Tunisai express vient d’annoncer une bonne nouvelle pour les voyageurs souhaitant découvrir les charmes du sud tunisien : la ligne aérienne entre Tunis et Tozeur reprendra à compter de demain, dimanche 27 avril 2025.
La compagnie aérienne a précisé que le vol aller, référencé UG030, quittera l’aéroport de Tunis à 17h45, alors que le vol retour, portant le numéro UG031, est programmé pour un décollage de l’aéroport de Tozeur à 19h25.
Cette annonce marque le retour d’une liaison essentielle pour la région de Tozeur, connue pour ses paysages désertiques uniques, ses oasis et son riche patrimoine culturel. La reprise de ce vol facilitera sans aucun doute les déplacements des touristes et des résidents.
Notons que dans son communiqué, Tunisair Express a tenu à présenter ses excuses à sa clientèle pour les récentes perturbations qui ont affecté cette ligne, sachant que ce rétablissement devrait permettre de répondre à la demande et d’assurer une meilleure connectivité entre la capitale et le sud du pays.
À travers 45 tableaux capturés entre Kerkennah et les villes et villages du Sud tunisien, l’exposition « Berbérités, des origines aux influences » se veut une plongée visuelle et sensible dans un monde de traditions, de symboles et de mémoire vivante.
Du 29 avril au 31 mai 2025 à la galerie Ramla Kerkennah, l’artiste et photographe français Pierre Gassin, un Kerkennien de cœur, lance une invitation, dans le cadre de la 34e édition du Mois du patrimoine, à regarder autrement un territoire profondément ancré dans l’histoire et en dialogue constant avec le présent, le Sud tunisien, avec sa richesse culturelle façonnée par des siècles de métissages et d’influences croisées.
À Médenine, Ghomrassen, Chenini, Zammour ou Tamezret, les gestes du quotidien, les structures sociales anciennes et les pratiques communautaires témoignent encore d’une manière d’être au monde, fondée sur la transmission, la tolérance et l’harmonie avec la nature.
Résidant à Kerkennah, le photographe a longuement arpenté ces paysages humains et patrimoniaux. Il en restitue une lecture personnelle à travers des images encadrées, volontairement sorties de leur contexte initial, pour inviter à une lecture attentive des signes, des postures, des détails souvent négligés.
Pensée aussi comme un projet à vocation ludique, « Berbérités », qui s’adresse particulièrement à la jeune génération, consiste à rendre visibles ces fragments de mémoire et interroger, à travers l’image, ce qui reste vivant dans les gestes d’hier.
Cette exposition est organisée avec le soutien notamment de la délégation des affaires culturelles de Sfax, l’Institut français de Sfax, le Palais de la Photographie, les Éditions 55 et la galerie Gassin à Kerkennah.
Dans le cadre du Mois du Patrimoine, une exposition photographique de Pierre Gassin intitulée «Berbérités : des origines aux influences» se tiendra du 29 avril au 31 mai 2025 à la galerie Ramla à Kerkennah (Sfax).
Une culture n’évolue pas seule, isolée, mais se nourrit d’un environnement plus large, de rencontres, d’échanges comme de traditions millénaires. Berceau de la berbérité, le sud tunisien s’est enrichi de tellement de cultures différentes que c’est devenu la particularité de tout le pays, sa profondeur, son exemplarité !
«Berbérités» retrace un voyage extrospectif dans le sud tunisien, en quête de découvertes des structures sociales d’antan.
L’exposition propose des notes photographiques sur les symboles et gestes du quotidien témoignent de spécificités communes à quelques villages et villes du sud tunisien : les grandes richesses de traditions, de spiritualité et de tolérance, à Medenine, Ghomrassen, Chenini, Zammour et Tamezret…
«Résident à Kerkennah, j’ai pris le temps de développer la démarche à cet archipel riche en vestiges et dont les habitants perpétuent des rites et des habitudes sociales communautaires»; écrit Pierre Gassin à propos de son approche à la fois artistique et anthropologique. Il ajoute : «Montrer ces images encadrées et hors contexte permet de prendre le temps d’observer les signes et gestes avec plus d’attention, et peut provoquer une réflexion sur le présent.»
L’exposition se destine entre autres aux jeunes tunisiens. Des professeurs, des groupes d’élèves et des étudiants viendront à des visites commentées, puis à des débats sur ce qu’il persiste des cultures des origines. Par ces discussions, l’artiste espère «faire prendre conscience, responsabiliser et impliquer la jeunesse dans une vie en adéquation et harmonie avec la nature à l’instar de leurs ancêtres.»
«Dans un monde contemporain qui subit des bouleversements climatiques et sociétaux, il est salvateur de mieux comprendre les pratiques communautaires ancestrales et remettre la nature au centre de la vie citoyenne, avec écoute et respect», conclut Gassin.
Après avoir créé et dirigé 22 ans le Centre de formation professionnel et la galerie d’art Iris à Paris, Gassin, méditerranéen convaincu, décide de s’établir en Tunisie, où il aime retrouver la douceur de vivre méridionale.
De Djerba à Tunis, il a été profondément marqué par ses 8 ans passés à Sfax. Il y a d’ailleurs créé le Palais de la Photographie, dans le cadre de l’événement «Sfax, capitale de la culture arabe».
Il organise des expositions collectives et personnelles et crée à Kerkennah les Editions 55, qui ont publié plusieurs ouvrages sur le patrimoine, et la Galerie Gassin, premier espace dédié à la culture et à l’écologie, à Kerkennah.