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Pétition │ Pour la défense des libertés académiques en Tunisie

15. Mai 2025 um 07:19

Nous reproduisons ci-dessous le texte de la pétition internationale pour la défense des libertés académiques en Tunisie et de solidarité avec le doyen Habib Kazdaghli a été adressée samedi 3 mai 2025 au ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, au président de l’université de Manouba et au doyen de la Faculté des lettres, des arts et des humanités de la Manouba.

Initiée et rédigée par le Collectif tunisien autour de Habib Kazdaghli et par le Collectif Vigilance universités (France) à la suite de la campagne haineuse et diffamatoire qui a visé l’ancien doyen injustement accusé de «normalisation académique avec l’ennemi sioniste», pour le simple motif d’avoir assisté en France à des colloques auxquels ont participé des universitaires israéliens, elle a été signée par 250  universitaires, enseignants et chercheurs de 15 pays (Tunisie, France, Algérie, Maroc, Liban, Allemagne, Etats-Unis, Russie, Hongrie, Suisse, Pays bas, Grèce, Canada, Belgique).

«Nous soutenons notre collègue Habib Kazdaghli»

Nous, universitaires de différents pays, nous nous adressons, par ce texte, rédigé par le Collectif Vigilance Universités et le Collectif tunisien autour de Habib Kazdaghli, à Monsieur le ministre tunisien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et aux instances dirigeantes de l’Université de La Manouba (Tunisie).

Le professeur Habib Kazdaghli, de l’Université de La Manouba en Tunisie, historien et ancien doyen, de 2011 à 2017, fait aujourd’hui l’objet d’une cabale diffamatoire, orchestrée par des étudiants ultranationalistes arabes, des étudiants d’extrême-gauche et des étudiants islamistes, avec la complicité de certains enseignants. Se posant comme «défenseurs uniques de la cause palestinienne», ils accusent le professeur Kazdaghli de promouvoir une «normalisation académique», c’est-à-dire l’instauration de relations institutionnelles avec les universités israéliennes, uniquement parce qu’il a participé à un colloque en France auquel étaient aussi conviés des chercheurs israéliens.

Spécialiste de l’histoire contemporaine de la Tunisie et du Maghreb, ainsi que de l’histoire du communisme et des minorités religieuses de Tunisie, Habib Kazdaghli a vu ses travaux, en tant qu’historien, reconnus et estimés bien au-delà des frontières tunisiennes. Parmi les minorités religieuses qu’il étudie figure la communauté juive de Tunisie. C’est donc tout naturellement qu’il a été invité, en avril 2023, comme à d’autres événements, à participer à un colloque à Paris intitulé : «Les Juifs et le droit en Tunisie – du protectorat à l’indépendance (1881-1956) – entre progrès historiques et résilience religieuse». Ce colloque était organisé, sous le patronage de la ministre française de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, par la Société d’histoire des Juifs de Tunisie (SHJT) en collaboration notamment avec le Centre français du judaïsme tunisien (CFJT). 

C’est en raison de cette invitation à cet événement où étaient aussi conviés des chercheurs de plusieurs nationalités, dont d’autres collègues tunisiens et des chercheurs israéliens, qu’il a été accusé, par le Conseil scientifique de la Faculté et la Présidence de son université, de «vouloir une normalisation» avec l’État d’Israël. Ce conseil scientifique est allé jusqu’à annoncer qu’il revenait sur sa proposition de lui attribuer le titre de «professeur émérite», ce qui a conduit le ministère à lui refuser ce grade par une décision du 10 janvier 2025.

Il va de soi qu’un colloque scientifique, par essence indépendant de toute allégeance politique, invite un spécialiste pour la valeur de ses recherches, et non pour représenter son pays ni porter une position politique.

Le 14 avril dernier, faisant suite à la décision du département d’histoire de la Faculté de La Manouba de lui rendre un hommage académique, une offensive haineuse et diffamatoire a été lancée à nouveau contre lui par les étudiants évoqués plus haut, au nom d’une prétendue défense de la «cause palestinienne» contre «l’entité sioniste». Ils ont arraché sa photo de la galerie de portraits des doyens qui se sont succédé à la tête de la faculté et ont déclenché un mouvement de grève. Le Conseil scientifique de la faculté s’est réuni le 15 avril en «séance urgente et extraordinaire». Dans un communiqué, ce conseil scientifique a pris entièrement à son compte les allégations des étudiants, déclarant son «soutien inconditionnel aux luttes légitimes de nos étudiants contre la normalisation» et son opposition ferme à «toute proposition d’hommage à Habib Kazdaghli». La raison explicitement donnée est plus que surprenante : «Nous nions catégoriquement toute intention d’honorer toute personne dont les soupçons de normalisation sont avérés.» En outre, le Conseil s’en est pris au laboratoire du patrimoine auquel appartenait le Professeur Kazdaghli, fondé en 1999, et qui se trouve ainsi menacé de fermeture.

Le Professeur Habib Kazdaghli est connu, en Tunisie et à l’étranger, pour être un ardent défenseur des valeurs qui ont distingué la Tunisie depuis son indépendance : l’enseignement pour tous, la défense des libertés académiques à l’université, la modernité et l’égalité entre hommes et femmes.

L’opinion universitaire et intellectuelle garde encore en mémoire son combat mené avec quelques collègues, dans les années 2012 et 2013, contre l’offensive intégriste cherchant à transformer l’espace universitaire en «enceinte sacrée». Cette résistance lui a valu des poursuites judiciaires (il ne fut définitivement acquitté qu’en juin 2014, au terme d’un procès marathon qui s’est prolongé durant plus de deux ans, et de menaces d’élimination physique (il a passé dix années sous protection policière armée).

Actuellement, le contexte est toujours hostile aux libertés académiques que le professeur Kazdaghli a fermement défendues lorsqu’il était doyen. Qu’il soit aujourd’hui privé du soutien du Conseil scientifique de sa propre faculté est une grave injustice.

Comme l’écrit le journal Le Matin d’Algérie du 25 avril 2025 : «En réalité, ce que paie Kazdaghli c’est son indépendance d’esprit et de réflexion. Son refus de céder aux injonctions dogmatiques. Son attachement à une université fondée sur la recherche critique, la diversité des mémoires et l’ouverture sur le monde. Ce sont ces principes qui, aujourd’hui encore, provoquent l’hostilité de ceux qui veulent réduire l’histoire à un instrument de propagande».

En tant qu’universitaires appartenant à des institutions de divers pays, attachés aux principes de la liberté académique et de l’intégrité scientifique, nous exprimons notre ferme soutien au professeur Kazdaghli visé par des accusations et des attaques inadmissibles.

Nous invitons notamment les instances dirigeantes universitaires de Tunisie, et le ministère tunisien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, à réétudier la décision ayant refusé à M. Kazdaghli le grade de professeur émérite.

Nous demandons solennellement à ces autorités politiques et universitaires et à tous ses collègues de le défendre publiquement, de réaffirmer leur attachement à la liberté universitaire et scientifique, et de garantir avec fermeté l’indépendance de la recherche scientifique contre toute forme de pression idéologique.

Les 250 signataires par ordre alphabétique (accessible aussi par ce lien) :

ABDELHAK Rym (Univ. de Manouba, Tunisie)

ABECASSIS Frédéric (ENS Lyon, France) 

ABRAVANEL Nicole, (EHESS, Paris, France).

AISSA Lotfi (Univ. de Tunis, Tunisie).

ALLAGUI Abdelkarim (Univ. Tunis, Tunisie)

ALLOUCHE Joëlle (GSRL, CNRS, France)

AMMAR Mohamed (Univ. Manouba, Tunisie)

ANTIT-BOURISSA Faouzia (Univ. de Gafsa, Tunisie)

ATTIAS-DONFUT Claudine (EHESS, France)

AYACHI Mokhtar (Univ. de Manouba, Tunisie).

AYADI Boutheina (Univ. De Manouba, Tunisie).

AZOUZI Ammar (Univ. de Sousse, Tunisie)

BAIDA Jamaa (Univ. Mohammed V, Rabat, Maroc).

BALDINETTI Anna (Univ. Perugia, Italie).

BANI Moncef (ISHTC, Univ. de Manouba, Tunisie).

BARBERIS Isabelle ( (Univ. Paris Cité, France)

BARAKAT Liliane (Univ. Saint Joseph de Beyrouth, Liban)

BATSCH Christophe  (Univ. Lille, France)

BEN ABDELJALIL Moncef (Univ. de Sousse, Tunisie).

BEN ABED Fathi (Univ. de Manouba, Tunisie)

BEN ACHOUR Rabaa (ISLT, Univ. de Carthage, Tunisie)

BEN AMOR Rida (Univ. Tunis, Tunisie)

BEN BAAZIZ Boutheina (Univ. de Manouba, Tunisie).

BEN BAAZIZ Sadok (Institut National du Patrimoine, Tunisie)

BENCHIKH Majid (Univ. Alger, Algérie)

BEN HASSINE Khédija (Univ. de Tunis, Tunisie).

BEN JANNET Zouhair (Unvi. de Sfax, Tunisie)

BEN NEFISSA Sarra, (IRD Paris, France).

BEN OTHMANE Adel (ISLT, Univ. de Carthage, Tunisie).

BEN SAAD Ali (Univ. Paris 8, France).

BEN SGHIR Khaled (Univ. Mohamed V, Rabat, Maroc).

BEN SLIMANE Moncef (ENAU, Univ. de Carthage, Tunisie).

BEN YOUNES Habib (Institut National du Patrimoine, Tunisie)

BÉNATOUIL Richard (Univ. Nantes, France)

BENDJELID Faouzia (Univ. d’Oran, Algérie).

BENOIT Martine (univ. Lille, France)

BENZAKEN Véronique (Univ. Paris-Saclay, France)

BENZENINE Belkacem (CRASC Oran, Algérie)

BISMUTH Hervé (Univ. Bourgogne, France).

BONNAMY Damienne (Univ. Franche-Comté, France).

BONNEVILLE Anne-Claire (INALCO, Paris, France).

BONNIOL Jean-Luc (Univ. Aix-Marseille, France)

BOUHLILA Sadok (Univ. de Manouba, Tunisie)

BOUJARRA Ahmed (Univ. de Sousse, Tunisie).

BOZARSLAN Hamit (EHESS, Paris, France)

BRANCA Sonia (Univ. Provence, France)

BYKOV Andrey (Institut des Etudes Orientales de l’Académie russe des sciences, Russie).

CALBA Caroline (Univ. Strasbourg, France)

CANNONE Belinda (Univ. Caen, France)

CATELLIN Sylvie (Univ. Versailles Saint-Quentin, France)

CHANSON-JABEUR Chantal (Univ. Paris Cité, France).

CHARFI Saloua (IPSI, Univ. de la Manouba, Tunisie).

CHAUVEAU Jacques (Sorbonne univ., France)

COLLIN Denis (CPGE Rouen, France)

DASSY Karem (Univ. de Tunis, Tunisie).

DAVID Alain (Ancien directeur de programmes, Collège international de philosophie, France)

DELMAIRE Danielle (univ. Lille, France)

DENIS Gilles (univ. Lille, France)

DERYCKE Claire (univ. Lille, France)

DHRAÏEF Beya (Univ. Sorbonne Nouvelle-Paris 3, France)

DIRECHE-SLIMANI Karima (CNRS France)

DOUYERE David (Univ. de Tour, France)

DREYFUS Michel (CNRS, France)

DUBREUCQ Eric (Univ. Strasbourg, France)

DUPLAA  Jean-Marie (Univ. Paris nord Sorbonne, France)

El AMRI Slaheddine (Univ. de la Zitouna, Tunisie).

El GHOUL Fayçal (Univ. de Tunis, Tunisie).

EL-MABROUK Nadia (univ. Montréal, Canada)

ESTRIPEAUT Marie  (Univ. Bordeaux, France)

FAKHFAKH Amel (Univ. de Tunis, Tunisie).

FARGI Amel (Univ. de Tunis, Tunisie).

FARVAQUE Etienne (Univ. Lille, France)

FAUGERE Jean Pierre, (Univ. Paris-Saclay, France).

FERCHICHI Wahid (Univ. de Carthage, Tunisie).

FERJANI Chérif (Univ. Lyon 2, France).

FICHOT Jean (Univ. Paris 1, Panthéon Sorbonne, France)

FONTAINE François (univ. Lille, France)

FRANCOIS Alexandre  (CNRS, France)

FREITAG Ulrike (Freie Univ., Berlin, Allemagne).

GAHA Chiha (ISG, Université de Tunis, Tunisie).

GEERTS Nadia (Haute École Bruxelles-Brabant, Belgique)

GHAKI Mansour (Institut National du Patrimoine, Tunisie).

GHARBI Salah (ISLT, Univ. de Carthage, Tunisie).

GHORBAL Chafik (Univ. El Manar, Tunisie).

GILAIN Christian (Sorbonne Univ., France, France)

GINGRAS Yves (Univ. Québec à Montréal, Canada)

GOLDSTEIN-SABBAH Sasha (Univ. of Groningen, Pays Bas)

GRAS Gabriel (CEA, France)

GRATET Gaël (CPGE Lyon, France)

GUIRAT Hind (Univ. de Tunis, Tunisie).

HACEN Ayman (Univ. de Monastir, Tunisie)

HADDAD Ayman, (Université Libanaise, Liban)

HADDAD Karen (Univ. Nanterre, France)

HECKMANN Hubert (Univ. Rouen, France)

HEINICH Nathalie (CNRS, France)

HENNARD Martine (Univ. Lausanne, France)

HLIOUI Hichem (Univ. Manouba, Tunisie)

HIZAOUI Abdelkarim (IPSI, Univ. de Manouba, Tunisie).

HUBELÉ Monica (univ. Strasbourg, France, France)

JAMMOUSSI Lassaad (Univ. de Carthage, Tunisie).

JAOUA Mohamed (Univ. Côte d’Azur, France)

JEBAHI Mabrouk (Archives nationales Tunis, Tunisie).

JOLLET Anne (Univ. Potiers, France).

JOUINI Noureddine (Univ. Sorbonne Paris Nord, France).

KADRI Aissa (Univ. Paris 8, France)

KALLEL Mohamed (Univ. de Monastir, Tunisie).

KANDEL Liliane  (Univ. Paris Cité, France)

KAPANADZE Maïa (Univ. internationale du Caucase. Tbilissi, Géorgie).

KARILA Anne  (Univ. Lille, France)

KARKAR Taoufik (Univ. Al Manar, Tunisie).

KAZDAGHLI Nejmeddine (ISLT, Univ. de Carthage, Tunisie).

KERROU Mohamed (Univ. El Manar, Tunisie).

KFOURY Liliane (USJ, Liban).

KHADDA Naget (Univ. d’Alger, Algérie).

KHALFOUNE Tahar (Univ. Lyon 3, France).

KHEMIRI Bechir-Moncef (Univ. de Manouba., Tunisie)

KOTEK Joël (ULB Bruxelles, Belgique)

KRIDIS Noureddine (Univ. de Tunis, Tunisie).

KUZNETSOV Vasily (Institut des Etudes Orientales de l’Académie russe des sciences, Russie).

LAACHER Smaïn (univ. Strasbourg, France)

LABAT Séverine (CNRS, Paris, France).

LAGHA Mohieddine (Univ. de Sousse, Tunisie).

LAJMI Rym (Univ. de la Manouba), Tunisie).

LAKHDHAR Latifa (Univ. de Tunis, Tunisie).

LAMBERT Xavier (Univ. Jean Jaurès, Toulouse, France).

LARGUECHE Abdelhamid (Univ. de Manouba, Tunisie).

LARGUECHE Dalenda (Univ. de Manouba, Tunisie).

LAZARUS Anny (Univ. Montpellier 3, France)

LE CORNEC UBERINI Anne-Hélène  (Univ. Brest, France)

LE GOFF Joan (Univ. Paris-Est Créteil, France)

LE MEUR Cyril (Univ. Paris-Sorbonne, France)

LE RU Véronique (Univ. Reims Champagne Ardenne, France)

LEROUSSEAU Andrée (univ. Lille, France)

LEVY-SOUSSAN Dr. Michèle ( Univ. Paris Cité, France).

LONGY Françoise (univ. Strasbourg, France)

LOTY Laurent  (CNRS, France)

MAHIOU Ahmed (IREMAM, France)

MAHJOUB Raouf (Institut d’Agronomie, Tunisie).

MAHMOUD Abdessalem (ENAU, Univ. de Carthage, Tunisie).

MANAI Tahar (Univ. de Manouba, Tunisie).

MANDILLARA Anna (Univ. de Oannina, Grèce)

MANTÉ-DUNAT Marylène (Univ. Lille, France)

MARCOS Simeon (Univ. Genève, Suisse)

MARGLIN Jessica (Univ. of Southern California, Los Angeles, Etats-Unis)

MARIGNAC Lucie (ENS-PSL, France)

MARTIN Thierry  (Univ. Franche-Comté, France)

MARTINEZ-GROS Gabriel (Univ. Paris Nanterre, France).

MASSON Céline  (Univ. Picardie, France)

MAUCOURANT Jérôme (Univ. Saint-Étienne, France)

MAYOL Samuel (Univ. Sorbonne Paris Nord, France)

MBAREK Afef (Univ. de Manouba, Tunisie).

MECQUENEM Isabelle de (Univ. Reims Champagne Ardenne, France)

MEDICI Anna-Maria (Univ. Orbino, Italie).

MELKOUMYAN Elena (Institut des Etudes Orientales de l’Académie russe des Sciences Russie).

MELLAKH Habib (Univ. de Manouba, Tunisie).

MELLITI Imed (Univ. El Manar, Tunisie)

MOKNI Abdelwahed (Univ. de Sfax, Tunisie).

MOOTALLAH Gleya (Univ. de Manouba, Tunisie).

NABLI Rabah (Univ. de Sfax, Tunisie).

NAGY Laszlo (Univ. de Szeged, Hongrie).

NAUMKIN Vitaly (Institut des Etudes Orientales de l’Académie russe des sciences, Russie)

NOUREDDINE Ali (Univ. de Sousse, Tunisie).

OUHAIBI Moncef (Univ. de Sousse, Tunisie).

OUSSEDIK Fatma (Univ. d’Alger 2, Algérie)

OSSIPOVA Kristina (Univ. Moscou, Russie)

PANCZER Gérard (Univ. Lyon 1, France)

PHILIPPE Bernard (INRIA, Univ. Rennes, France).

PIETREMENT Christine (Univ. Reims Champagne Ardenne, France)

POUILLON François (EHSS, France)

PRUM Michel (Univ. Paris Cité, France)

QUINN Andrew William ( Univ. Sherbrooke, Canada)

RAZGALLAH- ZAOUCHI Rawdha (ISLT, Univ. de Carthage, Tunisie).

REKIK Fethi (Univ. de Sfax, Tunisie).

REMAOUN Hassan (Univ. d’Oran 2, Algérie).

RICHARDOT Anne (Univ. Lille, France)

RIVET Daniel (Univ Paris 1 Panthéon Sorbonne, France)

ROBERT Jacques (Univ. Bordeaux, France)

ROHDE Achim (Univ. de Hambourg, Allemagne).

SAAIDIA Oissila (Univ.Lyon 2, France),

SAHBANI Abdessatar (Univ. de Tunis, Tunisie).

SAIDI Hédi (Univ. Lille, France)

SALLY Nasr (USJ, Liban).

SAYAH Jamil (Univ. Grenoble, France)

SAYAH Mansour (Univ. Jean Jaurès, Toulouse, France).

SCHANDELER Jean-Pierre(CNRS, France)

SCHROETER Daniel (Univ. of Minnesota, Etats-Unis)

SCHULTE Christoph (Univ. Potsdam, Allemagne).

SEPTIER Laurent (Univ. Côte d’Azur, France)

SERMAIN Jean-Paul  (Univ. Sorbonne Nouvelle, France)

SHEPARD Todd (Johns Hopkins Univ., Etats-Unis)

SKIK Hichem Univ. de Manouba, Tunisie).

SKIK Khira (Institut National du Patrimoine., Tunisie).

STORA Benjamin ( Univ. Paris 13, France).

TALEB IBRAHIMI Khaoula (université d’Alger, Algérie).

TAOUTEL Christian (Univ. Saint Joseph de Beyrouth, Liban)

TAQUIN Véronique  (CPGE Paris, France)

TAUBER  Michèle (Univ. Strasbourg, France)

TELLIER Thibault (Sciences Po Rennes, France)

TERZI Cédric (EHESS, France)

TLILI Ridha (Institut National du Patrimoine, Tunisie).

TNANI Najet (Univ. de Tunis, Tunisie).

TRIKI Fathi (Univ. de Tunis, Tunisie).

TRIKI Rachida (Univ. de Tunis, Tunisie).

TRIKI Souad (Univ. de Jendouba, Tunisie).

VERMEREIN Pierre (Univ. Sorbonne Paris 1, France).

WOERTZ Eckart (GIGA & Univ. de Hambourg, Allemagne).

YAACOUB Taoufik (Univ. Manouba, Tunisie)

YAZIDI Béchir (Univ. de la Manouba, Tunisie).

ZARD Philippe  (Univ. Paris Nanterre, France) ZYTNICKI Colette (Univ. Jean Jaurès, Toulouse, France).

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