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Quand un post Facebook devient un crime de parole  

04. Oktober 2025 um 13:05

Mercredi 1ᵉʳ octobre 2025, un tribunal à Nabeul a condamné à mort un homme sur la base des articles 67 et 72 du Code pénal et du décret-loi 54, qui criminalise la diffusion de fausses informations. Ses publications Facebook, critiquant le président de la république, ont été interprétées comme une atteinte à la sécurité de l’État. Cette condamnation dépasse le cadre d’un simple verdict judiciaire. Elle marque un tournant inquiétant : un mot transformé en crime capital.  

Manel Albouchi

Malgré que la Tunisie n’ait pas exécuté de peine capitale depuis 1991, le symbole suffit : il installe la peur comme mode de gouvernance. 

Père autoritaire et société fermée 

Une société qui condamne la critique agit comme un père autoritaire : tout désaccord est vécu comme une trahison. L’enfant qui questionne n’est plus reconnu comme sujet, mais perçu comme une menace pour l’ordre familial. Ici, le citoyen devient l’enfant qu’on punit pour avoir osé parler. 

La peine capitale révèle une logique archaïque : faire taire la voix dissidente en la sacrifiant. Mais la psychanalyse rappelle que le refoulé revient toujours. La parole interdite resurgira ailleurs, sous forme de colère, de désespoir ou de révolte.  

Le procès de la société  

Dans “La société ouverte et ses ennemis”, Karl Popper disait que toute démocratie est fragile. Elle ne survit que par sa capacité à accepter la critique et à corriger ses erreurs. Quand un État criminalise la parole, il n’affaiblit pas seulement un citoyen, il détruit son propre mécanisme d’évolution. 

La société fermée gouvernée par le mythe, la peur, le culte du chef, rejette la contestation comme une blessure narcissique. La société ouverte, au contraire, sait que la vérité est toujours provisoire et que seule la critique empêche la répétition tragique de l’histoire. 

Un destin tendu 

Ce procès n’est pas seulement celui d’un homme. Il révèle un pays qui hésite entre deux destins : celui d’une société fermée, dominée par la figure d’un Père autoritaire, ou celui d’une société ouverte, qui accepte la parole critique comme son souffle vital. 

La démocratie, comme le psychisme, vit de la parole. Condamner un homme pour ses mots, c’est condamner le pays à l’étouffement. 

* Psychothérapeute, psychanalyste.

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Tunisie : Kaïs Saïed en visite surprise à Monastir

Dans la nuit de mercredi à jeudi, le président de la République s’est rendu, lors d’une visite inopinée, dans plusieurs localités du gouvernorat de Monastir pour constater l’ampleur de la pollution dans le golfe de Monastir.

Dans une démarche inattendue, le président de la République, Kaïs Saïed, a effectué une visite inopinée à minuit dans le gouvernorat de Monastir, dans la nuit du mercredi 9 au jeudi 10 juillet 2025. Cette visite nocturne visait à s’enquérir de la situation environnementale alarmante dans le golfe de Monastir, récemment frappé par une catastrophe écologique.

Le chef de l’État s’est rendu sur la plage de Ksibet El Mediouni, fortement impactée par cette dégradation environnementale. Sur place, il a échangé avec des habitants visiblement affectés, qui ont exprimé leur colère et leur inquiétude face à une situation jugée intenable.

Poursuivant sa tournée, Kaïs Saïed a visité la station d’épuration de Sayada-Lamta-Bouhjar, située dans la ville de Lamta, puis s’est dirigé vers la localité de Sayada, également concernée par la pollution du littoral.

Aucune déclaration officielle n’a été faite à ce stade, mais cette visite présidentielle nocturne illustre l’urgence de la crise environnementale qui touche cette zone côtière.

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