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Gestern — 12. November 2024La Presse de Tunisie

InstaDeep et GOMYCODE forment 10.000 jeunes tunisiens aux métiers du numérique avec le Project Tatooine

12. November 2024 um 22:02

InstaDeep et GOMYCODE, deux acteurs majeurs de la tech, ont lancé le Project Tatooine, une initiative ambitieuse visant à former 10.000 jeunes tunisiens aux compétences numériques et à l’intelligence artificielle.

Ce projet, dévoilé lors du Tunisia Global Forum, représente une étape clé pour le développement de l’écosystème numérique tunisien.

À travers l’ouverture de 20 hackerspaces dans des régions prioritaires comme Tozeur, Tataouine, et Sidi Bouzid, le projet entend rendre la formation tech accessible aux jeunes des zones défavorisées, souvent limités par les opportunités locales.

Pour faciliter cet apprentissage, le Project Tatooine bénéficie d’un financement de 3 millions de dinars, dont 2 millions sont déjà couverts par des contributions privées. Ce budget permettra de proposer des bourses couvrant en totalité ou en partie les frais de formation.

Les jeunes sélectionnés auront également accès à 4.000 stages auprès d’entreprises technologiques, afin de leur offrir une expérience concrète dans le secteur et de renforcer leur employabilité.

Les hackerspaces sont conçus pour être des centres de collaboration et d’innovation. Les jeunes talents y bénéficieront d’un environnement de travail collaboratif, où ils pourront s’investir dans des projets réels et participer à des événements organisés dans ces espaces.

Le but est d’encourager une culture de l’innovation et de susciter l’intérêt pour les technologies de pointe, notamment dans le domaine de l’intelligence artificielle.

Yahya Bouhlel, CEO de GOMYCODE, et Karim Beguir, CEO d’InstaDeep, partagent une vision commune : faire de la Tunisie un centre de compétences numériques et ouvrir des perspectives aux jeunes.

« Le parcours d’InstaDeep, qui a commencé à Tataouine avant de rayonner à l’international, montre que tout est possible », a déclaré Bouhlel.

Et GOMYCODE se réjouit de lancer cette initiative pour offrir de nouvelles opportunités aux jeunes éloignés du marché du travail, avec l’appui de donateurs engagés à ouvrir des perspectives dans le domaine de la tech pour de jeunes Tunisiens et Tunisiennes.

Et avec le Project Tatooine, InstaDeep et GOMYCODE ambitionnent de bâtir une génération de professionnels du numérique, capable de rivaliser sur la scène mondiale et de contribuer à l’essor de l’économie digitale en Tunisie.

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Tunisie – Ministère des Finances : Une hausse de 2,4 % pour le budget 2025

12. November 2024 um 20:04

Le mardi 12 novembre 2024, lors d’une séance plénière au Parlement dédiée à la mission du ministère des Affaires religieuses, la ministre des Finances, Sihem Boughdiri Nemsia, a présenté les grandes lignes du budget de la mission des Finances pour l’année 2025. Ce budget s’élève à 1.390 millions de dinars, marquant une augmentation de 2,4 % par rapport à l’année 2024.

La ministre a précisé que ce budget représente 2,3 % des dépenses publiques pour l’année 2025. Il est réparti entre différents programmes stratégiques, chacun doté d’une enveloppe en fonction de ses priorités. Le programme des Douanes se voit attribuer la part la plus importante, avec 569,601 millions de dinars, soit 40,9 % du budget de la mission. Ce montant est destiné à renforcer les contrôles douaniers et l’efficacité dans la collecte des droits et taxes.

Le programme de la fiscalité bénéficie de 292,885 millions de dinars, soit 21,1 %, tandis que la comptabilité publique, qui assure la transparence financière de l’État, est dotée de 405,677 millions de dinars (29,1 %).

D’autres allocations incluent 15,128 millions de dinars pour les services budgétaires (1,1 %), 3,401 millions de dinars pour le programme de la dette publique (0,3 %) et 103,308 millions de dinars pour la direction et le soutien opérationnel (7,5 %).

Cette répartition vise à renforcer la performance des services financiers de l’État et à optimiser la gestion des ressources, conformément aux objectifs stratégiques du ministère.

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Tunisie : La ministre de l’Énergie appelle à une meilleure synergie des services pour soutenir les projets en région

12. November 2024 um 19:37

La ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, a présidé le 12 Novembre 2024 à Kairouan la troisième réunion périodique de l’année des directeurs régionaux de l’Agence de Promotion de l’Industrie et de l’Innovation (APII).

Accompagnée du gouverneur de la région, Dhakher Bargaoui et du directeur général de l’agence, Omar Bouzouada, cette rencontre a permis de poser les bases d’une nouvelle dynamique pour soutenir l’innovation et l’initiative privée à travers tout le pays.

Dans son discours d’ouverture, la ministre a souligné le rôle essentiel de l’APII dans le développement de l’industrie tunisienne et dans l’encouragement des projets privés depuis plus de 50 ans. Elle a salué l’engagement des directions régionales qui ont réussi à rapprocher les services publics des entreprises locales, renforçant ainsi le tissu entrepreneurial.

Cependant, Fatma Thabet Chiboub a mis l’accent sur la nécessité de renforcer la coopération entre tous les acteurs institutionnels pour mieux répondre aux défis économiques du pays. Elle a appelé à une intégration plus poussée des différents services afin d’optimiser l’accompagnement des projets et stimuler l’investissement, en particulier dans les régions.

Cette réunion a également été l’occasion pour la ministre d’écouter les préoccupations des directeurs régionaux, notamment les difficultés opérationnelles qu’ils rencontrent. Elle a assuré de l’engagement du ministère à améliorer les conditions de travail et à fournir les ressources nécessaires pour soutenir les équipes sur le terrain.

Enfin, un atelier de formation sur la norme ISO 9001 version 2015 a été organisé pour les coordinateurs qualité des administrations régionales, afin de renforcer la gestion de la qualité et l’efficacité des services de l’APII.

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Tunisie – Météo : Baisse des températures et risque de brouillard dans le Nord

Von: La Presse
12. November 2024 um 19:32

Les conditions météorologiques s’annoncent partiellement instables pour les prochaines heures, selon les prévisions des services de météorologie. Des passages nuageux parfois denses sont attendus dans les régions côtières nord, accompagnés de pluies éparses et temporairement orageuses. Dans le reste des régions, le ciel sera principalement traversé par des nuages, avant l’apparition de brouillard localisé en fin de nuit.

Les vents souffleront du secteur ouest dans le nord et le centre, et du secteur est dans le sud, avec une intensité variant de faible à modérée. Les conditions maritimes seront relativement calmes, la mer étant peu agitée.

Les températures nocturnes afficheront une nette différence selon les régions : elles oscilleront entre 12 et 16 degrés dans le nord et le centre, sans dépasser les 8 degrés dans les zones montagneuses de l’ouest. Dans le sud, elles seront plus clémentes, se situant entre 16 et 20 degrés.

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Tunisie – Nabeul : Découverte d’entrepôts illégaux dédiés à la spéculation alimentaire

12. November 2024 um 19:19

Les unités de la Garde nationale de Nabeul, en collaboration avec les services du commerce et du développement des exportations, ont mené une opération réussie ce mardi 12 novembre, aboutissant à la découverte de plusieurs entrepôts illégaux utilisés pour stocker des produits alimentaires destinés à la spéculation. Ces entrepôts, installés de manière aléatoire, faisaient partie d’un réseau visant à créer des pénuries artificielles sur le marché.

Au total, plus de 288 tonnes de produits alimentaires divers ont été saisies, pour une valeur estimée à environ 678.000 dinars. Parmi les marchandises stockées, on retrouvait des denrées essentielles telles que du sucre, de l’huile et des céréales, des produits particulièrement sensibles dans le contexte économique actuel du pays.

L’opération a été menée en étroite collaboration avec l’administration régionale du Commerce, qui a immédiatement pris les mesures nécessaires pour gérer les produits saisis. Parallèlement, des poursuites judiciaires seront engagées contre les responsables de ces pratiques illégales, qui nuisent à l’économie nationale et à la stabilité des prix.

Cette saisie s’inscrit dans une série d’efforts visant à lutter contre la spéculation alimentaire et à garantir un approvisionnement équitable des consommateurs en produits de première nécessité.

Les autorités locales soulignent l’importance de continuer à surveiller de près ce type de pratiques, qui contribuent à l’inflation et à la crise du pouvoir d’achat. Les enquêtes se poursuivent pour démanteler d’autres réseaux de stockage illégal.

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Tunisie – Manouba : Une femme et son fils retrouvés morts dans des circonstances mystérieuses

Von: La Presse
12. November 2024 um 19:06

Ce mardi après-midi, les corps sans vie d’une femme de 65 ans et de son fils de 47 ans ont été découverts dans leur domicile situé à Mansoura 1, dans la délégation de Djedeida, gouvernorat de Manouba. Les circonstances de leur décès demeurent pour l’instant inexpliquées, plongeant les habitants de la région dans la stupeur.

Alertés par des citoyens, les agents de la garde nationale de Tebourba et les équipes de la protection civile se sont rendus rapidement sur les lieux. Après avoir constaté les décès, le procureur de la République est intervenu pour superviser les premières constatations techniques. Il a ordonné le transfert des corps vers le service de médecine légale de l’hôpital Charles Nicolle, à Tunis, pour des examens post-mortem visant à élucider les causes de ces décès.

Le ministère public du tribunal de première instance de Manouba a par ailleurs ouvert une enquête pour faire la lumière sur les circonstances entourant la mort des deux victimes. Cette affaire a été confiée à la brigade de recherches judiciaires de Tebourba, qui attend désormais les résultats des analyses pour orienter l’investigation.
Les autorités continuent de recueillir des éléments dans cette affaire qui suscite de vives interrogations au sein de la communauté locale.

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Tunisie : Deux suspects terroristes capturés lors d’une opération de sécurité

Von: La Presse
12. November 2024 um 18:52

Les unités de la garde nationale de Siliana ont arrêté un homme recherché pour son appartenance présumée à un groupe terroriste. Cet individu, condamné à 52 ans de prison et recherché sur la base de mandats d’arrêt émis par la Cour d’appel de Tunis, a été interpellé dans la région, selon un communiqué publié ce mardi par la direction générale de la garde nationale.

Dans le même temps, les unités de la garde nationale de Jbeniana, en collaboration avec leurs homologues de Sfax, ont capturé un autre suspect, également recherché par diverses structures sécuritaires et judiciaires pour des liens avec une organisation terroriste. Cet individu faisait l’objet de plusieurs condamnations pénales.

Les deux suspects ont été remis aux unités spécialisées pour les procédures légales nécessaires, après coordination avec le procureur de la République. La direction générale de la garde nationale a appelé les citoyens à coopérer activement avec les forces de l’ordre et à signaler toute information suspecte au numéro 71860135, dans le but de renforcer la sécurité publique et d’assurer la protection du pays et de ses citoyens.

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Tunisie : L’industrie pharmaceutique peut couvrir 100 % des besoins locaux, affirme le ministre de la Santé

Von: La Presse
12. November 2024 um 18:42

Le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, a annoncé que l’industrie pharmaceutique tunisienne est capable de couvrir jusqu’à 100 % des besoins en médicaments de la population, contre 75 % actuellement.

Cette déclaration a été faite à l’occasion d’une visite inopinée, ce mardi, dans plusieurs établissements hospitaliers à Sfax, dont les hôpitaux universitaires Hédi Chaker et Habib Bourguiba, ainsi que l’hôpital régional de Bir Ali Ben Khalifa et l’hôpital local de Skhira.

Le ministre a souligné que la Tunisie dispose des capacités et compétences nécessaires pour atteindre une couverture totale grâce à ses ressources humaines qualifiées, notamment les pharmaciens et médecins formés dans le secteur de l’enseignement supérieur tunisien. Selon Ferjani, l’industrie pharmaceutique locale pourrait jouer un rôle clé dans l’autosuffisance nationale en matière de santé.

Concernant les pénuries occasionnelles de certains médicaments essentiels, le ministre a indiqué que la Pharmacie centrale fournit les traitements vitaux, notamment pour les cancers, mais connaît parfois des ruptures d’approvisionnement.

Pour y remédier, le gouvernement a mis en place une nouvelle stratégie qui vise à réformer le système de financement des caisses sociales, qui approvisionnent la Pharmacie centrale.

Cette initiative, validée lors du dernier Conseil des ministres, garantira un financement durable à la Pharmacie centrale, en plus de soutenir la restructuration de la Société tunisienne des industries pharmaceutiques, qui a récemment repris ses activités après deux années d’arrêt.

Enfin, s’agissant de l’hôpital militaire de campagne à Sfax, Ferjani a annoncé une réunion prochaine avec le ministère de la Défense et la direction de la santé militaire pour accélérer les services et améliorer l’efficacité de cet établissement.

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La Banque de Tunisie et des Émirats inaugure son centre de formation « Skill-Up BTE »

Von: La Presse
12. November 2024 um 18:38

La Banque de Tunisie et des Émirats (BTE) a récemment inauguré son centre de formation intégré, baptisé « Skill-Up BTE – Votre allié pour l’évolution et le progrès ». Ce nouveau centre, qui s’inscrit dans une vision stratégique ambitieuse, vise à renforcer les compétences et l’excellence professionnelle de ses collaborateurs.
À travers cette initiative, la BTE met un accent particulier sur la montée en compétences de ses équipes, un enjeu clé dans un secteur bancaire en perpétuelle évolution. Le centre « Skill-Up BTE » proposera une offre de formation diversifiée, mêlant théorie et pratique, avec des modules adaptés aux enjeux actuels du secteur. Des formations ciblées sur les compétences techniques bancaires, ainsi que sur les défis stratégiques de demain, seront au programme pour permettre aux collaborateurs de s’approprier les outils et les connaissances nécessaires à leur évolution professionnelle.
En ligne avec la politique de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) de la banque, ce centre de formation est également une réponse aux besoins croissants d’innovation pédagogique dans le monde du travail. La BTE entend ainsi être un acteur majeur de l’évolution de ses collaborateurs tout en contribuant au développement du secteur bancaire en Tunisie.

Malek Chouchi

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Tunisie – Fraude en Ligne : L’ODC révèle une moyenne de 25 plaintes hebdomadaires

Von: La Presse
12. November 2024 um 18:15

La montée en puissance de la fraude en ligne, notamment sur les réseaux sociaux, a été le thème central d’une conférence de presse organisée mardi à Tunis par l’Organisation de Défense du Consommateur (ODC). Lors de cet événement, l’ODC a exhorté les citoyens à redoubler de vigilance et à ne pas se laisser duper par des publicités trompeuses qui prolifèrent sur Internet.

L’organisation a précisé que ses services reçoivent en moyenne 25 plaintes hebdomadaires concernant des pratiques de vente frauduleuse, que ce soit via les réseaux sociaux ou certaines chaînes de télévision. Le compte Facebook de l’ODC a ainsi enregistré 290 plaintes entre le 1er janvier et le 3 octobre 2024.

Les plaintes concernent principalement la vente d’appareils électroniques, avec 46 signalements relatifs à la non-conformité des produits livrés ou à la mauvaise qualité des articles. Viennent ensuite les ustensiles de cuisine, avec 32 plaintes, suivis des produits alimentaires tels que le miel, les confitures et les jus de fruits, avec 25 plaintes.

Ammar Dhaya, président de l’ODC, a souligné que la majorité des vendeurs en ligne opérant sur les réseaux sociaux agissent de manière anonyme et exclusivement dans le monde virtuel, ce qui complique les poursuites en cas de litige.
Il a également indiqué que l’organisation s’efforce de sensibiliser les consommateurs à la prudence face aux risques inhérents aux transactions en ligne, notamment dans un contexte de vide juridique persistant.

Dhaya a aussi mis en avant les obstacles rencontrés par l’ODC pour poursuivre les fraudeurs, en raison de l’absence de structures de contrôle adaptées. Il a insisté sur l’urgence de renforcer le rôle des services compétents du ministère du Commerce afin d’élaborer une stratégie efficace de lutte contre la fraude en ligne.

Ammar Dhaya a conseillé aux consommateurs de se méfier des pages de vente sur les réseaux sociaux et a rappelé que les plateformes de commerce électronique doivent respecter la législation en vigueur et obtenir les autorisations administratives nécessaires.

 

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Tunisie – Association IBSAR : Faire connaître le braille dans les établissements universitaires

Von: La Presse
12. November 2024 um 14:40

L’association IBSAR (Loisirs et Cultures pour les Non et Mal-voyants) a annoncé le lancement, le 10 décembre 2024, date de la célébration de la Déclaration universelle des droits de l’homme, d’une campagne de sensibilisation dans 10 établissements d’enseignement supérieur publics et privés pour faire connaître le braille en tant que méthode d’écriture pour les personnes non ou mal voyantes.

Dans une déclaration à l’agence TAP, le président de l’association, Mohamed Mansouri a fait savoir que cette campagne cible environ 5 mille étudiants et sera organisée sous forme de rencontres directes avec les étudiants, animées par des étudiants aveugles.

« Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la sensibilisation aux droits des personnes en situation de handicap afin que les étudiants puissent, dans l’avenir, plaider en faveur de cette cause », a-t-il ajouté.

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Tunisie – Kebili : Les indicateurs touristiques au vert

Von: La Presse
12. November 2024 um 14:38

La saison touristique 2023-2024 au gouvernorat de Kébili enregistre des indicateurs positifs reflétés par l’afflux de plus de 113 mille touristes dans la région, ayant passé 124 mille nuitées jusqu’à la fin du mois de septembre dernier.

La prochaine période sera marquée par l’organisation de divers événements culturels, touristiques et sportifs dans la région, susceptibles d’améliorer ces indicateurs jusqu’à la fin de l’année en cours, a indiqué à l’Agence TAP, le commissaire régional au tourisme à Kébili, Jameleddine Ben Jabeur.

Parmi les événements programmés dans la région, quatre rallyes Motos à deux et à quatre roues avec la participation de plusieurs passionnés venus de Tunisie et d’Europe.

Il s’agit également du Festival international du désert dont 56ème édition qui sera tenue du 26 au 29 décembre, en plus de l’organisation par les agences de voyage de plusieurs excursions dans le désert de Kébili et dont le nombre a atteint 2198 à la fin du mois d’octobre dernier.

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Tunisie – Santé : Un nouvel hôpital verra bientôt le jour à Bir Ali Ben Khalifa

Von: La Presse
12. November 2024 um 14:35

Le ministre de la santé, Mustapha Ferjani, a décidé de porter l’affaire de l’hôpital régional Bir Al Ben Khalifa (Sfax) devant la justice afin de déterminer les responsabilités de chacun dans les nombreuses défaillances observées dans cet établissement où les conditions sanitaires et la qualité des prestations se sont beaucoup détériorées au cours des douze dernières années.

Lors d’une visite inopinée à l’hôpital régional de Bir Ben Khalifa, le ministre a annoncé qu’un hôpital de campagne multidisicplinaires comportant une salle d’opération chirurgicale sera mis en place prochainement afin de rapprocher les services de santé des citoyens de la région.

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Tunisie- Education : Les cours particuliers interdits en dehors des établissements scolaires publics

Von: La Presse
12. November 2024 um 14:28

“Il est strictement interdit aux enseignants du primaire et du secondaire travaillant dans les établissements scolaires publics relavant du ministère de l’Éducation de donner des cours particuliers en dehors des institutions éducatives”, a rappelé mardi le ministère de l’Éducation dans un communiqué.

Le ministère a appelé les enseignants à se conformer aux dispositions du décret gouvernemental n° 2015-1619 du 30 octobre 2015, fixant les conditions d’organisation des leçons de soutien et des cours particuliers au sein des établissements éducatifs publics rappelant que tout contrevenant s’expose à des sanctions disciplinaires et pénales prévues par la législation et les réglementations en vigueur.

En outre, le ministère a mis en garde les parents contre les risques d’inscrire leurs enfants dans des cours particuliers en dehors du cadre légal et à l’extérieur des établissements éducatifs publics.

Selon le ministère, ce rappel s’inscrit dans le cadre de la volonté du département à garantir une bonne gouvernance du système éducatif et à assurer l’équité entre tous les élèves.

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Budget 2025 de la Défense Nationale : Un appui jugé insuffisant face aux défis de la Tunisie

Von: La Presse
12. November 2024 um 14:24

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le Conseil national des régions et des districts (CNRD) ont entamé, mardi, au Palais du Bardo, l’examen, en plénière commune, du projet de budget du ministère de la Défense nationale pour l’exercice 2025.

Dans un mot prononcé devant les membres des deux chambres parlementaires, le ministre de la Défense, Khaled S’hili, a estimé que le budget alloué permettra de couvrir près de 94% des activités du ministère dont le coût des programmes inclus dans sa mission s’élève à 4.732 millions de dinars.

Il a présenté, dans ce contexte, la stratégie mise en place à moyen et à long terme pour renforcer les capacités des forces de l’armée nationale. Cette stratégie, qui s’étend sur dix ans (2021-2030) comprend neuf axes principaux, a-t-il précisé.

Il s’agit du renforcement des capacités des armées, de l’amélioration du système juridique et administratif du ministère, de la promotion de la gouvernance des ressources humaines, de l’amélioration de l’infrastructure militaire, et de l’encadrement des ressources humaines.

Le ministre a souligné que les axes de cette stratégie concernent, également, la digitalisation de la gestion administrative et financière, le renforcement du rôle du ministère dans le développement, le soutien à la recherche scientifique et l’ouverture de l’institution militaire sur son environnement à l’échelle régionale et internationale.

Par ailleurs, S’hili a mis l’accent sur l’importance du rôle des différentes unités militaire dans la lutte contre le crime organisé, la contrebande, la migration irrégulière ainsi que dans les différentes échéances nationales.

Le ministre a fait savoir que, dans le cadre du renforcement de l’arsenal militaire, la Tunisie a réceptionné, en septembre dernier, quatre avions de type « C208 » et deux avions de type « C130 ». Des opérations de maintenance ont été effectuées sur les avions et les embarcations militaires, a-t-il ajouté.

A noter que le budget alloué au ministère de la Défense pour l’année 2025 s’élève à 4.445 millions de dinars. Les dépenses salariales représentent 2.942 millions de dinars, soit 66,65% du total du budget. Un montant de 900,166 millions de dinars a été consacré aux dépenses d’investissement, soit 20% du budget total.

Le ministre a jugé « insuffisant » ce budget, compte tenu des défis, des enjeux, des risques et des menaces auxquels la Tunisie pourrait être confrontée.

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Tunisie – Affaire Henchir Chaâl : Émissions de mandats judiciaires nécessaires à l’encontre des accusés

12. November 2024 um 14:13

Dans le cadre du suivi de la visite inopinée effectuée par le Chef de l’État au domaine agricole Chaâl à Sfax le 30 octobre dernier, on apprend d’une source bien informée que le substitut du procureur près du pôle judiciaire économique et financier a demandé hier, lundi 11 novembre, d’ouvrir une enquête judiciaire à l’encontre de 21 individus, dont un ancien ministre de l’Agriculture et un homme d’affaires et un président d’un club sportif. L’enquête concerne aussi des représentants légaux de 26 sociétés spécialisées, en particulier dans la production et l’exportation d’huile d’olive.

Les individus concernés par l’enquête sont tous soupçonnés de blanchiment d’argent, de fraude fiscale et d’exploitation des facilités accordées par les caractéristiques de l’activité professionnelle et de fonction.

D’autres charges et abus graves pèsent sur 18 autres individus impliqués dans la même affaire, dont la formation d’un complot pour commettre des atteintes contre les biens et les propriétés, falsification, faux et usage de faux, usage de fonction pour enfreindre les réglementations en vigueur afin de se procurer un avantage injustifié pour eux-mêmes ou pour autrui, infractions relatives aux biens publics.

Selon la même source, le substitut du procureur a demandé l’émission de mandats judiciaires nécessaires à l’encontre des accusés.

Pour rappel, le président de la République avait ordonné l’ouverture d’une enquête judiciaire pour attribuer la responsabilité à toute personne que la justice établirait comme impliquée dans la spoliation des biens et fonds publics suite à sa visite précédemment citée.

Une autre enquête a été ordonnée par le Chef de l’État suite à sa visite non annoncée à Henchir d’Enfidha à Sousse le 10 novembre. 

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BM : Les 2.200 MW d’énergies renouvelables additionnelles pourraient porter à 17 % du mix énergétique tunisien

Von: La Presse
12. November 2024 um 14:02

Face aux défis climatiques et énergétiques mondiaux, la Banque mondiale souligne dans son dernier rapport sur la conjoncture économique que les pays à revenu intermédiaire, comme la Tunisie, ont l’opportunité de se positionner dans les chaînes de valeur à faible émission de carbone en intégrant des technologies modernes.

Dans cette optique, la Tunisie a fixé un objectif ambitieux : atteindre 35 % de sa production d’électricité à partir d’énergies renouvelables d’ici 2030, contre seulement 3 % en 2022. Cette ambition repose sur un potentiel énergétique important, estimé à 280 GW pour l’énergie solaire et 90 GW pour l’éolien, largement inexploité jusqu’à présent.

Pour atteindre cet objectif, le gouvernement tunisien met en place un programme ambitieux de développement des énergies renouvelables, basé sur des partenariats public-privé. La construction des premiers 500 MW progresse à un rythme soutenu, après quelques retards causés par les crises sanitaires et géopolitiques récentes. Les travaux de la première centrale solaire de 100 MW à Kairouan ont démarré en mai dernier, suivis en septembre par ceux des centrales de 50 MW à Sidi Bouzid et Tozeur, en collaboration avec les entreprises Scatec (Norvège) et Aeolus (Japon). D’autres projets à Gafsa (100 MW) et Tataouine (200 MW) sont prévus pour 2025.

De plus, le gouvernement a annoncé des projets d’une capacité totale de 1.700 MW à déployer entre 2024 et 2026, dont 1.100 MW de solaire et 600 MW d’éolien. Neuf offres ont été reçues pour les 500 premiers MW de projets solaires, dont la construction est prévue pour 2025.

Ce programme de 2.200 MW pourrait porter la part des énergies renouvelables à 17 % du mix énergétique tunisien, contribuant à réduire de 1 million de tonnes les importations de gaz, soit environ 30 % des importations totales en 2023, et à abaisser les coûts de production énergétique du pays.

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Enquête | Terres domaniales : Non à l’institutionnalisation de la corruption  

12. November 2024 um 13:23

La gestion des terres domaniales, longtemps marquée par la corruption et les dépassements, est devenue un sujet de débat majeur au point de se demander pourquoi on en est arrivé à cette situation et qui en sont les vrais responsable car il ne faut pas s’en prendre seulement aux individus, mais plutôt à un système qui a mis le pays sur la paille.  

Aujourd’hui, on est en droit de se poser une question bien pertinente : pourquoi les décideurs à cette époque n’ont rien fait pour arrêter l’hémorragie de la spoliation des biens de l’Etat et la mauvaise gestion des terres domaniales agricoles en dépit des rapports publiés à cette époque par des départements ministériels pointant le déficit financier de l’Office des terres domaniales (OTD)? La réponse est évidente. C’est que la corruption qui sévissait avant la dissolution de l’ARP le 30 mars 2022 était à la fois systématique et systémique avec la complicité de certains décideurs en place malgré les financements alloués à un large éventail de projets et de programmes s’inscrivant dans le cadre de la lutte contre la corruption.

Pourquoi l’OTD n’avait-t-il pas bénéficié auparavant d’un grand intérêt de la part de l’Etat et où sont passés les mécanismes de contrôle ? Quelles sont les défaillances structurelles qui ont conduit à cette situation et à la mauvaise gestion et quelles sont les solutions pour redorer le blason de cette entreprise ? Enquête.

Défaillances structurelles et mauvaise gestion

Les entreprises publiques font face à plusieurs contraintes en raison de l’éparpillement de la tutelle et du suivi résultant de la multiplicité des autorités de tutelle entre la présidence du gouvernement et certains départements ministériels qui avaient pourtant donné l’alerte dont le ministère de l’Economie, des Finances et de l’appui à l’investissement  en 2020. Dans son rapport, ce ministère met le doigt sur les difficultés des entreprises publiques à gérer la multiplicité des objectifs qui leur sont assignés, comme la réalisation des bénéfices, le transfert de ressources au profit du budget de l’Etat, l’ajustement des prix du marché, la garantie de l’employabilité et la prestation des services. « La sauvegarde des équilibres financiers et la contribution, en même temps, à la politique sociale de l’Etat n’étaient donc pas possibles ».   

De son côté, la Cour des comptes s’arrête dans un rapport sur d’autres défaillances se rapportant en particulier au non-acquittement de 16 sociétés de mise en valeur et de développement agricole (Smvda) des loyers estimés à plus de 2MD, tout en continuant à exploiter ces fermes et en bénéficiant des primes d’incitation aux investissements en 2017. Le même rapport de la Cour des comptes, qui a pointé l’insuffisance des opérations de suivi et de contrôle, dévoile que 53% des sociétés actives n’ont pas respecté leurs engagements contractuels et de développement y compris le payement des loyers qui ont dépassé 40 millions de dinars, ce qui a conduit  à l’abandon de l’exploitation de certaines superficies et la non-réalisation des programmes d’investissement préétablis. A ce titre, il convient de noter que 70% des Smvda n’ont pas atteint les niveaux programmés de leurs investissements durant la période 2012-septembre 2017.

D’après la même source, la productivité de 40% des Smvda a été inférieure à celle des fermes privées voisines étant donné la dégradation de la rentabilité des produits agricoles de 35% et le non-respect des engagements relatifs à l’emploi qui s’est limité à 50% de ce qui a été programmé pour 25% des sociétés pendant la période 2012-2016. Par ailleurs, il s’est avéré que les lots agricoles n’ont pas été exploités directement ou à plein temps par leurs bénéficiaires à l’instar de ces 29 jeune agriculteurs à Rejim Maâtoug recrutés dans le cadre de l’amnistie législative générale ou des programmes d’emploi depuis 2011.

Il est à souligner que les terres du domaine privé de l’Etat sont gérées par le ministère des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières du point de vue notarié et par des établissements de mise en valeur ou d’enseignement, de recherche et de vulgarisation relevant du ministère de l’Agriculture. Elles sont aussi gérées par usufruit (le droit d’utiliser un bien et d’en percevoir les revenus, sans en être propriétaire) par des unités coopératives de production agricole (Ucpa) ou louées. Les terres agricoles domaniales appartiennent au domaine privé de l’Etat et représentent une superficie d’environ 500 000 ha. Les Ucpa exploitent aujourd’hui environ 16 mille hectares de terres agricoles domaniales.  

L’attribution de ces terres a le plus souvent fait l’objet d’affaires de corruption au temps de l’ancien président déchu et même après 2011. En 2014 à titre d’exemple, certains hommes d’affaires ont bénéficié de ces terres dans le cadre de l’exploitation domaniale agricole au détriment d’autres jeunes investisseurs.

Depuis 2011, on assiste à la poursuite des mêmes formes de gestion des terres domaniales sans une vision claire, ce qui a conduit le gouvernement actuel récemment et conformément aux instructions du Président Kaïs Saïed d’aller droit au but et d’opter pour un changement radical à ce niveau. C’est ainsi qu’un Conseil ministériel restreint a examiné un projet de loi consacrant le principe de la priorité d’exploitation des terres agricoles de l’État par les entreprises communautaires et a décidé de le soumettre à l’examen du Conseil des ministres.

Cette initiative législative vise à réviser la législation sur l’exploitation des terres agricoles de l’État, en particulier les terres agricoles récupérées, mises à disposition de l’OTD et non exploitées et donc à mieux les valoriser en créant des projets productifs susceptibles de générer de la valeur ajoutée et de soutenir le développement économique et social

Les retombées financières de la mauvaise gestion

L’OTD figure parmi les dix entreprises qui ont enregistré un résultat d’exploitation négatif estimé à 32,8% en 2020, d’après le rapport sur les entreprises publiques publié par le ministère des Finances. Le total de la dette de l’OTD a atteint 148,9 MD en 2018 contre 139 MD en 2017, marquant une augmentation de 7,1% dont la dette envers l’État a représenté 19,9% de la dette totale de l’office en 2018. L’endettement de l’Office envers les caisses sociales a atteint à 39,5 MD en 2018 contre 28,3 MD en 2017, enregistrant un accroissement de 38,5%. En 2019, l’endettement envers ces caisses sociales avait poursuivi sa tendance haussière.

Il faut souligner à ce propos que le nombre d’employés de l’OTD avait atteint 4.063 agents en 2018. Les charges de personnel ont augmenté de 6,7%, soit d’une valeur de 5,1 MD en 2018 par rapport à 2017, du fait de l’augmentation des salaires, de l’accélération du rythme des promotions et de l’intégration d’un grand nombre d’ouvriers agricoles parmi les ouvriers cadres. Un fardeau financier de plus pour l’OTD, d’autant que le montant des investissements réalisés par l’Office a atteint 12,9 MD à la fin 2018, enregistrant une baisse significative de 14,6% par rapport à 2017. La valeur des investissements réalisés en 2019 s’est élevée à 10,3 MD, autofinancés à 100% puisque l’Office n’a pas pu obtenir de subvention d’investissement pendant deux saisons consécutives.

D’après la Cour des comptes, les revenus du domaine de l’État en 2019 (domaine forestier, terres agricoles, carrières, infrastructure de communication, nappes phréatiques, parcs et autres biens publics…) n’ont rapporté que 82,224 MD en 2019. Cette situation s’explique, selon les experts, par l’insuffisance du chiffre d’affaires et les charges excessives. De tels résultats auraient dû interpeller les autorités puisqu’au-delà de la baisse de résultat d’exploitation, d’autres charges financières en particulier peuvent peser lourdement sur l’entreprise en question. En 2021, l’OTD a enregistré un résultat net négatif de 46,4% avec une détérioration de 12,2 MD, soit 29%, par rapport à l’année 2020. Cela est dû à une augmentation des charges financières nettes de 2,7 MD et une baisse des revenus de 7 MD malgré l’amélioration du résultat d’exploitation de 4,6 MD.

Toutefois, le résultat net de l’année 2022 a enregistré une hausse notable de 9,5 MD, soit 17%, par rapport à l’année 2021. Cette performance s’explique principalement par l’augmentation du résultat d’exploitation de 10,9 MD grâce à l’augmentation des revenus globaux d’une valeur de 37 MD, soit une hausse de 26%, malgré l’augmentation des charges financières nettes.

Domaine agricole d’Enfidha et Henchir Chaâl : même constat !

La contribution des terres domaniales à la production nationale est relativement importante. A l’origine, ces terres étaient les plus riches du pays et c’est là, bien sûr, que s’installèrent les colons. Ces terres ont bénéficié après l’Indépendance de grands programmes de mise en valeur (irrigation, plantations arboricoles, introduction de cheptel de race pure, équipements agricoles et projets de transformation sur la ferme). Au total, ces terres, qui représentent 5% de la superficie labourable, contribuent en valeur pour près de 7,5% à la production agricole nationale. Elles ont donc une productivité une fois et demie supérieure à la moyenne.

Toutefois, la gestion de ce patrimoine accuse actuellement certaines lacunes. Depuis les années 70, les réformes successives ont certes permis d’améliorer sensiblement les résultats économiques, mais le potentiel de ces fermes n’est pas totalement exploité, souligne dans une étude élaborée Mohamed Gharbi, directeur général du Centre national des études agricoles (Cnea) relevant du ministère des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières.

De Henchir Chaâl à Sfax au domaine agricole d’Enfidha à Sousse, c’est le même constat alarmant, préoccupant et accablant relevé par le Chef de l’Etat suite à ces deux visites inopinées effectuées sur les lieux. Les dégradations sont à tous les niveaux, engendrant une situation financière difficile causée par des années de mauvaise gestion et de corruption institutionnalisée. Tarek Chaouech, directeur général de l’Office des terres domaniales, explique que le domaine agricole Henchir Chaâl souffre d’une situation critique.

En effet, environ 73 % de ses oliviers ont plus de 90 ans et commencent à se dessécher en raison du manque de précipitations et des vagues de chaleur, ce qui a conduit à une baisse considérable des rendements. Plusieurs mesures urgentes ont été prises suite à cette visite. Toutefois, pour certains observateurs, derrière cette détérioration se dissimulent les tentatives de récupération de ces terres par les privés.  Ces derniers usent de tous les moyens pour dominer le marché.  

La visite du Chef de l’Etat au complexe agricole d’Enfidha a été précédée de celle du ministre de l’Agriculture le 4 novembre dernier. L’objectif de la visite non annoncée du ministre visait à évaluer l’état des lieux. A la fin de sa visite, le ministre a adressé plusieurs recommandations aux gestionnaires du complexe. Il a insisté sur la nécessité d’une meilleure gestion des ressources humaines et logistiques afin de booster la production.

A l’instar de la première visite au Henchir Chaâl qui a été suivie par l’ouverture d’une enquête judiciaire et l’arrestation provisoire d’une dizaine d’individus et de responsables dont un ancien ministre de l’Agriculture et le président d’un club sportif en raison de soupçons de corruption financière et administrative, une autre enquête judiciaire a été ordonnée par Kaïs Saïed après sa récente visite au complexe agricole d’Enfidha en vue d’identifier les responsables et les traduire devant la justice pour appropriation illégale de fonds publics.

On ne badine plus avec les terres domaniales agricoles. Le message s’adresse à ceux qui ont longtemps profité d’un climat délétère qui a considérablement nui au développement économique du pays après 2011, propice à la corruption systémique


L’OTD en quelques lignes

L’Office des terres domaniales (OTD) est une entreprise publique à caractère non administratif (Epna) créée en vertu du décret-loi n° 1961-15 du 30 septembre 1961 tel qu’approuvé par la loi n° 1961-58 du 1er décembre 1961.

L’OTD assure la gestion et la mise en valeur d’une superficie importante des terres domaniales de la Tunisie (156.000 ha) répartis sur 30 agro-combinats (fermes dont le potentiel est important et dont la superficie dépasse généralement 1 000 ha) et unités agro-industrielles. Il participe activement à la satisfaction des besoins de la population en matière de produits agricoles et agroalimentaires et il contribue également au stock national des produits stratégiques comme les céréales, le lait, les œufs et la viande de volaille. Il joue un rôle important dans la promotion des exportations des produits agricoles et principalement l’huile d’olives.

L’OTD veille sur la diversification de la production agricole et agroalimentaire, l’introduction de nouvelles techniques de production, le rayonnement sur le milieu rural environnant, la recherche et le développement du partenariat tant au niveau de la production qu’à celui de la commercialisation.

Bénéficiant d’une implantation sur l’ensemble du territoire tunisien, l’Office des terres domaniales est caractérisé par la richesse et la diversité de son potentiel de production.  La superficie agricole cultivable (SAC) est de 97.563 ha (soit 63% de la superficie agricole totale) répartis en 62.721 ha d’oliviers, 4.484 ha d’arboriculture fruitière, 17.785 ha de grandes cultures et cultures maraîchères et 12.573 ha de parcours améliorés et jachère. La superficie des terres irriguées est estimée à 8.500 ha.

A lui seul, le domaine des oliviers à huile occupe ­66.261 hectares, soit 93,54% des terres réservées à l’arboriculture fruitière. Au cours des cinq dernières années, la moyenne annuelle de la production pour les principales activités se présente comme suit : huile d’olive (3.000 à 7.000 tonnes), lait (23 millions de litres), céréales (200 mille quintaux) agrumes (3.000 tonnes). Source (OTD)

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Lancement officiel de la plateforme dédiée aux autoentrepreneurs : Un statut révolutionnaire 

12. November 2024 um 13:18

Avec le lancement officiel de la plateforme électronique destinée aux autoentrepreneurs, le gouvernement fait un pas de géant dans la mise en œuvre des politiques de l’Etat en matière d’inclusion sociale et économique. Couvrant 540 activités économiques, le statut d’autoentrepreneur devrait bénéficier à plus de 260 mille personnes en Tunisie. En termes d’objectifs chiffrés, le gouvernement vise l’inscription de 25 mille autoentrepreneurs chaque année. 

Il s’agit d’un événement tant attendu par les jeunes freelances, artisans et travailleurs indépendants. Hier, lors d’un point de presse, tenu au Palais de la Kasbah, le gouvernement a annoncé le lancement officiel de la plateforme dédiée aux auto-entrepreneurs. Cet événement vient, en effet, couronner  tout un processus qui a duré plus de quatre ans pour aboutir à l’introduction d’un nouveau statut juridique, à savoir  le statut d’autoentrepreneur. 

S’exprimant à cette occasion, le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Ridha Chaoued, a affirmé que ce nouveau régime jouera le rôle de levier de développement et d’inclusion économique et sociale en Tunisie.  “Cet événement constitue une occasion pour célébrer et mettre à l’honneur les compétences tunisiennes. Ce projet est le  pur produit des talents tunisiens, allant de la conception jusqu’à la réalisation, passant par la mise en place de la plateforme qui a été développée par des Tunisiens diplômés des universités tunisiennes”, fait-il remarquer. Chaoued a ajouté, dans ce même contexte, que  le statut d’autoentrepreneur encourage l’entrepreneuriat et balise la voie à la justice sociale. Il s’agit, selon ses dires, d’un projet national qui traduit la politique du compter-sur-soi prônée par le président de la république  ainsi que ses orientations en matière de renforcement du rôle social de l’Etat. Selon ses dires, ce projet vise à promouvoir le  développement économique et de l’emploi ainsi qu’à la lutte contre le chômage et la marginalisation économique. En contribuant à l’autonomisation économique et sociale  des différentes couches sociales, le statut d’autoentrepreneur, désormais en vigueur, reflète, d’après le ministre la volonté de la Tunisie  de miser sur ses ressources humaines et de libérer les énergies, et ce, en offrant un environnement favorable à l’entrepreneuriat dans tous les secteurs d’activité et en raccourcissant les délais de lancement des projets. 

Qui peut bénéficier du statut d’autoentrepreneur ? 

En effet, toute personne exerçant, individuellement, un métier dans les secteurs de l’industrie, de l’artisanat, du commerce ainsi que des services hors des métiers commerciaux et réalisant un chiffre d’affaires annuel qui ne dépasse pas les 75 mille dinars, est éligible à ce régime. Selon le ministre, les autoentrepreneurs peuvent bénéficier du nouveau statut pendant une période de quatre  ans renouvelable une fois pour une durée de trois ans, et ce, à la demande de l’entrepreneur concerné.  Chaoued a ajouté que la loi de finances 2025 a élargi les domaines d’application de ce régime aux  secteurs  créatifs, au domaine numérique et aux freelances. 

Des procédures simplifiées 

Outre les procédures administratives simplifiées et entièrement numérisées, le statut d’auto-entrepreneur offre plusieurs avantages. A cet égard, le ministre de l’Emploi a évoqué l’accès à la couverture sociale, aux cartes de soins, à la pension de retraite, à l’assurance travail, et ce, dès l’obtention de la carte d’autoentrepreneur. Les bénéficiaires ont également droit à un régime fiscal préférentiel puisqu’ils ne payent qu’une seule contribution qui inclut à la fois la cotisation sociale et l’impôt. Le paiement de cette contribution s’effectue  à partir de la deuxième année suivant l’obtention de la carte d’auto entrepreneur.  De plus, les bénéficiaires de ce régime peuvent exercer leurs activités depuis leurs lieux de résidence, au cours de la première année,  et obtenir des financements à des conditions préférentielles. En contrepartie, l’autoentrepreneur doit tenir une comptabilité  simple et télé-déclarer son chiffre d’affaires  chaque trimestre. Le paiement de son unique  contribution est effectué par voie électronique quatre fois par an. Il est également tenu de respecter les réglementations qui régissent son domaine d’activité. “

La concrétisation de ce projet intervient au moment où  l’Etat a entamé une nouvelle phase d’édification et de construction. Le gouvernement a respecté les délais impartis dans le plan d’action relatif à la mise en place du statut d’autoentrepreneur qui a été adopté lors d’un Conseil ministériel  tenu le 6 mars 2024. 

Ce projet traduit également l’approche participative de l’Etat dans la réalisation de ses projets, tout en étant à l’écoute des citoyens et en impliquant la société civile. L’instauration de ce statut reflète, en outre, la volonté de l’Etat de rompre avec les formes de travail précaire dans l’objectif de bâtir une nouvelle Tunisie qui garantit le droit à un travail décent pour tous”, a conclu Chaoued. 

Selon les autorités, le statut d’autoentrepreneur devrait bénéficier à plus de 260 mille personnes en Tunisie. En termes d’objectifs chiffrés, le gouvernement vise   l’inscription de 25 mille autoentrepreneurs chaque année. 

Inscription en ligne

Pour pouvoir bénéficier des avantages du statut d’autoentrepreneur, chaque personne éligible doit s’inscrire sur la plateforme www.autoentrepreneur.tn après avoir obtenu son identité numérique. Cette plateforme est lisible et facile à utiliser. Mais, pour atteindre le plus grand nombre de bénéficiaires, l’Agence nationale pour l’emploi et le travail indépendant (Aneti) met à disposition ses conseillers pour accompagner toute personne éligible souhaitant avoir le statut. Il est à noter que Issam Rahali, artisan forgeron, était  le premier autoentrepreneur à s’inscrire sur  la plateforme lors du point de presse. 

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