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Heute — 09. November 2025Haupt-Feeds

Everyday Tunisians : Naceur, roi des raviolis

09. November 2025 um 10:25

Légende du Marché central, les raviolis Mongelli sont désormais le jardin secret de Naceur Jmaiel qui ayant repris l’enseigne, y cultive la tradition des pâtes fraîches.

Avec beaucoup de brio, Naceur dont les origines sont à Djerba, a su se fondre dans le moule des Mongelli dont les petits-enfants viennent parfois lui rendre visite.

Derrière sa vitrine qui déborde de pâtes amoureusement préparées, Naceur continue à utiliser la même machine et aussi le réfrigérateur qu’avait acquis Mongelli il y a plusieurs décennies.

Fier de sa production, assumant une continuité heureuse, Naceur décline ses raviolis au goût du jour et toujours dans la bonne humeur.

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Djebel Ichkeul : Tortues magiques, canards sauvages et Jamous el Bey

09. November 2025 um 10:12

À une soixantaine de kilomètres de Tunis, Djebel Ichkeul est un parc national où abondent les animaux. Dans un environnement naturel marqué par la forte présence des oliviers sauvages, une promenade à l’Ichkeul est autant un bol d’oxygène qu’une escapade écologique.

Parmi la faune de ce parc, les tortues d’eau figurent en bonne place. Appelées Ommek Derreb, ces tortues sont un symbole d’abondance et de fertilité et, selon les légendes locales, posséderaient des vertus magiques.

Un rituel local concerne les femmes qui ne parviennent pas à avoir d’enfants : elles viennent prier les tortues d’intercéder en leur faveur en chantant d’anciennes suppliques à Ommek Derreb.

Ces tortues d’une trentaine de centimètres qui peuvent vivre jusqu’à soixante ans, sont ainsi parées de pouvoirs magiques.
Autres animaux présents à Ichkeul, les canards siffleurs sont nombreux à hiberner dans le lac. Près d’une cinquantaine d’espèces y cohabitent, notamment les oies cendrées et les foulques macroules. Quelques rapaces, surtout le balbuzard pêcheur vivent aussi dans les parages.

Ce sont enfin les buffles d’eau qui peuplent les marges du lac. De l’espèce Bubalus, ils sont présents à Ichkeul depuis plusieurs siècles.

Les Hafsides puis les Ottomans avaient ici leurs réserves de chasse et même des officiers chargés du troupeau de buffles et de la faune.

Ces buffles de l’Ichkeul sont d’ailleurs nommés Jamous el Bey en référence à cette époque. Cette dénomination a survécu et remonte à 1859, lorsque Sadok Bey avait reçu en présent d’une princesse de Sicile, un nouveau troupeau de ces buffles qui avaient été libérés entre lac et djebel.

Un siècle plus tard, menacé de disparition, le troupeau ne comptait plus que trois femelles. Pour le sauver, il fallut importer un étalon à l’origine des buffles actuels qui sont au nombre d’une centaine.

Une visite de l’Ichkeul permet de voir ce troupeau de buffles sillonner les marécages qui sont un terrain de parcours idéal pour les jeunes bufflons qui se nourrissent des plantes aquatiques qui poussent alentour.

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Street-Food à la tunisienne : En Avignon, la Kasbah des Halles cartonne !

09. November 2025 um 10:00

Spécialistes de toutes les nuances de la cuisine tunisienne, les équipiers de la Kasbah des Halles sont à l’image de trois mousquetaires qui, au lieu d’Athos, Porthos et Aramis, s’appelleraient Harissa Tastira et Kefta.

Depuis la fondation de ce restaurant tunisien en Avignon, dans le sud de la France, ils réjouissent les palais et ensoleillent les papilles.

Plébiscités par gourmets et gourmands, les trois mousquetaires d’Avignon sont les dignes ambassadeurs de la cuisine tunisienne qu’ils déclinent à merveille sur les modes Street-Food et gastronomie.

Entre couscous et mloukhia, depuis juillet 2024, la Kasbah des Halles apporte les saveurs de Tunisie et aussi l’art de vivre comme à Tunis, Djerba ou Sidi Bou Said.

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Gestern — 08. November 2025Haupt-Feeds

Paulina del Carmen en concert à la Slimania 

08. November 2025 um 09:28

C’est dans le cadre de la Semaine de la musique espagnole en Afrique que Paulina del Carmen se produira à Tunis, le 11 novembre prochain à 17h à la medersa Slimania.

Invitée par l’Institut Cervantes de Tunis avec l’appui de l’ambassade d’Espagne et de la Coopération internationale espagnole, Paulina del Carmen sera accompagnée par le guitariste Diego de la Torre et se produira pour d’autres concerts en Algérie, au Maroc et au Sénégal.

Notons par ailleurs le partenariat avec la Société des artistes interprètes et exécutants d’Espagne qui apporte son soutien à ce concert et à la Semaine de la musique espagnole en Afrique. Avec ce concert, c’est un nouveau gros plan sur la culture contemporaine andalouse et la diversité artistique espagnole qui sont à l’ordre du jour.

Chanteuse et compositrice, Paulina Del Carmen, est espagnole et originaire de Grenade. Elle a débuté sa carrière solo en 2024 avec un projet des plus ouverts et en quête de confluences. Après plusieurs apparitions sur la scène musicale espagnole, en tant que chanteuse et bassiste du groupe Las Dianas, Paulina s’est lancée dans la composition et l’écriture de chansons, en prenant le risque avec un projet indépendant qui reflète son essence la plus intime et personnelle.

Influencée par les racines de la soul et du blues, la musique latine, le flamenco, la pop romantique internationale et les sons urbains, son style fusionne le classique et l’actuel, ouvrant la voie entre les tendances de la musique électronique et des paroles intimistes.

Sa démarche, sa recherche de la liberté de se réinventer, la positionne comme l’une des artistes émergentes les plus prometteuses de la scène musicale espagnole.

En 2025, Paulina del Carmen a sorti son premier album, Rosas y Estrellas, un exemple clair de son magnétisme vocal et de son charisme. Dans cet album, la jeune Grenadine suit une histoire qui explore des thèmes profonds tels que le pardon, la mélancolie ou le désamour. C’est un album qui parle de l’amour et de ses différentes formes. Il raconte une histoire, parmi tant d’autres, une histoire qui se répète et se répétera toujours.

Le programme du spectacle du 11 novembre comprendra les principales chansons du nouvel album : Rosas y Estrellas, Perdón, Siempre, Historia de amor, Toto et Dos personas. Appuyée par la guitare de Diego de la Torre, Paulina del Carmen sera au chant, à la basse et aux claviers.

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Place Barcelone : L’œuvre restaurée de l’artiste espagnole Eulália Fabregas de Sentmenat

08. November 2025 um 09:19

Avec la réhabilitation de la place Barcelone, une œuvre d’art revit et retrouve sa beauté originelle.

Il s’agit d’un bas-relief offert par la ville de Barcelone à la ville de Tunis lors du jumelage de ces deux métropoles en 1959.

Cette œuvre représente une danse rassemblant un groupe d’Arabes et de Catalans se donnant les mains et formant un cercle de l’amitié.

Oubliée, cette œuvre de l’artiste Eulália de Fabregas de Sentmenat ( 1900-1952 ) vient d’être rafraîchie et illumine désormais la place Barcelone où elle se trouve depuis son inauguration en 1972.

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Sept villages-fantômes du sud tunisien

07. November 2025 um 11:15

Sur la route qui mène de Médenine jusqu’à Tozeur, j’ai appris à traverser de nombreux villages abandonnés, m’y arrêtant toujours pour sacrifier aux vieilles pierres et aussi y observer les rares traces de vie.

A Metameur, je ne manque jamais de marquer l’étape du ksar fortifié qui coiffe le village. Là, parmi les ghorfas abandonnées, une femme travaille, attend le passage des touristes pour gagner son pain quotidien. Sans elle, rien sinon l’écho des pierres ne vivrait dans ce qui, grenier à blé d’antan, à désormais sombré dans un oubli coupable.

Je continue ensuite ma route jusqu’à Toujane dont le site ancien est en contrebas. Des ruines ocres parfois interrompues par le blanc de la chaux vive d’une maison qui vit encore, où l’on voit quelques chèvres dont les bêlements trouent le silence.

Métameur

Chaque jour, les habitants de Toujane sont confrontés à ce village fantôme d’où jaillissent quelques miettes de vie et traversent eux-mêmes le temps qui s’est arrêté sur le seuil des demeures de leurs ancêtres.

J’arrive dans la région de Matmata. Ici les maisons troglodytes sont nombreuses et parfois enclavées dans des terroirs lunaires. C’est à Tamezret que se trouve mon village entre splendeur et chute, à la fois vivant et mort, comme un corps en décomposition. Je marche dans les ruines tenaillé par l’incompréhension et la tristesse des marabouts délaissés. Parfois, mes pas aboutissent à la vieille cité de Tamezret, à quelques kilomètres, loin dans les terres et oubliée de tous.

Aucune politique patrimoniale ne se soucie de ce legs immémorial qui s’effrite et se perd. Comme si une malédiction silencieuse pesait sur cet héritage pourtant autochtone. Je ressens ce manque et, chaque fois que je visite cette désolation, me demande pourquoi un site punique ou romain importe-t-il davantage qu’un ksar amazigh ou un village berbère.

Mides

Ma route des villages fantômes continue jusqu’à ce que j’appelle l’envers de Kebili. Au cœur de cette oasis du Nefzaoua, la grandeur fanée de la cité est en ruines malgré une tentative de restauration qui a fait long feu. Dans les vestiges où seule une mosquée rassemble les travailleurs agricoles, la vie bat encore au rythme des prières et des invocations.

J’ai souvent marché seul dans le dédale de ce qui fut un village, admiré ce double silencieux de la ville contemporaine de Kebili. Dans les ruelles qui devaient vibrer de vie, quelques portes en bois de palmier résistent mais sont proches de leur dernier souffle. Dans ce village devenu sa propre dernière demeure, comme une calligraphie invisible, les prières des orants montent au ciel comme une interminable fatiha psalmodiée au chevet d’une dépouille.

Plus loin, au-delà de Tozeur, trois autres villages fantômes attendent dans les replis montagneux : Chebika dont la source nourricière tourne le dos aux maisons abandonnées ; Mides dont l’étrange cité abandonnée surplombe les méandres d’un canyon ; et Tamerza dont le site ancien se confond avec le lit d’une rivière.

Hanté par ces villages, j’y reviens toujours, par la même route, la tristesse chevillée au cœur tout à la joie des retrouvailles avec les vestiges.

Toujane

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Mabrouka à l’école de la vie

06. November 2025 um 09:22

Connaissez-vous le village de Metameur ? Il se trouve à l’entrée de Médenine et tire sa réputation de son ksar.

Ce ksar, un ancien grenier fortifié se trouve sur les hauteurs du village. Quasiment à l’abandon, il témoigne silencieusement d’un style architectural très répandu dans le sud tunisien.

Pour ceux qui s’y rendent, le ksar de Metameur recèle un îlot de vie, niché entre les pierres ocres.

C’est une petite boutique à peine visible, qui se trouve dans une vaste cour entouré de ghorfas plus ou moins délabrées.

Dans cet espace préservé, Mabrouka Dhrifi offre du thé, de l’huile et du miel aux visiteurs.

Dans le temps, son époux – une graine d’artiste – était toujours auprès d’elle. Mais en 2015, une maladie l’emportera, la laissant seule avec son courage comme viatique.

Dans cette petite boutique, Mabrouka offre des objets de l’artisanat local, propose des tissages de ses mains et surtout démontre à chaque visite de quoi est faite la légendaire hospitalité des sudistes.

Avec son cœur de lion, elle résiste aux aléas de la vie et tente tant bien que mal de s’en sortir.

Comme une vestale antique, elle veille sur les lieux, vêtue de sa mélia traditionnelle. Son courage face à l’adversité et sa persévérance dans l’effort font d’elle un exemple.

En effet, ils et elles sont des centaines et des milliers comme Mabrouka à prendre le taureau par les cornes et ne jamais baisser les bras.

Au point où leur exemple pourrait inspirer bien des jeunes diplômés du supérieur à qui le savoir ne manque pas mais qui sont piégés par leur dépendance à leur diplôme.

Car dans la vie, il ne suffit pas de savoir mais il faut aussi savoir se battre. A l’image de Mabrouka aux prises avec l’école de la vie.

Elle n’a plus vingt ans mais du courage à revendre et c’est pour cela que je l’admire, elle et tant d’autres qui vont chercher les ressorts du rebond au plus profond d’eux-mêmes.

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Snapshot – Tunis : Qui pour restaurer les « ganarias » en ruines ?

05. November 2025 um 10:02

Un peu partout dans la médina de Tunis – mais aussi à Sidi Bou Said et la Marsa -, plusieurs « ganarias » de maisons traditionnelles sont en piteux état, parfois en ruines.

Personne ne semble s’en soucier. Ni les services municipaux, ni les instances du patrimoine ou celles du tourisme ne semblent se soucier de cette situation qui altère l’esthétique des villes concernées.

En toute hypothèse, il n’existe même pas de relevé méthodique ou de recensement de ces balcons en bois qui, avec les portes cloutées, font le charme singulier des médinas tunisiennes.

Si la situation perdure, plusieurs de ces « ganarias » seront irrémédiablement altérées et il ne nous restera que nos yeux pour les pleurer.

Notre photo prise rue Abdelwahab n’est qu’indicative et souligne l’urgence de la situation.

Notons que le terme ganaria provient de l’italien galleria et désigne ces balcons en bois également désignés par le mot « moucharabieh ».

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Nostalgies : La Marsa au bon vieux temps du Hafsi

04. November 2025 um 10:18

Au cœur de la ville, entre le Zéphyr historique et la gare, le Hafsi fut longtemps un bar et restaurant où se retrouvaient des générations de Marsois à l’heure de l’apéritif.

Démoli quand les travaux du complexe commercial avaient été lancés, le Hafsi a disparu en même temps que le petit cinéma qui le jouxtait.

Cette enseigne qui n’a pas été remplacée reste présente dans la mémoire de la Marsa.

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Carthage : Dans la chapelle du Mémorial américain de la Deuxième guerre mondiale

03. November 2025 um 09:50

A Carthage, le Mémorial américain de la Deuxième guerre mondiale rassemble 2833 pierres tombales. Un mur des Absents porte également les noms des 3724 soldats disparus au combat lors de l’opération Torch qui a eu lieu de novembre 1942 à mai 1943.

En Tunisie, les unités américaines ont notamment mené la bataille du col de Kasserine en février 1943.

Dans le Mémorial de Carthage, le seul de tout le continent africain, une chapelle surplombe le cimetière. On y reconnaît près de l’autel, le drapeau US et ceux des aumôneries militaires. Les drapeaux des différentes armées sont quant à eux alignés en hauteur.

D’une superficie de 10,9 hectares, ce Mémorial américain de Carthage a été inauguré le 21 juillet 1960.

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A Tunis, tous les ficus ne se ressemblent pas : Voici comment les distinguer

03. November 2025 um 09:06

Entre les ficus de l’avenue Bourguiba et ceux de la place de la Monnaie, les différences sont évidentes et soulignent la diversité de cette famille d’arbres qui comporte plusieurs centaines d’espèces.

A Tunis, il existe en effet plusieurs espèces de ficus dont une seule est méditerranéenne : le figuier commun Ficus carica qui nous régale avec ses délicieuses figues.

Comme le présente le botaniste Hector Bismuth, les autres espèces présentes en Tunisie sont des arbres ornementaux introduits, originaires d’Asie ou d’Australie.

Il y a ainsi le Ficus macrophylla ; arbre puissant, reconnaissable par ses racines aériennes se transformant en autant de troncs ; ses fruits ovoïdes ressemblent à de grosses olives. Il y en a de superbes à Tunis, place de la Monnaie, devant la mosquée El Fath, au Belvédère; et aussi à Carthage et à La Marsa.

Le ficus donnant des petits fruits sphériques, craquant sous nos semelles est, le Ficus nitida dont les alignements embellissent l’avenue Bourguiba, perchoirs nocturnes des moineaux criards, autrefois des nuées d’étourneaux.

Dans les jardins, ou devant les villas, Ficus benjamina avec la sous-espèce Ficus benjamina ( var. variegata aux feuilles panachées ). Telles sont les trois variétés de ficus ornementaux présents à Tunis.

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Un artiste argentin parmi nous : Matias Factorovitch expose à Saladin

02. November 2025 um 12:16

Dans les prochains jours, à l’invitation de l’ambassade de l’Argentine, l’artiste Matias Factorovitch sera dans nos murs pour une exposition à Sidi Bou Said. Intitulée « Anima », cette exposition devrait ouvrir de nouveaux horizons et inviter le public à découvrir quelques aspects de la création en Argentine. Accueillie par Ridha Souabni et son équipe, cette exposition sera inaugurée le 8 novembre prochain à la galerie Saladin à Sidi Bou Said.

Intriguant, le titre de l’exposition se réfère à l’anima, autrement dit l’âme ainsi que ce qui relève de la métaphysique. Pour le moment, seules de rares informations sont disponibles concernant l’artiste et ses œuvres. Toutefois, l’attente de découvrir les principes et l’esthétique des créations de Matias Factorovitch est grande. La perspective de croiser son expérience picturale avec celle des artistes tunisiens l’est tout autant. De fait, pour cet artiste fasciné par l’Afrique, le fait de se retrouver dans le pays qui a donné son nom au continent, ne peut qu’être excitante et il nous semble évident que l’artiste argentin, invité de l’ambassadeur José María Arbilla, sera porté par des inspirations tunisiennes.

En effet, Matías Factorovich est un artiste argentin passionné depuis des décennies par l’art africain. Après un premier voyage sur ce continent en 1992, il y a multiplié les séjours. En 1998, il a vécu plusieurs mois au sein d’une tribu du Swaziland, devenant le premier non-subsaharien à partager la vie de cette communauté.

Factorovitch a résidé à Madrid, à Buenos Aires et vit aujourd’hui dans sa ville natale d’Alta Gracia. Ses œuvres ont été exposées à Córdoba, Buenos Aires et Barcelone, notamment au Centre Culturel Recoleta, à la Galerie Renoir, à la Foire Arteclásica, ainsi qu’aux galeries Crimson et Dante Alighieri. Invité en 2018 à une résidence artistique de six mois à Barcelone, il y a exposé à la Galerie Kaoni, à la Galerie Bencini et à l’espace Fort Pienc de la mairie. Lauréat d’une bourse de la Fondation Valparaíso (Almería), il a ensuite été sélectionné par le Musée National Estancia Jesuítica Virrey Liniers pour une œuvre célébrant l’inscription du site au Patrimoine mondial de l’UNESCO, explorant le dialogue entre les cultures espagnole et américaine.

Selon un communiqué, l’œuvre de Matias Factorovitch est « une célébration de la couleur, où des personnages oniriques et un bestiaire plein de grâce évoluent dans des paysages de rêve. Émaillées de compositions florales luxuriantes, ses œuvres constituent une exploration poétique des thèmes de la vie intérieure. Chaque pièce d’Anima est une énigme, capturant l’essence des émotions avec une beauté éblouissante ». Une exposition à découvrir prochainement et un artiste dont l’œuvre devrait interpeller le public des arts.

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Snapshot – Carthage : Le cimetière oublié des pères blancs

02. November 2025 um 11:58

Alors que les célébrations de la Toussaint se poursuivent aujourd’hui, le cimetière des pères blancs à Carthage mérite une mention.

Ce lieu de sépulture qui accueille encore des funérailles se trouve à proximité de la basilique Domus Caritatis, près de la grande mosquée de Carthage.

Plusieurs membres de la congrégation des pères blancs y sont inhumés d’où le nom du cimetière. À titre d’exemple, le père Jean Fontaine est l’un des derniers prêtres à y reposer.

Lieu de paix et de sérénité, ce cimetière entouré d’un mur de clôture blanc, reste peu visité et n’ouvre que rarement ses portes.

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Tunis : Au cimetière du Borgel, la mémoire des sépultures catholiques

01. November 2025 um 10:22

Ce portfolio rassemble quelques photographies saisies un jour de Toussaint au cimetière du Borgel à Tunis dont elles tentent de restituer la beauté ardente des sépultures.

Au fil des allées, des tombes parfois centenaires sont alignées alors que les caveaux des grandes familles siciliennes ou maltaises racontent des sagas qui ne sont plus.

Aller à la rencontre de cette histoire encore vibrante, remonter la mémoire vive de ce Tunis européen et trouver en ce lieu une sérénité palpable sur les marges de la ville.

Depuis le cimetière Saint-Antoine qui s’est effacé et laissé son emplacement à la cathédrale, les sépultures catholiques ont eu pour havre Bab El Khadhra puis le Borgel où reposent les ancêtres de nombreuses familles.

Aujourd’hui encore, des funérailles sont célébrées en ce cimetière alors que chaque Premier novembre, à la Toussaint, les lieux revivent grâce aux nombreux visiteurs.

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Snapshot : Les fleuristes de la Toussaint

01. November 2025 um 08:46

Chaque année, ponctuels en ce jour de Toussaint, ils sont de retour aux abords du cimetière chrétien du Borgel.

Avec leurs bouquets, ils patientent à l’entrée du sanctuaire et accueillent visiteurs et pèlerins avec une touche florale multicolore.

Les fleuristes de la Toussaint confirment ainsi une longue tradition et, à leur manière, participent à la célébration des défunts et au deuil des familles.

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Monsieur le chat et son scooter

31. Oktober 2025 um 09:09

S’il est vrai que les chats ont élu domicile partout dans la médina de Tunis, certains s’y sentent si bien qu’ils s’offrent une sieste sur un scooter.

Souvent attendrissants, ces chats sont devenus une véritable attraction des ruelles de Tunis.

Choyés par le voisinage, ils sont parfois la sérénité incarnée sur deux roues.

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Snapshot : L’immeuble Disegni est enfin ouvert

30. Oktober 2025 um 09:22

Après d’impressionnants travaux de restauration, l’immeuble Disegni vient d’ouvrir ses portes et héberge désormais la Fondation BIAT.

Acquis, sauvegardé et restauré par la Banque internationale arabe de Tunisie, cet édifice d’un style architectural singulier peut désormais commencer une nouvelle vie et entre autres accueillir un co-working space pour les startupers.

Centenaire, cet immeuble a été dessiné par l’architecte belge August Peters et se trouve à la rue Radhia Haddad, derrière le Théâtre municipal. Notre photo représente l’accès tel que rénové.

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Festival international de Douz : 57 ans pour le tourisme saharien

29. Oktober 2025 um 09:40

La cinquante-septième édition du Festival international de Douz aura lieu du 25 au 28 décembre et donnera lieu à plusieurs événements culturels.

Outre les programmes traditionnels, les visiteurs de Douz et sa région pourront découvrir plusieurs concerts et compétitions sportives.
Un temps fort pour le tourisme dans le sud tunisien et des programmes culturels à Douz mais aussi à Kebili et Tozeur.

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Tunisie-Autriche : La culture à l’heure du Tricentenaire

29. Oktober 2025 um 09:28

La Tunisie et l’Autriche célèbrent cette année les racines lointaines de leurs relations diplomatiques contemporaines. En effet, il y a exactement trois siècles, le 23 septembre 1725, un traité de paix était signé entre l’empire des Habsbourg et la Régence de Tunis.

Ce cadre historique a été salué par M. Stephan Vavrik, ambassadeur d’Autriche en Tunisie, lors de son discours prononcé à l’occasion de la fête nationale, hier soir en banlieue de Tunis.

De nombreux événements culturels prévus en célébration du Tricentenaire ont été annoncés par l’ambassadeur.

Un concert d’orgue de Robert Lehrbaumer est ainsi prévu à la cathédrale de Tunis, le dimanche 23 novembre. En outre, un ouvrage commémoratif sera présenté le jeudi 27 novembre au palais Ksar Said.

Enfin, le 4 décembre, une soirée littéraire et musicale présentée par Paula Kraft et dédiée à Haydn et Aboul Kacem Chebbi sera organisée au palais Ennejma Ezzahra.

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