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L’OTPP lance une plateforme numérique pour le suivi des projets publics en Tunisie
La plateforme numérique de l’Observatoire Tunisien des Politiques Publiques (OTPP), qui est aujourd’hui dans sa phase pilote, regroupe des données sur 700 projets publics dans le gouvernorat de Jendouba et sur les budgets qui leur sont alloués, c’est ce qui ressort d’un atelier régional organisé, mercredi, à Gafsa, par l’OTPP.
Cette plateforme comporte aussi des données sur les ressources municipales consacrées à la gestion des déchets à l’échelle nationale ainsi que sur 74 études et 52 projets dans ce domaine.
Pour rappel, l’OTPP a été officiellement lancé, en octobre 2024, à Tunis, à l’initiative du think thank « Solidar Tunisie ». Il vise à renforcer le partenariat avec le gouvernement, l’administration et les différents acteurs, afin de produire des analyses et des études précises et qualitatives pour soutenir l’élaboration et le suivi des politiques publiques.
S’agissant de l’avenir de cette plateforme, les experts de l’observatoire participants à l’atelier régional de Gafsa, ont affirmé qu’il y aura recours aux “solutions d’intelligence d’affaires” pour permettre aux usagers de la plateforme de traiter les données disponibles et les transformer en tableaux de bord et graphiques.
Ils ont ainsi appelé tous ceux qui désirent créer un compte sur cette plateforme pour accéder à ses contenus à envoyer une demande à l’OTPP.
Les experts ont par ailleurs souligné l’importance de développer la plateforme pour couvrir les projets publics sur tout le territoire, indiquant que les ateliers régionaux organisés par l’OTPP ont pour objectif de collecter les données nécessaires en coordination avec les autorités régionales et les différents intervenants à l’échelle locale et régionale.
Société régionale du transport de Gabès: Le directeur général limogé
Radès: Coupure de l'eau courante
Sousse: Mandat de dépôt contre un faux médecin
Biazerte: Saisie de 2.2 tonnes de pommes de terre à Bajou
Kairouan: Les établissements scolaires en grève de deux heures
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- 55 milliards pour l’intégration africaine : le plan de la BAD pour l’Afrique de l’Est
55 milliards pour l’intégration africaine : le plan de la BAD pour l’Afrique de l’Est
La Banque africaine de développement (BAD) a investi 55 milliards de dollars au cours de la dernière décennie pour renforcer l’intégration économique en Afrique. Lors du lancement de l’analyse 2023-2024 du marché commun de la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE), Joy Kategekwa, directrice de l’intégration régionale de la BAD, a mis en avant l’importance de ces investissements pour promouvoir la libre circulation des biens, services et capitaux, avec un portefeuille de 5,5 milliards de dollars destiné à l’Afrique de l’Est.
La BAD finance des projets d’infrastructure, comme le chemin de fer reliant le Burundi, la Tanzanie et la RDC, pour faciliter le commerce régional. Elle soutient également des initiatives de “connectivité douce” telles que l’intégration des systèmes de paiement transfrontaliers, facilitant ainsi les transactions en monnaies locales.
Mme Kategekwa a encouragé la collaboration entre les gouvernements et le secteur privé pour transformer l’Afrique de l’Est en une force économique unifiée, en ligne avec les objectifs de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). La secrétaire générale de la CAE, Veronica Nduva, a, de son côté, souligné le besoin d’une convergence monétaire régionale pour réduire les coûts commerciaux et améliorer la circulation transfrontalière.