Le vice-gouverneur de la Banque centrale turque, Osman Cevdet Akcay, a affirmé que la Turquie fait face à de véritables perspectives de désinflation, tout en précisant que les réserves de change du pays sont en cours de reconstitution après avoir été affectées par les récentes turbulences politiques.

« Pour la première fois, je crois que nous faisons face à de véritables perspectives de désinflation au sens propre du terme », a déclaré Akcay lors d’un panel organisé dans le cadre de l’assemblée annuelle de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), à Londres.

Il a ajouté qu’une rupture notable et durable dans les chiffres de l’inflation pourrait prochainement être observée. En parallèle, il a indiqué que la Banque centrale procède à une reconstitution progressive mais certaine de ses réserves.

Depuis 2023, l’inflation en Turquie est sur une trajectoire descendante, conséquence d’un recentrage vers des politiques monétaires orthodoxes, sous l’impulsion du président Recep Tayyip Erdoğan. Ce virage a été mené sous la houlette de l’économiste Mehmet Şimşek, nommé ministre du Trésor et des Finances en 2023, et d’Hafize Gaye Erkan, alors gouverneure de la Banque centrale. En novembre 2024, le taux d’inflation s’élevait à 47,09 %, en net recul par rapport à son pic historique de 83 % enregistré en octobre 2022. Plus récemment, l’inflation annuelle a poursuivi sa baisse, atteignant 37,86 % en avril 2025, contre 38,10 % le mois précédent.

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La Direction générale de la coopération internationale relevant du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique annonce l’ouverture des candidatures au programme de bourses d’études financé par le gouvernement néerlandais, destiné aux étudiants internationaux, y compris les Tunisiens.

Ce programme s’adresse aux candidats des pays situés en dehors de l’Espace économique européen (EEE) souhaitant poursuivre des études de licence (bachelor’s degree) ou de master dans des établissements d’enseignement supérieur aux Pays-Bas.

Les étudiants tunisiens intéressés peuvent consulter les conditions d’éligibilité et les modalités de candidature via le lien suivant.

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Sept entreprises tunisiennes, spécialisées principalement dans l’huile d’olive conditionnée et les dattes, prennent part à la 39e édition du salon agroalimentaire APAS Show, qui se tient du 12 au 15 mai à São Paulo, au Brésil.

Cette participation est organisée par le Centre de Promotion des Exportations (CEPEX), en collaboration avec l’ambassade de Tunisie au Brésil et la Chambre de Commerce Arabo-Brésilienne. Elle vise à renforcer la présence des produits tunisiens sur le marché brésilien, et plus largement en Amérique du Sud, indique le CEPEX.

Avec près de 850 exposants et plus de 73 000 visiteurs professionnels issus de 200 pays, l’APAS Show constitue une plateforme stratégique pour valoriser les produits tunisiens et développer de nouveaux partenariats commerciaux dans toute l’Amérique latine.

Le CEPEX précise que les importations brésiliennes d’huile d’olive et de dattes connaissent une progression notable, au bénéfice des exportateurs tunisiens déjà actifs sur ce marché. En 2024, la Tunisie s’impose comme premier fournisseur de dattes du Brésil, avec un chiffre d’affaires de 6,5 millions de dollars, soit 70 % de part de marché, enregistrant une croissance de 124 % par rapport à 2023.

Dans le secteur de l’huile d’olive, les importations brésiliennes ont progressé de 18 % en 2024, atteignant 695 millions de dollars contre 589 millions l’année précédente. La Tunisie y occupe la cinquième position avec environ 20 millions de dollars d’exportations, soit une hausse cumulée de 119 % sur deux ans.

À noter que le gouvernement brésilien a levé, en mars dernier, les droits de douane sur l’importation d’huile d’olive extra vierge, une mesure visant à répondre à la demande locale croissante et à stabiliser les prix. Cette décision représente une opportunité majeure pour les entreprises tunisiennes souhaitant consolider leur position sur ce marché en pleine expansion.

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Le ministre des Transports, Rachid Amri, a annoncé que la compagnie aérienne Tunisair prévoit l’entrée en exploitation de 14 avions d’ici la fin du mois de mai 2025. 

Il a précisé, lors d’une séance plénière tenue à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), qu’il y a un plan de restructuration de la compagnie. 

Le ministre a indiqué que la flotte de Tunisair se compose de 18 avions en 2024, contre 28 en 2010, et que la compagnie avait traversé une période critique durant laquelle elle n’exploitait que 6 ou 7 avions.

Le ministre a rappelé que son département a mis en place un plan visant à augmenter progressivement le nombre d’avions opérationnels, afin d’atteindre un total de 11 avions, en plus de 3 avions actuellement loués.

Il a ajouté que la compagnie devrait disposer de 12 avions opérationnels à partir du 15 mai. Le plan de sauvetage de Tunisair repose essentiellement sur la remise en état et en service du plus grand nombre d’avions actuellement à l’arrêt dans les aéroports.

Enfin, Amri a indiqué que les 4 avions restants de la flotte de 18 seront remis en service d’ici la fin de l’année. Il a souligné que le simple diagnostic d’un moteur peut coûter entre 40 et 50 mille dinars, ce qui nécessite des ressources financières substantielles pour assurer l’entretien de la flotte.

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La croissance économique en Tunisie devrait enregistrer une légère amélioration sur la période 2025-2027, à condition que la sécheresse s’atténue. Toutefois, les risques pesant sur cette reprise restent importants, souligne la Banque mondiale dans son bulletin de conjoncture économique du printemps 2025, consacré à la Tunisie.

Dans son rapport publié en avril dernier sur la situation économique au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, la Banque mondiale prévoit un taux de croissance de 1,9% en 2025. Cette projection demeure toutefois conditionnée par une amélioration durable des précipitations et une reprise, encore tardive, du secteur manufacturier.

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Le Conseil du marché financier (CMF) a récemment signé une convention de coopération avec la direction de l’éducation financière «Educfi» de la Banque de France, dans le but de faciliter l’accès du public tunisien à des ressources pédagogiques fiables et de qualité.

Selon un communiqué publié mardi, cet accord autorise le CMF à utiliser, adapter et diffuser les supports éducatifs produits par la Banque de France dans le cadre de sa collection «ABC de l’économie».

Ces contenus ont pour objectif de rendre accessibles les notions économiques et financières, en s’adressant notamment aux étudiants, enseignants, ainsi qu’au grand public. Le CMF précise que les premières fiches pédagogiques, adaptées au contexte tunisien, seront bientôt disponibles sur son site officiel, permettant un accès libre, en particulier pour les jeunes.

Le conseil considère cette initiative comme un levier pour développer des actions pédagogiques ciblées, en s’appuyant sur l’expertise reconnue de la Banque de France en matière d’éducation financière. Elle témoigne également de sa volonté de diversifier ses moyens d’action et de sensibiliser davantage la population aux enjeux économiques et financiers actuels.

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La société BNA Assurances (anciennement AMI Assurances) a publié ses états financiers arrêtés au 31 décembre 2024, qui seront soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale Ordinaire prévue pour le 23 mai 2025.

Pour l’exercice 2024, la compagnie a enregistré un chiffre d’affaires de 174,1 millions de dinars, contre 167,7 millions en 2023, soit une hausse de 3,8%. Cette progression résulte principalement de:

Une augmentation de la part de l’assurance Vie de 2,8 points, passant de 13% en 2023 à 15,8% en 2024.

Une baisse de 3,4 points de la part de l’assurance Auto, passant de 79,2% en 2023 à 75.8% en 2024.

Une légère hausse de la branche Groupe de 0,4 point, passant de 4% en 2023 à 4,4%2024.

Les sinistres décaissés, frais de gestion inclus, se sont élevés à 102,5 millions de dinars, contre 102,6 millions en 2023, soit une stabilité globale. Cela s’explique par une diminution d’environ 2,5 millions de dinars des sinistres Auto, compensée par une hausse de 2,7 millions au niveau de l’assurance Vie.

Les placements nets ont atteint 497,4 millions de dinars à fin 2024, contre 476 millions l’année précédente, marquant une progression de 4,5%. Les revenus générés par ces placements s’élèvent à 28,6 millions de dinars, contre 25,9 millions en 2023, soit une augmentation de 10,4%.

En conséquence, la compagnie a presque doublé ses bénéfices en 2024, atteignant 16,3 millions de dinars, contre 8,5 millions en 2023.

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Le nombre de projets mis en œuvre en Tunisie par l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi) a atteint 13 projets nationaux et deux régionaux dans divers domaines, y compris celui du développement industriel, l’artisanat, l’agriculture, l’environnement et l’autonomisation économique des femmes, avec le soutien de certains partenaires financiers. 

Le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, a salué, lors d’une réunion tenue lundi avec le représentant de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel en Tunisie, Lassâad Ben Hassine, le rôle de l’Onudi dans le développement industriel et la création d’emplois. Il a apprécié les efforts de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel pour son soutien de la voie du développement en Tunisie par les programmes et projets qu’elle met en œuvre, exprimant son espoir que cette coopération fructueuse sera davantage soutenue et élargie dans la période à venir. Pour sa part, Lassâad Ben Hassine a exprimé la volonté de l’organisation de consolider davantage le partenariat existant et de poursuivre la coordination dans cette direction au service du développement économique et social en Tunisie.

Il est à rappeler que la coopération actuelle, initiée en 1994, porte sur 15 projets dans divers domaines, avec le soutien de partenaires tels que l’Union européenne, la Suisse, l’Allemagne et l’Italie.

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Les actionnaires minoritaires de la société Unimed sont conviés à assister à l’assemblée générale élective qui se tiendra le jeudi 5 juin 2025 à 9h00 à l’hôtel Marriott Sousse, afin de délibérer sur l’élection d’un représentant des actionnaires minoritaires au conseil d’administration, pour un mandat de trois ans (2025, 2026 et 2027), prenant fin lors de l’assemblée générale ordinaire appelée à statuer sur l’exercice 2027.

Est considéré comme actionnaire minoritaire tout actionnaire détenant individuellement au plus 0,5% du capital social, ainsi que les institutionnels détenant individuellement au plus 5% du capital social.

Les documents relatifs à cette assemblée sont disponibles au siège de la société Unimed.

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Les inscriptions sont désormais ouvertes pour la sixième édition du Vesalius Innovation Award, un prix destiné aux startups en phase de lancement dans les secteurs des sciences de la santé et de l’édition, avec pour objectif de stimuler l’innovation dans la communication scientifique en santé.

Porté par Karger Publishers, ce prix s’adresse aux jeunes entreprises qui réinventent les façons de diffuser, d’évaluer et d’utiliser les connaissances scientifiques. Le premier prix s’élève à 15 000 dollars américains, tandis que les deux autres finalistes recevront chacun 5 000 dollars américains.

Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 2 août. À l’issue de cette phase, les cinq meilleures startups seront invitées à présenter leurs solutions lors de l’STM Week qui se tiendra à Londres le 9 décembre.

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Le Sénégal a franchi une nouvelle étape dans sa stratégie de développement numérique avec l’entrée en vigueur, en juillet 2024, d’une taxe numérique de 18 %. Cette mesure s’inscrit dans une volonté plus large de bâtir une fiscalité adaptée à l’économie numérique, tout en assurant une plus grande équité entre les acteurs traditionnels et numériques.

La taxe s’applique à plusieurs services numériques devenus courants dans le quotidien des citoyens, notamment le streaming (audio et vidéo), les abonnements logiciels (SaaS), le cloud computing, la publicité en ligne, les jeux vidéo téléchargeables ainsi que les applications mobiles payantes. En quelques mois, elle a permis de mobiliser plus de 1,7 million de dollars de TVA.

Lors d’un panel de haut niveau consacré à la fiscalité de l’économie numérique, Boubacar Roger Thiam, Directeur de l’Économie Numérique et des Partenariats et Secrétaire de la CEAC, a salué les efforts du Ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique (MCTN), sous la direction d’Alioune Sall, ainsi que la collaboration étroite avec le Ministère des Finances et du Budget dirigé par Cheikh Diba.

Cette réforme s’inscrit dans le cadre du New Deal Technologique, un programme national visant à positionner le numérique comme levier de transformation économique structurelle. Plutôt que de freiner l’innovation, cette approche fiscale entend reconnaître la valeur créée localement par les plateformes numériques et contribuer au financement du développement national.

Avec cette initiative, le Sénégal confirme son ambition de construire un modèle fiscal souverain, moderne et inclusif, adapté aux enjeux de l’économie du 21e siècle.

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Tunisie Leasing & Factoring informe le public que sa filiale Alios Finance SA, holding de droit français, détenant des participations majoritaires dans plusieurs sociétés de financements spécialisés, principalement dans le leasing, et opérant dans plusieurs pays d’Afrique subsaharienne, a finalisé le 8 mai 2025 la cession de ses participations dans les sociétés «Safca» (Alios Finance Côte d’Ivoire), «Socca» (Alios Finance Cameroun) et «Sogaca» (Alios Finance Gabon). Cette cession a été réalisée au profit de la société Crédit d’Afrique Group (Credaf Group), holding de droit ivoirien, dont le principal actionnaire est Serge-Aimé Bilé.

Le communiqué de l’acquéreur donne un peu plus de détails, en précisant qu’Alios Finance Côte d’Ivoire a été vendue avec ses succursales au Burkina Faso, au Mali et au Sénégal. Une fois l’ensemble des autorisations réglementaires requises obtenues, nous pouvons dire que le processus de cession par le Groupe tunisien, qui a débuté à la fin 2023, prendra fin.

Le Groupe ivoirien est, à son tour, un leader qui opère dans plusieurs domaines, comme la production d’ouvrages en béton préfabriqué utilisés dans la construction immobilière, les routes, l’électrification et dans tous les domaines du génie civil. À travers cette opération, il vise à enrichir l’offre client avec des solutions de crédit-bail diversifiées et élargies aux innovations digitales, à déployer de nouveaux produits adaptés aux besoins spécifiques des clients, à consolider et diversifier les partenariats financiers et institutionnels et à offrir de nouvelles perspectives de développement aux collaborateurs.

Pour Tunisie Leasing & Factoring, la contribution dans les capitaux propres consolidés du Groupe TLF s’élève à -16,645 MTND selon le dernier rapport des commissaires aux comptes, soit -5,76% du total des capitaux propres du groupe. Après cette vente, le bilan de la compagnie sera significativement allégé, surtout que cette participation est consolidée selon la méthode de l’intégration globale. À notre avis, se concentrer sur le marché tunisien est plus profitable. En dépit d’une activité économique morose, le marché a toujours exprimé une forte demande des divers produits de leasing.

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Le conseil d’administration de la Société Atelier du Meuble intérieurs (SAM) a arrêté les états financiers individuels et consolidés au 31 décembre 2024. Les comptes sociaux font apparaître un total bilan de 28,850 MTND et un bénéfice net de 2,671 MTND. Il a, par ailleurs, décidé de convoquer une Assemblée générale ordinaire le 24 juin 2025. Le dividende proposé est de 0,450 Tnd par action.

Les actionnaires ont été convoqués également en une Assemblée générale extraordinaire, le 2 septembre 2025, à l’effet de délibérer sur la proposition d’une augmentation du capital de la société par incorporation de réserves d’un montant de 0,523 MTND et l’émission de 523 448 actions nouvelles, attribuées gratuitement à raison de 8 actions nouvelles gratuites pour 85 actions anciennes. Les nouvelles actions porteront jouissance à partir du 1er janvier 2025.

La stratégie d’une double rémunération des actionnaires est parfaite pour le profil de l’investisseur tunisien sur le marché. Dans ce cas, la démarche suivie permettra de neutraliser l’effet de la baisse surprenante du résultat en 2024 de 39,1% en glissement annuel. Le chiffre d’affaires de l’année était en hausse fin 2024 de 4,0% par rapport à 2023, à 25,624 MTND. De plus, le premier semestre a enregistré un bond de 34,2% à 1,930 MTND. Le début de 2025 était moyen sur le marché local, avec un repli de 1,2% des revenus au premier trimestre, à 5,573 MTND.

Le dividende proposé assure, au cours de la clôture d’hier, un yield net intéressant de 6,7%. Les investisseurs devraient apprécier cette nouvelle et préférer conserver l’action. Si l’on ajoute une attribution gratuite au mois de septembre, le comportement du papier SAM sur le marché devrait être relativement déconnecté de ses performances opérationnelles. Entre-temps, si le management parvient à améliorer la profitabilité, la confiance du marché sera encore plus forte. Une stratégie intelligente qui profite à toutes les parties. 

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La ministre des Finances, Mechket Slama Khaldi, a souligné les principaux défis auxquels font face les marchés arabes et africains, à l’occasion de la conférence annuelle de la Fédération arabe des marchés de capitaux (Afcm).

Elle a affirmé que cet événement représente une opportunité importante pour échanger les points de vue et les expertises, mais aussi pour renforcer l’intégration régionale à travers des thématiques urgentes telles que le développement durable, les manifestations de l’intelligence artificielle, l’accès facilité aux petites et moyennes entreprises, et l’avenir de la finance dans les pays arabes et africains.

La ministre a mis en avant le rôle stratégique des marchés financiers dans la mobilisation des ressources, le soutien à l’investissement, l’attraction des capitaux étrangers, et l’accès à des sources de financement alternatives. Elle a souligné que cela nécessite un effort accru de coordination et de coopération entre les marchés financiers, ainsi que le développement de mécanismes de protection pour assurer la stabilité financière et économique, dans la perspective d’un développement durable.

La ministre a également plaidé pour l’unification des efforts dans les domaines de la régulation, de la supervision, du développement des infrastructures numériques, ainsi que pour la facilitation des flux d’investissements entre les marchés arabes et africains. Elle a souligné l’importance de l’échange d’expériences, qui constitue l’un des piliers fondamentaux pour renforcer la position de la région en tant que pôle stratégique. Cela ouvre des perspectives de coopération, de dialogue entre institutions, et permettrait de hisser les marchés à un niveau supérieur, au service des intérêts des peuples et des économies nationales.

Elle a rappelé que les marchés financiers arabes et africains ont enregistré, ces dernières années, plusieurs indicateurs positifs grâce à l’amélioration de leurs performances.

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Le Forum Africain pour l’Innovation et l’Entrepreneuriat Féminin (AWIEF) a annoncé que sa conférence annuelle se déroulera les 30 et 31 octobre au Cape Town International Convention Centre (CTICC), au Cap, en Afrique du Sud, sous le slogan de « Briser les barrières : plus que jamais ».

AWIEF est une organisation panafricaine engagée dans la promotion de l’innovation et de l’entrepreneuriat féminin. Elle constitue une plateforme de référence pour encourager la croissance économique inclusive et l’égalité des genres à l’échelle du continent.

Pour sa 11e édition, la conférence réunira un large éventail d’acteurs de l’écosystème entrepreneurial africain et international. L’événement vise à favoriser des échanges constructifs et à concevoir des solutions ambitieuses, inclusives et tournées vers l’avenir, afin de créer un environnement entrepreneurial plus dynamique pour les femmes en Afrique.

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Hammamet accueillera, les 30 et 31 mai 2025, un événement scientifique d’envergure internationale. Le laboratoire RIGUEUR de l’Université de La Manouba (Tunisie) et la Chaire BEST (Business and Entrepreneurship for Sustainable Transition) de Montpellier Business School (France) unissent leurs forces pour organiser l’International Conference on Digital Transformation & Management (ICDTM’25). Objectif affiché: explorer le croisement dynamique entre technologies émergentes et entrepreneuriat social.

À l’heure où la transformation digitale s’impose comme un impératif stratégique pour les entreprises, ICDTM’25 se veut une plateforme d’échanges entre chercheurs, praticiens, entrepreneurs et décideurs publics. L’ambition est claire: comprendre comment l’innovation technologique peut servir des objectifs sociaux et contribuer à un futur plus équitable et durable.

L’impact social au cœur de la transformation digitale

Depuis une décennie, les recherches autour de la digitalisation se multiplient, soulignant son rôle croissant dans la redéfinition des pratiques managériales, économiques et entrepreneuriales. Pourtant, la majorité de ces travaux se concentrent sur les grandes entreprises classiques, reléguant au second plan les spécificités des initiatives entrepreneuriales et sociales.

«Aujourd’hui, il est urgent de revisiter ces cadres d’analyse, en y intégrant la dimension sociale de la transformation digitale», explique Samiha Gharbi, directrice du laboratoire RIGUEUR et présidente du comité scientifique de l’ICDTM’25. Car les entreprises sociales, ONG, coopératives et fondations jouent un rôle essentiel dans l’équilibre sociétal, notamment en innovant grâce aux nouvelles technologies: microfinance via blockchain, applications de santé pour les zones rurales, ou encore plateformes éducatives inclusives.

«Il ne suffit plus de penser l’innovation en termes de performance économique; nous devons également en mesurer la portée sociale et éthique», souligne-t-elle, insistant sur la nécessité de repositionner les finalités du digital dans une logique de développement humain et inclusif, de développement durable.

Un programme riche et ambitieux

Pour cette édition 2025, un programme dense et stimulant attend les participants: des keynote speakers de renommée internationale dans les domaines de l’entrepreneuriat social et des technologies émergentes ouvriront les débats. Six sessions parallèles accueilleront plus d’une trentaine de communications scientifiques. Un atelier de rencontre avec des éditeurs de grandes revues spécialisées dans l’entrepreneuriat et le digital offrira aux chercheurs une opportunité précieuse de valoriser leurs travaux de recherche.

Parmi les temps forts, un workshop intitulé “Science-Industry Debate: Towards Collaborative Research in a Context of Transition” favorisera un dialogue direct et constructif entre chercheurs et acteurs du monde socio-économique, afin de mieux arrimer la production scientifique aux besoins des sociétés en transition. Dans la même dynamique d’innovation intellectuelle, une Disruptive Idea Talk sur “The inevitable paradigm shifting in Management Science“ encouragera à penser autrement, à dépasser les paradigmes établis pour mieux comprendre la complexité du monde entrepreneurial actuel.

Point d’orgue de l’événement, une grande table ronde “Bringing together researchers, entrepreneurs, experts, and policymakers to rethink the synergies between technological innovation and social inclusion” permettra de croiser les regards et de construire des propositions concrètes. Les réflexions issues de cette table ronde feront l’objet d’un white paper, véritable feuille de route destinée à inspirer les futures initiatives de recherche et d’innovation au service du progrès social et technologique.

«À travers cette table ronde et le papier blanc qui en découlera, nous voulons impulser une dynamique collective et concrète, capable d’orienter les choix stratégiques des chercheurs, des décideurs et des entrepreneurs», précise Samiha Gharbi, soulignant l’importance d’agir aujourd’hui pour préparer les transitions de demain.

Des thématiques à la croisée des enjeux technologiques et sociaux

ICDTM’25 portera une attention particulière à l’entrepreneuriat digital, aux modèles économiques innovants, aux mécanismes de financement à impact social, à l’utilisation éthique de l’intelligence artificielle ainsi qu’à l’intégration des technologies dans les stratégies de développement durable. Parmi les axes thématiques qui seront explorés figurent: le développement des compétences digitales et du leadership, les applications et impacts des technologies émergentes, les écosystèmes digitaux, leurs leviers et défis, l’innovation sociale au service des Objectifs de développement durable, les enjeux de la digitalisation liés au genre, ainsi que les mutations des écosystèmes entrepreneuriaux.

Les chercheurs participants vont enrichir la conférence par des contributions de grande qualité, mettant en lumière des approches innovantes et ambitieuses pour répondre aux grands défis sociétaux grâce aux opportunités offertes par le digital.

Une conférence entre rigueur académique et ouverture professionnelle

Ancrée dans une vision résolument interdisciplinaire, ICDTM’25 s’appuie sur les derniers travaux scientifiques pour proposer un dialogue inédit entre théorie et pratique. De l’analyse de la transformation digitale en trois étapes (numérisation, digitalisation, transformation) à l’exploration des dynamiques spécifiques des entreprises sociales, la conférence promet de nourrir la réflexion et de faire émerger de nouvelles pistes de collaboration entre les mondes académique, entrepreneurial et institutionnel.

En s’appuyant sur des contributions de grande qualité et en créant des passerelles entre les disciplines, l’édition 2025 entend devenir un rendez-vous incontournable pour celles et ceux qui croient en une technologie au service du progrès social.

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La Chambre de commerce et d’industrie tuniso-française (CCITF) et la Tunisian Automotive Association (TAA) ont organisé ce mardi 13 mai 2025, à Tunis, une conférence sur le thème «Le secteur automobile face aux transformations mondiales: défis, opportunités et perspectives». Une rencontre qui a réuni des représentants de l’écosystème industriel tunisien, à l’image de Khelil Chaibi, président de la CCITF, Myriam Elloumi, présidente de la TAA, et Imed Charfeddine, vice-président de l’association.

Avec plus de 280 entreprises et plus de 100 000 emplois directs, le secteur automobile tunisien représente 7% de la valeur ajoutée industrielle et 4% du PIB. En 2024, les exportations ont atteint 3,1 milliards d’euros, avec une croissance annuelle moyenne de 16% depuis 2018. L’essentiel de la production est destiné à l’international, notamment l’Allemagne (37%), la France (21%), la Roumanie (12%) et l’Italie (11%).

Pour Imed Charfeddine, changement et adaptation sont désormais les maîtres-mots du secteur. Dans son intervention, il a souligné la forte mutation du marché européen, marqué par une baisse drastique de la demande automobile, alors même que de nouveaux pôles de croissance émergent en Asie, avec la Chine en figure de proue.

Forte d’une expérience de plus de 30 ans dans la fabrication de composants, notamment dans le câblage, la Tunisie amorce désormais une transition vers des technologies avancées: électronique embarquée, logiciels, connectivité, maintenance prédictive. Plusieurs entreprises locales commencent déjà à produire des pièces pour véhicules électriques et intègrent des bancs de test ou des centres de développement.

Cette dynamique est soutenue par un atout majeur: un vivier de compétences locales, avec plus de 8 000 ingénieurs formés chaque année, des centres universitaires performants et un coût de main-d’œuvre compétitif.

Charfeddine souligne que l’écosystème automobile international évolue rapidement. Les constructeurs chinois peuvent désormais produire un véhicule en 18 mois, contre 4 à 5 ans pour les Européens. Le véhicule devient un objet technologique simplifié, composé principalement d’une batterie, d’un logiciel et d’un châssis, un changement qui bouleverse toute la chaîne industrielle.

La Tunisie pourrait en tirer profit. Des acteurs majeurs comme Leoni ou Coficab ont déjà installé leurs centres R&D dans le pays. Des groupes asiatiques et américains s’intéressent également à l’implantation de sites de production sur le territoire.

Pour accompagner cette transformation, plusieurs pistes ont été évoquées:

• Moderniser les infrastructures logistiques, notamment par la création d’un port en eaux profondes.

• Renforcer la connectivité intérieure, grâce à une meilleure couverture autoroutière.

• Exploiter les accords commerciaux déjà signés avec l’Europe et l’Afrique.

• Accélérer l’intégration de l’industrie 4.0, via une meilleure synergie entre universités et entreprises.

• Et, surtout, sensibiliser les décideurs publics pour maintenir la compétitivité du pays face à la nouvelle mobilité mondiale.

L’événement a aussi été l’occasion pour Aurélie Jouve, directrice du salon Equip Auto, de présenter les contours de la 27e édition du salon international, prévue à Paris du 14 au 18 octobre 2025. Cette édition s’annonce exceptionnelle, avec +85% de surface déjà réservée, +32% de nouveaux exposants inscrits, 30 pays représentés, dont la Tunisie, avec plusieurs pavillons nationaux (Espagne, Pologne, Turquie, Corée, Chine, Taïwan) et la présence attendue des grands leaders du secteur et de nouveaux entrants dans toutes les filières.

Enfin, la conférence a été marquée par la signature d’un protocole d’accord entre la CCITF et la TAA, scellant une volonté commune de renforcer la coopération et les échanges entre acteurs économiques tunisiens et français du secteur automobile.

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À l’occasion de la conférence annuelle de la Fédération arabe des marchés de capitaux (Afcm), tenue à Tunis les 13 et 14 mai 2025, le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, a prononcé un discours axé sur l’importance stratégique des petites entreprises dans le tissu économique national.

Il a souligné que ces institutions jouent un rôle fondamental en tant qu’acteurs essentiels du système économique, et qu’à ce titre, le gouvernement tunisien s’est engagé dans l’élaboration d’une stratégie nationale visant leur développement. 

Cette stratégie a pour ambition de créer un environnement propice à l’initiative et à l’investissement, et de faciliter l’accès au financement, afin d’assurer la durabilité de ces entreprises et de renforcer leur contribution à la création d’emplois.

Le ministre a insisté sur la nécessité de mieux intégrer les petites et moyennes entreprises (PME) dans le circuit financier, notamment à travers des outils innovants et adaptés à leurs besoins et à leur stade de développement. 

Samir Abdelhafidh a également plaidé pour un renforcement de la coopération entre les marchés financiers arabes et africains, soulignant que cette collaboration permettrait un échange de savoir-faire, de technologies et de produits financiers innovants. 

Le ministre a enfin rappelé que les réformes économiques et financières constituent un pilier essentiel pour bâtir une économie résiliente et inclusive, en insistant sur leur rôle dans la mobilisation de l’épargne, l’instauration de la confiance, et la garantie de la stabilité financière.

L’article AFCM 2025: le ministre de l’Économie appelle à une stratégie ambitieuse en faveur des petites entreprises est apparu en premier sur Managers.

Les échanges commerciaux, durant les quatre premiers mois de l’année 2025, ont atteint le niveau de 20725,2 Mtnd à l’exportation et 28019,3 Mtnd à l’importation, selon les derniers chiffres de l’Institut national de la statistique publiés sur son site.

Les échanges commerciaux de la Tunisie avec l’extérieur aux prix courants durant les quatre premiers mois de l’année 2025 montrent que les exportations ont atteint le niveau de 20725,2 Mtnd contre 21245,2 Mtnd durant les quatre premiers mois de l’année 2024.

Quant aux importations, elles ont atteint le niveau de 28019,3 Mtnd contre 25980 Mtnd durant la même période de l’année 2024.

À la suite de cette évolution au niveau des exportations (-2,4%) et des importations (+7,8%), le déficit commercial s’établit à un niveau de -7294,1 Mtnd contre -4734,8 Mtnd durant les quatre premiers mois de l’année 2024. Le taux de couverture a atteint 74% contre 81,8% durant la même période en 2024.

Le solde de la balance commerciale selon les groupes de produits

Le solde de la balance commerciale est déficitaire de -7294,1 Mtnd. Ce déficit provient principalement de l’énergie (-3683,3 Mtnd), des matières premières et demi-produits (-2462,2 Mtnd), des biens d’équipement (-1179,6 Mtnd) et des biens de consommation (-602,4 Mtnd). En revanche, le groupe alimentation a enregistré un excédent de 633,3 Mtnd.

D’autre part, il est à noter que le déficit de la balance commerciale hors énergie se réduit à -3610,9 Mtnd, tandis que le déficit de la balance énergétique s’établit à -3683,3 Mtnd, contre -4026,3 Mtnd durant les quatre premiers mois de l’année 2024.

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