Un laboratoire vivant consacré à l’hydroponie (culture de plantes réalisée sur un substrat neutre et inerte) a récemment été inauguré à Nabeul. Cela représente une avancée significative pour le secteur agricole tunisien, indique un site web de la place.

Cette technique permet de cultiver des légumes à feuilles, des tomates et des fraises sans sol, en recyclant l’eau et les nutriments dans un circuit fermé. Grâce à l’hydroponie, il est possible de produire un kilogramme de légumes avec seulement 20 litres d’eau, contre 400 litres en agriculture traditionnelle. Elle offre une réponse concrète aux défis liés à la pénurie hydrique et au changement climatique. Tout en réduisant l’usage des engrais de 75 % et en supprimant les pesticides chimiques.

Ayant déjà fait ses preuves en Espagne et aux Pays-Bas pour maximiser les rendements agricoles avec un minimum de ressources, l’hydroponie se développe également au Maroc et en Égypte. Elle y contribue à la sécurité alimentaire, malgré la rareté de l’eau.

Nabeul, région à forte vocation agricole, pourrait devenir un pôle d’expérimentation et d’expansion de cette méthode en Tunisie. En plus des serres classiques, l’hydroponie pourrait être exploitée en milieu urbain, comme à Singapour, où les toits d’immeubles sont transformés en espaces de culture. Si cette initiative se généralise, elle pourrait révolutionner la production agricole tunisienne en alliant rendement, écologie et innovation.

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La scène culturelle tunisienne est en deuil. L’éditeur, écrivain et chercheur Chadli Ben Zouitine s’est éteint dimanche 23 février  2025, à l’âge de 80 ans, laissant derrière lui un héritage intellectuel riche et diversifié.

Né en 1945 à Menzel Bouzelfa (gouvernorat de Nabeul), Chadli Ben Zouitine a marqué de son empreinte le paysage culturel tunisien. Pendant plus de 20 ans, il a œuvré au sein de la Société Tunisienne de Distribution (STD), la première institution nationale d’édition et de distribution. Son engagement pour le livre et l’édition l’a également conduit à occuper le poste de Secrétaire général de l’Union des éditeurs tunisiens de 2003 à 2006, ainsi que celui de Secrétaire général adjoint chargé des relations arabes et internationales de l’Union des éditeurs maghrébins.

Éditeur et écrivain multidisciplinaire, Chadli Ben Zouitine s’est distingué par son intérêt pour la documentation et l’histoire du mouvement éditorial en Tunisie. Ses œuvres littéraires, quant à elles, ont souvent mis en lumière les thèmes de l’enfance et de la jeunesse, témoignant de son engagement envers les générations futures.

Avec sa disparition, la Tunisie perd un acteur majeur de la vie culturelle et intellectuelle, dont les contributions continueront d’inspirer les amateurs de littérature et de savoir.

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À l’occasion du mois sacré du Ramadan, l’Association tunisienne des malades cœliaques lance une campagne de levée de fonds et de dons en nature, incluant des denrées alimentaires ne contenant pas de gluten, pour soutenir les patients issus de familles dans le besoin.

Dans un communiqué, l’association indique compter sur l’esprit de solidarité et de bienveillance pour réussir cette initiative et recueillir des contributions en soutien aux patients sensibles au gluten, présent dans le blé, l’orge et d’autres grains.

Le régime exempt de gluten est onéreux, tient à expliquer l’association. Ce qui force ainsi certains malades issus de familles défavorisées à renoncer à ce soin, qui est pourtant l’unique remède efficace contre la maladie, surtout chez les enfants.

Par ailleurs, et dans le cadre de ses actions, l’association a organisé des séminaires pour apprendre à préparer des plats sans gluten, mais aussi des sessions dédiées à la fabrication de pain et de pâtisseries indispensables à ce régime, à Tunis, à Sidi Bouzid et dans les gouvernorats du sud, dans le contexte du projet « Réseau sans gluten ».

La maladie cœliaque peut affecter des personnes de tous âges. En Tunisie, on estime qu’elle touche 1 % de la population, soit près de 100 000 individus. Cependant, un grand nombre de cas demeurent non identifiés.

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Houssemeddine Touiti, le directeur général de la concurrence et des enquêtes économiques au ministère du Commerce, a déclaré, lors d’une conférence de presse tenue jeudi 20 février 2025, que durant le mois de Ramadan, 150 à 200 tonnes de café seront allouées à la consommation familiale, selon Mosaïque FM. Cela représente une augmentation de 50% par rapport à février 2024.

Il a également mentionné que 25 millions d’œufs seront mis en vente une semaine avant le début du Ramadan, afin de satisfaire la demande durant ce mois sacré, ajoute la même source.

Touiti a mis l’accent sur la priorité accordée au marché local, soulignant que le ministère du Commerce s’efforcera d’assurer un équilibre entre les exigences des familles et celles des professionnels.

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48. C’est notre chiffre du jour. Et c’est le pourcentage de fumeurs hommes en Tunisie. C’est Hatem Bouzayene, président de l’Alliance tunisienne de lutte contre le tabagisme, qui l’a annoncé.

M. Bouzayene, qui s’exprimait lors d’une conférence scientifique organisée récemment par la direction de la santé de Ben Arous, a affirmé que le tabagisme est l’une des cinq principales causes de mortalité en Tunisie. Et que 13 200 décès dus au tabagisme sont enregistrés annuellement en Tunisie.

Toujours selon le président de l’Alliance tunisienne de lutte contre le tabagisme, 25 % des élèves tunisiens fument. Ce qui montre la montée des nouvelles formes de tabac, comme les cigarettes électroniques, qui attirent les jeunes, malgré les dangers.

Il a insisté sur les conséquences néfastes du tabagisme dans l’apparition du cancer du poumon, affirmant que 90 % des cas de cette maladie sont liés au tabac, rapporte La Presse.

Concernant le coût des traitements, M. Bouzayene a souligné que soigner un patient atteint de cancer du poumon coûte entre 250 000 et 300 000 dinars par an. « Ce chiffre met en évidence l’énorme pression financière exercée à la fois sur les patients et sur le système de santé national, qui dépense près de 2 milliards de dinars chaque année pour traiter les maladies liées au tabagisme. Ce montant représente environ 1,8 % du produit intérieur brut du pays ».

C’est pour cette raison que l’Alliance tunisienne de lutte contre le tabagisme a proposé un projet de loi au ministère de la Santé qui vise à adopter une approche progressive pour lutter contre le tabagisme, avec des mesures telles que l’interdiction de fumer pour les moins de 18 ans, l’élargissement des espaces sans fumée et l’intensification des campagnes de sensibilisation dans les écoles, les institutions professionnelles et lors des débats publics.

Créée en mai 2022, l’Alliance tunisienne de lutte contre le tabagisme regroupe neuf associations tunisiennes : l’Association tunisienne de chirurgie oncologique, l’Association tunisienne d’épidémiologie et de médecine préventive, l’Association tunisienne du diabète et de la nutrition, l’Association tunisienne des maladies pulmonaires et des allergies, l’Association tunisienne de cardiologie et de chirurgie cardiaque, l’Association tunisienne de la sécurité routière, l’Association tunisienne de défense des droits de l’enfant, l’Association tunisienne des étudiants en médecine et l’Association des médecins en pneumologie et allergologie du centre et du sud de la Tunisie.

L’Alliance vise à promouvoir des politiques publiques efficaces contre le tabagisme, à sensibiliser le public aux dangers du tabac et à encourager l’adoption des recommandations de la Convention-cadre de l’Organisation mondiale de la santé pour la lutte antitabac. Elle œuvre également à mettre en place des programmes de prévention et à inciter les fumeurs à adopter des comportements visant à se libérer de cette dépendance.

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Dans une ambiance exaltante et chargée de fierté, le président de l’Esperance Sportive de Tunis (EST), Radhi Meddeb, a organisé une conférence de presse pour présenter le trophée de la Coupe du monde des Clubs 2025. Les dirigeants du club ont partagé leurs aspirations pour cette compétition.

Riadh Bennour, responsable de la division football à l’EST, a mis en évidence le fait que les fans du club ont une nouvelle fois prouvé leur fidélité en acquérant un large éventail de billets pour les rencontres du club.

Et de préciser : « C’est un grand honneur que le nom de l’Esperance Sportive de Tunis soit parmi l’élite des clubs mondiaux. Ce qui nous pousse encore plus à représenter la Tunisie de meilleure manière ».

Quant à l’entraîneur des Sang et Or, Laurentiu Reghecamf, il a souligné l’importance de la compétition. « Nous aborderons la Coupe du monde des Clubs avec un grand sens de l’honneur. Nous porterons le nom de l’Espérance avec dignité… »

Il a également relevé que l’EST sera face à des défis de grande taille dans son groupe, qui comprend des grands clubs tels que Chelsea (Angleterre), Flamengo (Brésil) et le club León (Mexique).

Pour l’ancien champion du monde français, Christian Karembeu, venu spécialement pour l’occasion, « ce tournoi sera une réussite sous tous les aspects. Et nous sommes très heureux de la présence de l’Espérance, un club qui fait partie des meilleurs au monde ». Il a ajouté que la participation des clubs arabes à ces compétitions leur offre l’opportunité de mettre en évidence leur avancée sur la scène internationale.

En tout cas, la participation de l’Espérance Sportive de Tunis à la Coupe du monde des clubs 2025 constitue une opportunité pour le football tunisien de démontrer sa valeur au niveau international. C’est une phase marquante où les « Mkachkhines » aspirent à élever le drapeau tunisien au sommet des grands clubs mondiaux.

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