes de bétail.

L’Algérie mise sur ces investissements pour réduire sa dépendance alimentaire et développer l’agriculture dans le Sahara.

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Fin de la sous-traitance dans le secteur public: Saïed commence par la société Itissalia Services

30. Mai 2025 um 09:34

Le président de la République, Kaïs Saïed, a annoncé jeudi 29 mai 2025 la dissolution de la société de sous-traitance «L’Itissalia Lilkhadamat», spécialisée dans la fourniture de services pour le secteur public. Les employés de cette société seront réintégrés directement dans leurs postes de travail au sein des administrations et des entreprises publiques, mettant ainsi fin à leur statut précaire.

Cette décision a été prise lors d’un Conseil des ministres tenu au Palais de Carthage. Elle s’inscrit dans une série de réformes structurelles engagées par Kaïs Saïed pour mettre fin à la sous-traitance, qu’il a qualifiée de «forme d’esclavage déguisé». Le président a souligné que ces pratiques sont contraires à l’esprit de la Constitution, notamment l’article 17, qui appelle à garantir la justice sociale et à assurer un équilibre entre le secteur public et le secteur privé.

Kaïs Saïed a précisé que la dissolution de «L’Itissalia Lilkhadamat» n’est qu’un premier pas dans un processus plus large de réformes législatives. L’objectif est d’intégrer tous les employés travaillant dans des conditions similaires à celles de la sous-traitance dans des postes permanents, afin de répondre aux revendications des travailleurs et de stabiliser le climat social.

Lors de ce Conseil des ministres, plusieurs autres points ont été abordés. Le président a insisté sur la nécessité d’élaborer de nouvelles solutions pour les ouvriers des chantiers qui ont longtemps souffert de la pauvreté, de l’exclusion et du chômage prolongé. Il a également appelé à repenser la gestion des caisses sociales, afin d’assurer leur équilibre financier et de leur permettre de remplir leur mission dans de meilleures conditions.

En outre, Kaïs Saïed a évoqué la nécessité de réduire le nombre d’entreprises publiques jugées inefficaces et coûteuses. Selon lui, les fonds actuellement alloués à ces structures devraient plutôt être investis dans des institutions performantes qui profitent à l’ensemble de la société.

Le président a aussi défendu le modèle des sociétés coopératives locales, appelant à simplifier les procédures de création et à lutter contre les blocages imposés par certains groupes d’intérêts. Il a rappelé que ce type d’entreprises a permis des résultats positifs dans de nombreux pays et qu’elles pourraient contribuer à relancer l’économie tunisienne.

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BTS Bank valide son bilan 2024 et nomme de nouveaux administrateurs

29. Mai 2025 um 14:10

La Banque tunisienne de solidarité (BTS Bank) a tenu son assemblée générale ordinaire le 28 avril 2025. Les actionnaires ont approuvé le bilan de l’exercice 2024, qui se solde par un bénéfice net de 9,5 millions de dinars. Une part de 6 millions de dinars sera distribuée sous forme de dividendes, soit 1 dinar par action, dans un délai maximum de trois mois.

L’Assemblée a procédé au renouvellement des mandats d’Adnene Mehdi Sbiss et de Marouane Ouederini, et a nommé Kaouther Neji et Ridha Khalfaoui en remplacement de Nejla Ben Abdallah et Alaya Bechiekh. Par ailleurs, Wafa Khouaja Sfar a été désignée administratrice indépendante et prendra la présidence du comité des risques.

Concernant les jetons de présence, le président du Conseil percevra 4000 dinars par réunion, plafonnés à 24 000 dinars par an. Les membres recevront 2000 dinars par séance (plafond annuel: 12 000 dinars). Les présidents des comités toucheront 2000 dinars par réunion (plafond: 12 000 dinars) et les membres des comités 1500 dinars par réunion (plafond: 9000 dinars).

L’assemblée a également autorisé l’émission d’emprunts pouvant atteindre 50 millions de dinars d’ici la prochaine AGO.

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Suspension temporaire des services du centre régional de contrôle des impôts de Tunis 1

29. Mai 2025 um 09:58

Le centre régional de contrôle des impôts de Tunis 1 suspend temporairement ses services, notamment la réception des demandes, la délivrance de copies des contrats et des écrits archivés. Cette suspension est due à des travaux de déménagement vers un nouveau siège et se poursuivra jusqu’au lundi 30 juin 2025.

Selon le communiqué publié, les contribuables ne pourront pas accéder aux services d’archivage, ni obtenir de documents comme les contrats et autres écrits conservés dans les archives du centre. Pour toute demande d’information ou de conseil, les usagers sont invités à contacter le centre d’assistance fiscale au numéro 81 100 400.

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Jusqu’à 50 000 dollars pour les entrepreneurs tunisiens

29. Mai 2025 um 09:44

Les entrepreneurs tunisiens ont jusqu’au 30 juin 2025 pour postuler au «Business Builder Challenge», un programme entièrement digital qui promet un accompagnement sur mesure et des financements allant jusqu’à 50 000 dollars, soit environ 150 000 dinars tunisiens. Porté par le Digital Transformation Center de la GIZ Tunisie, en partenariat avec MedSirat, ce challenge vise à soutenir les porteurs de projets et les acteurs de l’écosystème entrepreneurial dans le développement, la structuration et la croissance de leurs initiatives.

Ce programme, soutenu par l’initiative «Invest for Jobs – Emploi décent pour une transition juste» du ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ), offre des ressources concrètes, des outils digitaux de communication et de prise de décision, et des opportunités de networking international. L’objectif est de stimuler l’innovation, l’autonomie et la durabilité des entreprises tunisiennes, qu’elles soient en phase de lancement ou déjà en pleine croissance.

Pour postuler, les entrepreneurs doivent s’inscrire sur la plateforme www.siratify.com, compléter leur profil, créer leur entreprise et soumettre leur candidature via la section «Programmes de soutien». Les business coaches sont également invités à rejoindre cette initiative: en postulant, ils pourront obtenir une certification internationale en accompagnement digital et valoriser leur expertise à l’échelle internationale.

Le nombre de places étant limité, les porteurs de projets sont encouragés à s’inscrire rapidement pour ne pas manquer cette opportunité de faire évoluer leur entreprise vers de nouveaux horizons.

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Mdhilla 2: un projet stratégique pour l’économie tunisienne reprend vie

29. Mai 2025 um 08:51

Le projet de l’usine de triple superphosphate (TSP) à Mdhilla 2, dans le gouvernorat de Gafsa, franchit une nouvelle étape décisive. Le 28 mai 2025, la ministre de l’Industrie, Fatma Thabet Chiboub, a réuni les acteurs concernés pour accélérer la réalisation de ce chantier, considéré comme essentiel au développement économique régional et national. La ministre a souligné l’importance d’une coordination étroite entre toutes les parties pour garantir la finalisation du projet dans les délais.

Lancé en 2010 par le Groupe chimique tunisien (GCT), Mdhilla 2 a longtemps été bloqué, principalement en raison de tensions sociales. Les mouvements de protestation ont freiné l’avancement d’un projet qui avait pourtant atteint 95% de réalisation à un moment donné. Pour relancer la machine, huit nouveaux accords ont été signés en septembre 2024 entre le GCT et des entreprises tunisiennes et étrangères.

Mdhilla 2 représente un levier important pour la Tunisie. Une fois opérationnelle, l’usine produira 400 000 tonnes de TSP et 180 000 tonnes d’acide phosphorique par an, générant un chiffre d’affaires estimé à 521 millions de dinars.

En plus des retombées économiques, le projet aura des impacts sociaux et énergétiques significatifs. Il prévoit la création de 400 emplois directs, dont 50 pour des diplômés, et contribuera à la stabilité énergétique nationale grâce à une production autosuffisante et un excédent pouvant atteindre 5 mégawatts par heure.

Il convient de noter que Mdhilla 2 comprend quatre grandes composantes techniques:

  • une unité de production d’acide sulfurique et une unité des utilités,
  • une unité de production d’acide phosphorique dilué et concentré,
  • une unité de fusion et de filtration du soufre,
  • une unité de production de phosphate triple superphosphate.

 

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Trois projets touristiques obtiennent le feu vert en Tunisie

28. Mai 2025 um 16:34

La Tunisie continue d’attirer des investissements dans le secteur du tourisme. Lors de la quatrième session 2025 de la Commission des licences et approbations de l’Autorité tunisienne de l’investissement (TIA), tenue le lundi 26 mai, trois pré-approbations ont été accordées pour le développement de projets d’hébergement touristique. Ces projets représentent un investissement total de 176 millions de dinars tunisiens et devraient permettre la création de 421 emplois.

Ces nouvelles initiatives visent à renforcer l’offre touristique du pays, en modernisant les infrastructures d’accueil et en répondant à la demande croissante des visiteurs locaux et étrangers.

La réunion a également permis d’approuver une demande de changement de statut d’un terrain agricole, conformément au décret n°68 de 2022. Cette mesure ouvre la voie à de nouveaux aménagements et projets sur des terrains initialement destinés à l’agriculture, afin de soutenir le développement économique et d’encourager la diversification des investissements.

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Centres d’appels en danger: la nouvelle loi française inquiète le secteur en Tunisie

28. Mai 2025 um 15:15

En août 2026, la France interdira le démarchage téléphonique non sollicité. Cette loi, adoptée le 21 mai dernier par le Parlement français, pourrait bouleverser l’écosystème des centres d’appels en Afrique du nord et surtout au Maroc et en Tunisie, où des milliers d’emplois dépendent de la prospection commerciale vers la France.

Au Maroc, le secteur des centres d’appels emploie près de 100 000 personnes, principalement dans des petites structures spécialisées dans le démarchage téléphonique. La nouvelle loi française inquiète fortement ces entreprises, qui craignent des licenciements massifs. Les syndicats redoutent des fermetures d’entreprises et des pertes d’emplois importantes.

En ce qui concerne la Tunisie, la situation est similaire, bien que le secteur soit plus réduit. Environ 350 centres d’appels emploient plus de 20 000 personnes, une grande partie travaillant pour des clients français. L’entrée en vigueur de la loi française pourrait fragiliser davantage ce secteur. Sans adaptation, de nombreuses entreprises tunisiennes pourraient voir leur activité diminuer, menaçant ainsi des milliers d’emplois.

Pour tenter d’anticiper ces changements, les acteurs du secteur réfléchissent à des solutions comme la création de bases de données qualifiées ou la diversification des activités vers des services à plus forte valeur ajoutée, comme l’assistance technique ou le service client.

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BH Bank: une nouvelle émission d’emprunt obligataire jusqu’à 150 millions de dinars

28. Mai 2025 um 12:20

La BH Bank a décidé d’émettre un ou plusieurs emprunts obligataires et/ou subordonnés d’un montant maximal de 150 millions de dinars, à réaliser en une ou plusieurs fois dans un délai maximum de trois ans. Cette décision, adoptée à l’unanimité lors de son Assemblée générale ordinaire (AGO), donne mandat au Conseil d’administration pour fixer librement les modalités de ces émissions, notamment les montants, les dates, les taux et les conditions, en fonction de la conjoncture du marché financier.

Parmi les autres résolutions prises lors de cette AGO, la BH Bank a approuvé la distribution de dividendes à hauteur de 400 millimes par action, soit un montant global de 19,04 millions de dinars, dont 3 millions réservés aux actionnaires personnes physiques et exonérés d’impôt, conformément à la loi n°2013-54 relative aux finances de 2014. Ces dividendes seront disponibles à partir du 12 mai 2025.

L’Assemblée a également validé la réaffectation d’un montant de 3 millions de dinars, représentant des réserves pour réinvestissements exonérées constituées au 31 décembre 2013, désormais distribuables en franchise d’impôt. Le résultat reporté avant affectation du résultat 2024 s’établit ainsi à 3,001 millions de dinars.

La répartition du bénéfice net de l’exercice 2024, qui s’élève à 70,4 millions de dinars, a été entérinée: 19,04 millions de dinars seront versés aux actionnaires, 1 million sera destiné au fonds social, 364 mille dinars iront à la réserve extraordinaire et 53 millions de dinars seront alloués à la réserve pour réinvestissements exonérés.

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Voici les critères d’éligibilité pour le recrutement exceptionnel des diplômés chômeurs de longue durée

28. Mai 2025 um 11:01

Les diplômés de l’enseignement supérieur en chômage de longue durée pourront, à titre exceptionnel, intégrer le secteur public et la fonction publique. Un projet de loi, en cours d’examen à l’Assemblée des représentants du peuple, propose de sélectionner ces candidats sur la base de critères précis et via une plateforme numérique dédiée.

Les priorités seront accordées selon l’âge (plus de 40 ans en premier), l’ancienneté du diplôme (plus de 10 ans), la situation sociale et le handicap, ainsi qu’à un seul membre par famille, sans considération d’âge. Il convient de noter que les candidats devront être inscrits auprès des bureaux de l’emploi et ne pas avoir bénéficié d’une régularisation professionnelle antérieure. Ils ne doivent pas être affiliés à un régime de retraite ou de couverture sociale, ni avoir eu de numéro fiscal au cours des deux années précédentes, ni contracté un prêt de plus de 20 000 dinars.

Il est à noter que ce projet prévoit la création d’une plateforme numérique supervisée par le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle. Cette plateforme servira à recueillir les candidatures et à classer les dossiers selon les critères définis.

Les candidats retenus passeront des épreuves orales et une phase de formation ou d’adaptation selon le poste à pourvoir. Le recrutement se fera par vagues sur une période maximale de trois ans, et les données des candidats seront actualisées chaque année.

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Bilan GES: une méthode française qui pourrait inspirer la Tunisie

28. Mai 2025 um 10:48

La réalisation d’un Bilan d’émissions de gaz à effet de serre (GES) est devenue une étape incontournable pour les entreprises françaises. Ce cadre réglementaire est défini par l’article L.229-25 du Code de l’Environnement et détaillé dans le rapport officiel publié en juillet 2022 par le ministère de l’Environnement. Selon ce document, les entreprises de plus de 500 salariés en métropole ou 250 dans les DOM doivent réaliser un bilan GES tous les quatre ans, sous peine d’une amende pouvant atteindre 10 000 euros, voire 20 000 euros en cas de récidive. Ces bilans doivent être publiés sur la plateforme nationale des Bilans GES.

Le Bilan GES est un outil de diagnostic qui permet aux entreprises d’identifier leurs principales sources d’émissions: émissions directes (issues de leurs propres installations) et indirectes (liées à l’achat d’électricité, aux transports, aux déchets, etc.). Chaque bilan doit être accompagné d’un plan de transition qui fixe des objectifs et des actions concrètes pour réduire les émissions à moyen et long terme.

Bien que la Tunisie ne dispose pas actuellement d’une réglementation imposant un bilan GES similaire, la publication de ce rapport français offre des enseignements précieux. Elle montre comment un cadre méthodologique clair peut guider les entreprises dans la quantification précise de leur empreinte carbone et dans la construction d’une stratégie climatique crédible. Pour les entrepreneurs tunisiens, comprendre cette démarche pourrait être un levier stratégique: cela permettrait d’anticiper des exigences potentielles des partenaires étrangers et de répondre aux attentes croissantes des marchés mondiaux en matière de transparence et de responsabilité environnementale.

En s’inspirant des bonnes pratiques françaises, les acteurs économiques tunisiens pourraient ainsi se préparer à un futur où la traçabilité carbone et la réduction des émissions deviendront des critères incontournables pour accéder à de nouveaux marchés ou répondre aux appels d’offres internationaux.

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L’huile d’olive tunisienne se vend mieux à l’étranger

28. Mai 2025 um 09:17

Les exportations tunisiennes d’huile d’olive conditionnée ont enregistré une hausse remarquable de 57,2% à la fin du mois d’avril 2025 par rapport à la même période de l’année précédente. Cette progression a été mise en lumière lors de la réunion du Conseil tunisien de l’huile d’olive conditionnée, tenue le 27 mai au siège du ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie.

En fait, les performances des exportations vers des destinations variées, telles que le Canada, les États-Unis, l’Europe et les pays du Golfe, confirment le positionnement croissant de l’huile d’olive tunisienne sur le marché mondial.

Dans cette dynamique, le conseil a passé en revue le programme promotionnel 2025 de l’huile d’olive conditionnée, élaboré par le Centre technique de l’emballage et du conditionnement. Ce programme prévoit la participation à des événements d’envergure internationale, tels que le Salon “Gulfood” à Dubaï et “IFE” à Londres. Des initiatives seront également mises en place en Tunisie, notamment une manifestation de promotion à l’attention du corps diplomatique en poste à Tunis et l’accueil de délégations commerciales européennes dans le cadre du projet “Exporti”. L’objectif est clair: renforcer la visibilité du label tunisien et diversifier les débouchés.

Par ailleurs, une étape importante a été franchie avec la présentation d’un “Guide des procédures d’attribution et de décaissement des aides du Fonds de promotion de l’huile d’olive conditionnée”. Ce document, qui sera intégré dans un processus de digitalisation des démarches, vise à simplifier l’adhésion au dispositif et à faciliter l’octroi des subventions aux exportateurs.

 Initiatives pour renforcer la position de l’huile d’olive conditionnée

Il est bon de rappeler qu’en termes de défis, le gouvernement tunisien a adopté en mars 2025 une série de mesures pour soutenir les exportateurs d’huile d’olive conditionnée, notamment:

  • Une subvention de 50% des coûts de transport maritime pour toutes les destinations, à l’exception de la France, de l’Italie et de l’Espagne.
  • Une subvention de 70% des coûts de transport aérien pour toutes les destinations, spécifiquement pour l’huile d’olive conditionnée.
  • L’amendement du décret 94-1743 pour faciliter les procédures d’exportation et prolonger la validité des factures de un à six mois.

Ces mesures visent à améliorer la compétitivité de l’huile d’olive conditionnée tunisienne sur les marchés internationaux en réduisant les obstacles logistiques et en simplifiant les démarches administratives.

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Ennakl Automobiles enregistre un résultat net en hausse de 27% par rapport à 2023

27. Mai 2025 um 17:06

Ennakl Automobiles a tenu aujourd’hui, le 27 mai, sa communication financière pour l’année 2024. L’entreprise a enregistré un résultat net de 44 millions de dinars (Mtnd) pour l’exercice 2024, soit une hausse de 27% par rapport à 2023 où il s’élevait à 34 Mtnd. Quant au résultat net consolidé, il a également progressé de 20%, atteignant 48 Mtnd en 2024 contre 40 Mtnd un an plus tôt.

En ce qui concerne le chiffre d’affaires consolidé de l’entreprise a cependant enregistré une baisse, passant de 645 Mtnd en 2023 à 594 Mtnd en 2024, principalement en raison des restrictions imposées par le Programme Général d’Importation (PGI) du ministère du Commerce. Ce programme limite le nombre de véhicules importés chaque année, impactant directement le marché tunisien.

En détails, Ennakl a écoulé 6 599 voitures et 97 camions en 2024, atteignant une part de marché de 12% pour les voitures et 18% pour les camions. Les ventes de véhicules neufs dominent toujours l’activité, représentant 89% du chiffre d’affaires total, soit 560 Mtnd.

L’activité pièces de rechange a enregistré un chiffre d’affaires de 102 Mtnd en 2024, en hausse de 16% par rapport à 2023. Elle a généré une marge brute de 23 Mtnd et un résultat net de 13 Mtnd, soit une progression de 30%.

Ennakl Automobiles, qui emploie 334 personnes et dispose d’un réseau étendu à travers 35 agences full, 10 agences pièces & services et 11 agences pièces, continue d’élargir son maillage territorial. Ses principaux sites sont situés à La Charguia (30 000 m²), La Goulette (60 000 m²) et Ain Zaghouan (300 m²).

L’entreprise mise sur l’innovation et la diversification, avec pour objectif en 2025 de maintenir son chiffre d’affaires et son résultat net au même niveau qu’en 2024. Ennakl prévoit notamment de lancer de nouveaux modèles, de renforcer son service après-vente et de développer l’offre de véhicules hybrides et électriques sur le marché tunisien. L’objectif de ventes pour 2025 est fixé à 6 564 véhicules (13,1% du PGI) et 1 110 voitures populaires.

Il convient de noter également qu’Ennakl a été sélectionnée par la Bourse de Tunis et la Banque Mondiale pour intégrer la première cohorte des entreprises tunisiennes accompagnées dans la production et la diffusion de rapports ESG, renforçant ainsi son engagement en matière de responsabilité sociale et environnementale.

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Trois villes tunisiennes parmi les plus attractives d’Afrique en 2025

27. Mai 2025 um 11:30

Trois villes tunisiennes figurent dans le classement des villes les plus attractives pour cette année. En fait, le Global Cities Index 2025 d’Oxford Economics évalue 1000 villes dans le monde selon 27 indicateurs répartis en cinq catégories: économie, capital humain, qualité de vie, environnement et gouvernance. Ce classement révèle un constat: aucune ville africaine ne figure dans le top 300 mondial.

Le classement montre une domination marocaine: 7 villes marocaines figurent dans le top 50 africain, notamment Casablanca (431e mondiale), Rabat (447e), Tanger (584e), Fès (640e), Meknès (682e), Marrakech (648e) et Agadir (656e). L’Égypte suit avec des villes comme Le Caire (302e mondiale, 1re en Afrique), Alexandrie, Port-Saïd, Suez, El-Mansourah et Tanta. L’Afrique du Sud place ses grandes villes comme Johannesburg, Le Cap, Pretoria, Durban et Bloemfontein.

En Tunisie, la situation est plus contrastée. Seules trois villes tunisiennes apparaissent dans le classement:

  • Tunis (529e mondiale, 14e africaine)
  • Sfax (591e mondiale, 22e africaine)
  • Sousse (672e mondiale, 41e africaine)

Il convient de noter que le classement est dominé par des critères économiques (30% du score total), ce qui pénalise des villes comme celles de la Tunisie, souvent freinées par une croissance économique modeste, un marché de l’emploi limité et des investissements étrangers insuffisants. La qualité de vie (25%) et le capital humain (25%) sont également des leviers où la Tunisie a du chemin à faire: bien que disposant d’un système éducatif reconnu, le pays pâtit de la fuite des talents et du manque d’opportunités locales.

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Visa Schengen: les Africains paient des millions pour des refus

27. Mai 2025 um 09:39

Les ressortissants africains ont perdu près de 70 millions d’euros (67,5 millions de dollars) en frais de visa Schengen non remboursables en 2024, selon des données publiées par le groupe de recherche londonien LAGO Collective. Cette somme colossale reflète un phénomène inquiétant: les candidats africains paient des frais élevés pour des visas qui leur sont souvent refusés, sans possibilité de remboursement.

Le rapport souligne que l’Afrique est la région la plus touchée au monde par ce système, en raison de taux de refus particulièrement élevés et d’une augmentation des frais de dossier. En juillet 2024, le coût standard d’une demande de visa Schengen est passé de 80 à 90 euros (environ 100 dollars). À titre d’exemple, au Nigeria, plus de 50 000 demandes de visa de court séjour ont été refusées l’an dernier, selon CNN, entraînant une perte financière de plus de 4,5 millions d’euros pour les demandeurs nigérians.

Selon ces chiffres il est clair que plus le pays d’origine du demandeur est pauvre, plus les chances d’obtenir un visa sont faibles. En 2023 déjà, les données montraient que les candidats africains étaient deux fois plus susceptibles d’être refusés que leurs homologues asiatiques, malgré un nombre de demandes bien inférieur.

Les chiffres confirment cette tendance. Les Comores arrivent en tête avec un taux de refus de 61,3%, suivies de la Guinée-Bissau (51%), du Ghana (47,5%), du Mali (46,1%), du Soudan (42,3%) et du Sénégal (41,2%).

Ces pertes financières, qualifiées par Foresti de «remittances inversées», représentent un flux d’argent des pays pauvres vers les pays riches, sans bénéfice concret pour les demandeurs. Contrairement à d’autres frais de service, les frais de visa Schengen ne sont pas remboursés, même en cas de refus, ce qui alourdit encore le fardeau des candidats.

 

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