L’association IBSAR (Loisirs et Cultures pour les Non et Mal-voyants) a annoncé le lancement, le 10 décembre 2024, date de la célébration de la Déclaration universelle des droits de l’homme, d’une campagne de sensibilisation dans 10 établissements d’enseignement supérieur publics et privés pour faire connaître le braille en tant que méthode d’écriture pour les personnes non ou mal voyantes.
Dans une déclaration à l’agence TAP, le président de l’association, Mohamed Mansouri a fait savoir que cette campagne cible environ 5 mille étudiants et sera organisée sous forme de rencontres directes avec les étudiants, animées par des étudiants aveugles.
« Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la sensibilisation aux droits des personnes en situation de handicap afin que les étudiants puissent, dans l’avenir, plaider en faveur de cette cause », a-t-il ajouté.
La formation par alternance, qui a connu, depuis les années 50, des succès significatifs en Allemagne, en Suisse et au Canada est encore balbutiante en Tunisie. La première législation (décret) destinée à réglementer ce type de formation, a été promulguée, le 9 novembre 2018.
Cette législation dont les textes d’application ont mis en plus du temps pour être publiés, s’est avérée au contact de la réalité insuffisante et limitée. Le principal grief formulé contre cette législation, réside dans le fait qu’elle n’a pas trouvé d’écho ni dans le monde académique ni dans celui de la production. Elle a certes décloisonné le monde de la formation en théorie mais n’a pas pris en considération les besoins concrets des universités privées qui accueillent aujourd’hui plus de 30 mille étudiants et ceux des entreprises. Ces dernières n’étant pas assez sensibilisées à l’enjeu de disposer, à travers les alternants, de futurs « employés qualifiés » pouvant contribuer à l’amélioration de leur compétitivité.
Pour mieux cerner la problématique, la Chambre de commerce et d’industrie tuniso-française (CCITF) a organisé, le 17 octobre 2024, un débat sur le thème «L’alternance au niveau de l’enseignement supérieur enjeux pour l’université et l’entreprise».
De prime abord de quoi s’agit il ?
La formation par alternance aussi appelée formation duale ou formation en apprentissage, désigne un système de formation qui intègre une expérience de travail où la personne concernée, l’alternant qui peut être élève, étudiant ou apprenti, se forme alternativement en entreprise privée ou publique et dans un établissement d’enseignement : lycée professionnel, centre de formation d’apprentis, établissement public d’enseignement et de formation professionnelle agricole, école d’ingénieur ou une université.
“L’alternance, un pont entre l’université et l’entreprise, encore trop peu emprunté en Tunisie.”
Plus simplement encore, c’est un système qui combine un apprentissage théorique à l’université et une phase pratique en entreprise, ce qui permet à l’alternant de se former tout en intégrant la vie professionnelle. La formation en alternance a pour avantage de permettre à l’alternant d’avoir de l’expérience, un critère fort demandé lors du recrutement.
L’administration toujours au stade des professions de foi
Intervenant Ahmed Ckeikh, chef du cabinet du ministre de l’enseignement supérieur a indiqué que son département s’emploie, de nos jours, à promouvoir “l’université transformatrice” telle qu’elle est définie par l’Organisation internationale du travail (OIT).
Une des caractéristiques de cette université consiste en « sa vocation professionnalisante qui met en avant l’identification des besoins du marché de travail, des besoins en champs de métiers, des besoins en compétences disciplinaires et en compétences personnelles pour chaque étudiant. Il s’agit de l’université entrepreneuriale qui offre à chaque étudiant la formation initiale idoine et les conditions favorables d’une incubation pour qu’il puisse créer d’une manière efficace son entreprise ».
“Les universités privées, plus agiles, montrent la voie en matière de formation par alternance.”
Pour l’université, l’alternance la valorise et la hisse au rang d’institution professionnalisante c’est-à-dire une institution où on réussit mieux en ce sens où la formation est couronnée, généralement, par un emploi, c’est à dire une intégration rapide et presque automatique dans le monde du travail.
Toujours du point de vue administratif, Slim Driss, président d’université à Tunis, a évoqué les nombreuses conventions conclues avec les entreprises en la matière. Il a révélé que le ministère de l’enseignement supérieur reste ouvert au monde des entreprises et leur demande de collaborer pour élaborer en partenariat avec l’administration des programmes d’apprentissage innovants adaptés à leurs besoins.
Entendre par là, le ministère, qui ne souffle pas un mot sur les résultats de ces conventions et de sa politique en la matière, est toujours au stade du tendanciel.
“En Tunisie, la législation sur l’alternance est en retard par rapport aux besoins du marché du travail.”
Pour sa part Khelil Chaibi, président de la CCITF a déploré la tendance, constatée depuis des décennies, du monde académique et de celui de la production à s’ignorer et à évoluer de manière autonome.
Selon lui, « l’enseignement supérieur et la recherche doivent s’ancrer dans la réalité économique afin de préparer les jeunes diplômés à répondre aux besoins concrets des entreprises. Le modèle de l’alternance, qui combine théorie académique et apprentissage pratique en entreprise, est, d’après lui, un levier clé pour améliorer l’employabilité des jeunes ».
Il a indiqué que, de nos jours, “il est difficile pour les entreprises, qui ne comptent que sur leurs propres capacités, de s’adapter aux exigences du marché. De plus en plus des entreprises choisissent de coopérer avec les universités pour innover davantage afin d’améliorer leur performance et leur compétitivité”.
Les universités privées sont plus professionnalisantes
Autre grief formulé par Mohamed Jaoua, professeur universitaire actif dans l’enseignement supérieur privé. Il a regretté la non-association des universités privées à l’élaboration de la législation sur la formation par alternance. Et pour cause. Il a relevé que « contrairement aux universités publiques, les universités privées sont plus professionnalisantes et plus à l’écoute des besoins des entreprises ».
Il a révélé que la formation en alternance a connu un succès avec les universités privées qui étaient, en termes de contenu des programmes de formation et de pédagogie, plus sensibles aux besoins du monde de la production.
Cela pour dire in fine, que les ministères de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle gagneraient à adapter dorénavant leurs législations et programmes de formation aux véritables besoins du monde de la production.
La solution proposée au cours de ce débat serait de commencer par valoriser le côté professionnel chez les formateurs des universités publiques et privées et de permettre aux étudiants de lancer leur projet professionnel tout au long de leur cursus.
La conférence “Quand la diversité et le numérique se rencontrent : imaginer l’avenir de l’entrepreneuriat francophone”, qui s’est tenue le 8 novembre 2024, a mis en lumière le potentiel du bilinguisme et de la diversité culturelle pour offrir aux États une double ouverture sur le monde.
Organisée sous l’égide de la Représentation de l’Organisation internationale de la Francophonie pour l’Afrique du Nord, cet événement s’inscrit dans la continuité des sommets de la Francophonie, notamment ceux de Djerba en 2022 et de Villers-Cotterêts en 2024, qui ont respectivement abordé les thèmes de la connectivité, de la solidarité, de la création et de l’innovation.
L’objectif principal de cette conférence était de favoriser non seulement la connectivité, mais aussi la solidarité autour de l’entrepreneuriat francophone. Elle a servi de plateforme pour promouvoir les valeurs fondamentales de la Francophonie : diversité culturelle, solidarité et innovation. À travers des initiatives concrètes et des projets inspirants, l’événement a souligné l’importance de la connectivité numérique pour renforcer les liens économiques entre les pays francophones.
La conférence a également mis en avant des exemples de réussites entrepreneuriales où la diversité culturelle et les technologies numériques se rencontrent pour créer des solutions innovantes. En tant que langue partagée par plus de 321 millions de personnes, le français constitue un atout stratégique pour l’entrepreneuriat. Les discussions ont porté sur les manières dont le numérique et la diversité peuvent stimuler la création de nouveaux modèles d’affaires dans l’espace francophone.
Il est crucial d’offrir aux jeunes les ressources nécessaires pour intégrer leur pays dans l’économie mondiale immatérielle. Le défi majeur consiste à créer des richesses, améliorer l’employabilité et encourager la croissance par l’innovation dans divers secteurs. Environ 61,8 % des francophones résident en Afrique ou au Proche-Orient, et ce nombre devrait atteindre 750 millions d’ici 2050.
Pour répondre aux défis posés par la fracture numérique, plusieurs initiatives ont été mises en place. Des programmes éducatifs destinés aux élèves du primaire ont été lancés dans divers pays francophones d’Afrique, comme le Sénégal et la Côte d’Ivoire et notamment en Tunisie. Ces programmes incluent des équipements et des contenus accessibles hors ligne, permettant aux élèves et aux enseignants d’accéder à une multitude de ressources sans nécessiter de connexion Internet.
L’événement du 8 novembre a été une occasion précieuse pour explorer comment les entrepreneurs francophones peuvent tirer parti des opportunités offertes par le numérique tout en valorisant leur diversité culturelle.
Comme le soulignait François Mitterrand : “Que serait la francophonie si personne ne parlait français ?” Cette citation rappelle l’importance du français dans le développement d’un espace francophone dynamique et solidaire.
En somme, cet événement a également mis en avant le rôle essentiel que joue le numérique dans l’avenir entrepreneurial des pays francophones.
Avec l’intensification des effets du changement climatique, la surconsommation et la dégradation des ressources naturelles, la perte accélérée de biodiversité, et les crises économiques, la gouvernance verte est devenue une nécessité pour répondre aux défis environnementaux contemporains, promouvoir un développement durable et garantir un avenir meilleur pour tous.
Dr Fathia Hamzaoui
La gouvernance verte est une approche permettant de concilier croissance économique et durabilité environnementale, en intégrant des pratiques écologiques dans les politiques économiques et les décisions des entreprises. L’idée principale est de démontrer que les objectifs économiques peuvent être atteints sans compromettre les ressources naturelles et l’environnement, mais au contraire, en les protégeant.
Concrètement, il s’agit d’un ensemble de politiques, d’initiatives et de pratiques visant à intégrer les enjeux écologiques dans les décisions économiques et sociales.
En mettant l’accent sur la durabilité, la gouvernance verte encourage des décisions qui privilégient des modèles de développement plus propres et plus responsables. Cependant, la gouvernance verte est cruciale pour promouvoir un développement économique qui soit à la fois équitable et respectueux de l’environnement.
Ainsi, loin de freiner la croissance, la gouvernance verte permet de bâtir un modèle de développement plus juste et plus durable, où l’économie et l’écologie se renforcent mutuellement.
Dans cet article nous allons exposer les principes fondamentaux de la gouvernance verte,comment celle-ci peut soutenir la croissance économique, et où en est la gouvernance verte en Tunisie.
Les principes fondamentaux
Les grands principes de la gouvernance verte sont des lignes directrices visant à intégrer la durabilité et la préservation de l’environnement dans la prise de décision économique, politique et sociale. Ces principes orientent les actions des gouvernements, des entreprises et de la société civile pour une croissance qui respecte les limites écologiques de la planète.
1. Le principe de durabilité exige que les décisions prises aujourd’hui répondent aux besoins des générations actuelles sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Cela implique une gestion prudente des ressources naturelles, de l’énergie, et des écosystèmes.
2. Le principe de précaution stipule qu’en cas d’incertitude scientifique sur les impacts environnementaux potentiels d’une activité, des mesures préventives doivent être prises pour éviter ou minimiser les risques. Cela s’applique notamment dans les domaines liés aux produits chimiques, à la pollution et aux nouvelles technologies.
3. Le principe de pollueur-payeur stipule que les entreprises ou individus responsables de la pollution ou des dommages environnementaux doivent en assumer les coûts, plutôt que de les transférer à la société ou aux générations futures.
4. Le principe de participation dela gouvernance verte valorise l’inclusion des parties prenantes, y compris les citoyens, les ONG, et les entreprises, dans les décisions qui affectent l’environnement. Les décisions prises sont ainsi mieux informées, transparentes et acceptées par la société, ce qui renforce leur efficacité.
5. Le principe de transparence et de responsabilité dans la gouvernance verte signifie que les informations relatives aux politiques, aux impacts environnementaux et aux mesures prises sont accessibles à tous. Cela va de pair avec une responsabilité accrue des gouvernements et entreprises, qui doivent rendre compte de leurs actions et de leur conformité aux normes environnementales.
6. Le principe d’innovation et d’adaptation : enencourageant l’innovation, la gouvernance verte aide à trouver des solutions respectueuses de l’environnement, telles que les technologies propres et les énergies renouvelables. De plus, elle reconnaît la nécessité de s’adapter aux changements climatiques et aux évolutions des écosystèmes pour répondre efficacement aux enjeux écologiques.
7. Le principe d’équité intra- et intergénérationnelle vise à assurer que les ressources naturelles et les bénéfices d’un développement durable sont partagés équitablement, tant entre les générations actuelles qu’entre les générations présentes et futures.
8. Le principe de résilience dont se réclame la gouvernance verte valorise des systèmes économiques et sociaux capables de résister aux chocs écologiques et économiques. Cette gouvernance favorise des systèmes de production plus économes en ressources et réduit la vulnérabilité aux pénuries de matières premières, aux catastrophes naturelles et aux fluctuations des prix de l’énergie fossile.
Ces principes majeurs constituent le socle de la gouvernance verte et orientent les politiques vers un développement économique respectueux des limites de la planète. Ils permettent de concilier croissance, bien-être, et préservation de l’environnement pour un avenir plus durable.
Quels bénéfices pour la croissance économique ?
Une gouvernance verte ne se contente pas de protéger l’environnement, elle peut également catalyser une croissance économique durable et inclusive à travers plusieurs mécanismes.
1. L’innovation technologique et compétitivité : en favorisant la recherche et l’innovation en technologie verte, comme les énergies renouvelables, l’agriculture durable, et les transports écologiques, la gouvernance verte permet de réduire les coûts à long terme, de stimuler des secteurs émergents et de créer des emplois dans l’économie verte.
2. La création d’emplois verts : latransition vers une économie verte génère des emplois dans les secteurs des énergies renouvelables, de l’efficacité énergétique, de la gestion des déchets, et du transport durable. Ces emplois contribuent à la croissance économique tout en réduisant les impacts écologiques.
3. La fiscalité verte peut être utilisée comme un levier pour encourager les comportements écologiques. Par exemple, des taxes sur le carbone ou des subventions pour les énergies renouvelables incitent les entreprises et les consommateurs à réduire leur empreinte écologique tout en stimulant des investissements dans des secteurs verts.
4. L’accès à des financements verts : de plus en plus d’institutions financières et d’investisseurs favorisent les projets et entreprises qui respectent des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance. Les obligations vertes, les fonds d’investissement durables et les subventions permettent de mobiliser des ressources pour financer des projets de croissance économique durable. Les entreprises et gouvernements engagés dans la gouvernance verte peuvent accéder plus facilement à ces financements, favorisant des projets écologiques et rentables.
5. La réduction des risques économiques : en intégrant les considérations environnementales, la gouvernance verte réduit les risques économiques associés aux changements climatiques, à la pollution et à la dégradation des ressources naturelles. Des risques comme les catastrophes naturelles, la raréfaction des matières premières ou la volatilité des prix des combustibles fossiles sont ainsi minimisés.
6. Le renforcement de la résilience économique : la gouvernance verte soutient des économies moins dépendantes des ressources fossiles et plus autonomes énergétiquement. En adoptant des systèmes agricoles et industriels résilients aux aléas climatiques, elle favorise une croissance plus stable.
7. La valorisation des ressources naturelles et des écosystèmes : la gouvernance verte reconnaît la valeur économique des écosystèmes sains. Par exemple, le développement de l’écotourisme génère des revenus tout en préservant la biodiversité. De même, des écosystèmes en bonne santé fournissent des «services écosystémiques» essentiels pour la croissance économique.
8. Réglementations et normes environnementales : la mise en place de normes strictes pour la gestion des ressources et le contrôle des émissions encourage les entreprises à adopter des pratiques durables. Plutôt que de freiner la croissance, cela stimule la compétitivité, car les entreprises adoptant des technologies propres gagnent en efficacité et en image de marque.
Initiatives et politiques pour la Tunisie
Pour assurer une croissance économique durable en Tunisie, tout en protégeant les ressources naturelles et l’environnement, il sera crucial de renforcer le cadre juridique, d’attirer des financements verts, et de promouvoir une culture de durabilité parmi les entreprises et les citoyens tunisiens. Notre pays cherche à mettre en œuvre des politiques qui intègrent des pratiques respectueuses de l’environnement dans tous les secteurs économiques. Voici quelques initiatives :
1- Stratégie nationale de développement durable (SNDD) : mise en place pour orienter le pays vers un modèle de développement plus vert et plus durable.
2- Plan solaire tunisien : lancé pour encourager le développement des énergies renouvelables, notamment l’énergie solaire et éolienne, afin de réduire la dépendance aux énergies fossiles et de diminuer les émissions de gaz à effet de serre.
3- Code de l’environnement : bien que nécessitant une mise à jour, ce code établit des directives pour la protection de l’environnement et l’utilisation durable des ressources naturelles.
4- Le Plan solaire tunisien (PST) : a pour objectif d’atteindre 30 % de la production d’énergie nationale à partir de sources renouvelables d’ici 2030. Cette transition vise à limiter les émissions de CO₂ et à réduire la dépendance aux énergies importées.
5- Des projets de dessalement d’eau : des initiatives de dessalement et réduction des pertes d’eau sont en cours. Le pays explore également des technologies d’irrigation plus économes pour l’agriculture, un secteur majeur en termes de consommation d’eau.
6- Des projets de gestion de déchets : sont en place pour encourager le tri, la réutilisation, et le recyclage des matériaux, notamment via des programmes de sensibilisation et des incitations fiscales pour les entreprises qui s’engagent dans une économie circulaire.
7- Le développement de l’écotourisme : avec des projets visant à protéger les zones naturelles et à promouvoir des pratiques respectueuses de l’environnement parmi les hôtels et les opérateurs touristiques.
8- Renforcement de la société civile et de la participation citoyenne : pour promouvoir la sensibilisation environnementale et encourager des pratiques durables au niveau local. La participation de la société civile et des citoyens est essentielle pour garantir une gouvernance transparente et participative.
En conclusion, la gouvernance verte offre un cadre permettant d’allier croissance économique et durabilité. Elle vise à promouvoir une économie résiliente, respectueuse de l’environnement et inclusive, où les gains économiques d’aujourd’hui ne se font pas aux dépens des générations futures.
La gouvernance verte remet en question la croissance basée uniquement sur le produit intérieur brut (PIB), en encourageant des indicateurs alternatifs comme le bien-être, la santé des écosystèmes et la qualité de vie. Elle propose un modèle de développement où la prospérité n’est pas seulement quantitative mais aussi qualitative, intégrant la satisfaction des besoins humains, la protection de l’environnement, et la justice sociale.
En somme, la gouvernance verte vise à montrer que la croissance économique et la durabilité environnementale peuvent aller de pair. En encourageant un développement qui respecte les limites de notre planète, elle propose une croissance non seulement viable, mais aussi résiliente et inclusive.
* Docteur en sciences économiques.
Références
1. Duit, A. (2016). « The Four Faces of the Environmental State: Environmental Governance Regimes in 28 Countries » Environmental Politics, 25(1).
2. Meadowcroft, J. (2007). « Who is in Charge here? Governance for Sustainable Development in a Complex World » Journal of Environmental Policy & Planning, 9(3-4).
3. Bowen, A., & Hepburn, C. (2014). « Green Growth: An Assessment » Oxford Review of Economic Policy, 30(3).
4. Kemp, R., & Loorbach, D. (2003). « Governance for Sustainability Through Transition Management » Innovation: The European Journal of Social Science Research, 16(4).
5. Baker, S., & Eckerberg, K. (2008). « In Pursuit of Sustainable Development: New Governance Practices at the Sub-national Level in Europe » Journal of Environmental Planning and Management, 51(6).
6. World Bank (2012). « Inclusive Green Growth: The Pathway to Sustainable Development »
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