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Heute — 19. Mai 2025Haupt-Feeds

Écrans et cerveau : et s’ils étaient finalement nos alliés contre le déclin mental ?

Von: S. M.
19. Mai 2025 um 12:01

Contrairement aux idées reçues, les écrans ne provoqueraient pas de « démence numérique ». Bien au contraire, leur usage modéré pourrait même ralentir le déclin cognitif, selon une vaste étude publiée dans Nature Human Behaviour et relayée par France Culture.  

En compilant les données de plus de 400 000 adultes suivis sur le long terme, des chercheurs ont découvert que l’utilisation des technologies numériques était associée à un affaiblissement plus lent et plus tardif des facultés mentales. Loin d’abîmer le cerveau, ces outils stimuleraient des fonctions complexes, comme la mémoire ou le raisonnement, et agiraient comme un bouclier contre le vieillissement cérébral.

Le déclin cognitif, un processus inégal

Avec l’âge, certaines capacités, comme le langage, résistent bien, tandis que d’autres – l’attention, la rapidité de traitement – déclinent dès l’âge adulte. Ce phénomène naturel peut être aggravé par la sédentarité, l’isolement ou le manque de stimulation intellectuelle. Les écrans, souvent accusés de nuire à la concentration, avaient jusqu’ici mauvaise presse.

Si cette méta-analyse apporte un éclairage rassurant, Patrick Lemaire, professeur de psychologie à Aix-Marseille Université, rappelle que le sujet reste complexe. Les mécanismes précis par lesquels le numérique influence la cognition ne sont pas encore tous élucidés.

Mongi Marzouk : « L’avenir énergétique tunisien exige une approche participative »

Von: S. M.
19. Mai 2025 um 09:58

L’ancien ministre de l’Énergie dresse un état des lieux du secteur énergétique tunisien et appelle à une réforme en profondeur de la politique nationale.

Dans une interview accordée à UltraSawt Tounes le 18 mai 2025, l’ancien ministre de l’Énergie Mongi Marzouk a détaillé sa vision pour l’avenir énergétique du pays, tout en critiquant certaines décisions récentes concernant les contrats avec les investisseurs étrangers dans le secteur des énergies renouvelables.

« En septembre 2023, l’Ordre des ingénieurs et un groupe d’experts ont présenté un dossier complet sur les politiques énergétiques, comprenant des recommandations essentielles pour le développement durable du secteur, » a expliqué Marzouk. Selon lui, l’une des principales recommandations consiste à « déclarer la transition énergétique comme priorité nationale absolue, tant sur le plan social qu’économique, avec la nécessité de nommer un commissaire gouvernemental doté de larges pouvoirs pour accélérer efficacement cette transition. »

L’ancien ministre insiste sur l’importance d’intégrer le plan de transition énergétique au cœur du programme national de développement durable et de la politique climatique. « Cette stratégie doit s’aligner avec les objectifs de neutralité carbone, de résilience et d’adaptation, » précise-t-il.

Concernant le cadre réglementaire, Marzouk préconise « une réforme complète du système de gouvernance afin d’encourager et d’accélérer la production d’énergies renouvelables, avec un soutien politique fort et un suivi au plus haut niveau. » Il souligne également l’importance d’une « approche participative dans la préparation, la révision et la mise en œuvre du plan de transition énergétique, avec un engagement envers des normes socialement équitables et des objectifs durables. »

Parmi les autres mesures recommandées, l’ancien ministre cite « l’élimination de tous les obstacles entravant le développement des projets d’énergies renouvelables » et « la réhabilitation du système électrique national pour répondre aux exigences d’électrification du secteur des transports. »

Interrogé sur les critiques adressées au ministère de l’Énergie concernant la gestion des énergies renouvelables et la place accordée aux entreprises étrangères, Marzouk a évoqué un cas précis qui suscite la controverse. « Le 19 septembre 2023, le Comité supérieur de la production privée d’électricité, présidé par le chef du gouvernement Ahmed Hachani, a approuvé une proposition de prolongation de dix ans des contrats d’exploitation des projets d’énergie photovoltaïque, passant de 20 à 30 ans, » a-t-il révélé.

« Cette décision a été vivement critiquée par plusieurs députés en avril 2025, qui la considèrent contraire à la loi de 2008 relative aux concessions, » poursuit-il. « Les parlementaires estiment que les justifications avancées par les investisseurs concernant l’impact de la pandémie et de la guerre en Ukraine sur l’industrie photovoltaïque sont très limitées et brèves, se basant sur diverses données de sources internationales reconnues. »

« Face à ces modifications importantes dans les contrats d’achat d’électricité auprès des entreprises étrangères, le gouvernement aurait dû traiter ce dossier en toute transparence plutôt que de l’occulter, et le soumettre obligatoirement à l’approbation de l’Assemblée des représentants du peuple compte tenu de l’ampleur des changements contractuels, » affirme Marzouk avec fermeté.

L’ancien ministre conclut en critiquant le choix du gouvernement de prolonger la durée d’exploitation de 50% « pour éviter de promulguer une loi, » ce qui, selon lui, « équivaut logiquement et implicitement à un changement significatif des prix nécessitant une autorisation légale. » Il ajoute que « prolonger la durée dans les mêmes conditions conduirait inévitablement à des prix plus bas, » et rejoint l’avis des députés qui considèrent que « la prolongation de dix ans est illégale et non autorisée par la loi de 2008. »

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Banque mondiale : La Syrie solde ses dettes grâce à l’Arabie saoudite et au Qata

Von: S. M.
17. Mai 2025 um 10:48

La Syrie a désormais accès à de nouveaux financements internationaux après le paiement de ses arriérés, d’un montant de 15,5 millions de dollars, annoncé ce vendredi par la Banque mondiale. Ce montant a été réglé grâce aux contributions de l’Arabie saoudite et du Qatar.

Dans un communiqué publié sur son site, la Banque mondiale a indiqué que « les arriérés de la République arabe syrienne envers l’Association internationale de développement (AID), s’élevant à environ 15,5 millions de dollars, ont été soldés à compter du 13 mai 2025 ».

Cette étape permet à Damas de bénéficier à nouveau des programmes de l’AID, l’institution de la Banque mondiale dédiée à l’aide aux pays les plus pauvres. Ces financements incluent des prêts sans intérêts, à taux réduits ou des subventions pour des projets de croissance économique et de réduction de la pauvreté.

Avant la levée des sanctions américaines contre la Syrie sous l’administration Trump, les institutions financières internationales étaient dans l’incapacité d’accorder un soutien financier à Damas en raison des restrictions en vigueur.

Tunisie : L’INS dévoile demain les premiers résultats du Recensement général 2024

Von: S. M.
16. Mai 2025 um 20:47

Les premières données du Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH 2024), réalisé du 6 novembre au 31 décembre 2024, seront annoncées ce samedi 17 mai 2025 par l’Institut national de la statistique (INS). Ces résultats incluront des statistiques globales ainsi que des enquêtes thématiques sur l’éducation, la migration, la santé, la démographie, l’analphabétisme et la structure de la population, a précisé Bouzid Naceur, directeur général de l’INS.
Un processus rapide et 100 % tunisien

Pour la première fois, le recensement, le traitement des données et la publication des résultats ont été bouclés en un an. Naceur a souligné que les compétences tunisiennes ont piloté l’intégralité du projet, y compris l’application numérique utilisée, garantissant la sécurité des données et la souveraineté nationale. Les résultats serviront de base au Plan de développement 2026-2030.
Une phase préparatoire (« dénombrement préliminaire ») a été menée dès le 20 mai 2024 pour recenser bâtiments et logements via des tablettes numériques. Pour valider les données, un échantillon de 60 000 ménages a été réinterrogé.

Nouvelle fronde à l’UGTT : la section de Sfax exige la suspension de Noureddine Taboubi

Von: S. M.
16. Mai 2025 um 16:58

La commission administrative de l’Union régionale du travail de Sfax a demandé, ce vendredi 16 mai 2025, la suspension immédiate de Noureddine Taboubi, secrétaire général de l’UGTT, et son renvoi devant la commission nationale du règlement intérieur.
Cette décision, approuvée par 57 des 62 membres de la commission, s’appuie sur les articles 133, 136 et 138 du règlement intérieur. Taboubi est accusé de violation de la charte syndicale, division des rangs, atteinte à l’unité de l’organisation et dégradation de la réputation de ses dirigeants.
La commission dénonce également la responsabilité de Taboubi et de certains membres du bureau exécutif dans la détérioration du climat interne, évoquant une politique d’exclusion et de fragilisation ayant conduit à des tensions au sein de l’UGTT.
En réaction, la commission reste en session permanente pour suivre l’évolution de la situation. Deux membres se sont abstenus et trois étaient absents lors du vote, tenu jeudi au siège de l’Union régionale à Sfax.

Comptes en dinar convertible : jusqu’à 8 % de rendement pour les Tunisiens résidant à l’étranger

Von: S. M.
15. Mai 2025 um 19:57

Les comptes en dinar convertible, exclusivement destinés aux Tunisiens résidant à l’étranger (TRE), offrent des avantages financiers notables, selon Manel Dogui, experte judiciaire en fiscalité et comptabilité.

Intervenant ce jeudi sur les ondes d’Express FM, l’experte a précisé que ces produits bancaires permettent d’accéder à des placements à rendement attractif, avec des taux négociables pouvant atteindre 8 %. “C’est une solution qui conjugue rentabilité et flexibilité”, a-t-elle souligné.

Contrairement aux comptes en devises classiques, le compte en dinar convertible simplifie la gestion des fonds : les devises déposées y sont automatiquement converties en dinars tunisiens, au taux de change en vigueur le jour du versement. Cette particularité évite aux titulaires les démarches répétées de change au moment des retraits.

Ces comptes sont exclusivement accessibles aux Tunisiens vivant à l’étranger. Pour en bénéficier, les demandeurs doivent présenter une carte consulaire ou un titre de séjour valide, a encore précisé Manel Dogui.

De Gaza à Sousse : Un doctorat en histoire obtenu malgré la machine de guerre sioniste

Von: S. M.
15. Mai 2025 um 14:53

Entre les murs effondrés de Khan Younès et le fracas des bombardements, Mahmoud Chikh Ahmed a pu accomplir une prouesse notable : décrocher son doctorat tout en luttant quotidiennement pour sa survie. Son parcours académique atypique symbolise la soif inextinguible de connaissance.

L’étudiant palestinien, résidant à Khan Younès dans la bande de Gaza, a obtenu mardi 13 mai 2025 son doctorat de la Faculté des lettres et sciences humaines de Sousse avec la mention “très honorable”, après avoir soutenu sa thèse à distance. Cette solution exceptionnelle a été mise en place en raison de l’impossibilité pour lui de quitter Gaza en pleine offensive sioniste.

Dans un message publié sur Facebook, l’étudiant palestinien a exprimé sa gratitude d’avoir pu, après plus de cinq années d’efforts et avec l’aide de Dieu, soutenir sa thèse de doctorat en histoire contemporaine et obtenir la mention “très honorable” de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l’Université de Sousse en Tunisie. Son travail doctoral, intitulé “Le rôle des familles dans la vie politique en Palestine (1918-1948)”, examine l’influence des structures familiales sur le paysage politique palestinien durant cette période charnière.

Une dérogation exceptionnelle pour des circonstances tragiques

Mohamed Bouhlel, doyen de la Faculté des lettres de Sousse, a confirmé à la radio Mosaïque FM qu’il s’agit d’une première pour la Faculté et pour l’Université de Sousse en général, qu’un étudiant soutienne sa thèse de doctorat depuis l’étranger, étant donné que la loi tunisienne stipule que l’étudiant doit être présent lors de la soutenance. “Pour des raisons humanitaires et exceptionnelles, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a autorisé la soutenance de thèse de cet étudiant à distance via Internet”, a-t-il encore précisé.

Le doyen a en outre expliqué que Mahmoud, originaire de Gaza et résidant à Khan Younès, est inscrit en doctorat depuis l’année universitaire 2020-2021. Il se rendait à la faculté lorsque nécessaire, mais depuis le début de l’offensive israélienne sur Gaza, il est devenu incapable de quitter Gaza et d’assister à la soutenance en Tunisie.

Une soutenance au milieu des bombardements

Le parcours de Mahmoud s’est transformé en véritable combat pour la connaissance. Selon le doyen, l’étudiant palestinien a personnellement subi les conséquences de l’offensive : sa jambe a été cassée il y a quelque temps et il souffre toujours d’un handicap. De plus, sa maison a été bombardée la semaine dernière, sa nièce est décédée et son père a été grièvement blessé.

“Mahmoud devait initialement soutenir sa thèse lundi 12 mai depuis l’hôpital Nasser à Khan Younès, car Internet est pratiquement inexistant dans toute la bande de Gaza, à l’exception de quelques endroits. Cependant, l’hôpital a lui-même été bombardé le jour prévu pour sa soutenance. Il nous a contactés électroniquement pour nous en informer et nous a fait savoir qu’il changerait le lieu de sa soutenance pour une clinique privée à Khan Younès”, a-t-il ajouté.

Le jury qui a examiné la thèse de doctorat de l’étudiant palestinien était composé de :

Président : Abdelwahed Mokni, professeur d’enseignement supérieur à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de Sfax

Directeur : Kamal Jerfal, professeur d’enseignement supérieur à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de Sousse

Rapporteur : Abdellatif Hanachi, professeur d’enseignement supérieur à la Faculté des Lettres, Humanités et Arts de La Manouba

Rapporteur : Mohamed Jerbi, professeur d’enseignement supérieur à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de Sfax

Membre : Adnan Manser, professeur d’enseignement supérieur à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de Sousse

Le doyen de la Faculté des Lettres de Sousse a salué la détermination et la persévérance de l’étudiant palestinien, affirmant que malgré toutes les difficultés auxquelles il a été confronté, il s’est armé de l’arme la plus puissante : la science et la connaissance.

Au cœur du Parc du Belvédère : le quotidien d’un homme face aux fauves

Von: S. M.
14. Mai 2025 um 21:13

Le quotidien d’un soigneur d’animaux sauvages oscille entre une routine rigoureuse de soins et une vigilance de tous les instants face à l’imprévisibilité de ses pensionnaires. Au Parc Zoologique du Belvédère à Tunis, qui abrite une quinzaine de lions ainsi que plusieurs autres espèces, le soigneur partage l’expérience d’un métier aussi fascinant que périlleux.

Présent sur le site dans ce poste depuis 2019, le soigneur confie à notre consœur de la radio nationale que son parcours professionnel l’a mené ici plus par hasard que par vocation initiale. Pourtant, au fil des années, il a noué un lien particulier avec les animaux dont il s’occupe.

Parmi les lions, on compte de jeunes spécimens d’environ 12 ans ainsi qu’un doyen de plus de 20 ans. Le parc accueille également un ours âgé de 34, voire 35 ans. D’après une autre responsable du parc, ces animaux vivent souvent plus longtemps en captivité que dans leur milieu naturel, à condition de bénéficier d’une hygiène irréprochable et d’une alimentation adaptée. Cette responsable a clairement expliqué que les services compétents du Parc ne procèdent pas à anesthésier les lions. Elle précise qu’en général, les lions – qu’ils soient dans le parc zoologique ou dans leur espace naturel – sont actifs le matin, contrairement à l’après-midi où ils se reposent et font la sieste.

Chaque jour, il observe minutieusement le comportement des félins. Avec le temps, une forme d’interaction se tisse. Le soigneur leur parle, ils s’habituent à sa voix, à sa présence. Certains le reconnaissent, surtout lorsqu’il apporte la nourriture. Mais cette familiarité ne doit jamais faire oublier la nature fondamentalement sauvage de ces animaux.

« Le danger est constant », affirme-t-il sans détour. « J’ai toujours peur. » La peur, dit-il, est un garde-fou nécessaire dans un métier où l’imprudence ne pardonne pas. « Ce travail est très difficile. Il demande une attention permanente. »

Les situations à risque ne manquent pas. Les femelles protégeant leurs petits sont particulièrement redoutables. Si les lionceaux sont relativement accessibles jusqu’à l’âge de trois mois, ils deviennent bien plus dangereux à partir de cinq ou six mois, lorsqu’ils commencent à consommer de la viande.

La sécurité repose sur des protocoles stricts : bien refermer une porte, s’assurer qu’un enclos est sécurisé… Rien ne doit être laissé au hasard. Car malgré la répétition des gestes, malgré l’apparente banalité de la routine, chaque jour est un nouveau défi.Le témoignage de ce soigneur met en lumière l’équilibre délicat entre dévouement et prudence, dans un métier où la moindre erreur peut être fatale. Une profession à la croisée de la passion, de la rigueur et du respect absolu pour des créatures aussi majestueuses qu’imprévisibles.

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