Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Heute — 13. Dezember 2025Haupt-Feeds

Littérature arabe : Analyses sur le rôle du rêve dans le roman tunisien, libyen et mauritanien

Von: walid
13. Dezember 2025 um 13:22

Les travaux du Colloque de Tunis pour le roman arabe se sont poursuivis vendredi pour la deuxième journée consécutive, avec la tenue à la Bibliothèque nationale de la troisième séance littéraire consacrée au thème « Le rêve dans le roman arabe : dialogisme du soi et du sens ».

Modérée par la romancière tunisienne Nour El-Houda Badis, la séance a réuni l’écrivain tunisien Majdi Ben Aissa, la Libyenne Aïcha Ibrahim et le Mauritanien Mohamed Lamine Mohamed Lamine, autour de lectures critiques portant sur les fonctions esthétiques et narratives du rêve dans la fiction arabe contemporaine.

Intervenant en ouverture, Nour El-Houda Badis a estimé que « le rêve accompagne toute expérience créative », soulignant qu’aucune écriture ne naît hors de ce champ imaginaire. À partir de quatre romans tunisiens, – « Reeh Assabbar » de Massaouda Boubaker, « Jihad Naem » de Mohamed Issa Meddab, « Bagdad wakad intassafa allaylo fiha » de Hayet Erraies et « 2160 » de Hedi Jaballah – elle a montré comment le rêve traverse les registres réaliste, autofictionnel et fantastique pour exprimer une vision sociale et politique.

La romancière libyenne Aïcha Ibrahim a ensuite présenté une lecture des « esthétiques du rêve » dans trois œuvres de la littérature libyenne contemporaine parmi lesquelles “Nazif el-Hajar ” (Le Saignement de la pierre) du célèbre écrivain Ibrahim al Koni, affirmant que le rêve y devient un espace où se croisent désir, inconscient, mythe et réalité. Selon elle, cette forme narrative reflète « un tournant esthétique profond » dans l’écriture romanesque en Libye.

De son côté, l’écrivain Majdi Ben Aissa a abordé la relation entre rêve et écriture expérimentale dans la fiction tunisienne. À partir de romans de Sofiane Rajab, Amine el-Ghozzi et Ibrahim Dargouthi, il a soutenu que le rêve offre au texte « un ressort essentiel de déconstruction narrative », permettant aux écrivains de s’affranchir du référent réaliste.

La séance s’est achevée avec l’intervention du chercheur mauritanien Mohamed Lamine Mohamed Lamine, qui a retracé l’évolution du roman mauritanien à travers plusieurs œuvres emblématiques. Il a mis en avant le rôle du rêve dans la structure de romans tels que « Les Noms changeants », « La Tombe inconnue » ou « Le Crépuscule azuré », où il prend une dimension symbolique et métaphysique.

Les travaux du colloque se poursuivent dans l’après-midi avec une quatrième séance dédiée au thème « Le symbole et les esthétiques du récit ».

L’article Littérature arabe : Analyses sur le rôle du rêve dans le roman tunisien, libyen et mauritanien est apparu en premier sur WMC.

Ältere BeiträgeHaupt-Feeds

« Le rêve dans le roman arabe » : ouverture du Colloque de Tunis à la Cité de la Culture

Von: walid
11. Dezember 2025 um 11:28

Le Colloque de Tunis pour le roman arabe a été inauguré mercredi soir au Théâtre des jeunes créateurs de la Cité de la Culture, à Tunis, après six années d’interruption.

Placée sous le thème « Le rêve dans le roman arabe », la manifestation se tiendra du 11 au 13 décembre à la Bibliothèque nationale de Tunisie (BNT).

Le directeur de la Maison du Roman, Younes Soltani, a annoncé la relance de ce forum littéraire, après deux éditions organisées à Tunis en 2018 et 2019, avec l’appui du Théâtre de l’Opéra de Tunis, du Centre des Arts, de la Culture et des Lettres (CACL) de Ksar Saïd et de la Bibliothèque nationale de Tunisie.

Le choix du thème vise à mettre en lumière la vitalité du discours critique et littéraire dans le monde arabe et sa capacité à dialoguer avec les grandes théories littéraires internationales, a-t-il indiqué.

Selon Soltani, cette thématique invite à revisiter un riche héritage narratif, des textes fondateurs comme Les Mille et Une Nuits à L’Épître du pardon d’Abu al-Alaa al-Maarri, jusqu’aux écritures romanesques contemporaines.

Le dialogue entre auteurs venus de plusieurs pays arabes ambitionne d’élargir les horizons et d’approfondir la compréhension mutuelle, a-t-il précisé.

Il a rappelé que le rêve, bien qu’universel, se décline différemment selon les cultures, faisant de ce forum un espace d’échanges riche et fécond.

Soltani a conclu en affirmant que le roman est un « rêve collectif » mis en mots.

La cérémonie d’ouverture a été accompagnée d’une performance musicale intitulée « Rêve », interprétée par le groupe Wachaj, sous la direction de Mohamed Hatem Hmila.

Cette troisième édition réunit des écrivains et critiques issus de 18 pays arabes, dont la Tunisie, le Maroc, l’Algérie, l’Égypte, le Liban, la Syrie, l’Irak, les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite et le Koweït, selon les organisateurs.

Le programme comprend six sessions scientifiques consacrées notamment aux approches conceptuelles du rêve dans le roman arabe, à son rôle comme mécanisme de l’imaginaire, ainsi qu’à ses liens avec le symbolisme, l’esthétique narrative et les modèles du roman arabe.

En parallèle, la Maison du Roman organise des rencontres avec les invités à la Cité de la Culture, ainsi que des visites au Musée national du Bardo et au Centre Ennejma Ezzahra pour la musique arabe et méditerranéenne, à Sidi Bou Saïd.

L’article « Le rêve dans le roman arabe » : ouverture du Colloque de Tunis à la Cité de la Culture est apparu en premier sur WMC.

❌
❌