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La France émet un mandat d’arrêt international contre un diplomate algérien

10. August 2025 um 08:39

Dans le cadre de ses investigations sur l’enlèvement et la séquestration d’un opposant algérien en 2024, l’influenceur Amir Boukhors (Photo), connu sur TikTok comme Amir DZ, la justice française a émis le 25 juillet un mandat d’arrêt international contre un ancien haut responsable de l’ambassade d’Algérie en France, Salaheddine Selloum, un Algérien âgé de 37 ans, ont rapporté samedi 9 août des médias français, citant une source proche du dossier.

Le fonctionnaire algérien est poursuivi par la justice française pour arrestation, enlèvement et séquestration en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste criminelle.

Le parquet national antiterroriste français (Pnat), en charge de l’enquête, estime qu’il existait des «présomptions graves» que l’intéressé ait commis les faits qui lui sont reproché  reprochés.

L’influenceur Amir Boukhors, dit Amir DZ, avait été enlevé le 29 avril 2024 en région parisienne puis relâché le 1er mai. Dans un rapport d’enquête daté d’avril, la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) incrimine cet ancien haut responsable de l’ambassade algérienne à Paris. Présenté comme un «sous-officier de la DGDSE», un service de renseignement algérien, Selloum aurait été présent à Paris «sous la couverture diplomatique de premier secrétaire» de l’ambassade d’Algérie, ajoute-t-on .

L’avancée des investigations est «un soulagement» pour Amir Boukhors. «J’ai vu la mort» pendant l’enlèvement qui a duré «27 heures», dans une forêt en Seine-et-Marne, a-t-il confié à l’agence AFP.

Installé en France depuis 2016, l’influenceur de 42 ans est un opposant au régime du président algérien Abdelmadjid Tebboune. Il a obtenu l’asile politique dans son pays d’accueil en 2023 et compte un million d’abonnés sur TikTok.

Alger a émis neuf mandats d’arrêt internationaux à son encontre notamment pour escroquerie ou infractions terroristes. La justice française a refusé son extradition en 2022.

Avec ce nouvel épisode, les relations entre l’Algérie et la France, déjà très tendues, vont connaître un regain de crispation, sachant que deux citoyens français sont incarcérés en Algérie : l’écrivain Boualem Sansal et le journaliste Christohe Gleizes, condamnés respectivement à 5 et 7 ans de prison.

I. B.

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Algérie-France | Au bord de la crise de nerfs

08. August 2025 um 11:07

En réaction à la décision de Paris, annoncée mardi 5 juillet 2025, de suspendre l’accord bilatéral de 2013 sur l’exemption réciproque de visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques et de service, qui permettait aux officiels algériens de voyager en France sans visa, Alger a formellement notifié à Paris, par voie de notes verbales, la dénonciation de ce même accord. La crise diplomatique entre les deux pays franchit ainsi une nouvelle étape.

La décision d’Alger va au-delà de la suspension annoncée par la France et marque, selon les autorités algériennes, la fin définitive de cet accord.

Le ministère algérien des Affaires étrangères a précisé que désormais, les titulaires français de passeports diplomatiques ou de service devront obligatoirement solliciter un visa pour entrer sur le territoire algérien. Alger se réserve également le droit de soumettre l’octroi de ces visas aux mêmes conditions que celles imposées par Paris aux Algériens.

Fin des avantages immobiliers accordés à la France

La seconde note verbale adressée au chargé d’affaires français à Alger concerne un autre volet sensible : l’immobilier. L’Algérie a informé la France de sa décision de mettre un terme à la mise à disposition gratuite de biens immobiliers appartenant à l’État algérien au profit de l’ambassade de France. Elle annonce aussi le réexamen des baux locatifs, jugés «considérablement avantageux», contractés par l’ambassade avec les offices publics algériens (OPGI), et invite Paris à envoyer une délégation pour entamer des discussions à ce sujet.

Ces décisions interviennent dans un contexte de fortes tensions diplomatiques, ravivées par une lettre adressée mercredi par Emmanuel Macron à son Premier ministre, François Bayrou, dans laquelle le président français appelait à plus de fermeté vis-à-vis de l’Algérie. Il dénonçait notamment le manque de coopération sur les questions migratoires et la détention de deux ressortissants français, dont l’écrivain Boualem Sansal, condamné à cinq ans de prison, et le journaliste Christophe Gleizes, à sept ans.

Dans un communiqué publié jeudi, le ministère algérien des Affaires étrangères a vivement critiqué la position de Paris, accusant la France de vouloir «se défausser de l’intégralité de ses responsabilités» dans la crise actuelle et de faire porter tous les torts à la partie algérienne. Le ministère considère cette approche comme étant «loin de la vérité et de la réalité». Depuis l’été 2024, les relations entre les deux pays se sont fortement dégradées, notamment après le soutien affiché par la France à un plan d’autonomie marocain pour le Sahara occidental, un sujet hautement sensible pour Alger. La diplomatie algérienne accuse Paris d’avoir adopté depuis une gestion fondée sur «les injonctions, les ultimatums et les rapports de force».

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