Ankara, la capitale turque souvent éclipsée par Istanbul, recèle des trésors historiques et culturels qui méritent toute l’attention des amateurs de patrimoine et de spiritualité. Voici quelques-uns des sites emblématiques de cette ville millénaire, pour un itinéraire qui conjugue histoire, foi et architecture.

Hacı Bayram-ı Velî Mosque et son tombeau

Votre voyage peut débuter avec une visite à la mosquée Hacı Bayram-ı Velî, un lieu incontournable pour quiconque souhaite s’imprégner de l’âme mystique de la Türkiye . Dédiée à Hacı Bayram-ı Velî, un grand soufi du 14ᵉ siècle, cette mosquée allie élégamment les styles seldjoukide et ottoman. Le tombeau du maître soufi, jouxtant la mosquée, attire des fidèles venus chercher inspiration et sérénité. Sa localisation, à proximité d’autres monuments historiques, en fait un point de départ idéal pour une plongée dans l’histoire.

Azize Tereza Church 

Non loin de là, l’église Sainte-Thérèse (« Azize Tereza Kilisesi ») offre une expérience différente mais tout aussi enrichissante. Ce lieu de culte catholique témoigne de la cohabitation harmonieuse des religions dans la capitale. L’église, simple mais majestueuse, est un espace de recueillement paisible, idéal pour réfléchir sur les multiples visages de la foi en Türkiye.

Alaaddin Mosque: l’élégance seldjoukide             

Vous pouvez poursuivre votre périple en visitant la mosquée Alaaddin, une véritable perle de l’époque seldjoukide. Construite en pierre avec un minbar finement sculpté en bois, elle est un exemple parfait de l’architecture religieuse du 12ᵉ siècle. Nichée dans le quartier historique d’Ulus, cette mosquée rappelle les racines profondes et la richesse culturelle d’Ankara.

Le temple d’Auguste

La dernière étape de votre visite peut être le temple d’Auguste (« Monumentum Ancyranum »), un site exceptionnel qui marie histoire romaine et héritage turc. Construit en l’honneur de l’empereur Auguste, ce temple abrite les fameuses inscriptions du « Res Gestae Divi Augusti », relatant les exploits de l’empereur. Situé à quelques pas de la mosquée Hacı Bayram-ı Velî, ce site incarne une continuité culturelle unique, où des ères très différentes coexistent harmonieusement.

Ankara, une ville à redécouvrir

Cette immersion dans les joyaux d’Ankara confirme que la ville est bien plus qu’une capitale administrative. Elle raconte une histoire riche, faite de dialogues entre les civilisations et de traditions spirituelles. En explorant des lieux tels que la mosquée Hacı Bayram-ı Velî, l’église Sainte-Thérèse, la mosquée Alaaddin et le temple d’Auguste, vous pouvez voyager à travers les siècles et apprécier la diversité culturelle et architecturale de la Türkiye.

Alors, pourquoi ne pas inclure Ankara dans votre prochaine escapade ? Cette capitale pleine de surprises saura sûrement enrichir votre regard sur l’histoire et la spiritualité.

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Konya, surnommée la “région des cœurs”, est une destination où règnent paix et sérénité. Dès votre arrivée, vous serez enveloppé d’un sentiment de sécurité et de simplicité. Cette ville emblématique de la Türkiye vous invite à ralentir et à vous reconnecter à l’essentiel. Ici, tout est facile et accueillant, même si vous ne maîtrisez pas la langue turque: les habitants feront preuve de patience et d’efforts pour communiquer avec vous.

Karaman: un voyage dans l’histoire

Cette ville a un patrimoine culturel d’une richesse inestimable. Parmi les lieux incontournables figure le château de Karaman, une forteresse datant du XIᵉ siècle, restaurée à travers les âges par les Seldjoukides, les Karamanides et les Ottomans. À l’intérieur, les fouilles archéologiques révèlent des trésors des époques romaine, hellénistique et hittite.

La médersa Hatuniye, édifiée en 1382, témoigne de l’art architectural raffiné de l’époque des Karamanides. Son portail finement sculpté et ses expositions organisées tout au long de l’année en font une visite incontournable pour les amateurs d’histoire et d’art.

Le musée de Karaman offre un aperçu fascinant de l’évolution de cette région, avec des artefacts couvrant plusieurs époques, de la préhistoire à l’ère seldjoukide. Parmi les pièces maîtresses figurent les momies découvertes dans la ville troglodytique de Manazan.

L’église Çeşmeli, bien qu’abandonnée et réaffectée en prison au XXᵉ siècle, conserve ses fresques et croix d’origine. Elle rappelle les influences multiculturelles de la région.

Enfin, la tombe de Mâder-i Mevlânâ, située dans la mosquée Aktekke, est un lieu chargé de spiritualité. Ce site, dédié à la mère de Jalal ad-Din Rumi, illustre l’importance de Karaman dans l’histoire du soufisme.

Konya: entre tradition et modernité

Konya, quant à elle, séduit par son ambiance paisible et ses rues propres. Contrairement à d’autres grandes villes, le respect des règles y est omniprésent, offrant une expérience de voyage unique. Les similitudes entre la culture turque et tunisienne, notamment dans les tapis, accessoires et objets de décoration, renforcent un sentiment de familiarité.

Côté gastronomie, la région est un véritable régal pour les papilles. Les plats turcs, toujours accompagnés d’un verre de thé, marquent par leur générosité et leur saveur authentique.

Konya et Karaman ne sont pas seulement des lieux à visiter, mais des expériences à vivre. Que ce soit par leurs sites historiques, leur hospitalité ou leur cuisine, ces villes laissent une empreinte indélébile sur le cœur de leurs visiteurs.

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Le 17 septembre marque un événement exceptionnel à Konya: les nuits de noces, un moment empreint de spiritualité et de tradition. Cet événement, profondément ancré dans la culture turque, est organisé chaque année pour commémorer l’anniversaire de la mort de Jalal Al Din Rumi, aussi connu sous le nom de Mevlana.

Le terme “nuits de noces” n’a rien de commun avec un mariage ordinaire. Dans la tradition soufie, il fait référence à l’union spirituelle de Rumi avec le divin. Selon ses enseignements, la mort n’est pas une fin, mais un passage vers une rencontre ultime avec Dieu, qu’il décrivait comme une célébration d’amour éternel. Cette cérémonie est donc un hommage vibrant à ses écrits, ses pensées et à l’héritage mystique qu’il a laissé.

Chaque année, cet événement attire des milliers de visiteurs, venant de Türkiye et d’ailleurs, pour célébrer cette union spirituelle à travers des rituels, des prières et des spectacles artistiques uniques. Que l’on soit croyant, curieux ou passionné de culture, les nuits de noces à Konya sont une expérience à vivre, où spiritualité, patrimoine et émotions se mêlent pour offrir un moment hors du commun.

Une émotion collective

L’atmosphère à Konya durant cet événement est empreinte de spiritualité. Des gens récitent le Coran, prient et se recueillent sur les tombes des défunts, y compris celle de Rumi. La mosquée où se déroule l’événement impressionne par sa grandeur et sa capacité d’accueil. Les détails raffinés de la décoration et l’investissement réalisé pour préserver ce patrimoine témoignent de l’importance de cet héritage pour la communauté. Des douceurs sont distribuées à tous comme un acte de charité, et les sourires, les accolades et les regards touchés reflètent l’émotion collective.

Une soirée riche en traditions soufies

Le soir, une soirée soufie exceptionnelle est organisée, mêlant chants et danses traditionnels. Les spectateurs assistent avec admiration au rituel du Sema, où les derviches tourneurs exécutent leur danse mystique. Des chants spirituels tels que “طلع البدر علينا” ou des louanges à Dieu comme “يا رحيمي، يا طبيبي، يا رؤوفي” résonnent dans l’air, évoquant également le Prophète Mohammed. La ferveur du public est palpable, reflétant l’importance profonde de cet événement dans leur vie.

Une organisation minutieuse

La coordination et les préparatifs pour cet événement sont réalisés avec un grand professionnalisme. Chaque détail est pensé pour offrir une expérience inoubliable aux participants. Cet événement est bien plus qu’une simple commémoration : c’est une immersion dans la culture turque et les traditions soufies, un moment de partage et de communion.

Ceux qui ont vécu cette expérience décrivent une ambiance indescriptible, une “vibe” unique qu’il faut ressentir sur place. C’est une belle occasion de découvrir une culture riche, proche par certains aspects de la culture tunisienne, tout en profitant de l’art, de la spiritualité et des lieux magnifiques. Pour ceux qui n’ont pas pu y assister, l’année prochaine pourrait être une opportunité à ne pas manquer.

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Le ministère des Technologies de la communication a annoncé, dans un communiqué publié le 13 décembre 2024, la nomination de Marouen Ben Slimene en tant que président-directeur général (PDG) de l’Office national des postes.

Diplômé en relations économiques internationales de la Faculté des sciences économiques et de gestion de Tunis, Marouen Ben Slimene s’est également distingué par ses certifications en finance et en gestion des risques. Il détient notamment un master de l’Institut supérieur de comptabilité et d’administration des entreprises (ISCAE) et un diplôme de l’École nationale d’administration de Tunis (ENA), où il s’est spécialisé dans la gouvernance et la surveillance financière.

Fort d’une longue carrière dans le secteur public, Marouen Ben Slimene a acquis une expérience significative en gestion financière, analyse des risques et gouvernance. Il a occupé plusieurs postes stratégiques, notamment dans des organismes nationaux de formation et de développement. Plus récemment, il a été chargé de missions au sein de l’Agence tunisienne de formation professionnelle.

En parallèle, il est également diplômé de l’Institut de défense nationale, où il s’est formé aux enjeux de gouvernance, de gestion des crises et de conformité.

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Le ministère de l’Industrie, des mines et de l’énergie a annoncé aujourd’hui 13 décembre, deux nouvelles nominations à des postes stratégiques.

Selon un communiqué publié, Ichraf Smadhhi, a été nommée directrice générale du Bureau de la coopération et des relations extérieures. Elle occupe actuellement le poste de conseillère des services publics.

Par ailleurs, Mohamed Mannaï, inspecteur général des affaires économiques, a été désigné directeur général des Services communs.

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La Tunisie a signé un contrat pour l’acquisition de 300 nouveaux bus. La cérémonie s’est tenue ce vendredi 13 décembre 2024 au siège de la Société des Transports de Tunis (TRANSTU), officialisant un partenariat avec le fabricant chinois King Long pour un montant estimé à 152 millions de dinars. La livraison de ces véhicules est prévue dans les délais les plus rapprochés.

Cette acquisition s’inscrit dans le cadre des priorités fixées par l’État pour revitaliser le secteur du transport public. Une initiative impulsée par le président de la République, qui a insisté sur la nécessité d’accélérer l’importation de bus et de rames de métro pour alléger les difficultés rencontrées par les citoyens dans leurs déplacements quotidiens. L’objectif est de garantir un service public de transport collectif moderne, sûr et confortable, répondant aux attentes légitimes des usagers.

En parallèle, TRANSTU œuvre à renforcer la qualité de son réseau de transport urbain ferroviaire. Actuellement, un cahier des charges pour l’acquisition de nouvelles rames de métro est en préparation. L’appel d’offres devrait être lancé prochainement, poursuivant l’ambition d’une réforme globale et durable du secteur.

Ces mesures traduisent une volonté claire d’améliorer l’expérience des usagers et de répondre aux défis d’un transport public efficace et de qualité, pilier essentiel de la vie quotidienne des Tunisiens.

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Le ministère de l’Équipement et de l’Habitat informe les usagers de la route régionale n°31, reliant le carrefour de La Manouba à celui de la route X20, d’un déroutement temporaire de la circulation en raison de travaux d’aménagement.

Ces travaux, prévus dans le cadre du projet de protection des zones nord-est du Grand Tunis contre les inondations, se dérouleront sur une période de 180 jours à partir du dimanche 15 décembre 2024.

Pendant cette période, un seul couloir sera utilisé pour la circulation dans les deux sens, sur des segments de 200 mètres successifs.

Le ministère appelle les automobilistes à respecter les signalisations temporaires mises en place et à faire preuve de prudence pour éviter tout incident pendant la durée des travaux. Les usagers sont invités à prévoir des délais supplémentaires pour leurs déplacements et, dans la mesure du possible, à envisager des itinéraires alternatifs.

Ce projet vise à améliorer la gestion des eaux urbaines et à prévenir les risques d’inondation dans une région stratégique de la capitale.

Le ministère affirme son engagement à minimiser les perturbations pour les riverains et les usagers de la route, tout en garantissant la sécurité des travaux.

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Le chef du gouvernement tunisien a adressé une circulaire aux ministres, secrétaires d’État et autres responsables, appelant à soutenir la mise en œuvre du programme national de promotion de l’huile d’olive sur le marché intérieur pour les saisons 2024-2025.

Ce programme, selon la circulaire datée du 12 décembre 2024, vise à renforcer la consommation locale d’huile d’olive tunisienne, un produit emblématique du pays, tout en soutenant le secteur agricole.

Le document souligne que cette initiative s’inscrit dans les orientations stratégiques économiques et sociales visant à dynamiser la consommation des produits nationaux et à promouvoir une industrie agroalimentaire durable.

Pour atteindre cet objectif, la circulaire met en avant plusieurs mesures. Elle appelle notamment les institutions publiques et privées à préférer l’huile d’olive tunisienne dans leurs différents approvisionnements, y compris dans les cantines et autres services alimentaires.

En outre, le financement et le soutien logistique nécessaires seront mobilisés pour garantir l’accessibilité de l’huile d’olive à tous les consommateurs, tout en réduisant les obstacles à la distribution.

La circulaire rappelle également que le succès de ce programme repose sur une coordination étroite entre les différents ministères, en particulier ceux de l’Agriculture, de l’Industrie et des Finances, ainsi que sur la participation active des acteurs économiques et sociaux. Des campagnes de sensibilisation et de promotion seront organisées pour encourager les consommateurs à privilégier l’huile d’olive tunisienne, tout en valorisant ses bienfaits pour la santé et son impact positif sur l’économie nationale.

Le chef du gouvernement a insisté sur l’importance d’évaluer régulièrement les progrès réalisés et d’apporter les ajustements nécessaires pour assurer l’atteinte des objectifs fixés. Il a appelé tous les responsables concernés à accorder la priorité à ce programme et à le mettre en œuvre avec diligence.

Cette initiative s’inscrit dans un contexte où la Tunisie cherche à renforcer la consommation locale tout en exploitant son potentiel de production, étant l’un des principaux producteurs mondiaux d’huile d’olive.

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Dans une initiative visant à soutenir les petits agriculteurs et à garantir le succès de la campagne de récolte des olives pour la saison agricole 2024-2025, un accord conjoint a été signé jeudi 12 décembre 2024 entre le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche et la Banque tunisienne de solidarité (BTS).

Cet accord prévoit une enveloppe budgétaire de 20 millions de dinars destinée à octroyer des prêts aux petits agriculteurs. Ces fonds visent à faciliter non seulement la récolte des olives, mais aussi leur transport et leur transformation, tout en assurant le suivi des travaux agricoles ultérieurs.

Ce programme s’inscrit dans une démarche stratégique pour maîtriser les coûts de production de l’huile d’olive et préserver sa qualité, un enjeu crucial pour un secteur essentiel de l’économie tunisienne.

En effet, l’huile d’olive demeure l’un des principaux produits d’exportation agricole du pays, contribuant de manière significative à ses revenus en devises.

La gestion de ces financements sera assurée par une coordination étroite entre les directions régionales de développement agricole et les agences locales de la BTS.

Cette collaboration vise à garantir la bonne exécution des prêts et à lever les obstacles auxquels pourraient être confrontés les bénéficiaires.

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Le Tunisien Achraf Golli, 26 ans, cofondateur et Chief Product Officer de Quizard AI, figure désormais parmi les jeunes talents les plus prometteurs au monde, avec son entrée dans le très convoité classement Forbes 30 Under 30 aux États-Unis.

En 2023, ce jeune a cocréé Quizard AI, une application qui utilise l’intelligence artificielle pour transformer l’apprentissage. En moins de deux ans, la plateforme a connu un succès fulgurant, attirant 4 millions d’utilisateurs et enregistrant plus de 70 millions de sessions de tutorat instantané. Avec des projections de revenus s’élevant à 3,5 millions de dollars pour 2024, Quizard AI ne cesse de croître et de redéfinir les standards de l’éducation numérique.

Diplômé de l’African Leadership Academy et de l’Université de Rochester, Achraf s’est également impliqué dans des initiatives en faveur de la jeunesse tunisienne, notamment à travers le projet International Highway.

Sa vision s’étend désormais à l’international, où il représente un modèle de réussite pour les talents tunisiens sur la scène mondiale.

Quizard AI: un compagnon d’apprentissage intelligent

Quizard AI se positionne comme l’une des premières applications de tutorat et de réponse aux devoirs alimentées par l’intelligence artificielle. Grâce à une technologie de pointe, l’application permet aux étudiants de recevoir des réponses instantanées et détaillées à leurs questions académiques.

Qu’il s’agisse de mathématiques, de sciences, d’histoire ou d’autres matières, Quizard AI offre une solution rapide, précise et personnalisée pour accompagner les étudiants dans leur parcours scolaire.

Le modèle de l’application repose sur des algorithmes d’apprentissage adaptatif, permettant de s’ajuster aux besoins spécifiques de chaque étudiant. Les réponses sont non seulement rapides mais détaillées, offrant ainsi une explication complète des étapes nécessaires pour résoudre un problème.

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Le prestigieux site TasteAtlas, spécialisé dans les classements culinaires internationaux, a récemment publié son palmarès des 100 meilleurs plats au monde.

Basé sur 367 847 évaluations pour 11 258 plats, ce classement met en lumière les saveurs authentiques de différentes régions du globe.

La Tunisie se distingue fièrement avec trois de ses spécialités qui figurent parmi les plats les plus appréciés.

La salade méchouia

Classée à la 19^e place, la salade méchouia incarne la richesse des saveurs méditerranéennes. Ce plat est préparé à partir de poivrons, tomates et oignons grillés, assaisonnés avec de l’huile d’olive, du citron et parfois relevés d’épices comme le cumin. Servie froide, elle accompagne souvent des grillades ou se déguste avec du pain frais. Selon TasteAtlas, les lieux emblématiques pour savourer cette spécialité incluent Dar El Jeld à Tunis et L’Auberge de Tamezret.

Le brik                                      

Le brik, une spécialité incontournable de la cuisine tunisienne, occupe la 80^e place dans ce classement. Cette délicieuse préparation se compose d’une feuille de malsouka (pâte fine) farcie avec des ingrédients variés tels que thon, œuf, persil et câpres, puis frite jusqu’à obtenir une texture croustillante. Qu’il soit servi en entrée ou en plat principal, le brik est un délice qui reflète le savoir-faire culinaire tunisien. Il est particulièrement prisé lors des fêtes et célébrations.

Le lablabi

Le lablabi, une soupe à base de pois chiches, figure à la 83^e place dans ce classement. Apprécié pour sa simplicité et son goût authentique, il est souvent agrémenté de pain rassis, d’ail, de harissa et d’huile d’olive. Consommé principalement en hiver, ce plat nourrissant et économique reflète l’ingéniosité culinaire tunisienne. Le lablabi est un exemple parfait de la façon dont des ingrédients simples peuvent créer une expérience gustative unique.

Un hommage à la richesse culinaire tunisienne

Avec ces trois plats, la Tunisie affirme sa place sur la scène culinaire internationale. Ce classement est une reconnaissance des saveurs authentiques et du savoir-faire ancestral qui caractérisent la cuisine tunisienne.

Il souligne également l’importance de préserver et de promouvoir ce patrimoine gastronomique unique. Pour les amateurs de découvertes culinaires, la Tunisie reste une destination incontournable.

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Le chef du gouvernement, Kamel Maddouri, a présidé un conseil ministériel restreint le mercredi 11 décembre 2024, au palais de La Kasbah, afin de suivre les mesures anticipatives contre la vague de froid attendue.

Cette réunion visait à renforcer la coordination des efforts et à assurer une gestion efficace des éventuelles perturbations climatiques.

Lors de cette session, le chef du gouvernement a insisté sur l’importance d’une coordination accrue entre les différents acteurs publics, notamment les comités nationaux et régionaux, et sur l’utilisation du système d’alerte précoce fourni par l’Institut national de météorologie.

Il a également souligné la nécessité de mobiliser des ressources adéquates au niveau central et régional pour intervenir rapidement en cas de besoin, tout en rappelant les instructions présidentielles pour soutenir les populations vulnérables, en particulier celles des régions du Nord-Ouest et du Centre.

Un plan national d’action a été présenté, détaillant les préparatifs des différents ministères.

Parmi les principales mesures adoptées figurent:

• L’augmentation des réserves de gaz liquéfié et leur distribution prioritaire dans les zones touchées par les intempéries.
• Le renforcement des stocks d’aide d’urgence pour les familles à faibles revenus.
• La mise en place de plans d’évacuation et de gestion des accumulations d’eau dues aux pluies, avec des interventions rapides pour résoudre les problèmes critiques.
• La hausse des crédits alloués au programme national de lutte contre la vague de froid, ciblant particulièrement les familles vivant en altitude.
• La maintenance et la création de nouvelles infrastructures hydrauliques, notamment des barrages collinaires, pour gérer les flux exceptionnels.

Le conseil a également mis en avant des initiatives spécifiques, telles que la préparation des centres d’hébergement, l’équipement des hôpitaux en énergie et en fournitures médicales, ainsi que l’éventuelle mise en place d’un hôpital de campagne si les conditions l’exigent.

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La grève prévue pour le jeudi 12 décembre 2024 au sein des établissements relevant de l’Agence tunisienne de la formation professionnelle a été officiellement annulée.

Cette décision a été prise à l’issue d’une réunion tenue le  10 décembre au siège du ministère, réunissant la commission centrale de conciliation et des représentants de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT).

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Une séance de travail a été tenue le 10 décembre 2024,  sous la présidence de la ministre de l’Équipement et de l’habitat, pour suivre l’avancement des projets de bâtiments civils en cours d’études et de réalisation.

La réunion, en présence de responsables du ministère et des responsables des projets, a mis l’accent sur 20 projets en phase d’études, représentant un investissement total de 1500 millions de dinars, ainsi que 39 projets en phase d’attribution de marchés ou en cours de réalisation, d’une valeur globale de 625 millions de dinars.

Les discussions ont porté sur les obstacles rencontrés, notamment les difficultés liées aux procédures administratives et aux marchés publics. Ces défis ralentissent la progression de certains projets, en particulier ceux liés aux infrastructures hospitalières.

La ministre a insisté sur la nécessité d’un suivi quotidien sur le terrain pour accélérer l’exécution des travaux, garantir leur achèvement dans les délais impartis, et s’assurer de leur qualité.

Elle a également souligné l’importance d’appliquer les mesures administratives et légales contre toute personne responsable de retard dans l’avancement des projets publics, particulièrement ceux touchant les établissements de santé, privant ainsi les citoyens de leurs droits fondamentaux, comme l’accès aux soins.

Il est à noter qu’aucun compromis ne sera accepté pour ceux qui retardent les projets et empêchent les Tunisiens de bénéficier de services essentiels.

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La Tunisie pourra désormais accéder à un mécanisme de réponse rapide aux crises grâce à un mémorandum signé avec la Banque mondiale, le 9 décembre 2024.

Cet instrument permet aux pays en développement d’utiliser jusqu’à 10% des fonds non décaissés de leur portefeuille pour répondre efficacement à des situations d’urgence.

La signature a eu lieu lors d’un entretien entre le ministre de l’Économie, Samir Abdelhafidh, et Ousmane Dione, vice-président de la Banque mondiale pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, en visite de travail en Tunisie.

Les discussions ont abordé l’état de la coopération financière et technique entre les deux parties, ainsi que les priorités pour les programmes futurs. Celles-ci incluent les domaines sociaux comme la santé, l’éducation et la sécurité sociale, ainsi que des secteurs vitaux tels que l’eau, l’énergie, le transport et le soutien aux PME. Le ministre Abdelhafidh a également souligné les réformes prévues pour améliorer le climat des affaires et accélérer l’exécution des projets financés.

Ousmane Dione a réaffirmé la disponibilité de la Banque mondiale à soutenir le pays dans ses objectifs de développement économique et social.

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Le jeune nageur tunisien Ahmed Jaouadi, 19 ans, a offert une performance mémorable hier 10 décembre, lors des Championnats du monde de natation en petit bassin à Budapest.

En dominant la finale du 1500 m nage libre, il s’est emparé de la médaille d’or, hissant le drapeau tunisien sur la scène mondiale.

Avec un chrono de 14’16″40, Jaouadi a surpassé des adversaires de taille, notamment le Turc Kuzey Tuncelli, qui a terminé deuxième avec un temps de 14’20″64, et l’Allemand Florian Wellbrock.

Ahmed Jaouadi n’en a pas fini avec les bassins de Budapest. Il est également inscrit pour les épreuves des 800 et 400 m nage libre, où il pourrait encore enrichir son palmarès et celui de la Tunisie.

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La commission supérieure de production privée d’électricité a approuvé hier, 10 décembre 2024, deux appels d’offres pour produire 1700 mégawatts d’électricité dans le cadre du régime des concessions.

Ces projets, qui entreront en exploitation en 2027, visent à renforcer la souveraineté énergétique de la Tunisie et à accélérer sa transition vers les énergies renouvelables.

La production annuelle prévue atteindra 1000 gigawattheures, soit 5% de la production nationale. Ces initiatives permettront d’économiser 250 000 tonnes de gaz naturel par an, d’une valeur estimée à 125 millions de dollars, tout en réduisant les coûts de production d’électricité de 200 millions de dinars annuellement.

Sur le plan environnemental, elles contribueront à éviter l’émission de 500 000 tonnes de dioxyde de carbone chaque année. De plus, les projets soutiendront le développement régional en créant de nouveaux emplois.

Présidée par le chef du gouvernement, Kamel Maddouri, et en présence de plusieurs ministres, la réunion a mis en avant la nécessité de lever les obstacles administratifs pour accélérer l’exécution des projets.

Ces initiatives s’inscrivent dans l’objectif national d’atteindre 35% d’énergies alternatives d’ici à 2030, consolidant ainsi la position de la Tunisie comme acteur engagé dans la transition énergétique.

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L’agence nationale pour l’emploi et le travail indépendant  a annoncé via un post sur les réseaux sociaux, l’ouverture des concours externes pour intégrer la fonction publique et le secteur public.

Ces opportunités visent à recruter des talents dans divers domaines et à répondre aux besoins en ressources humaines de plusieurs institutions clés.

Voici la liste des structures concernées:

• La Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux (SONEDE)
• Le Ministère des affaires sociales
• La Chambre de Commerce et d’Industrie du Centre
• Le Centre technique de l’industrie du bois et de l’ameublement
• Registre national des entreprises

Comment postuler?                                   

Pour consulter les avis de concours et les conditions de participation, les candidats sont invités à visiter le portail officiel de l’emploi en Tunisie via le lien suivant : www.emploi.nat.tn.

Il est à noter que les candidats doivent lire attentivement les détails de chaque concours et respecter les délais de soumission des dossiers.

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L’industrie photovoltaïque chinoise traverse une crise profonde, les grandes entreprises du secteur comme JinkoSolar, Longi Green Technology et Trina Solar enregistrant des pertes importantes et étant contraintes de vendre leurs panneaux solaires en dessous du coût de production. Cette situation est exacerbée par une surcapacité de production mondiale et des sanctions commerciales imposées par l’Occident.

Les fabricants chinois, encouragés par des perspectives optimistes autour de la décarbonisation et d’une reprise post-pandémique, ont massivement investi pour augmenter leur capacité de production.

Cependant, cette expansion a conduit à une offre excédentaire de panneaux solaires, avec 1 100 GW produits pour une demande mondiale de seulement 425 GW, selon l’Agence internationale de l’énergie. En conséquence, les usines fonctionnent à moitié de leur capacité, ce qui a entraîné une chute significative des revenus pour ces entreprises.

Par exemple, JinkoSolar a vu ses revenus chuter de 68,77% au premier semestre 2024 par rapport à l’année précédente, tandis que Longi et Trina Solar ont également enregistré des baisses notables.

Face à cette crise, l’Association chinoise de l’industrie photovoltaïque a proposé un prix plancher pour stabiliser le marché, mais cette mesure reste insuffisante, d’autant plus que les sanctions limitent l’accès des fabricants chinois aux marchés américains et européens. En réponse, certains délocalisent leur production vers l’Asie du Sud-Est pour contourner ces restrictions, mais cette solution n’est que temporaire.

Bien que l’Afrique soit perçue comme un marché potentiel, elle rencontre plusieurs obstacles, notamment une dépendance au charbon et des infrastructures énergétiques limitées. Des pays comme le Nigeria et l’Afrique du Sud imposent des taxes sur les panneaux solaires importés pour encourager la production locale, ce qui restreint les perspectives des fabricants chinois.

Pour relancer leur secteur, les entreprises chinoises devront aller au-delà des simples exportations de panneaux solaires et proposer des solutions plus intégrées, incluant la délocalisation, le stockage et le financement.

Extent of overcapacity across industries in China. Recent example is from solar sector

Chinese polysilicon/solar module prices fell even below their production cost for most manufacturers (down 49%/14% YoY to USD4.36/kg/USD0.1/W), primarily led
by huge overcapacity. Profit…

— Intrinsic Compounding (@soicfinance) September 4, 2024

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