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Heute — 27. Dezember 2024La Presse de Tunisie

Crise de l’huile d’olive en Tunisie : Entre les coûts élevés et le rôle controversé de l’Office national de l’huile

Von: La Presse
27. Dezember 2024 um 12:56

Le président de l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (Utap), Moez Ben Zagdane, a récemment tiré la sonnette d’alarme sur la situation critique de la filière de l’huile d’olive en Tunisie. Selon lui, le coût de production oscille entre 13 et 14 dinars par kilogramme, mais les prix offerts aux agriculteurs, notamment par l’Office national de l’huile (ONH), ne couvrent pas ces coûts.

Lors d’une interview accordée à l’Agence TAP, Ben Zagdane a déploré que l’ONH ait récemment acheté de l’huile d’olive auprès des agriculteurs de Zarzis, dans le gouvernorat de Médenine, à des prix avoisinant seulement 8 dinars. Cette pratique contribue à faire chuter les prix sur le marché local, accentuant les difficultés des producteurs.

En effet, la saison 2024-2025 de l’huile d’olive se distingue par une augmentation significative de la production nationale, mais également par des difficultés à valoriser cette production. L’année précédente, bien que marquée par une production moyenne en termes de quantités, avait généré des revenus prometteurs grâce à des prix mondiaux élevés, permettant aux agriculteurs, aux exportateurs et à l’État de tirer profit de cette manne. En effet, les recettes en devises avaient avoisiné 5 milliards de dinars.

Cependant, cette année, les prix internationaux sont en baisse et l’ONH, censé jouer un rôle régulateur, n’a pas été à la hauteur des attentes. Ben Zagdane estime que “l’ONH n’était pas prêt à gérer une augmentation de la production nationale d’huile d’olive”. Jusqu’à présent, l’office n’a accepté que des quantités très limitées, adoptant une approche préventive plutôt que prospective.

Des coûts de production non couverts

Et avec des coûts de production variant entre 13 et 14 dinars, voire plus dans certains cas, les prix actuels ne permettent pas aux agriculteurs de rentabiliser leur activité. Les oliveraies irriguées, qui représentent entre 60 et 70 % des exploitations en Tunisie, sont particulièrement touchées par des coûts de production plus élevés que celles en pluvial. De plus, le recours à la main-d’œuvre pour la récolte augmente encore les charges.

Face à ces difficultés, certains agriculteurs préfèrent attendre une éventuelle hausse des prix plutôt que de récolter leurs olives. “Il ne s’agit pas d’une réaction à la situation actuelle, mais d’une nécessité économique. Les agriculteurs veulent vendre leur production à un prix qui couvre au moins leurs coûts”, a expliqué Ben Zagdane.

Sur un autre plan, il a souligné que la consommation locale d’huile d’olive reste faible, avoisinant les 40.000 tonnes par an. Ben Zagdane plaide pour l’instauration d’un prix national pour l’huile d’olive sur le marché intérieur, via un mécanisme de soutien ou d’intervention de l’État. Toutefois, il précise que 90 % de la production nationale devrait continuer à être orientée vers l’exportation, en fonction des prix mondiaux.

Malgré les défis actuels, Ben Zagdane reste optimiste quant aux perspectives futures. Selon lui, les indicateurs climatiques et les analyses prospectives annoncent une bonne saison pour 2025-2026. “Il est crucial que l’ONH et l’État préparent une stratégie efficace pour anticiper les problèmes structurels de la filière et soutenir les agriculteurs dans les saisons à venir”, conclut-il.

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2.321 entreprises tunisiennes actives en Afrique en 2019 : Comment retrouver cette dynamique ?

27. Dezember 2024 um 12:36

La Tunisie intensifie ses efforts pour élargir la portée de ses entreprises en Afrique, un continent en pleine émergence économique. Avec un taux de croissance annuel prévu entre 3,8 % et 4,2 % pour 2024-2025, l’Afrique offre des opportunités majeures pour les entreprises tunisiennes cherchant à s’internationaliser. Cependant, des défis structurels et logistiques freinent encore cette ambition.

Selon une note publiée par l’Institut arabe des chefs d’entreprise (IACE), la signature de plusieurs accords commerciaux avec des pays africains n’a pas suffi à accroître considérablement les exportations tunisiennes vers le continent. Ces exportations ne représentent que 10,4 % du total des exportations, soit 6.456 millions de dinars en 2023. Cette proportion reste modeste malgré une augmentation de la demande pour les produits tunisiens. Les économistes et acteurs économiques soulignent que l’internationalisation des entreprises est une nécessité stratégique pour réduire leur dépendance au marché local et améliorer leur résilience face aux fluctuations économiques globales.

En 2019, pas moins de 2.321 entreprises tunisiennes étaient actives en Afrique, générant 4.696 millions de dinars d’exportations. Cependant, la pandémie de Covid-19 a entraîné une baisse significative, ramenant ce chiffre à 2.007 entreprises et à des exportations de 3.901 millions de dinars.

La Libye, l’Algérie et le Maroc restent les principaux partenaires commerciaux de la Tunisie, confirmant le rôle crucial de l’Afrique du Nord comme épicentre des échanges économiques tunisiens. Cependant, l’Afrique subsaharienne émerge comme une destination prometteuse avec un potentiel de croissance à exploiter davantage. Pour s’imposer durablement, la Tunisie devra investir dans des stratégies ciblées visant à accélérer sa pénétration dans ces marchés.

Le think-tank économique indique que le Code des changes constitue un obstacle majeur, imposant des restrictions sur les mouvements de capitaux entre la Tunisie et l’étranger. Cette contrainte complique les investissements et limite l’efficacité des exportations. Les entreprises tunisiennes font également face à des procédures douanières complexes et à des problèmes de double imposition qui pèsent sur leur compétitivité.

Par ailleurs, le manque d’infrastructures adaptées et le coût élevé des transports freinent également l’élan des entreprises tunisiennes vers l’Afrique subsaharienne. Ces obstacles limitent leur capacité à acheminer leurs produits de manière compétitive, réduisant ainsi leur part de marché et leurs perspectives de croissance durable.

Face à cette situation, il est nécessaire d’alléger les restrictions imposées par le Code des changes afin de faciliter les investissements directs et les transferts financiers vers les marchés africains. Des investissements dans le développement des ports et le renforcement des liaisons aériennes avec les pays d’Afrique subsaharienne permettront de réduire les coûts logistiques. Des campagnes de sensibilisation et des études de marché approfondies sont également indispensables pour identifier les opportunités commerciales. “Ces efforts doivent inclure l’analyse de la croissance économique, des taux d’inflation et de la transparence des règles commerciales dans les pays ciblés. La collaboration avec des acteurs locaux est essentielle pour bénéficier d’une meilleure compréhension des réalités du marché africain et établir une présence durable”, indique le document.

Ainsi, avec une volonté réaffirmée et des mesures concrètes, la Tunisie pourrait s’imposer comme un acteur économique incontournable en Afrique. “Le temps est venu pour les entreprises tunisiennes de saisir les opportunités d’un continent en pleine effervescence économique”, souligne encore le document.

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Tunisie : Un individu arrêté pour harcèlement et chantage sur les réseaux sociaux à Nabeul

Von: La Presse
27. Dezember 2024 um 12:19

Les unités de la Garde Nationale du gouvernorat de Nabeul ont réussi à arrêter un individu visé par 10 mandats de recherche pour « harcèlement et chantage via les réseaux sociaux », après qu’il ait piraté le compte d’une jeune fille, l’ait fait chanter et ait ensuite délibérément téléchargé des photos et des vidéos d’elle sur Facebook.

La Direction Générale de la Garde Nationale a indiqué dans un communiqué vendredi que l’arrestation a été effectuée en coordination avec le ministère public, qui a autorisé son arrestation. L’administration a appelé les citoyens à être prudents et vigilants, à coopérer avec les unités de sécurité et à signaler tout soupçon de’abus, de dépassement et de violation de la loi sur le 71 860 135.

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40 millions de dinars pour le lancement du premier hôtel Lifestyle en Tunisie

Von: La Presse
27. Dezember 2024 um 12:17

Un investissement de 40 millions de dinars voit son aboutissement avec l’ouverture du premier hôtel Lifestyle en Tunisie.

Après quatre années de travaux, The NINE Lifestyle Experience, créé par le Groupe Seabel Hotels Tunisia, ouvre aujourd’hui ses portes, marquant une étape majeure dans l’industrie hôtelière tunisienne.

Situé à Tunis, The NINE est bien plus qu’un simple hôtel. Il se positionne comme un lieu de vie unique où travail, détente, restauration et bien-être se conjuguent harmonieusement. Ce concept novateur aspire à redéfinir les standards de l’hôtellerie en proposant des espaces polyvalents et des services sur mesure, adaptés aux besoins d’une clientèle diversifiée.

Parmi ses infrastructures, l’établissement offre 104 chambres au design raffiné, pensées pour allier confort et style. Mais The NINE ne se limite pas à être un simple espace d’hébergement et de loisirs. Il joue également un rôle pionnier dans la formation professionnelle en étant l’hôtel d’application de EIGHT Hospitality Business School, membre associé du prestigieux réseau des écoles certifiées par l’EHL (l’École hôtelière de Lausanne). Cette collaboration illustre l’engagement de l’établissement à préparer les talents de demain dans l’industrie hôtelière.

Ce projet ambitieux reflète la capacité de la Tunisie à innover et à se positionner comme une destination attrayante pour une clientèle locale et internationale exigeante.

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Barrages: le taux de remplissage a atteint 22,5%

Von: La Presse
27. Dezember 2024 um 12:01

Le taux de remplissage des barrages a atteint 22,5%, à la date du 27 décembre 2024, d’après un document sur la situation des barrages, publiée, vendredi, par l’Observatoire National de l’Agriculture (ONAGRI).Les barrages continuent de recevoir des apports en eau qui alimentent les réserves hydriques. Les apports journaliers se sont élevés à 5,4 millions m³, portant le stock actuel à 526,9 millions m³.

Pour rappel, le spécialiste en développement et ressources en eau, Houcine Rhili, avait noté dans un entretien accordé à l’agence TAP, que la Tunisie n’a pas connu un taux de remplissage aussi faible, depuis plus de 3 décennies.

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Tunisie : Lancement d’une plateforme digitale pour signaler et prévenir les risques alimentaires

Von: La Presse
27. Dezember 2024 um 11:20

L’Instance Nationale de la Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (INSSPA) vient de lancer un espace interactif permettant de signaler les infractions et dépassements relatifs à la sécurité sanitaire des produits alimentaires à travers tout le territoire tunisien.

Cet outil novateur, accessible via le lien officiel httpss://insspa.tn , accompagne le lancement du site web de l’INSSPA. L’annonce a été faite lors d’une réunion du Conseil de l’Instance, présidée par son Directeur Général, Mohamed Rabhi, en présence des membres du Conseil. Cette rencontre a été consacrée à l’évaluation des activités actuelles de l’Instance, à l’état d’avancement du budget, et à la planification de ses programmes futurs.

En outre, le Conseil a passé en revue les efforts déployés dans le contrôle de la sécurité sanitaire des aliments au cours de l’année, en mettant un accent particulier sur les périodes de forte consommation. Ces efforts visent à assurer la conformité des produits alimentaires aux normes sanitaires et à protéger la santé des consommateurs.

Le Conseil d’Administration de l’Instance rassemble des représentants de divers ministères, notamment ceux de la Santé, de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche, du Commerce et du Développement des Exportations, de la Défense Nationale, de l’Intérieur, des Finances, de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, ainsi que de l’Environnement, du Tourisme.

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Tunisie : Bientôt, des cartes d’accès pour mieux structurer le marché de Bir El Kasâa

27. Dezember 2024 um 11:14

Situé à la croisée des chemins entre producteurs, commerçants et consommateurs, le marché de gros de Bir El Kasâa représente un véritable poumon pour l’économie tunisienne. Toutefois, son potentiel restait sous-exploité, avec une capacité utilisée à moitié et des infrastructures vieillissantes. Aujourd’hui, un vaste projet de modernisation et d’optimisation voit le jour, porté par la volonté d’offrir des solutions novatrices aux acteurs économiques et de garantir des prix plus justes pour les citoyens. C’est ce qu’a annoncé Sofiene Tarmiz PDG de la société tunisienne des marchés de gros (Sotumag).

Lors de son passage ce vendredi sur les ondes de la Radio Nationale, Sofiene Tarmiz a indiqué des mesures ambitieuses sont en cours pour moderniser cette infrastructure cruciale et optimiser son rôle dans l’économie nationale.

Actuellement, la superficie exploitée du marché de Bir El Kasâa s’étend sur 25 hectares, soit seulement la moitié de sa capacité totale de 50 hectares. Afin de maximiser cet espace, un vaste programme de réhabilitation est en préparation. Les initiatives prévues incluent l’ajout de nouveaux pavillons pour accueillir davantage de commerçants et répondre à une demande croissante, ainsi que la mise en place d’une plateforme d’exportation destinée à faciliter l’accès des produits locaux aux marchés internationaux. Par ailleurs, l’introduction de cartes d’accès vise à mieux organiser l’entrée des intervenants, notamment les agriculteurs, intermédiaires et détaillants.

“Nous voulons exploiter pleinement le potentiel de ce marché tout en offrant des services modernes qui répondent aux attentes des agriculteurs et des consommateurs », a souligné Sofiane Tarmiz.

Il a ajouté que les efforts pour améliorer l’approvisionnement des marchés portent déjà leurs fruits.

“Depuis janvier 2024, les quantités de fruits et légumes introduites dans les marchés de gros ont atteint 351.642 tonnes, marquant une augmentation de 7,7 % par rapport à l’année précédente. Cette progression s’explique notamment par une amélioration des conditions climatiques et une meilleure organisation logistique”, a-t-il expliqué, tout en précisant que cette augmentation a permis une baisse significative des prix, offrant un soulagement bienvenu aux consommateurs.

Sur un autre plan, Sofiane Tarmiz rappelle que les détaillants doivent respecter les marges bénéficiaires fixées par l’arrêté ministériel de 2020. “Ces marges sont de 35 % pour les produits dont le prix est inférieur à 900 millimes, de 30 % pour ceux entre 900 et 1.500 millimes, et de 25 % pour les produits au-delà de 1.500 millimes”, a-t-il précisé.

Il est à noter que pour renforcer la transparence, la société tunisienne des marchés de gros (Sotumag) publie quotidiennement un bulletin des prix, accessible sur son site officiel et sa page Facebook. Cela permet aux citoyens de suivre l’évolution des tarifs et de mieux préparer leurs achats.

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Festival international du Sahara de Douz : plus de 10.000 spectateurs ont assisté aux festivités

Von: La Presse
27. Dezember 2024 um 11:04

Plus de 10.000 spectateurs, selon les estimations des services de la protection civile, ont assisté jeudi soir aux spectacles qui se sont déroulés à la place Hanish au premier jour de la 56ème édition du festival international du Sahara à Douz.  Le directeur général des activités  culturelles au ministère des Affaires Culturelles, Zaker El Akrami, a expliqué que le festival international du Sahara à Douz reflète la spécificité de la région et la richesse de son patrimoine, notant que les organisateurs de cette manifestation accordent une grande valeur à la dimension culturelle parallèlement à la dimension économique qui fait de ce festival une locomotive pour le développement dans cette région. La même source a ajouté que le rayonnement de ce festival en a fait une destination pour les visiteurs de nombreux pays arabes et occidentaux pour suivre les événements qui honorent le patrimoine de la région.  Il a souligné que le festival international  de Douz est l’une des plus anciennes manifestations culturelles en Tunisie,. Elle remonte au siècle dernier  ce qui nécessite de préserver cet acquis et d’en être fier, d’autant plus qu’il fait de la région une destination pour des milliers de visiteurs au cours de cette période.

Le directeur du festival international du désert, Achraf Ben Othman, a expliqué que cette manifestation s’inscrit dans le cadre d’une vision basée sur la culture et les arts, à commencer par le concours international de poésie arabe, qui s’est tenu, mercredi, outre l’organisation d’un spectacle bédouin le matin à la place des arts dans la ville de Douz. Le spectacle s’est poursuivi dans la soirée sur la place Hanish.

Cette production incarne la richesse du patrimoine matériel et immatériel de la région et renforce le rôle de cet événement dans la promotion du tourisme sahraoui, d’autant plus qu’il allie authenticité et renouveau.

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150, 200 dinars ou plus : ce que les Tunisiens consacrent au nouvel an

Von: La Presse
27. Dezember 2024 um 10:42

Malgré un contexte économique difficile, les Tunisiens ne renoncent pas aux festivités du nouvel an.  Lotfi Riahi, président de l’Organisation tunisienne pour informer le consommateur, a souligné que ces célébrations restent une priorité pour beaucoup.

Mais les célébrations du nouvel an varient largement en fonction des ressources de chacun. “Certains privilégient des séjours dans des hôtels ou des dîner-spectacles, tandis que d’autres préfèrent des festivités plus modestes à domicile, à la mesure de leur pouvoir d’achat”, a-t-il expliqué, lors de son passage sur les ondes d’une radio privée.

En ce qui concerne les budgets alloués à ces célébrations, Lotfi Riahi a précisé qu’il n’y a pas de règle stricte. “Certains choisissent de ne pas célébrer, même s’ils en ont les moyens, tandis que d’autres, malgré des revenus modestes, font des sacrifices financiers pour profiter de cette occasion festive”, a-t-il déclaré.

Il a estimé que de nombreux ménages prévoient un budget compris entre 150 et 200 dinars, voire plus. “Bien que la hausse des prix limite les possibilités, beaucoup de familles adaptent leurs dépenses pour créer des moments de joie et de convivialité”, a-t-il ajouté.

En effet, ces dépenses représentent une volonté collective de maintenir les traditions, tout en adaptant les pratiques aux réalités économiques. Pour certains, les festivités du nouvel an sont une occasion de se retrouver en famille ou entre amis, même avec des moyens limités. Cette résilience témoigne de l’importance accordée à ces moments symboliques.

Lotfi Riahi a appelé les autorités et les acteurs économiques à favoriser des solutions permettant à tous les Tunisiens de participer à ces célébrations. Parmi les pistes évoquées figurent des offres promotionnelles pour les familles et des initiatives communautaires visant à alléger le coût des festivités.

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Ligue 1 – Mise à jour de la 11e journée – CSS- ST (1-2) : Le réalisme des Stadistes a prévalu

27. Dezember 2024 um 10:14

Les Stadistes ont parfaitement maîtrisé les débats en première mi-temps. En deuxième période et même si les Sfaxiens sont parvenus à réduire le score, les Stadistes ont su atténuer les ardeurs de leurs adversaires.

Sans round d’observation, les Stadistes sont entrés dans le vif du sujet, en se montrant beaucoup plus entreprenants. Ils ont, d’ailleurs, annoncé la couleur dès la 8’ en menaçant pour la première fois la cage de Aymen Dahmen : Oumarou a failli ouvrir la marque quand sa frappe s’écrasa sur le poteau droit avant que le portier sfaxien n’intercepte la balle sur la ligne.

Deux minutes plus tard, Dahmen a dû s’interposer en deux temps, d’abord en repoussant le tir de Bilel Mejri avant d’intercepter la frappe de Youssouf Oumarou (10’).

La réaction des Sfaxiens ne s’est pas fait attendre : Baraket El Hmidi s’infiltra sur la gauche avant d’adresser un centrage, mais Sami Hlel, aux aguets, intercepta le ballon en pleine course (11’).

Et alors qu’on pensait que les débats allaient devenir équilibrés, la donne a changé tout juste cinq minutes après : Touré servit dans le dos des défenseurs Bilel Mejri, à son tour de servir Zied Berrima qui, d’une tête plongeante, trompa le portier sfaxien (16’).

L’ouverture du score a boosté le moral des Stadistes qui allaient dominer les débats. Ils sont parvenus, d’ailleurs, à doubler la mise vers la fin de la première mi-temps: au terme d’une jolie action collective et des passes courtes en pleine surface de réparation, Hédi Khalfa profita d’une mauvaise communication entre Dahmen et sa défense pour loger la balle dans les filets (41’).

Un penalty, et c’est tout !

De retour des vestiaires, les changements opérés par Olivier Perrin ont donné du tonus au jeu des Sfaxiens. Et à force de presser, les Sfaxiens ont fini par obtenir gain de cause quand, au milieu d’un cafouillage de la défense sur un corner, Youssouf Touré piétina un joueur adverse. Sans hésitation, l’arbitre accorda un penalty, transformé par Mohamed Absi (52’).

Et bien qu’ils aient livré une meilleure prestation sur le plan offensif, les Sfaxiens n’ont pu égaliser. Maher Kanzari, réaliste à souhait, a su jouer la carte de la prudence au bon timing, renforçant sa défense en incorporant Werghemmi puis Ouattara. le Stade Tunisien s’impose à Sfax et devient le nouveau leader.

CSS : Dahmen, Derbali, Baccar, Harabi, Nasraoui, Traoré, El Hmidi (Aydi 46’), Absi (Guesmi 70’), Winley (Kouamé 46’), Haj Hsan (Ben Ali 80’) et Habboubi (Becha 46’).
ST : Hlel, Sahraoui, Khalfa, Arous, Laifi, Touré (Ndaw 77’), Bonheur, Oumarou (Ayadi 62’), Saafi (Ouattara 90’), Berrima (Atoui 62’) et Mejri (Werghemmi 90’).

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Tunisie : la météo du jour

Von: La Presse
27. Dezember 2024 um 09:26

Le temps sera souvent nuageux avec des pluies éparses sur le nord, localement au centre et au sud-est. Ces précipitations pourront être temporairement orageuses et parfois abondantes sur les régions côtières. Ailleurs, le ciel sera marqué par quelques passages nuageux.

Le vent soufflera du secteur nord, relativement fort près des côtes et faible à modéré à l’intérieur du pays. La mer sera agitée, devenant localement très agitée. Les températures maximales varieront entre 10 et 15 degrés au nord, entre 13 et 17 degrés dans le reste des régions, et descendront jusqu’à 8 degrés dans les hauteurs de l’ouest.

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Tunisie – Kais Saïed : La responsabilité est un devoir, pas un privilège

Von: La Presse
27. Dezember 2024 um 09:22

« Face aux innombrables défis qui se posent et aux mutations rapides que connaît le monde d’aujourd’hui, seule une compacte unité nationale est capable de faire déjouer les maigres tentatives visant à déstabiliser le pays », a affirmé le président de la République, Kais Saïed.

Présidant, jeudi, la réunion du conseil des ministres, le chef de l’Etat a saisi l’occasion pour présenter ses félicitations au peuple Tunisien à l’occasion de l’avènement du nouvel an.

Il a dans ce contexte formulé le souhait de voir l’année 2025, couronnée de succès où la Tunisie réussira à gagner les paris et à relever les défis.

Une année de concrétisation des attentes et aspirations légitimes du peuple tunisien à l’emploi, à la liberté et à la dignité nationale, a encore espéré le président Saïed.

Il a, dans ce contexte, pressé chaque fonctionnaire en poste, où qu’il se trouve, à donner l’exemple et à faire preuve de labeur, d’abnégation et d’intégrité.

La responsabilité est un devoir et nullement un luxe à savourer, a fait savoir le chef de l’Etat, rappelant que la Tunisie mène actuellement une bataille de libération et qu’elle a décidé de sa propre volonté de miser sur ses propres moyens.

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Tunisie – Conseil des ministres : focus sur les projets de loi et décrets clés

Von: La Presse
27. Dezember 2024 um 09:13

Le président de la République, Kais Saïed, a présidé, jeudi, au Palais de Carthage, une réunion du conseil des ministres consacrée à l’examen de nombre de projets de loi et de décret.

Selon un communiqué de la présidence, la réunion a permis de débattre d’un projet de loi portant sur les conseils locaux.

Il a été également question de discuter de la loi organique relative à l’application des statuts particuliers afférents au président de l’Assemblée des représentants du peuple et ses membres au président du Conseil national des régions et des districts et ses membres.

La réunion a également permis de passer au crible un projet de loi portant modification de certaines dispositions du code du travail régissant la sous-traitance ainsi qu’un projet de décret fixant les modalités d’organisation administrative et financière du Conseil supérieur de l’éducation et de l’enseignement.

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Gestern — 26. Dezember 2024La Presse de Tunisie

En salle – Sahbek Rajel de Kais Chekir: Une comédie policière détonante

26. Dezember 2024 um 21:45

Coécrit avec justesse par Zine Abeddine Mastouri, Ahmed Sayed et Kais Chekir lui-même,  Sahbek Rajel  est une comédie familiale policière dotée d’un casting très populaire  : Karim Gharbi, Yassine Ben Gamra, Dorra Zarrouk, Sofiane Dahech, Kawhter Elbardi et Younes Elferhi où l’intrigue est truffée de rebondissements, de coups fourrés et de pétarades.

La Presse — Le groupement Gobantini ne se contente pas de la diffusion des films, il s’est lancé depuis ces cinq dernières années dans la production d’œuvres commerciales de divertissement qu’il propose au public à l’occasion des fêtes. Les salles de cinéma ne peuvent pas continuer à survivre avec seulement des films d’auteurs destinés à un public cultivé et qui reste restreint. Pour booster leurs recettes, certaines de ces salles consacrent une partie de leur programmation à des films commerciaux de qualité produits avec les fonds propres de leurs propriétaires sans aucune aide de l’Etat et  réalisés par des Tunisiens.

Lire l’intégralité de l’article dans notre version papier du 27 décembre 2024

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Amnistie sociale 2024: Une opportunité pour renforcer la paix sociale au sein des entreprises

26. Dezember 2024 um 21:30

L’amnistie sociale est une vraie aubaine pour ces entreprises, qui, pour des raisons financières, n’ont pas pu régler leurs dettes auprès de la CNSS. Décidée par le décret 503-2024 qui a été publié au mois d’octobre dernier, cette amnistie prévoit une remise des pénalités appliquées sur les dettes sociales.

La Presse — L’amnistie sociale décrétée pour l’année 2024  fait partie de la batterie de mesures qui ont été décidées dans le cadre des nouvelles politiques sociales engagées par l’Etat. Bénéficiant à un grand nombre de salariés et de travailleurs indépendants, elle devrait permettre aux employés ainsi qu’à leurs ayants droits, privés jusqu’alors de leurs droits sociaux, d’accéder à la couverture sociale, et notamment l’assurance maladie. Il incombe aux entreprises et aux travailleurs indépendants de saisir cette opportunité pour  régulariser leurs situations.

Quelles sont les procédures à suivre ? Quelles sont les conditions du  bénéfice de cette amnistie ? Toutes ces questions ont été abordées lors du webinaire « 90 minutes de l’Iace » qui a été récemment organisé sous le thème « l’amnistie sociale: Qui en bénéficie et comment ? ». Nadia Hadroug Ben Abdallah et Lassaâd Bouhachem, respectivement directrice de recouvrement et directeur de l’affiliation et des cotisations à la Caisse nationale de la sécurité sociale (Cnss), étaient présents pour en débattre.

Lire l’intégralité de l’article dans notre version papier du 27 décembre 2024

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La journaliste libanaise Abir Rahal abattue à bout portant par son mari

Von: La Presse
26. Dezember 2024 um 19:25

Le jeudi 26 décembre 2024, dans l’après-midi, le Liban a été le théâtre d’un crime horrible : la journaliste Abir Rahal a été tuée d’une balle dans la tête tirée par son mari Khalil Massoud devant la porte du tribunal de la ville de Shehim, dans la région de Kharoub au Mont-Liban. Le mari s’est suicidé ultérieurement.

La journaliste décédée en désaccord avec son mari avait intenté un procès contre lui et l’audience était prévue pour le mois prochain, mais alors qu’ils se trouvaient au tribunal, son mari l’a abattue à bout portant d’ une balle dans la tête et s’est enfui vers une destination inconnue.

Deux heures à peine après avoir commis son crime au tribunal de la charia de Shahim, Massoud a publié sur son compte Facebook une vidéo détaillant les différends personnels qui l’opposaient à sa défunte épouse, une journaliste connue, et plus particulièrement les différends d’ordre financier liés à son travail pour un site web local qu’il prétend avoir créé.

Il a également accusé un officier au Liban d’avoir « pris partie » pour la victime dans cette affaire et a accusé sa femme d’ avoir des « relations diffamatoires » avec ce dernier.

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Attaque au couteau à Monastir : un agent de sécurité blessé lors d’une arrestation antiterroriste

Von: La Presse
26. Dezember 2024 um 19:05

Un agent de sécurité relevant de la brigade de prévention contre le terrorisme à Monastir a été poignardé au flanc lors de l’arrestation d’un individu extrémiste activement recherché dans la ville de Moknine, gouvernorat de Monastir.

L’agence Tap rapporte que cette opération a été menée dans le cadre d’une mission pour le compte d’une unité de sécurité spécialisée.

Selon une source sécuritaire, l’état de santé de l’agent est désormais stable après avoir été opéré avec succès à l’hôpital universitaire Fattouma Bourguiba de Monastir.

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Les entreprises publiques dans le viseur du Président de la République : Non au bradage, oui à la relance

26. Dezember 2024 um 18:15

Dans le cadre de sa détermination à mener la “guerre de libération” de la Tunisie contre la spéculation, la malversation et la corruption afin que le peuple retrouve ses richesses et ses biens spoliés, le Président de la République ne rate pas une occasion pour réitérer sa volonté d’aller jusqu’au bout de son œuvre salvatrice pour la dynamique socioéconomique.

La Presse — C’est dans ce cadre, donc, qu’il multiplie les initiatives en vue de redonner vie à bon nombre d’entreprises constituant, jadis, de véritables joyaux de l’économie nationale d’où les mesures énergiques de remettre du pied les sociétés qui ont été dégradées par des lobbies malfaisants dans le but évident de se les approprier au plus bas prix sous prétextes qu’elles ne sont plus utiles, ni bénéfiques pour l’État et pour la communauté. 

Ainsi, le Chef de l’Etat a affirmé, à maintes reprises, qu’il n’est pas question de céder les entreprises publiques à des particuliers après que des forces occultés les ont mises à plat par des subterfuges machiavéliques comme ce fut le cas, par le passé, pour certaines sociétés qualifiées, il y a quelques années, de fleurons de l’industrie du pays.

Joignant le geste à la parole et sans perdre de temps, le Président Kaïs Saïed vient de rencontrer, il y a quatre jours, la ministre de l’Industrie à qui il a donné des consignes expresses quant à la nécessité de trouver des solutions urgentes pour bon nombre de sociétés industrielles qui ont été fermées après que leurs équipements ont été cédés à des privés dans le cadre apparent de ventes «publiques».

Or, il ne s’agit pas de cas isolés, mais d’une pratique planifiée causant l’arrêt des activités de plusieurs entreprises avec tout ce que cela implique comme perte d’emplois et d’aggravation du chômage. Et les exemples ne manquent, malheureusement, pas et dont on cite celui du complexe industriel de Mazzouna, dans le gouvernorat de Sidi Bouzid, la minoterie historique à Dahmani, dans le gouvernorat du Kef et qui a vu le jour il y a plus d’un siècle tout en étant considérée, à l’époque, comme l’un des meilleurs moulins en termes de qualité de production. 

A souligner que cette fermeture a été décidée il y a des dizaines d’années arguant qu’elle était forcée par le fait qu’elle devait être réhabilitée et restructurée à l’instar de bien d’autres établissements placés dans le même contexte.

Insistant sur le fait qu’il est nécessaire et même urgent de faire renaître lesdites institutions et de les relancer sur le marché tout en les qualifiant comme étant des richesses bradées, le Chef de l’Etat a réaffirmé que le devoir national exige que les Tunisiennes et les Tunisiens retrouvent leur droit naturel au travail, un droit et un objectif revendiqué par le peuple lors de la Révolution du 17 décembre 2010.

Évoquant qu’il s’agit d’une réactivation des industries locales, le Président de la République estime que ces sociétés constituent une base solide pour le renforcement du tissu économique tout en étant, de nouveau, un puissant levier en vue de répondre aux attentes des citoyens, ce qui en fait une priorité à ne pas faire différer.

Il convient de rappeler la visite rendue par le Président Saïed, au début de cette année au siège de la Société nationale de cellulose et de papier alfa (Sncpa), intervenue après celles effectuées à la société El Fouledh, la Stil, ou encore la Société tunisienne du sucre.

D’ailleurs, avec cette visite, Kaïs Saïed a pu redonner un second souffle à cette société qui, selon lui, est en difficulté à cause du manque de transparence et de la corruption comme l’ont mentionné les employés ayant parlé des défaillances dans les travaux de maintenance, l’achat d’équipements non conformes et des problèmes de recrutement.

En tout état de cause, avec comme à l’accoutumée, de la suite dans les idées et le souci de la concrétisation de ses actions, le Chef de l’Etat prouve sa volonté inébranlable à réussir sa mission à la tête de l’Etat et, surtout, à être fidèle à son approche et à son projet répondant aux attentes du peuple.

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Jeunesse et sport : Restaurer l’infrastructure et promulguer la loi sur les structures sportives

26. Dezember 2024 um 18:10

La Presse — Lors d’une réunion tenue mardi 24 décembre 2024 au Palais de Carthage, le Président de la République, Kaïs Saïed, a reçu le ministre de la Jeunesse et des Sports, Sadok Mourali.

Il fut question surtout de la remise en état et à niveau des infrastructures sportives et de loisirs abandonnées, ainsi que la mise en place d’un cadre législatif moderne, fonctionnel, répondant aux aspirations nationales pour encadrer les structures sportives en Tunisie.

C’est, à notre sens, un ordre de mission pour ceux qui veillent ou auront à veiller sur ce secteur vital que représentent la Jeunesse et le sport.

Le Président de la République a été  clair, citant en exemple le Centre de vacances et de camping d’Al-Habibia, édifié dans les années 1970 sur une superficie de 21 hectares, entouré d’un grand  lac artificiel. Ce centre, longtemps considéré comme un lieu rêvé, propice pour les loisirs et les activités de plein air, est malheureusement  dans un état d’abandon et de délabrement tel qu’il a perdu sa fonction initiale.

Dans le même cas, nous retrouvons l’Hôtel du Golfe de Hammamet, qui figurait parmi les meilleurs complexes de loisirs pour les jeunes et les familles. Il est également dans un état lamentable. Pourtant, malgré ses infrastructures modernes et son emplacement stratégique, cet établissement connaît une importante dégradation, qui compromet sérieusement ses potentialités touristiques et sociales.

Indépendamment de la réhabilitation et de la mise à niveau des infrastructures, il fut question du projet de loi encadrant les structures sportives.

Cette loi, on l’a annoncée depuis plus d’une année. Le Président de la République Kaïs Saïed a insisté sur la nécessité de « concevoir un cadre législatif clair et objectif, orienté vers le développement du sport, en tant que levier stratégique pour la Tunisie.

Le sport n’est pas, tel que le conçoivent bien des arrivistes, seulement un outil de divertissement. Il est également porteur de valeurs déontologiques et humaines qui  contribuent à préserver la santé de nos citoyens. Cela exige un cadre réglementaire émanant d’une vision nationale et solidaire ».

D’où l’importance des préceptes juridiques à même de favoriser les initiatives sportives nationales, tout en rejaillissant sur l’image du sport tunisien à l’international.

On ne peut être plus précis et c’est le grand chantier qui s’ouvre et pour lequel on devrait se mobiliser.

En effet, on a toujours tendance à se réjouir des inaugurations des nouvelles installations et infrastructures, tout en oubliant l’aspect maintenance et entretien de celles qui deviennent inutilisables. Ceux qui sont chargés de la gestion de ces biens de la nation, premiers responsables, oublient leur rôle et le négligent au point de voir ces équipements de base dépérir. Ce qui constitue une perte sèche à tous les points de vue.

En ce qui concerne la loi devant régir les activités sportives dans le pays, tout a été fait pour saper la mouture présentée, en raison de la limitation des mandats, qui ne sied pas à ceux qui sont pour une présidence à vie d’une fédération, d’un comité ou d’une organisation. Ils se sont ligués (ils ont trouvé ceux qui les ont écoutés) pour bloquer toute initiative rénovatrice, à l’image de tout ce qui se passe dans le monde, pour décourager tous ceux qui souhaiteraient contribuer à la bonne marche d’un secteur d’activité essentiel pour la formation et l’encadrement de notre jeunesse.

C’est en fait un rappel, une réaffirmation de l’engagement sans cesse renouvelé envers les jeunes et leur avenir. Une nécessité de réformer la loi régissant les activités sportives et leur expansion dans le cadre d’une politique pleinement consciente des objectifs nationaux en respect des valeurs qui nous ont toujours mobilisés.

Il ne reste plus qu’à espérer qu’une fois cette loi promulguée, en conformité avec nos intérêts nationaux, en respect des efforts fournis pour la formation d’une élite cultivée et éduquée, appelée à prendre le relais, de manière cyclique et organisée, tous les comités, organisations, associations et fédérations nationales sportives s’y plieront sans exception.

A moins de vouloir se contenter de voir filer nos adversaires potentiels et céder encore davantage de terrain à ceux qui ont opté pour l’ouverture et la modernisation de leur gestion.

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