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Séance unique – Cette « réunionite » qui nous fait gaspiller du temps

21. Juli 2025 um 09:19

Exagérer la tenue de réunions par ces temps de séance unique est quelquefois un exercice synonyme de gaspillage. Autant dire qu’il faut savoir les mener à bien. Ne sommes-nous pas rattrapés par un manque de temps dont le client ou l’usager peut faire les frais ?

« Je souhaite pouvoir voir M. X, le Directeur de… ». « Navré, M. X est en réunion ». « Savez-vous à quelle heure la réunion pourra se terminer ? » « Elle risque de durer longtemps. Hier, c’était pareil. Les membres du staff sont rentrés en réunion à 9 heures 30 et sont sortis à 14 heures ». Scène classique, semble-t-il, à en croire un citoyen qui s’était rendu il y a quelques jours dans un de nos services publics.

Quoi de plus normal : les staffs se réunissent souvent pour pouvoir conduire convenablement leur travail. Certes, mais, nous sommes en séance unique et tenir des réunions en permanence « bouffe » beaucoup de temps et laisse peu de place à d’autres tâches dont celle de pouvoir assurer des rencontres entre administrateur et administré.

Et ce qui est quelquefois désolant dans l’affaire, c’est que le responsable en réunion est quasiment indispensable : sa signature vaut un laisser-passer ou encore son avis permet d’ouvrir tant de portes. Et ce, lorsque, évidemment avec le centralisme qui caractérise certaines de nos administrations, bien des tâches ne peuvent pas être correctement exécutées.

Il va sans dire qu’il ne s’agit pas là d’interdire les réunions, mais d’organiser le service pour que les usagers ne pâtissent pas des « réunionites ». Car, et c’est là où le bât blesse : beaucoup de réunions sont souvent inutiles. Et leur existence transcende donc la question de la séance unique.

Mauvaise conduite ou impréparation

Aujourd’hui, l’existence des réunions pose en général la question de leur utilité. Souvent, effectivement, quelques coups de téléphone ou une note, voire un rapport demandé à un membre du personnel, peuvent remplacer une réunion.

Une réunion qui a quelquefois tendance à commencer avec un quart d’heure de retard, si ce n’est pas plus. Et qui traîne en longueur en raison d’une mauvaise conduite ou d’une impréparation. Lorsqu’il n’y a pas d’autres biais comme l’excès de parlote ou encore un bavardage dû à un dérapage des propos des uns et des autres qui évoquent des sujets qui n’ont strictement rien à voir avec l’objet de la réunion.

Une bonne conduite exige donc deux choses au minimum. D’abord, la fixation d’une durée. Ensuite, une discipline stricte qui veut que l’on arrête quelqu’un qui sort, comme on dit, du sujet ou s’attarde sur un point ou parle à répétition.

Un procès-verbal qui rend compte des décisions prises et qui fixe un suivi pour l’exécution de ces dernières termine le tout. Car, combien de réunions s’avèrent être d’aucun intérêt lorsqu’elles ne sont pas menées à bien.

Vous aurez compris que la « réunionite » désigne « une habitude, souvent perçue comme excessive, d’organiser des réunions de travail. Ces réunions, parfois considérées comme inutiles ou peu productives, peuvent impacter négativement la productivité et le bien-être des employés », selon Google.

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Tunisie – Business du foot : des infrastructures défaillantes

19. Juli 2025 um 06:03

La reprise du championnat national de Ligue 1 de football 2025-2026 pointe à l’horizon. Il fera normalement son retour le week-end des 9 et 10 août 2025. Et si l’on évoque la reprise des entraînements et les nouvelles recrues, peu d’échos nous parviennent quant à l’état des infrastructures sportives. Les stades aux normes internationales se font rares et les équipements qu’ils comportent ne sont pas non plus conformes à ces mêmes normes.

L’édition 2025-2026 du championnat national de Ligue 1 de football est déjà partie depuis quelques jours, en tout cas en termes de préparation. En effet, les Tunisiens ont découvert que des clubs ont entamé leur préparation en recrutant des joueurs, à coup de milliers de dinars, dont notamment des étrangers, et repris les entraînements. Mais rarement les mêmes clubs ne semblent, d’après ce que les médias nous renvoient comme informations, se préoccuper outre mesure de la question des infrastructures sportives.

Certains d’entre eux, à commencer par ceux qui se situent dans la capitale et ses alentours, n’ont pas de stade à proximité. Et se déplacent à des kilomètres pour aller jouer un match. Et dans des stades qui souffrent de nombre de dysfonctionnements comme l’état du gazon, l’état des tribunes et la non-conformité en général par rapport aux normes établies internationalement.

Faut-il rappeler que les clubs candidats aux compétions de la Confédération africaine de football (CAF) ne peuvent qu’utiliser le stade de Radès (Hamadi Agrebi) qui bénéficie du reste d’une dérogation. Et entre temps, la réhabilitation des stades, comme celui d’El Menzah, traîne en longueur (notre photo).

Il suffit de visiter nos stades, y compris, donc, celui de Radès, qualifié de « joyau de la Méditerranée », pour se rendre compte qu’il n’est pas toujours conforme aux normes internationales. Et les exemples pullulent. Les Tunisiens, et notamment les amateurs de football, ont entendu sans doute parler de ces stades « inaptes » à la VAR (Assistance Vidéo à l’Arbitrage). « C’est pratiquement au scotch que nous arrivons à placer les caméras qui facilitent aux arbitres de vérifier, surtout s’il y a carton rouge, un hors-jeu et un penalty », nous assure un journaliste familier de la compétition nationale de football et qui veut garder l’anonymat.

 

Et dans des stades qui souffrent de nombre de dysfonctionnements comme l’état du gazon, l’état des tribunes et la non-conformité en général par rapport aux normes établies internationalement. 

 

« Des erreurs qui peuvent conduire jusqu’à des injustices »

« Pourtant la VAR est devenue indispensable dans le football. Elle diminue notamment les contestations lorsqu’il y a un problème sur la pelouse. Et aide de ce fait l’arbitre à ne pas entacher d’erreurs des rencontres ; des erreurs qui peuvent conduire jusqu’à des injustices », ajoute-t-il. Avant de préciser que « c’est là une exigence radicale pour le football aujourd’hui ».

Pour revenir à nos mœurs footballistiques, cette absence de VAR dans nos stades peut compliquer la situation dans un pays où, vu le fanatisme de certains, la contestation de l’arbitrage est ancrée dans l’ADN de nombre de supporters.

Autre problème lié à l’état de certaines de nos infrastructures sportives : elles gênent la captation des images destinées à la diffusion des rencontres. N’avez-vous pas remarqué lors de la retransmission télévisée qu’il arrive au cameraman de ne pas filmer un but ou un hors-jeu ? Il suffit que quelques spectateurs dans le gradin se lèvent pour mieux observer une scène ou crier leur joie pour que le cameraman ne voie plus rien.

En fait, la question est relative à ce que les techniciens appellent « l’angle d’incidence » qui fait référence « à l’angle formé par l’œil de la caméra et la pelouse ». Comprenez que plus les gradins sont peu élevés par rapport à la pelouse, moins il y a la possibilité d’avoir une image qui rende compte de ce qui se passe sur le terrain.

Certains journalistes se débrouillent comme ils peuvent

Et dans certains gradins, il n’y a pas moyens de placer des caméras du fait de l’absence de positions dédiées à cela. Sans oublier les problèmes de sécurité que cela peut poser du fait de la proximité avec les spectateurs. Des situations qui nuisent à la retransmission télé; et ce, pour de nombreuses raisons. Exemple parmi d’autres, le manque de billets offerts aux téléspectateurs lors des rencontres rend nécessaire la retransmission des rencontres. Comme l’importance de la vente des droits de radiotélévision pour le fonctionnement du football oblige à cette même retransmission.

Dans certains de nos stades, il n’y a pas, par ailleurs, de positions de commentateurs pour les journalistes de radio-télévision ou encore de tribunes de presse (pour la presse écrite et digitale). Certains journalistes se débrouillent comme ils peuvent ; il arrive qu’ils soient placés dans un coin des gradins ou encore sur la touche. Et quand ils existent, ces équipements ne sont pas conformes aux normes. Ainsi, une position commentateur doit comporter trois places : une pour le commentateur, une pour un technicien et une pour le consultant (un ancien joueur ou un entraîneur) pouvant apporter les informations nécessaires au déroulement du jeu.

 

Souvent, pour ne pas dire toujours, des installations ne sont pas au bon endroit. Ainsi en est-il de la « zone mixte », qui favorise la rencontre entre les joueurs et les journalistes, à leur sortie de vestiaires à la fin d’un match. Celle-ci doit être placée sous les positions commentateurs ou les tribunes presses. Il ne faut pas exiger, comme cela se passe aujourd’hui, que les journalistes traversent toute la pelouse pour aller interroger, de l’autre côté du terrain, joueurs et entraineurs.

 

Revoir et corriger ce qui a été édifié

Bien plus, souvent, pour ne pas dire toujours, des installations ne sont pas au bon endroit. Ainsi en est-il de la « zone mixte », qui favorise la rencontre entre les joueurs et les journalistes, à leur sortie de vestiaires à la fin d’un match. Celle-ci doit être placée sous les positions commentateurs ou les tribunes de presse. Il ne faut pas exiger, comme cela se passe aujourd’hui, que les journalistes traversent toute la pelouse pour aller interroger, de l’autre côté du terrain, joueurs et entraîneurs. Il va sans dire que la salle de conférence de presse – exigée à la fin de tout match de football – se situe également de l’autre côté des positions commentateurs et de la tribune de presse.

Autant dire qu’il n’y a pas que le manque évident de stades pouvant accueillir des rencontres aux normes internationales qui fait défaut, les infrastructures se doivent, elles aussi, de faire l’objet de réelles interrogations et de grands soucis. Tant, et au départ, ceux qui conçoivent nos stades ne respectent pas les normes. Et sont obligés, lorsqu’ils le peuvent, de revoir et de corriger ce qu’ils ont édifié.

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