Allocution de Hédi Mechri à la 2ème édition du Sommet africain sur l’ESG
Quelle joie et quel bonheur de vous accueillir ici même, en terre africaine, sur les berges du lac de Tunis, à quelques encablures de Carthage qui donne sur la Méditerranée, tout autant qu’elle s’ouvre sur l’Afrique.
Un grand merci du fond du cœur pour avoir répondu à notre invitation en dépit de vos multiples obligations.
Ce matin, nous nous retrouvons pour aborder ensemble la 2ème édition du sommet africain sur l’ESG plus déterminés que jamais. Il y a, en effet, besoin, il y a nécessité d’aller de l’avant, d’interroger, de s’interroger pour baliser la voie d’un développement harmonieux et durable des entreprises.
Nous nous devons de donner suite au succès qui fut celui de la 1ère édition de l’an dernier, à l’intérêt militant qu’elle suscita chez l’ensemble des participants et au-delà.
Un sommet africain à Tunis dédié à l’ESG, un vrai marqueur des temps modernes ! Qui s’en étonne ? Il ne saurait en être autrement. Le pays est à la jonction des deux continents, un point de liaison, l’épicentre en quelque sorte de l’Eurafrique. Ce qui lui confère un statut particulier à l’heure d’un vaste basculement géopolitique. À un moment crucial où se dessinent à grands traits les frontières et le contour d’un nouvel ordre mondial dont on mesure déjà la rapidité du changement, sa brutalité et son caractère disruptif.
La Tunisie est à la jonction des deux continents, un point de liaison, l’épicentre en quelque sorte de l’Eurafrique. Ce qui lui confère un statut particulier à l’heure d’un vaste basculement géopolitique.
Les entreprises sont largement impactées par ce basculement géopolitique et géostratégique alors même qu’elles sont au cœur de transformations technologiques, environnementales, sociétales et de gouvernance. Elles sont ainsi investies de plus de pouvoir et de transformation sociale et environnementale. Mais aussi davantage de responsabilités et d’obligation.
L’efficacité ne se mesure plus au seul profit financier, mais à la durabilité, c’est-à-dire la soutenabilité et l’impact éthique d’un investissement. Autant dire à l’aune de critères environnementaux, sociaux et de gouvernance.
La rentabilité est désormais utilisée pour mesurer la responsabilité sociale d’une entreprise. Les entreprises avec une rentabilité plus élevée peuvent avoir plus de ressources et la capacité d’assurer plus de responsabilité sociale.
Qu’ai-je à dire à ce sujet que vous ne sachiez déjà mieux que je ne saurai dire. Je vais vous faire une confidence ce matin : je suis venu avec la ferme intention de vous écouter.
Sans doute aussi le signe évident d’un renforcement et d’une consécration du sentiment africain qui nous anime et dont on voudrait faire le ciment de partenariats et de coopérations approfondis et renforcés entre entreprises africaines.
La pertinence des thèmes qui sont au cœur des préoccupations des entreprises et des sociétés à l’échelle du continent voire de la planète. Ils font échos aux travaux laborieux de la COP29 et du G20 qui viennent de se tenir (réduction du gaz à effet de serre, économie bas carbone, transition énergétique, financement vert…). Autant de thèmes et pas que ceux-là – le hasard n’y est pour rien – qui vont être débattus par nos illustres panélistes, la notoriété des conférenciers, sans oublier l’engagement de la salle, c’est déjà l’assurance de nouvelles avancées en matière d’ESG.
Et sans doute aussi le signe évident d’un renforcement et d’une consécration du sentiment africain qui nous anime et dont on voudrait faire le ciment de partenariats et de coopérations approfondis et renforcés entre entreprises africaines.
Je voudrais aussi et surtout saluer et féliciter Mme Sahar Mechri, et son équipe qui se sont pleinement investies dans cette mission. Mes vifs remerciements vont à Mme Hanen Feki pour son implication personnelle dans la réussite de cet événement.
Je voudrais à cet égard remercier une nouvelle fois nos invités qui sont venus ou qui interviennent de loin, les remercier pour leur disponibilité et leur engagement.
Je voudrais aussi et surtout saluer et féliciter Mme Sahar Mechri, et son équipe qui se sont pleinement investies dans cette mission. Mes vifs remerciements vont à Mme Hanen Feki pour son implication personnelle dans la réussite de cet événement. Sans cette mobilisation ce sommet ne pouvait avoir le rayonnement africain qui est le sien.
Remercier enfin nos partenaires pour leur engagement militant porté par des valeurs morales et une éthique professionnelle.
Je ne vais pas vous accabler davantage et je vous remercie de votre attention et de votre fidélité.
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