Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Ältere BeiträgeHaupt-Feeds

Tunisie : L’Ordre des Ingénieurs met en garde contre l’usage frauduleux du titre d’ingénieur

08. Oktober 2025 um 13:02

L’ordre des ingénieurs tunisiens (OIT) a mis en garde contre l’utilisation frauduleuse des termes « ingénieur » ou « ingénierie » dans des annonces promotionnelles de certains établissements d’enseignement supérieur affirmant qu’elle engagera des poursuites judiciaires afin de préserver la réputation de la profession et de protéger les droits légaux des citoyens et des ingénieurs.

Dans un communiqué publié mardi soir, l’Ordre a demandé aux autorités officielles chargées du contrôle administratif et juridique d’intervenir immédiatement pour empêcher tout abus dans ce domaine, appelant les étudiants et les familles à vérifier si l’établissement est légalement agréé et si son diplôme permet l’inscription à l’Ordre des ingénieurs tunisiens.

l’Ordre a souligné que certaines institutions d’enseignement supérieur publiaient délibérément des annonces promotionnelles utilisant des termes tels que « ingénieur » et « ingénierie » de manière à suggérer au grand public que « le diplômé obtient automatiquement le titre d’ingénieur ou que le diplôme délivré le garantit », ce qui peut induire en erreur les étudiants et leurs familles ».

L’OIT a rappelé que la profession d’ingénieur en Tunisie est réglementée par le décret n° 12 de 1982, approuvé par la loi n°58 de 1982, complété par la loi n° 41 de 1997. Ces textes définissent de manière précise les conditions d’accès et d’exercice de la profession, lit-on dans le communiqué.

L’article Tunisie : L’Ordre des Ingénieurs met en garde contre l’usage frauduleux du titre d’ingénieur est apparu en premier sur WMC.

Tunisie : Plus de 45.000 ingénieurs ont quitté le pays, alerte le doyen de l’Ordre

08. Oktober 2025 um 10:35

Lors de la Journée de l’ingénieur célébrée à Zaghouan, le doyen de l’Ordre, Mohsen Gharssi, a dénoncé la dégradation des conditions matérielles et sociales des ingénieurs, révélant qu’un ingénieur sur trois a déjà quitté la Tunisie. Ce constat s’inscrit dans une tendance alarmante déjà observée depuis plusieurs années.

La fuite des compétences s’aggrave dans le secteur de l’ingénierie. Le doyen de l’Ordre des ingénieurs de Tunisie, Mohsen Gharssi, a tiré la sonnette d’alarme sur l’ampleur du phénomène : plus de 45 000 ingénieurs tunisiens sur un total de 110 000 inscrits ont quitté le pays.

Selon lui, cette hémorragie résulte de la précarité professionnelle, de la stagnation salariale et du non-respect des engagements pris par les autorités envers la profession.

Supervisant, mardi à Zaghouan, la célébration de la Journée de l’ingénieur aux côtés du gouverneur Karim Barnaji, Gharssi a rappelé que l’accord conclu en février 2021 entre le gouvernement et l’Ordre — portant sur l’extension de la prime spécifique aux ingénieurs du secteur public — n’a toujours pas été appliqué.

Un phénomène ancien qui s’amplifie

Le constat dressé par Mohsen Gharssi confirme une tendance préoccupante déjà signalée plus tôt dans l’année. En mars 2025, l’ancien doyen Kamel Sahnoun déclarait devant la Commission parlementaire de l’éducation et de la recherche scientifique que sur 90 000 ingénieurs inscrits, 39 000 avaient déjà quitté le pays.

Le rythme était alors estimé à près de 20 départs par jour, un chiffre vertigineux qui traduisait déjà la gravité de la situation.

À l’époque, le coût de la formation des ingénieurs en Tunisie avait été évalué à 650 millions de dinars par an, un investissement colossal souvent perdu au profit d’autres pays. En octobre 2025, le nombre de départs dépasse désormais les 45 000, confirmant que la crise ne faiblit pas.

Les causes structurelles persistent

Les raisons évoquées restent les mêmes : faibles salaires, manque de perspectives, projets bloqués par la bureaucratie et absence d’un environnement propice à l’innovation. De nombreux ingénieurs, notamment dans les secteurs public et industriel, dénoncent la marginalisation de leur rôle et l’absence de politiques d’encouragement à la recherche et à l’entrepreneuriat technologique.

Mohsen Gharssi a rappelé que l’ingénieur tunisien reste un pilier du développement, mais que sans reconnaissance institutionnelle ni amélioration de ses conditions de vie, la fuite des talents continuera à priver le pays de ses meilleures compétences.

Placée sous le thème « L’ingénieur, levier du développement durable et de l’économie circulaire », la Journée de l’ingénieur a souligné l’importance de cette profession dans la transition écologique et industrielle du pays.

Une fuite des cerveaux coûteuse et alarmante

Selon les estimations, près d’un ingénieur sur deux formé en Tunisie exerce désormais à l’étranger. Le phénomène, déjà qualifié de drain de compétences par plusieurs organisations professionnelles, menace directement la compétitivité du pays dans les domaines de l’énergie, du numérique et de l’industrie.

Les spécialistes estiment que chaque départ représente non seulement une perte de compétences, mais aussi un manque à gagner pour l’économie nationale, affaiblie par le déséquilibre croissant entre formation et rétention des talents.

Lire aussi :

L’article Tunisie : Plus de 45.000 ingénieurs ont quitté le pays, alerte le doyen de l’Ordre est apparu en premier sur webdo.

45 ingénieurs tunisiens licenciés : le cas STRATIS Worldwide soulève des questions éthiques

30. September 2025 um 20:28

Le 22 septembre 2025, 45 ingénieurs tunisiens ont été licenciés par e-mail, sans préavis ni versement des salaires en retard. STRATIS Worldwide, filiale française installée à Sfax, reste injoignable, tandis que les victimes dénoncent un traitement brutal et soulèvent des questions sur l’éthique des pratiques en entreprise.

Le 22 septembre 2025 restera une date noire pour 45 ingénieurs tunisiens de Sfax. Ces professionnels ont appris, par un simple e-mail, que leur employeur, STRATIS Worldwide, filiale française récemment implantée dans la ville, mettait fin à leurs contrats. Aucun préavis, aucun versement des salaires impayés depuis août, et aucune explication accompagnant cette décision brutale.

Les victimes ont relayé leur désarroi sur les réseaux sociaux sous le hashtag #صرخة_من_صفاقس : “45 rêves se sont effondrés en une nuit… Nous avons donné notre temps, notre santé et notre engagement, et ce que nous avons récolté fut un abandon total.” Selon elles, leurs compétences ont été exploitées comme des « mains d’œuvre bon marché » et leurs droits fondamentaux bafoués.

Amin Khcharem, l’un des ingénieurs licenciés, est intervenu sur les ondes de Diwan FM pour détailler la situation : “Le lendemain du licenciement, l’entreprise a été fermée. Nos salaires n’ont pas été versés. Lors de la confrontation avec l’avocat de STRATIS et le bureau d’emploi de Sfax, l’avocat a déclaré qu’ils ne pouvaient rien faire contre STRATIS.” Ces propos renforcent le sentiment d’impunité et d’abandon auquel les salariés ont été confrontés.

À ce jour, STRATIS Worldwide reste injoignable, ce qui accentue les interrogations sur la responsabilité de la filiale française. L’affaire a été reprise par Diwan FM, donnant la parole aux victimes et exposant l’impact sur leurs familles.

Cette situation illustre un paradoxe pour la Tunisie : le pays cherche à attirer l’investissement étranger et à développer le secteur technologique, mais ses professionnels restent parfois vulnérables face à des pratiques jugées abusives. Elle soulève également la question de la responsabilité sociale des entreprises étrangères et de la protection juridique des salariés locaux.

Les ingénieurs appellent désormais à la mobilisation des médias, des organisations de défense des droits et des autorités tunisiennes pour obtenir justice et garantir le respect de leurs droits.

L’article 45 ingénieurs tunisiens licenciés : le cas STRATIS Worldwide soulève des questions éthiques est apparu en premier sur webdo.

Du côté des ingénieurs : Une importante conférence sur l’agriculture biologique

15. September 2025 um 12:25

La Chaire Unesco installée à l’École nationale d’ingénieurs de Tunisie ( Enit ) accueille mercredi 17 septembre une conférence ayant pour thème central l’actualité de l’agriculture biologique.

Cette conférence soutenue par la Fondation Friedrich Ebert, sera présentée par l’experte autrichienne Ursula Vavrik, spécialiste en économie et versée dans les affaires européennes et les questions liées au développement durable.

L’article Du côté des ingénieurs : Une importante conférence sur l’agriculture biologique est apparu en premier sur webdo.

30 bourses canadiennes pour les étudiants ingénieurs tunisiens

25. August 2025 um 08:45

Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a annoncé, la semaine dernière, l’ouverture d’un appel à candidatures pour 30 bourses destinées aux étudiants tunisiens en 3ᵉ année du cycle ingénieur.

Ces bourses, offertes dans le cadre d’un partenariat avec MITACS (Canada), permettront de réaliser le projet de fin d’études (PFE) sur l’année 2025-2026. La date limite de dépôt est fixée au 17 septembre 2025.

Un programme en deux phases

Le ministère a détaillé le déroulement du programme :

  • Février–avril 2026 : partie théorique et préparation des sujets de stage dans les universités tunisiennes.
  • Mai–octobre 2026 : travaux pratiques dans des laboratoires canadiens, encadrés par des professeurs tunisiens et canadiens.

Les bourses couvrent les frais pédagogiques, les ateliers professionnels et l’encadrement scientifique. De plus, le logement au Canada sera assuré par MITACS.

Conditions et critères d’éligibilité

Seuls les étudiants inscrits en troisième année du cycle ingénieur dans les établissements publics pour l’année universitaire 2025-2026 peuvent postuler. Les candidats doivent soumettre leur dossier exclusivement en ligne via le site de la DGE ; et présenter un accord écrit de leur professeur encadreur et du directeur de leur établissement.

Le ministère rappelle également que ces bourses ne sont pas cumulables avec une autre aide nationale ou internationale pour le PFE.

Une coopération tuniso-canadienne renforcée

Ces bourses s’inscrivent dans la continuité de la coopération universitaire entre la Tunisie et le Canada. Elles visent à favoriser la mobilité académique, à ouvrir l’accès aux réseaux de recherche internationaux et à offrir aux futurs ingénieurs tunisiens une expérience scientifique de haut niveau.

L’article 30 bourses canadiennes pour les étudiants ingénieurs tunisiens est apparu en premier sur webdo.

❌
❌