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Heute — 21. November 2024Haupt-Feeds

Festival international du film du Caire – Prix parallèles : deux distinctions pour le cinéma tunisien

21. November 2024 um 14:20

Le cinéma tunisien vient de remporter deux distinctions. Et ce, dans le cadre des Prix parallèles de la 45ème édition du Festival international du film du Caire. Celle-ci se tient du 13 au 22 novembre en Egypte.

Le cinéma tunisien est à l’honneur. Le film « Mal Wa Banoun » de Houssem Sanassa obtient pour sa part une bourse de participation au Mosaik Post-Production Lab. Elle lui est décernée par The Royal Film Commission (RFC) de Jordanie.

De son côté, le film « Barsha » de la réalisatrice Nada Mezni Hfaiedh reçoit le prix « Rough Cut Lab Africa ». Ainsi, ces distinctions font partie des Prix parallèles du festival. En attendant l’annonce des lauréats des différentes catégories de la compétition officielle. En effet, elle aura lieu lors de la cérémonie de clôture.

Par ailleurs, en avant-première mondiale, le long-métrage « Nawar achiya » de la cinéaste et productrice tunisienne Khadija Lemkacher est en compétition officielle parmi une sélection de 17 films. En outre, le film « Qantra » de Walid Mattar est en lice dans la section « Horizons du cinéma arabe ».

Enfin, l’actrice tunisienne Dorra Zarrouk présentait, lors de ce rendez-vous cinématographique en avant-première, son film documentaire « Win Sirna » (The Life That Remains). A cet égard, notons qu c’est sa première expérience en tant que réalisatrice et productrice d’un film sur les conditions des réfugiés palestiniens.

Avec TAP

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Quand un média algérien découvre les maisons troglodytes tunisiennes

21. November 2024 um 10:55

« Douz, Toudjane, Matmata… Ces noms évoquent des paysages lunaires, des étendues de sable à perte de vue et, nichées au cœur de ces décors grandioses, des habitations aussi étonnantes qu’authentiques : les maisons troglodytes en Tunisie ».

Voilà l’entame d’un article du site algérien algerie360.com titré « A la découverte des maisons troglodytes en Tunisie : un voyage au cœur des forteresses du désert ».

Le média revient sur l’histoire des maisons troglodytes pour souligner que celles-ci ont été creusées dans la roche depuis des millénaires par les Berbères et sont des demeures souterraines qui « sont bien plus qu’un simple héritage architectural  […] Elles sont un témoignage vivant d’une ingéniosité ancestrale et d’une adaptation remarquable à un environnement hostile ».

Pour les touristes férus d’histoire et de découvertes archéologiques, ces villages et régions de la Tunisie valent bien un détour. Il s’agit entre autres de Matmata, Chenini, Douiret, Guermessa, Tamezret…

Algerie360.com se demande « pourquoi avoir choisi de vivre sous terre? »Et il répond en deux mots : « la survie ». Tout en expliquant : « Dans un environnement aussi extrême que le désert tunisien, où les températures oscillent entre des chaleurs torrides et des nuits glaciales, ces habitations offraient une protection naturelle idéale. Les murs de roche, épais et isolants, tempéraient les variations thermiques, créant un microclimat intérieur stable et agréable. De plus, ces demeures étaient discrètes, un atout précieux en des temps où les raids et les invasions étaient fréquents ».

 

Ces maisons troglodytes ont été creusées dans la roche depuis des millénaires par les Berbères et sont des demeures souterraines qui « sont bien plus qu’un simple héritage architectural […] Elles sont un témoignage vivant d’une ingéniosité ancestrale et d’une adaptation remarquable à un environnement hostile ».

 

La même source rappelle que c’est le 7ème art qui a permis aux maisons troglodytes tunisiennes d’acquérir une renommée mondiale. « Qui ne se souvient de la célèbre maison de Luke Skywalker sur Tatooine, dans la saga Star Wars ? ». Et de souligner que « c’est dans l’une de ces habitations, nichée au cœur du désert tunisien, que Georges Lucas a choisi de situer le berceau du célèbre Jedi.

A partir de là, les maisons troglodytes tunisiennes sont passées de l’ombre à la lumière, comme on dit, qui attirent de nos jours des milliers de visiteurs; mais pas suffisamment à notre sens compte tenu de leur potentiel.

En effet, il est souhaitable que les ministères de la Culture et du Tourisme conjuguent leurs efforts pour mettre en place une stratégie nationale internationale de promotion des maisons troglodytes en Tunisie. Car, certes beaucoup de Tunisiens ont entendu parlé de ces maisons authentiques, mais rares d’entre eux ont pu les visiter. Tout simplement parce qu’on n’a pas créé chez eux la curiosité, l’envie, voire la volonté, de le faire.

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La BT célèbre le 40ème anniversaire du Prix Abou El Kacem Chebbi

21. November 2024 um 09:56

Retour aux sources sur les lieux où tout a commencé, où est né et grandit notre légendaire poète Abou El Kacem Chebbi.

La Banque de Tunisie, fidèle à sa tradition, a choisi cette année la terre natale du poète, mort dans la fleur de l’âge, pour organiser et célébrer le 40ème anniversaire de la cérémonie de remise de prix Abou El Kacem Chebbi. L’événement aura lieu le samedi 23 novembre 2024 au mausolée Abou El Kacem Chebbi à Tozeur. Et ce, en présence d’un aréopage d’hommes et de femmes de lettres, de mécènes, responsables et de journalistes invités pour la circonstance.

Belle initiative qui se perpétue et se réinvente depuis 40 ans. Qui dit que les banques n’ont pas d’âme et de cœur et une sacrée mémoire?

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Gestern — 20. November 2024Haupt-Feeds

Le renforcement du partenariat culturel tuniso-espagnol à l’examen

20. November 2024 um 20:44

La ministre des Affaires Culturelles, Amina Srarfi, a eu une rencontre, mercredi 20 novembre, au siège de son département, avec l’ambassadeur d’Espagne en Tunisie, Francisco Javier Puig SAURA, qui était accompagné d’une délégation.

La rencontre a porté sur « les perspectives de développer la coopération existante entre les deux pays dans le domaine culturel à travers l’échange d’expériences et d’expertises ainsi que la formation dans le domaine artistique », indique un communiqué du ministère publié dans l’après-midi.

La ministre des Affaires culturelles a souligné la nécessité de renforcer le partenariat bilatéral en matière de formation dans divers domaines tels que la restauration et la préservation du patrimoine ainsi le que les instruments de musique . A cet égard, la ministre a rappelé « l’histoire commune entre la Tunisie et l’Espagne », lit-on encore.

Elle a également indiqué l’importance de développer les échanges culturels bilatéraux dans divers domaines dont les arts plastiques, la musique et la traduction aussi bien que les résidences artistiques organisées dans les deux pays.

L’ambassadeur espagnol a, de son côté, salué le partenariat culturel tuniso-espagnol, exprimant son « souhait de voir ce partenariat se développer et se diversifier davantage dans tous les domaines artistiques », ajoute le communiqué.

Les deux parties ont également abordé le partenariat entre le Centre international de Tunis pour l’économie numérique (TICDCE) et l’Agence espagnole de coopération internationale pour le développement (AECID) visant à mettre en place des projets culturels créatifs destinés aux jeunes dans le cadre d’un « Hub créatif » via le projet « Maghrom’in » piloté par le TICDCE.

Notons que « Maghroum’in » est la composante 2 du programme EU4Youth de l’Union Européenne en Tunisie.

Le projet MaghroumIN a démarré en janvier 2022 et durera environ 5 ans. Il est doté d’une enveloppe budgétaire de 15,46 millions d’euros.

Ce projet est mis en œuvre par l’Agence Espagnole pour la Coopération Internationale au Développement et le British Council, avec la Fondation Internationale et Ibéroaméricaine pour l’Administration et les Politiques Publiques (FIIAPP) en tant que troisième partenaire co-délégué.

MaghroumIN vise le renforcement de l’inclusion et la participation des jeunes tunisiens en situation de vulnérabilité dans la vie publique à travers la création, la culture et le sport, tout en prenant en considération les différentes formes d’exclusion.

Avec TAP

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Novembre Numérique 2024: Calling Marian dans un DJ-set immersif alliant musique et vidéo le 22 novembre à l’IFT

20. November 2024 um 14:16

Considérée comme étant une productrice unique en son genre, Calling Marian, formée en musicologie, s’inspire d’horizons artistiques multiples pour créer une musique forte, sincère et émotionnelle, à la rencontre de la techno, de l’acid house et de la trance. Son objectif est de créer une synergie forte entre rythmes techno et club, harmonies nostalgiques et mélodies entraînantes.

Accompagnée en live de machines et synthétiseurs, l’artiste donnera le vendredi 22 novembre, à l’Institut français de Tunisie (IFT) un DJ-set immersif alliant musique et vidéo, et ce, dans le cadre de la célébration de l’événement international « Novembre numérique » 2024, qui célèbre depuis 2017, les cultures numériques à travers des activités innovantes, en mettant en avant la créativité française dans le domaine du numérique.

Caractérisée par son autonomie, Calling Marian compose, enregistre, produit et mixe tous ses morceaux. La force de cette productrice est sa présence scénique ; que ce soit en DJ-set sur les scènes alternatives ou en live sur la scène de festivals majeurs comme Marsatac, Rock en Seine, Les Vieilles Charrues, Panoramas, Scopitone, Hop Pop Hop, les Nuits Sonores, le Sakifo, Le Fusion Festival… Au cours de sa carrière, de quelques années seulement, elle a aussi eu l’occasion d’assurer les premières parties d’artistes de renom, comme Weval, Laurent Garnier, Jeanne Added, Arnaud Rebotini, Chloé ou encore Emika.

Avec TAP

 

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JTC 2024 : Les détenus de 11 prisons tunisiennes présentent des pièces théâtrales uniques

19. November 2024 um 15:54

Plus de cent détenus prennent part à la 25ème édition des Journées Théâtrales de Carthage (JTC, 23-30 novembre 2024) dans le cadre de la programmation de 11 pièces de théâtre dans la section “Théâtre de la Liberté”.

Ces œuvres sont produites par les clubs de théâtre de 11 institutions pénitentiaires : les prisons civiles de Gafsa, Mahdia, Essers, Mornaguia, Sfax et Kébili, les centres de rééducation des mineurs délinquants à Oudhna, El Meghira, Mourouj et Sidi Hani, ainsi que la prison pour femmes de Manouba.

Cette tradition, instaurée en 2017 dans le cadre de la section “Théâtre de la Liberté” en partenariat avec le Comité Général des Prisons et de la Rééducation (CGPR), offre une opportunité unique aux détenus de se produire sur scène et souligne le rôle du quatrième art comme outil de réhabilitation et de réinsertion psychologique et sociale.

Le concept de “Théâtre de la Liberté” a vu le jour en 2017, avec la première représentation théâtrale organisée hors des murs des prisons. En terme de chiffres, cette initiative a évolué au fil des éditions passant de 5 représentations lors de l’édition 2018 à 11 en 2019. En 2022, le nombre de spectacles a atteint 12, avant de baisser à 8 en 2023 pour atteindre à nouveau 11 en 2024.

Trois œuvres seront récompensées par les prix de la meilleure pièce de Théâtre. Le premier prix, doté de 3000 dinars, sera décerné par la direction des Journées Théâtrales de Carthage. Les deuxième et troisième prix, respectivement de 1500 dinars et 1000 dinars, seront attribués par le CGPR, sachant que des certificats de participation seront attribués à tous les participants en guise d’encouragement.

Asma Jerbi décroche le prix du meilleur film touristique de Solin en Croatie

19. November 2024 um 10:26

Asma Jerbi Abouda, journaliste de Jawhara FM, a été récompensée par le 27ème Festival du film touristique de Solin, dans la région de Split-Dalmatie en Croatie.

En effet, le prix du Meilleur film touristique lui a été décerné, rapporte le média.

A noter par ailleurs que Jerbi Abouda est membre de la Fédération internationale des journalistes et écrivains du tourisme (FIJET).

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Bolice Le Film : Une aventure tunisienne aux standards hollywoodiens

18. November 2024 um 20:04

L’avant-première tant attendue de « Bolice Le Film » s’est tenue le dimanche 17 novembre 2024, à la Cité de la Culture de Tunis, dans la prestigieuse salle de l’Opéra.

A la suite du succès des quatre saisons de la série Bolice: حالة عادیة, le talentueux réalisateur tunisien Majdi Smiri fait son immersion dans le quatrième art avec Bolice Le Film. Il invite le public à plonger dans un univers captivant et intense avec plein de suspense et d’émotion.

Le film se distingue par la présence de grands acteurs, et promet de nombreuses surprises grâce à la participation d’exceptionnels artistes et talents.

Ce passage du petit écran au grand écran se traduit par une œuvre ambitieuse qui transcende les frontières du divertissement.

Un engagement citoyen et culturel porté par le Groupe 3SG

Porté par Hosni Ghariani, producteur du film et président du 3SG Group, Bolice Le Film reflète un engagement fort pour promouvoir le patrimoine culturel tunisien tout en adoptant une vision internationale.

Le groupe 3SG, connu pour ses contributions dans le secteur publicitaire, se positionne comme un catalyseur de projets innovants. Avec la production de ce film, il relève un défi stratégique en prônant une convergence entre le cinéma et la publicité. « L’art cinématographique est en soi une source d’inspiration pour des campagnes publicitaires percutantes », affirme Hosni Ghariani. Cette initiative marque la volonté du groupe d’ouvrir de nouvelles perspectives culturelles et économiques pour la Tunisie.

Une production d’exception avec des talents tunisiens d’élite

Sous la talentueuse direction de Majdi Smiri, le film fait montre d’une mise en scène soignée et d’une vision artistique audacieuse. La collaboration avec l’agence de production Frameworks, dirigée par Farouk Cherif, apporte une expertise technique et créative qui élève la production à un niveau international.

Cette synergie met en lumière l’excellence des talents tunisiens dans l’univers cinématographique, consolidant la réputation de la Tunisie comme terre de créativité et d’innovation.

Brillant d’un éclat hollywoodien, le film rassemble de grands noms de la scène tunisienne, tels que Kamel Touati, Mouna Noureddine et Nidhal Saadi. À cela s’ajoutent des participations d’artistes libanais comme Karol Aboud et Lisa Debes, confortant ainsi un riche échange culturel entre la Tunisie et le Liban.

En complément, des talents russes et japonais apportent une dimension internationale, le tout sublimé par une sauce tunisienne pleine d’épices culturelles et artistiques.

Cet événement a été sans doute une célébration de l’excellence cinématographique tunisienne, réunissant des invités prestigieux, des fans de la série et des passionnés de cinéma.

Source communiqué

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Djerba : annonce des lauréats du festival documentaire le 19 novembre

18. November 2024 um 12:31

Le 10ème Festival international du film documentaire et du court-métrage de Djerba se déroule du 16 au 19 novembre 2024. Mohamed Thabet, le directeur du festival, annonce que 24 films documentaires et de fiction provenant de 15 pays, dont l’Irak, l’Égypte, le Soudan, l’Arabie Saoudite, le Pakistan, la France et le Canada, sont en compétition.

Plusieurs salles de l’île de Djerba accueillent les projections depuis le 17 novembre. Et les lauréats seront annoncés dans la soirée du 19 courant.

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Festival national de théâtre tunisien 2024 : triomphe de ‘El Bakkhara’ et célébration de la créativité

Von: walid
15. November 2024 um 15:01

Avec quinze pièces qui étaient en compétition durant la semaine du 7 au 14 novembre 2024, la deuxième édition du Festival national de théâtre tunisien « Saisons de la Création » organisé par le Théâtre National Tunisien (TNT) en partenariat avec la Fondation Abdelwaheb Ben Ayed (FABA) et le groupe Microcred, a pris fin dans la soirée de jeudi avec l’annonce, lors de la cérémonie de clôture à la salle 4ème Art à Tunis, des lauréats des six prix de cette édition 2024. La pièce “El Bakkhara” (Toxic paradise) mise en scène par Sadok Trabelsi et produite par le Théâtre de l’Opéra de Tunis (Pôle Théâtre et Arts Scéniques) a remporté le Grand prix de la création théâtrale tunisienne, doté d’une valeur de 30.000 dinars tunisiens.

L’acteur Skander Hentati a décroché le prix de meilleure interprétation masculine (10 000 dinars) pour son rôle dans la pièce “Rawdhat el Ocheq” (Le Jardin des Amants) de Moez Achouri. Quant au prix de la meilleure interprétation féminine (10 000 dinars), il a été attribué à l’actrice Nadia Belhaj pour son rôle dans la pièce “Bila Onwen” (untitled) de Marwa Manai produite par le Centre des arts dramatiques et scéniques de l’Ariana.

Le prix de la meilleure scénographie (10 000 dinars) a été décerné à la pièce “Bila Onwen” (Untitled) de Marwa Manai, tandis que le prix du meilleur texte théâtral (10 000 dinars), il a été attribué à la pièce “El Bakkhara” mise en scène par Sadok Trabelsi d’après un texte de Ilyes Rebhi.

Le prix de la meilleure mise en scène (10 000 dinars) a été remporté par le metteur en scène Mohamed Ali Said pour son oeuvre “Iitiraf” (confession), produite par Roua pour la production artistique.

Pour ce qui est des prix d’encouragement décernés par le Théâtre National Tunisien et la fondation Faba aux meilleurs participants des masterclass, et dotés d’un montant global de 4 500 dinars (1500 dinars pour chaque prix), trois prix ont été attribués: le prix de la meilleure photographie attribué à l’étudiante Imen Ghazouani (pour la pièce “Wasaya eddik” de Walid Daghsni), le prix de la meilleure vidéo remis à l’amatrice Nesrine Beni (pour la pièce “Raksat Samaa” de Taher Issa Ben Larbi) et le prix de la meilleure critique théâtrale a récompensé l’étudiant Khalil Ben Hriz pour son article sur la pièce “Bila Onwen” de Marwa Manai.

La soirée de clôture, diffusée en direct sur la chaîne El Wataniya 1, a été marquée par la prestation musicale de l’artiste Lobna Noomen accompagnée de Hedi Fahem à la guitare. Dans un vibrant hommage musical dédié à la résistance et à la résilience notamment des peuples palestinien et libanais, elle a interprété “li Beyrouth” et “yalla tnam” de la diva Fairouz avant de terminer avec un morceau du patrimoine tunisien “keb el foulara” qu’elle a dédié spécialement à la mémoire de la chanteuse, compositrice et activiste palestinienne Rim Banna, captivant ainsi le public par la puissance de sa voix et l’émotion de son interprétation.

Avant la remise des prix, le directeur du Théâtre national tunisien (TNT) a mis à l’honneur l’acteur iranien Mostafa Zamani, invité d’honneur de cette édition, célèbre pour son rôle principal dans le feuilleton historique “Youssef Seddik”, un rôle qu’il a joué 20 ans en arrière.

La cérémonie de clôture réhaussée de la présence de la ministre des affaires culturelles Amina Srarfi a démarré avec la présentation de la pièce « Jogging », conçue et interprétée par la comédienne et metteuse en scène libanaise Hanane Hajj Ali. Dans cette œuvre qui explore les histoires de quatre femmes, dont Hanane elle-même, en tant que « femme, mère, actrice et citoyenne », elle révèle ses rêves et ses craintes les plus intimes, tout en défiant les stéréotypes et les pressions sociales qui pèsent sur les femmes dans le monde arabe.

Préparatifs des JCC au ministère des Affaires culturelles

14. November 2024 um 08:25

Les préparatifs pour l’organisation de la 35ème édition des Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) ont été à l’ordre du jour d’une séance de travail tenue hier mercredi, sous la présidence de la ministre des Affaires culturelles Amina Srarfi, en présence du comité directeur du festival et de plusieurs cadres du ministère.

La séance, informe le ministère sur sa page officielle, a permis de passer en revue les préparatifs financiers, organisationnels, logistiques et artistiques concernant les différentes sections du festival, ainsi que la stratégie de communication et de marketing pour cet événement culturel majeur, prévu du 14 au 21 décembre 2024.

L’accent a été également mis sur l’importance d’une coordination efficace avec les parties concernées afin d’assurer le succès de cette édition. Sachant que cette année, les JCC accueilleront des participants de 21 pays et mettront à l’honneur la Jordanie et le Sénégal.

A cette occasion, la ministre a souligné l’importance de consolider le niveau atteint par les JCC depuis leur création dans les années 1960.  Tout en mettant en avant leur spécificité et leur place singulière notamment sur la carte des festivals internationaux. Elle a également insisté sur la nécessité d’accorder une attention particulière aux créateurs tunisiens et d’inviter les artistes et cinéastes de différentes générations à prendre part aux cérémonies d’ouverture et de clôture, ainsi qu’aux diverses activités de ce rendez-vous cinématographique.

Avec TAP

 

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JTC 2024: une liste préliminaire de 12 spectacles en compétition

13. November 2024 um 20:58

Le festival des Journées théâtrales de Carthage (JTC) a donné un avant-goût de la programmation de sa 25ème édition qui se déroulera du 23 au 30 novembre 2024.

La page Facebook des JTC a dévoilé une liste préliminaire de douze spectacles, arabes et africains, dans la course aux Tanits.

Les douze spectacles sont issus de 11 pays : Burkina Faso, Congo, Soudan, Oman, Jordanie, Libye, Irak, Algérie, Emirats Arabes Unis et Liban et Syrie (2). Ces œuvres figurent dans la compétition officielle, exclusivement destinée aux structures théâtrales professionnelles, arabes et africaines dont la Tunisie.

Le festival a également annoncé deux spectacles dans la section « Expressions théâtrales de l’immigration » : Les deux réfugiés de Mohamad et Ahmad Malas, coproduction syro-française, et HOMINI LUPUS de Grégoire Gabriel Vanrobays, coproduction franco-tuniso-belge. Notons que cette section est dédiée aux dramaturges tunisiens, arabes et africains de la diaspora.

Les ateliers et masterclasses au menu sont autour des thématiques suivantes : L’acteur et son double (Fadhel Jaïbi), Musique et Corps (Karim Thlibi), L’écriture théâtrale « COMMENT ÉCRIRE LA GUERRE » (Kacimi Mohamed), Direction du comédien (Tim Supple), Mime et Pantomime : De la personne à la représentation (Khaled Bouzid), Clown (Christophe Enany), L’action : plastique, psychique et verbale (Igor Yatsko), Le jeu interactif (Peter Barlow), Mouvement et corps en formation théâtrale (Fadil Jaf).

Cette programmation parallèle constitue une plateforme unique pour les artistes et metteurs en scène de Tunisie, du Monde arabe et d’ailleurs.

Organisé sous l’égide du ministère des affaires culturelles, le festival des Journées Théâtrales de Carthage est un rendez-vous annuel d’envergure arabe et africaine, ouvert sur le théâtre dans le reste du monde. Une section non compétitive qui s’intitule « Le théâtre du monde » est dédiée aux spectacles de théâtre et aux performances artistiques professionnelles non arabes et africaines.

Le line-up complet de cette 25ème édition sera dévoilé, ce vendredi 15 novembre, lors d’une conférence de presse qui aura lieu à la Cité de la culture.

Liste des spectacles annoncés :

Spectacles Arabes et Africains :

– « Et Que Mon Règne Arrive » d’Odile Sankara (Burkina Faso)

– « Je suis à prendre ou à laisser » d’Abdon Fortuné Koumbha (Congo)

– « Ice Dream » de Walid Omer Elalfi (Soudan)

– « La Tempête » d’Oday Chanfari (Oman)

– « Hangar » de Souleymane Katt (Syrie)

– « Caméra » de Majd Qassass (Jordanie)

– « Monologue » de Nawress Barrou (Syrie)

– « Le village des monstres » de Tawfik Kadirbouh (Libye)

– « Où allons-nous ? » de Haydar Monaathar (Irak)

– « Avant théâtre » de Saïd Zakaria (Algérie)

– Chasse de Mouhannad Karim (Emirats Arabes Unis)

– «Transit Tripoli» de Caroline Hatem (Liban)

Section « Expressions théâtrales de l’immigration » :

– « Les deux réfugiés » de Mohamad et Ahmad Malas (Syrie – France)

– « HOMINI LUPUS » de Grégoire Gabriel Vanrobays (France – Tunisie -Belgique)

Avec TAP

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Le Centre national de la calligraphie met à l’honneur la calligraphie arabe

12. November 2024 um 21:11

Le Centre national de la calligraphie, Dar Mestiri, célèbre le trentième anniversaire de sa création, le 18 novembre 1994. A cette occasion, une manifestation ayant pour thème « trente ans au service de la calligraphie arabe et de la décoration islamique » se déroule du 11 au 18 novembre, au siège du Centre.

Yassine Mokrani, directeur du centre national de la calligraphie et Conservateur du patrimoine à l’Institut National du Patrimoine, a présenté une manifestation visant à faire connaitre le Centre et ses activités auprès du grand public.

Une série d’ateliers sont au programme de cet l’évènement ouvert, lundi 11 novembre, par une exposition calligraphique. Les jeunes et moins jeunes peuvent participer aux divers ateliers et découvrir les œuvres des étudiants du centre, exposées dans le hall du Palais. Une journée d’étude sur la calligraphie arabe et la décoration est également au menu.

Calligraphie arabe et numérisation : la calligraphie kairouanaise comme modèle :

Lors d’une conférence qui s’intitule « Calligraphie arabe et numérisation : la calligraphie Kairouanaise comme modèle », organisée, mardi 12 novembre, Béchir Darraji, professeur de calligraphie arabe au Centre national de la calligraphie et Concepteur publicitaire numérique a parlé des logiciels de numérisation de la calligraphie arabe. Il a évoqué son expérience dans la numérisation de la calligraphie Kairouanaise, en coordination entre le Tunisien Amer Ben Jeddou et le Yéménite Sultan Maqtari.

Le calligraphe Amer Ben Jeddou a mentionné un projet réalisé grâce à l’expertise de Sultan Maqtari, propriétaire de la fameuse police Sultan, chercheur, calligraphe, concepteur de polices de caractères et artiste numérique professionnel.

Maqtari a conçu plus de 50 polices de caractères arabes qui ont été publiées gratuitement sur Internet en tant que polices expérimentales non commerciales. Il est le premier à informatiser, l’ancienne écriture sud-arabe, Musnad, qui a été approuvée, en 2008, par le comité international des chercheurs et scientifiques américains et accepté d’être inclue dans le code standard international (Unicode).

Notons que la salle des manuscrits au Musée National des Arts Islamiques de Raqqada, -qu’abrite la ville de Raqqada site de la seconde Capitale des Aghlabites-, qui se trouve à un Kilomètre de la ville de Kairouan, renferme « une riche collection de feuillets de coran sur parchemin appartenant à la bibliothèque de la Grande mosquée de Kairouan témoignant de l’évolution des styles d’écriture et d’ornementation (du IIle H./VIIIe ap. J.C. au VIIIe H./XIV siècle ap. J.-C. ».

Créé en 1994, le Laboratoire national pour la sauvegarde et la restauration des manuscrits de Raqqada est une unité à caractère scientifique relevant de l’Institut national du Patrimoine (INP) et qui a son siège du Musée National des Arts Islamiques de Raqqada. Préserver le fonds national des manuscrits et les restaurer, recourir aux méthodes scientifiques et techniques modernes, utilisées dans ce domaine, en collaboration avec les institutions étrangères et internationales spécialisées, sont parmi ses attributions.

La Calligraphie arabe au patrimoine mondial de l’Unesco :

La « calligraphie arabe : compétences, savoirs et pratiques » est inscrite sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco. Annoncée fin 2021, l’inscription est le fruit d’une candidature arabe commune déposée en 2020 par 16 pays : Algérie, Arabie Saoudite, Bahreïn, Égypte, Émirats arabes unis, Iraq, Jordanie, Koweït, Liban, Mauritanie, Maroc, Oman, Palestine, Soudan, Tunisie et Yémen.

« Trait majeur de la culture arabo-musulmane, la calligraphie s’est affirmée comme un socle identitaire et une pratique complexe où se côtoient, sinon se croisent, l’art, le sacré et les médiations philosophiques au sein de la société avec sa mémoire, ses valeurs et les tendances qui la marquent, selon les époques. », lit-on dans la description de cet élément du patrimoine immatériel.

Selon le même document, «la calligraphie pratiquée en Tunisie fait partie intégrante de la calligraphie arabe en général, et celle du Maghreb en particulier. Si sa genèse s’inscrit dans le contexte de la conquête arabo-musulmane du Maghreb, elle a vite évolué, notamment après la fondation de Kairouan, en 670, qui devient la capitale de l’Etat aghlabite et le centre scientifique et culturel de tout le nord de l’Afrique, ce qui a donné naissance à la calligraphie kairouanaise inspirée de Koufa et son dérivé le coufique ou le kairouanais fleuri ».

La calligraphie arabe désigne la pratique artistique consistant à retranscrire l’écriture arabe manuscrite avec fluidité, afin d’exprimer harmonie, grâce et beauté, indique le site de l’Unesco. Elle utilise les vingt-huit lettres de l’alphabet arabe, rédigé en écriture cursive de droite à gauche.

Cet art arabo-islamique est caractérisé par la fluidité de l’écriture qui offre des possibilités infinies dans l’usage des lettres, dans les œuvres traditionnelles aussi bien modernes.

Traditionnellement, les tiges de roseau et de bambou forment les techniques d’écriture le plus souvent en usage sur du papier qui est fabriqué à la main et enduit d’amidon, de blanc d’œuf et d’alun. Ces matériaux naturels constituent des outils d’écriture avec de l’encre, fabriqué à partir d’ingrédients tels que le miel, la suie et le safran.

La calligraphie moderne utilise fréquemment des marqueurs et des peintures synthétiques et de la peinture en bombe spray est utilisée pour les calligraffiti peints sur les murs, les panneaux et les bâtiments. Les artisans et les designers ont recours à la calligraphie arabe pour réaliser des ornementations artistiques, par exemple sur le marbre, les sculptures sur bois, la broderie et la gravure sur métal.

Avec TAP

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L’église Sainte-Croix, un centre pour la créativité et l’innovation au cœur de la Medina de Tunis

12. November 2024 um 19:52

La Médina de Tunis a accueilli, mardi 12 novembre, l’inauguration officielle de l’ancienne église Sainte-Croix, restaurée dans le cadre d’un projet ambitieux mené par la Municipalité de Tunis en partenariat avec la Coopération italienne.

Grâce à une collaboration entre la Municipalité de Tunis, la Coopération italienne et l’Association de Sauvegarde de la Médina de Tunis (ASM), le complexe de Sainte-Croix, composé d’un presbytère et d’une église, a bénéficié d’un programme de récupération et de sauvegarde, dont les travaux se sont achevés en juin 2024 avec la restauration de l’ancienne église.

Ce projet – financé par la Coopération italienne pour un montant total d’environ 1,3 million d’euros – a permis de redonner à la communauté un patrimoine architectural d’une grande valeur, tant pour la ville que pour le pays.

Lors de cette cérémonie, plusieurs personnalités ont pris la parole, notamment Lotfi Dachraoui, secrétaire général de la Commune de Tunis, Alessandro Prunas, ambassadeur d’Italie en Tunisie, et Andrea Senatori, directeur de l’Agence italienne pour la coopération au développement (AICS) à Tunis.

Cet évènement a permis de souligner l’importance culturelle de ce monument restauré, témoin du patrimoine architectural tunisien, ainsi que de réaffirmer la coopération étroite entre la Tunisie et l’Italie dans la préservation du patrimoine.

La journée a débuté par l’inauguration de l’ancienne église, suivie d’une présentation des étapes de rénovation et des nouvelles vocations du complexe de Sainte-Croix. Les invités ont eu l’occasion de découvrir, à travers cette présentation, l’importance des travaux entrepris pour redonner vie à cette structure historique.

Lotfi Dachraoui a affirmé dans son allocution que « ce partenariat montre la force des liens entre nos deux peuples. Il est basé sur des valeurs et un respect communs. Pour nous, préserver le patrimoine, c’est plus que restaurer des bâtiments. C’est redonner vie à la médina avec des activités culturelles et économiques ».

Pour sa part Alessandro Prunas a déclaré que « grâce à ce projet financé par la coopération italienne, ces espaces architecturaux ont été réhabilités et adaptés pour accueillir des activités créatives. Cette intervention vise non seulement à préserver le patrimoine, mais aussi à promouvoir et dynamiser la Médina de Tunis et son tissu économique, social et culturel, en particulier dans les domaines de la créativité, de l’artisanat et du design ».

Quant au directeur de l’AICS à Tunis, Andrea Senatori, il a souligné que « grâce à cette nouvelle phase de l’appui de la Coopération Italienne […] le Centre offrira des opportunités de formation, d’incubation d’entreprises et de collaborations internationales dans les domaines de l’artisanat et du design. Dans le même temps, accueillant des expositions, des ateliers, et des événements culturels, le Centre jouera un rôle clé dans l’animation de la communauté et dans le développement des compétences des jeunes talents tunisiens, tout en stimulant la créativité et l’innovation ».

La soirée s’est achevée par un concert de l’Orchestre de chambre de Mégrine, dirigé par le Maestro Achref Bettibi, qui a célébré cette inauguration par une prestation musicale inspirée des patrimoines culturel et artistique tunisiens et méditerranéens.

Grâce à cet effort de collaboration, la Municipalité de Tunis et la Coopération italienne renforcent ainsi les bases d’une dynamique durable pour le développement culturel de la Médina. Ce partenariat se veut un modèle pour la préservation du patrimoine et la promotion des industries culturelles locales, contribuant à redonner vie aux espaces historiques de la ville et à soutenir l’innovation socio-économique au cœur de la Médina de Tunis.

Avec communiqué

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