Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – La Tunisie poursuit ses efforts en vue d’accroître l’efficacité de son intervention et d’améliorer la qualité des services postaux et financiers. L’idée de créer une banque postale est revenue, ces derniers jours, sur le devant de la scène à la suite d’une proposition avancée par des députés dans le but, selon eux, de rapprocher les services des citoyens, notamment dans les régions intérieures, tout en donnant un coup de pouce aux associations de développement. C’est dans ce cadre que le Bureau de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a officiellement transmis à la Commission des finances et du budget, le projet de loi n°82 de l’année 2025, portant création de la Banque postale, après avoir validé sa conformité aux exigences légales. Ce projet de loi s’inscrit dans le droit fil de la stratégie censée améliorer l’accès des catégories vulnérables et des petites entreprises à des services financiers adaptés à leurs besoins, tout en luttant contre les différentes formes de marginalisation et d’exclusion. La Commission des finances et du budget sera ainsi appelée à examiner le projet et à établir un calendrier d’auditions, lesquelles concernent notamment la Banque centrale de Tunisie (BCT), l’Association professionnelle des banques (APB), la Présidence du gouvernement, le ministère des Transport, le ministère des Technologies de la Communication, la Poste tunisienne ainsi que l’Autorité de la microfinance.
La création d’une Banque postale, ardemment attendue par de nombreux citoyens, permettra de proposer des services financiers à des tarifs préférentiels et symboliques au profit des catégories fragiles ciblées par la stratégie nationale d’inclusion financière, mais également des artisans et travailleurs opérant dans l’informel. Cette Banque postale sera une entreprise publique, soumise aux directives et recommandations de la Banque centrale de Tunisie (M.S)
Tunis, UNIVERSNEWS (Environnement) – Ain Jloula, la paisible bourgade d’environ 2000 habitants, relevant administrativement du gouvernorat de Kairouan, entourée de montagnes de et de vergers irrigués à partir d’un forage profond côtoyant une source d’eau intarissable vient de remporter le prix national de la ville la plus propre du pays pour l’année 2025. Un prix (100 mille DT) amplement mérité, si l’on tient compte de de la propreté des rues et des routes, de la verdure régnante, de l’environnent sain qui caractérisent cette belle ville et de la gentillesse de ses habitants. Cette ville manque pourtant d’un hôpital local, d’une recette des finances, et d’une succursale bancaire…
Notons à ce propos que ce même prix a été à l’occasion attribué aux municipalités de Senad, (Gafsa), de Lamta (Monastir), de Ras Jebel (Bizerte) et de Bir Lahmar (Tataouine). (N.K)
Tunis, UNIVERSNEWS (Météo) – Températures stables au nord et en légère baisse dans les autres régions. Les maximales varieront entre 31° et 36° dans les zones côtières et sur les hauteurs et entre 37° et 42° dans le reste des régions. Elles atteindront 44 ° à l’extrême sud-ouest.
Temps peu nuageux sur la plupart des régions, ce mardi, avec apparition de cellules orageuses l’après-midi dans les régions ouest, du centre et du sud, accompagnées de pluies éparses.
Vent de secteur est, faible à modéré, relativement fort l’après-midi près des côtes est. Mer peu agitée.
Tunis, UNIVERSNEWS (Foot) – Le tirage au sort du calendrier du championnat 2025-2026 de la Ligue 1 du football professionnel, aura lieu samedi 19 juillet à partir de 11h, à la salle des conférences de la Direction nationale de l’arbitrage.
Le coup d’envoi du championnat de Ligue 1 (2025-2026) sera donné le 9 août prochain, rappelle-t-on. Le bureau fédéral avait fixé le calendrier de la saison prochaine comme suit :
Super coupe de Tunisie (2024-2025) :
– Match barrage entre l’US Monastir-Stade Tunisie : le 27 juillet 2025 à Sfax
– Finale de la Supercoupe entre l’Espérance de Tunis et le vainqueur du match barrage : le 3 août 2025 à Radès
. Coup d’envoi de la Ligue 1 : les 9 et 10 août 2025
. Coup d’envoi de la Ligue 2 : les 20 et 21 septembre 2025
Tunis, UNIVERSNEWS (MONDE) – La capitale libyenne, Tripoli, est en proie à une vive tension, suite aux mesures prises ces dernières heures par le Premier ministre sortant, Abdülhamid Dbeïbah, dans le cadre de ses efforts pour imposer une nouvelle réalité lui permettant de maintenir sa domination sur le pouvoir. Dbeïbah poursuit le démantèlement des services de sécurité pour couper l’herbe sous le pied de Mohamed Al-Menfi et de la présidence du Conseil présidentiel.
Après avoir dissous les forces de défense, Abdelhamid Dbeïbah a décidé de dissoudre les Forces de dissuasion. Selon des sources proches du dossier libyen, il devrait annoncer des décisions concernant la Banque centrale et la National Oil Corporation. Ces décisions aggraveront encore les tensions et menaceront de relancer la violence politique, dans un contexte d’«accord secret» entre les puissances internationales et régionales actives dans les affaires libyennes, visant à perpétuer l’impasse et à entraver toute solution politique.
Tunis, UNIVERSNEWS (Enseignement) – Les parents s’imaginent souvent qu’envoyer leurs enfants dans un lycée pilote est une chance inestimable, un pas vers la réussite. Le ministère de l’éducation exige une moyenne égale ou supérieure à quinze sur vingt, pour l’accès aux collèges et lycées pilotes. Chose qui n’a pas manqué de susciter le dépit et la frustration de nombre de parents qui ont longtemps rêvé et souhaité que leur progéniture intègre les rangs de ces établissements garants de réussite et d’excellence.
C’est pourquoi ils ont demandé que leurs enfants ayant obtenu des notes comprises entre 14 et 14,99 soient inscrits dans des écoles préparatoires pilotes. Certains se sont rendus avec leurs parents au ministère de l’Éducation et au Palais présidentiel. Ils ont été accueillis à bras ouverts, soulignant la nécessité d’une égalité entre les élèves de l’année en cours et ceux de l’année précédente et appelant le Président de l’Etat à intervenir.
Une bonne nouvelle annoncée par le ministre de l’éducation Noureddine Nouri, ce lundi 14 juillet 2025, le seuil d’admission aux collèges pilotes qui a été fixé à 14 sur 20. Cette décision s’inscrivait dans le cadre des efforts visant à offrir aux élèves les mieux classés une chance d’intégrer les établissements pilotes. Bonne ou mauvaise décision, c’est l’avenir qui nous le dira, surtout que la sélection exige (M.S)
Consécration prestigieuse délivrée par COFICERT pour l’excellence financière de la banque et de sa gouvernance
Transparence financière, maîtrise des risques, solidité du portefeuille d’actifs, conformité réglementaire, gouvernance stratégique et gestion proactive des risques de marché et de crédit
Capacité à respecter les standards internationaux, renforçant ainsi la crédibilité de la banque auprès de ses partenaires, investisseurs et autorités de régulation
Plus qu’un simple label, la certification incarne la volonté stratégique d’adopter une gouvernance éthique responsable et efficace et d’instaurer une culture de l’amélioration continue
TUNIS-UNIVERSNEWS- (Enseignement) – La Banque de Tunisie décroche la prestigieuse certification MSI 20000 : Une consécration de son excellence financière et de sa gouvernance.
La place financière tunisienne vient de franchir une étape décisive avec l’obtention de la certification MSI 20000 par la Banque de Tunisie, une reconnaissance prestigieuse délivrée par COFICERT, leader mondial en vérification et certification. La cérémonie officielle, qui se tiendra en présence de la haute direction de la banque, des représentants de COFICERT, marquera une étape stratégique dans le positionnement de la banque sur la scène internationale.
Un processus d’évaluation rigoureux et exhaustif
L’obtention de cette certification résulte d’un processus d’évaluation approfondi, mené sur plusieurs semaines par COFICERT, impliquant une revue détaillée des pratiques financières, de la gouvernance, de la gestion des risques et des processus opérationnels de la Banque de Tunisie. Le standard MSI 20000, conçu pour mesurer la qualité financière et la robustesse des institutions, repose sur une grille d’évaluation strictement alignée avec les normes internationales en matière de gestion financière et de gouvernance d’entreprise.
Ce cadre d’évaluation couvre plusieurs dimensions : la transparence financière, la maîtrise des risques, la solidité du portefeuille d’actifs, la conformité réglementaire, la gouvernance stratégique, ainsi que la gestion proactive des risques de marché et de crédit. La certification atteste que la Banque de Tunisie répond aux critères d’excellence requis pour assurer une stabilité financière durable, renforcer la confiance des investisseurs et optimiser ses performances globales.
Une reconnaissance internationale témoignant d’un engagement stratégique
L’obtention de la certification MSI 20000 est une reconnaissance de l’engagement de la Banque de Tunisie envers l’excellence opérationnelle. Elle témoigne de sa capacité à respecter les standards internationaux en matière de gestion financière et de gouvernance, renforçant ainsi la crédibilité de la banque auprès de ses partenaires, investisseurs et autorités de régulation.
Cette certification dépasse le simple label, elle incarne la volonté stratégique d’adopter une gouvernance éthique responsable et efficace et d’instaurer une culture de l’amélioration continue. Elle confirme l’ambition partagée de placer la Banque de Tunisie comme un modèle d’excellence financière en Tunisie et dans la région.
Un levier de compétitivité et de confiance renforcée
Pour la Banque de Tunisie, cette certification constitue un levier essentiel pour renforcer sa compétitivité sur les marchés national et international. Elle rassure les investisseurs, partenaires et clients en offrant une preuve tangible de la solidité financière, de la transparence et de la gestion rigoureuse de l’établissement. La certification MSI 20000 confère également à la banque un avantage comparatif différenciateur, en lui permettant de se positionner comme une institution financière de référence, capable d’attirer des investissements étrangers et de nouer des partenariats stratégiques renforcés.
De plus, COFICERT fournit à la banque des rapports d’audit détaillés, qui constituent une véritable feuille de route pour l’amélioration continue. Ces outils lui permettent d’optimiser ses processus et de renforcer sa maîtrise des risques, en conformité avec les meilleures pratiques internationales.
Points forts et résultats de l’audit MSI 20000 :
L’audit mené par COFICERT a mis en évidence plusieurs axes de performance clés :
Efficacité opérationnelle : La qualification, la compétence et la réactivité du personnel, conformes aux standards les plus exigeants, assurent une gestion fluide et sécurisée des opérations bancaires.
Maîtrise des coûts : La banque a démontré une gestion rigoureuse de ses coûts, avec une couverture adéquate des risques renforçant sa résilience financière.
Qualité du portefeuille d’actifs et gestion des risques : La rentabilité des créances et la gestion proactive des risques de crédit ont été saluées s’appuyant sur des dispositifs de gestion des risques financiers sophistiqués et intégrés, permettant une anticipation efficace des aléas économiques.
Perspectives et engagement futur
Consciente que cette certification n’est qu’un point de départ, la Banque de Tunisie a élaboré, en partenariat avec COFICERT, un plan d’action stratégique visant à maintenir et renforcer ces acquis. Ce plan prévoit une revue régulière des dispositifs, une formation continue du personnel, ainsi que l’intégration de nouvelles pratiques innovantes dans la gestion financière.
L’engagement de la Banque de Tunisie envers l’excellence n’est pas ponctuel, c’est un processus permanent et la certification MSI 20000 constitue la base d’une démarche d’amélioration continue, pour garantir à ses clients et partenaires une institution financière solide, transparente et innovante.
Une institution renforcée, prête à rayonner régionalement
En décrochant cette certification, la Banque de Tunisie confirme son ambition de converger vers un modèle régional en matière de gouvernance financière. Elle rejoint ainsi un cercle restreint d’institutions tunisiennes certifiées MSI 20000, renforçant sa crédibilité à l’échelle internationale. Cette reconnaissance lui offre une plateforme solide pour accompagner ses ambitions de développement, d’innovation et d’expansion régionale.
En conclusion, cette certification MSI 20000 s’inscrit pleinement dans les jalons de la transformation stratégique de la Banque de Tunisie, attestant de son excellence financière, de sa gouvernance rigoureuse et de son engagement à long terme en faveur de la transparence et de la performance. Elle affirme la promesse d’une étape, placée sous le signe de l’excellence et de la croissance responsable et durable.
TUNIS-UNIVERSNEWS- (TRIBUNE) – La Tunisie est à la croisée des chemins. Après une décennie de stagnation et de frustrations accumulées, une conviction s’impose : il n’y aura pas de véritable redressement sans rupture nette avec l’économie de rente. Derrière les lenteurs de la croissance, la montée du chômage, la défiance généralisée et la fuite des cerveaux, se cache une structure économique profondément inégalitaire, verrouillée par des privilèges historiques et une logique de prédation silencieuse.
Aujourd’hui, une nouvelle voie s’ouvre. Celle d’un ordre économique et social fondé sur la justice, l’équité et le mérite. Une voie qui exige un engagement ferme, mais aussi une implication courageuse et responsable de toutes les forces vives de la nation : entrepreneurs, jeunes diplômés, travailleurs, collectivités locales, société civile, médias et institutions.
Face à cela, une réponse d’ampleur s’impose : refonder l’économie sur la justice, l’équité et le mérite.
La rente : verrou invisible du sous-développement tunisien
Depuis trop longtemps, la Tunisie fonctionne à l’économie de rente. Celle qui donne accès à la richesse par la proximité du pouvoir et non par la production ; celle qui récompense l’ancienneté dans le système plutôt que la créativité ; celle qui favorise les cartels, les monopoles de fait, les régulations sur mesure, les niches fiscales indéfendables. Résultat : une économie sclérosée, à faible intensité d’innovation, qui exclut les jeunes, étouffe l’investissement productif et concentre les opportunités dans les mains de quelques-uns.
Rompre avec ce modèle, c’est rendre à l’économie sa fonction première : servir le bien commun.
Une politique publique fondatrice d’un nouvel horizon collectif
La volonté de l’État tunisien de s’attaquer à la rente n’est pas une simple réforme technocratique. C’est une démarche politique, structurante, qui annonce une refondation du pacte social. Car on ne peut parler d’État social sans justice fiscale. On ne peut rêver d’égalité des chances sans ouverture réelle des marchés. On ne peut espérer une croissance partagée sans libérer les énergies bloquées par le clientélisme.
Premier axe : démanteler les structures de rente pour libérer les énergies productives
La rente, en Tunisie, n’est pas une abstraction. Elle prend la forme de niches fiscales injustifiées, de monopoles de fait, de barrières administratives informelles, de régulations sur mesure ou de favoritismes à l’accès aux marchés publics. Ces mécanismes bloquent l’accès à l’initiative pour des milliers de jeunes, de femmes, de porteurs de projets issus des régions défavorisées.
Rompre avec cette logique, c’est rendre à l’économie sa vocation première : récompenser le travail, valoriser l’effort, encourager l’innovation. Cela passe par une refonte fiscale qui rétablit la progressivité de l’impôt, élargit l’assiette, supprime les dérogations inefficaces. C’est aussi renforcer l’indépendance du Conseil de la concurrence, numériser l’attribution des marchés publics, mettre fin à l’opacité dans l’allocation des ressources. Ce sont là les premiers leviers d’une économie ouverte, transparente et inclusive.
Deuxième axe : faire du mérite et de la compétence les moteurs de l’ascension sociale
Dans une société minée par les frustrations et les inégalités d’accès, il est urgent de reconstruire la promesse d’égalité des chances. L’emploi, l’investissement, la formation, ne doivent plus être conditionnés par le réseau ou l’origine sociale. Cela implique de réformer les mécanismes de recrutement, de garantir l’ouverture des concours, de promouvoir la transparence dans les nominations et les aides. Il faut également refonder la politique de formation professionnelle pour qu’elle soit au service des secteurs porteurs, en lien avec les besoins réels de l’économie.
En remettant le mérite au cœur du système, la Tunisie crée les conditions d’une vraie mobilité sociale et redonne confiance à sa jeunesse. Ce n’est pas un luxe, mais une nécessité pour éviter le décrochage collectif et l’exode massif des compétences.
Troisième axe : mobiliser les forces vives pour bâtir un nouvel ordre économique et social
Le combat contre la rente n’est pas seulement une affaire d’experts ou de techniciens Il suppose un engagement collectif, un sursaut partagé. L’État doit en être le garant, mais la réussite passe par l’implication active des acteurs économiques, des collectivités locales, de la société civile, des jeunes, des femmes, des syndicats, des médias. Chacun a un rôle à jouer pour faire émerger un nouveau modèle fondé sur la responsabilité, la transparence et la redevabilité.
Ce nouvel ordre économique et social ne se décrète pas. Il se construit au quotidien, dans les choix politiques, dans les pratiques institutionnelles, dans les comportements citoyens. Il appelle une vision de long terme, mais aussi des actions immédiates et concrètes. Il exige du courage face aux résistances, mais surtout une foi renouvelée dans la capacité du pays à se transformer.
Une Tunisie du mérite, de la justice et de la dignité est possible
Mettre fin à l’économie de rente, ce n’est pas punir, c’est libérer. C’est faire le choix d’une économie qui crée de la valeur et non de la rente. C’est rendre possible l’investissement productif, l’emploi décent, l’innovation sociale et entrepreneuriale. Une économie où chaque citoyen, d’où qu’il vienne, peut espérer réussir par l’effort, non par l’exception.
La Tunisie dispose des compétences, des ressources et des aspirations pour réussir ce tournant
Dans un contexte mondial instable, elle a fait le choix de la souveraineté économique, de la justice redistributive, et de la dignité partagée.
Ce chemin est exigeant, mais il est le seul capable de faire émerger une Tunisie meilleure, fidèle à sa jeunesse, à son histoire, et à ses espoirs.
TUNIS-UNIVERSNEWS- (Enseignement) – Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique organisera les Journées nationales d’information sur l’orientation universitaire les 17, 18 et 19 juillet 2025 à la Cité des sciences à Tunis. Ces journées ont l’ambition de rapprocher les apprenants tunisiens des différents organismes de formation nationaux afin que le bachelier puisse éventuellement découvrir des filières qu’il ne connaissait pas auparavant et qui peuvent très bien le fasciner. Il pourra découvrir de nouveaux horizons, de nouveaux pays d’accueil pour des formations à l’étranger.
En plus des trois journées nationales qui seront organisées à la Cité des sciences à Tunis, des journées régionales d’information sur l’orientation universitaire seront organisées dans trois zones. Dans la zone Nord, les universités de La Zitouna, de Tunis, d’El Manar, de la Manouba, de Carthage et de Jendouba proposeront 9 journées d’information. Celles-ci s’étaleront du 14 au 24 juillet.
Dans la zone du Centre, ce sont les universités de Sousse, de Monastir et de Kairouan qui proposeront 6 journées d’information entre le 14 et le 24 juillet. Quant à la zone du Sud, ce sont les universités de Sfax, Gabès et Gafsa qui organiseront, pour leur part, 6 autres journées d’information entre le 14 et le 17 juillet. (M.S)
TUNIS-UNIVERSNEWS- (SEF) – Le ministère tunisien du Commerce a annoncé que la date de début de la saison des soldes d’été pour 2025 a été fixée au 7 août 2025, en accord avec les professionnels du secteur. Les Tunisiens attendent ces périodes de soldes avec impatience, qui pourront soulager le portefeuille du citoyen tunisien. Ces soldes d’été représentent une occasion pour les citoyens de faire de bonnes affaires et d’économiser de l’argent.
Cette période de solde est, aussi, une occasion en or pour les commerçants pour écouler leurs marchandises en cette conjoncture difficile marquée par l’augmentation des prix et le recul du pouvoir d’achat des citoyens. D’ailleurs, le ministère a appelé les commerçants à participer massivement à la saison des soldes pour contribuer à dynamiser l’activité commerciale et à soutenir le pouvoir d’achat des citoyens. Il les a également exhortés à respecter les procédures en vigueur notamment celle relative au dépôt des déclarations auprès des directions régionales du commerce, à s’engager à ce que les remises déclarées ne soient pas inférieures à 20%, à procéder au double étiquetage (ancien et nouveau prix) et à afficher toutes les données nécessaires qui permettent aux clients de faire leur choix.
Les soldes sont une bonne occasion de réaliser de bonnes affaires. Mais cette période de promotions et de rabais est -ce le moment idéal pour dépenser son argent ? Face à une consommation en berne et les questions du pouvoir d’achat au cœur du quotidien des Tunisiens, les promotions vont-elles démarrer fort ? Face à ces demandes très concrètes, les commerçants vont-ils répondre par des prix cassés ? (M.S)
TUNIS-UNIVERSNEWS- (Urbanisme) – Le bureau du Parlement a transmis à la Commission de la planification stratégique, du développement durable, des transports, des infrastructures et de l’aménagement du territoire, une proposition de loi relative à la régularisation foncière des quartiers populaires. Cette initiative vise près d’un million de Tunisiens résidant dans ces quartiers.
La proposition, soumise par un groupe de députés, comprend 12 articles définissant notamment les catégories concernées par la régularisation, la valeur de l’enregistrement foncier, ainsi que les principales procédures permettant de bénéficier de cette mesure.
L’article premier précise que le projet de loi a pour objectif la régularisation juridique et foncière des logements construits sans autorisation ou en infraction aux règles d’urbanisme avant le 31 décembre 2025.
La proposition vise à attribuer la propriété foncière à environ 800 000 à un million de Tunisiens répartis sur plus de 1400 quartiers anarchiques, en leur permettant d’obtenir des titres de propriété et d’accéder à des crédits.
Les statistiques officielles indiquent que 38 % des constructions annuelles en Tunisie sont édifiées en dehors des zones aménagées et sans permis légal.
En moyenne, environ 80 000 nouveaux logements sont construits chaque année, dont 29 000 dans des zones informelles.
Article 2 : Les dispositions de cette loi s’appliquent aux habitations érigées sur des terrains privés sans respect des procédures légales et des règlements d’urbanisme municipaux.
Article 3 : Tout citoyen tunisien peut bénéficier de la régularisation s’il prouve la propriété du terrain sur lequel est construit le logement, respecte les normes urbanistiques de la zone, et ne porte pas atteinte aux droits d’autrui ni à l’environnement.
Les articles 4 et 5 détaillent les procédures de dépôt et d’examen des demandes de régularisation, tandis que l’article 6 fixe les montants de l’enregistrement foncier en fonction de la superficie.
Les articles 7 à 11 définissent les modalités d’obtention du certificat de régularisation et les avantages accordés aux bénéficiaires.
Enfin, l’article 12 prévoit que toute infraction aux règles d’urbanisme édictées dans le cadre de cette loi, après son entrée en vigueur, sera sanctionnée soit par la démolition de la construction érigée sans permis, soit par une amende équivalente à trois fois la valeur du terrain concerné.
TUNIS-UNIVERSNEWS- (SEF) – La Première ministre italienne, Giorgia Meloni, a mis en garde dimanche soir contre le risque d’une « guerre commerciale au sein des pays occidentaux » après l’annonce par le président américain Donald Trump d’une taxe douanière de 30 % sur les produits de l’Union européenne. « Une guerre commerciale au sein des pays occidentaux nous affaiblirait tous face aux défis mondiaux auxquels nous sommes confrontés ensemble », a-t-elle déclaré dans un communiqué diffusé par ses services.
Meloni a écrit sur sa page Facebook : « À ce jour, le gouvernement continue de collaborer étroitement avec la Commission européenne et tous les acteurs impliqués dans les négociations tarifaires. » Elle a souligné que « l’Europe dispose de la force économique et financière nécessaire pour défendre ses intérêts et parvenir à un accord juste et cohérent », s’engageant à ce que l’Italie, comme toujours, fasse sa part à cet égard.
La circulaire BCT 2025-08 : une réforme systémique catalyseur de transformation stratégique!
Un stress test systémique révélateur des fragilités structurelles, mais aussi un levier stratégique majeur
Trois piliers réglementaires structurants et une feuille de route stratégique obligatoire
Vers une gouvernance des modèles de risque consolidée et des données intégrée et industrialisée
Défis imposés aux banques tunisiennes : une équation à plusieurs inconnues
Une opportunité de transformation profonde et une responsabilité accrue pour la gouvernance
TUNIS-UNIVERSNEWS- –La circulaire n°2025-08 de la Banque Centrale de Tunisie (BCT) inaugure une nouvelle ère réglementaire. Conçue dans un esprit de convergence vers les standards internationaux (IFRS 9, Bâle III), elle impose aux banques tunisiennes une transformation en profondeur de leur gouvernance des données, de leurs modèles de risque et de leur infrastructure technologique.
Mais cette réforme n’est pas une simple exigence de conformité. Elle constitue un stress-test systémique révélateur des fragilités structurelles, mais aussi un levier stratégique majeur pour bâtir une banque plus résiliente, plus performante et plus crédible.
Trois piliers réglementaires structurants :
Une feuille de route stratégique obligatoire.
Une gouvernance des modèles de risque consolidée.
Une gouvernance des données intégrée et industrialisée.
Une feuille de route stratégique obligatoire
Chaque établissement doit, d’ici août 2025, soumettre un plan de transformation structuré. Celui-ci doit combiner :
Une vision claire de la conformité aux normes IFRS 9 et Bâle III ;
Un calendrier opérationnel réaliste (migration des modèles, reparamétrages SI) ;
Une gouvernance dédiée avec comité de pilotage, CDO et référents métiers ;
Des KPI précis sur la qualité, la complétude, et la traçabilité des données.
Ce pilotage repose sur une logique mixte défensive (réglementaire) et offensive (valorisation des données) !!!
Une gouvernance des modèles de risque consolidée
Les exigences prudentielles imposent :
Un recensement exhaustif des modèles ;
Une validation indépendante (backtesting, stress testing) ;
Une documentation rigoureuse (logique, hypothèses,) ;
Un suivi continu (pouvoir discriminant, biais, stabilité).
Un cadre similaire à celui des institutions européennes : registre des modèles, comité modèle, audit interne, indicateurs de risque de modélisation
Une gouvernance des données intégrée et industrialisée
Cœur névralgique de la réforme, la gouvernance data devient une exigence opérationnelle :
Nomination obligatoire d’un Chief Data Officer (CDO) ;
Mise en place d’un comité data, avec feuille de route et politique validée par le conseil d’administration ;
Automatisation des flux critiques, processus d’audit, et certification des données (ISAE 3402, ISO) ;
Traçabilité et sécurité sur l’ensemble du cycle de vie de la donnée.
En 2024, la grande majorité des Data Offices se sont dotés d’un glossaire métier, signe d’une structuration croissante de la gouvernance des données. Toutefois, une part significative continue de s’appuyer sur des outils manuels, tels que les tableurs. Une dynamique d’automatisation et de modernisation des outils est néanmoins bien engagée.
La mise en conformité à la circulaire BCT n°2025-08 ne peut réussir sans résoudre plusieurs défis structurels, techniques, humains et culturels, propres au système bancaire tunisien :
Systèmes d’information vieillissants et silotés;
Manque de ressources humaines spécialisées;
Faible acculturation des équipes à la donnée;
Modélisation ECL encore artisanale;
Contraintes financières et vision court-termiste.
1- Systèmes d’information vieillissants et silotés
Plusieurs constats se dégagent quant à l’état des infrastructures et de la gouvernance des données :
Rares sont les établissements disposant de data warehouses unifiés ou de data lakes scalables.
Les outils de gouvernance de données (glossaires, lignage, dictionnaires, plateformes MDM) sont fragmentés ou inexistants.
Les flux sont peu automatisés, ce qui freine la production de reporting et l’intégration des modèles IFRS 9.
2- Manque de ressources humaines spécialisées
Plusieurs constats ressortent concernant les ressources humaines spécialisées :
Le marché tunisien souffre d’un déficit de compétences critiques : data scientists, modélisateurs de risque, ingénieurs data, architectes IT.
Le recours à l’expertise externe est limité par les contraintes budgétaires persistantes.
3- Faible acculturation des équipes à la donnée
Sur le plan culturel, plusieurs freins persistent à l’appropriation des enjeux liés à la donnée :
Dans de nombreuses banques, la donnée reste perçue comme un outil opérationnel, et non comme un actif stratégique.
L’absence d’une culture « data-driven » freine l’appropriation des nouveaux outils de gouvernance.
Des efforts d’acculturation ciblés sur les comités de direction et les lignes métiers sont encore à généraliser.
4- Modélisation ECL encore artisanale
Concernant la modélisation et le pilotage des risques, plusieurs limites structurelles demeurent :
Plusieurs banques continuent à produire les calculs IFRS 9 via Excel, sans intégration dynamique des scénarios macroéconomiques.
Peu de modèles bénéficient d’un backtesting régulier, de benchmarks sectoriels ou de validations indépendantes structurées.
L’absence de registres de modèles et de documentation consolidée compromet la robustesse des dispositifs.
5- Contraintes financières et vision court-termiste
Sur le plan financier, le coût de la mise en conformité représente un véritable défi pour les établissements :
Une mise en conformité intégrale peut coûter 5 à 7 millions de dinars sur 2 à 3 ans pour une banque moyenne.
Ces montants incluent : SI (40 %), compétences internes (30 %), assistance externe (20 %), gouvernance (10 %).
Dans un contexte d’inflation et de pression sur les marges, les arbitrages budgétaires peuvent fragiliser la trajectoire de transformation.
Une opportunité de transformation profonde
La réforme offre un tremplin pour moderniser :
Le Pilotage du risque plus fin, basé sur des données fiables ;
L’Automatisation des reportings réglementaires ;
La Valorisation des données au service de la performance ;
L’Intégration de l’ESG, IA, lutte antifraude et scoring comportemental.
Une responsabilité accrue pour la gouvernance
La transformation requise n’est plus un sujet technique. Elle mobilise :
Le Conseil d’administration, garant des moyens, des priorités, et du pilotage ;
Le Comité des risques, qui doit superviser les modèles et la qualité des données ;
Le Comité de pilotage, bras opérationnel de la réforme.
Conclusion : Se conformer, oui… mais surtout transformer
La circulaire BCT 2025-08 n’est pas qu’un texte réglementaire : c’est un levier stratégique pour redéfinir la banque tunisienne de demain. Mais cette opportunité exige vision, moyens, volonté politique et culture de la donnée. Les établissements qui adopteront une stratégie proactive en sortiront renforcés, plus compétitifs, mieux gouvernés. Les autres… prendront le risque de rester en marge d’un mouvement irréversible.
TUNIS-UNIVERSNEWS- (Divers) – Le nombre de morts enregistré sur les routes depuis le début de l’année s’élève à 598, contre 544 signalés en 2024, selon les données publiées, dimanche, par l’Observatoire national de la sécurité routière.
Ainsi, une hausse de 9,93 % a été enregistrée concernant la mortalité routière, et ce en dépit de la baisse des accidents de la route, passés de 3 066 à 2 571, soit une diminution de 16,14 %, selon la même source.
Le nombre de blessés a également enregistré une baisse de 17,42 %, avec 3 390 blessés dénombrés depuis le début de l’année jusqu’au 10 juillet, contre 4 105 durant la même période de l’année écoulée.
Selon les données de l’observatoire, les principales causes des accidents de la route sont : l’inattention et la distraction au volant (40,3 %), la vitesse excessive (15,3 %) et le non-respect de la priorité (9 %).
TUNIS-UNIVERSNEWS- (Tennis) – La joueuse de tennis tunisienne Ons Jabeur a continué sa chute au classement mondial WTA publié ce lundi, perdant 12 places pour se retrouver au 71e rang mondial.
Ons Jabeur avait été éliminée lors de sa dernière apparition sur les courts de tennis dès le premier tour du tournoi de Wimbledon, le troisième des quatre tournois du Grand Chelem, après avoir abandonné son match face à la Bulgare Viktoriya Tomova en raison d’une blessure, alors qu’elle était menée 6-7, 0-2.
Dans le Top 10, la Biélorusse Aryna Sabalenka a conservé la première place, suivie de l’Américaine Coco Gauff en deuxième position. La Polonaise Iga Swiątek, sacrée championne à Wimbledon, s’est hissée à la troisième place aux dépens de l’Américaine Jessica Pegula, qui recule à la quatrième. La Russe Mirra Andreeva a gagné deux places pour se se retrouver à la cinquième position, devant la Chinoise Qinwen Zheng, désormais sixième.
La finaliste malheureuse de Wimbledon, l’Américaine Amanda Anisimova, a bondi de cinq places pour atteindre le septième rang, tandis que sa compatriote Madison Keys a conservé sa huitième place. L’Italienne Jasmine Paolini a perdu quatre places et recule au neuvième rang, tout comme l’Espagnole Paula Badosa, qui a cédé une position pour se retrouver dixième au classement mondial.
TUNIS-UNIVERSNEWS- (Justice) – La Chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme près le Tribunal de première instance de Tunis a condamné à 22 ans de prison le « chef du mouvement salafiste » en Tunisie, Al-Khatib Al-Idrissi, actuellement en détention. La Chambre criminelle a également condamné cinq autres accusés à la même peine de 22 ans de prison, dont deux sont en détention provisoire et les trois autres en fuite, pour leur implication dans la publication d’appels et des prêches appelant à ce qu’ils considèrent comme le « djihad en Syrie » et à l’adhésion à des organisations terroristes présentes dans le pays. En mai 2023, les autorités judiciaires ont autorisé l’arrestation du « chef spirituel » du mouvement salafiste en Tunisie, Al-Khatib Al-Idrisi, à Sidi Bouzid.
TUNIS-UNIVERSNEWS- (Météo) – Températures en hausse avec des maximales comprises entre 31 et 37 degrés dans les régions côtières du nord et la région du Sahel, entre 38 et 44 degrés dans le reste des régions et atteignant 46 degrés dans le sud-ouest avec vent local de sirocco.
Nuages passagers sur tout le pays, devenant plus denses, l’après-midi, sur les régions ouest du nord et du centre avec apparition de cellules orageuses locales accompagnées de pluies éparses.
Vent de secteur sud, virant progressivement vers le secteur est, faible à modéré et devenant relativement plus fort, l’après-midi, près des côtes, sur le sud et sous orages. Mer peu agitée sur les côtes nord et moutonneuse sur le reste des côtes.
Tunis, UNIVERSNEWS (CULT) – Une conférence de presse a eu lieu, samedi, à Monastir, pour dévoiler les grandes lignes de cette nouvelle édition présidée par Moez Abbas. Un total de vingt spectacles artistiques entre musique, théâtre et cinéma, sont au programme de cette 52ème édition, prévue du 19 juillet au 14 août 2025 à Ribat Monastir.
Parmi les principaux spectacles étrangers, le public de Monastir aura rendez-vous le 8 août avec « La Chorale du Patrimoine oriental au Canada (OHC- Oriental Heritage Choir) sous la direction du maestro syro-canadien Spiro Elias Damian. Dans le cadre du partenariat entre la Tunisie et le Canada, la Chorale se produira également à Bizerte (le 6 aôut) et à El Jem (10 août).
L’Oriental Heritage Choir, Zied Gharsa, Lotfi Bouchnak, Sabeur Rebaï, Hassen Doss, en plus de trois des rappeurs les plus en vogue sur la scène nationale, Balti et le duo Sanfara & Blingos, sont à l’affiche du Festival international de Monastir 2025.
Les tarifs des billets varient entre 7, 10, 15, 20, 25, 30 et 45 dinars pour le spectacle de Saber Rebai programmé à la soirée de clôture.
Ci-après le programme des soirées qui débuteront à 21H30 :
– 19 Juillet : Spectacle musical tuniso-marocain « Fi rihab al Andalus » sous la direction de Mahmoud Frih et Ibrahim Cherif (production du festival)
– 21 Juillet : Spectacle de l’artiste Moncef Frini
– 22 Juillet: Spectacle de l’artiste Zied Gharsa
– 24 Juillet : Spectacle de musique soufie « al gaouala » sous la direction du maestro Hatem Ferchichi (production du festival)
– 25 Juillet : Projection de « La bague d’Elissa » un film pour enfants réalisé par Mohamed Khlili Bahri (2023) et « Sahbek Rajel » une comédie familiale réalisée par Kais Chekir (2024)
– 26 Juillet : Spectacle « Ribat Youghanni », saison 2
– 29 Juillet : Spectacle de l’artiste Hichem Sallam
– 30 juillet : « Visa » one-man-show de Karim Garbi
– 31 Juillet: Spectacle musical « Flash back »
– 01 Août: « Naama fi el Qalb » de Mohamed Madhioub, spectacle de l’association des jeunes de la musique arabe à Monastir
– 02 Août : Le rappeur Balti
– 03 Août : « Fawka al mouaddal 24/20 » one-woman-show de Wajiha Jendoubi
– 05 Août: Spectacle du chanteur Lotfi Bouchnak
– 06 Août : le groupe Yuma
– 07 Août : Concert symphonique de Hassen Doss
– 08 Août: Spectacle de la Chorale du Patrimoine oriental au Canada » sous la direction du maestro syrien Spiro Elias Damian qui se produira également à Bizerte (le 6 août) et à El Jem (10 août)
– 09 Août : Pièce « Tounsi w ness » de Nabil Kollab
– 10 Août : Les rappeurs Sanfara et Blingos
– 11 Août : « Ziara » de Sami Lajmi dans une version revisitée
Tunis, UNIVERSNEWS (MONDE) – La guerre médiatique menée par l’entité sioniste a pris, en compte, d’éviter de semer la peur dans les rangs des israéliens et, par conséquent, a évité de faire état des pertes réelles et des dégâts commis par les missiles iraniens, dans les territoires occupés. Tout a été fait pour montrer que l’entité israélienne est le gagnant de cette guerre à distance, alors qu’il n’en est rien et que les dégâts subis en Israël sont, de loin, beaucoup plus importants.
Un responsable militaire israélien a avoué, la semaine dernière que des frappes aériennes iraniennes avaient touché certains sites militaires israéliens le mois dernier. C’est la première fois que l’État juif reconnaît les attaques qui ont été menées contre de tels sites.
L’officiel, qui s’était adressé à Reuters sous couvert d’anonymat conformément aux règles de Tsahal en matière d’information, a déclaré que « très peu » de sites avaient été touchés et qu’ils restaient fonctionnels.
Il a refusé de donner plus de détails, notamment de préciser quels sites militaires avaient été endommagés ou quelle était l’ampleur des dégâts.
Ces propos ont été tenus après que le Telegraph a fait savoir samedi que cinq bases de Tsahal avaient été touchées par un total de six missiles balistiques iraniens au cours de la guerre. Des informations qui se sont basées sur des données radar, obtenues par l’université d’État de l’Oregon, qui suit les dommages causés par les bombes dans les zones de guerre en utilisant la technologie par satellite.
La censure militaire israélienne interdit généralement la publication dans les médias des lieux exacts ayant subi des impacts suite à des tirs de missile –en particulier en ce qui concerne les sites sensibles– par crainte d’aider les ennemis d’Israël à affiner leur ciblage.
Au total, en plus des missiles qui ont touché des bases militaires, 36 missiles iraniens et un drone se sont abattus sur des zones peuplées en Israël. Des attaques qui, selon les autorités de la Santé et les hôpitaux, ont fait 28 morts et plus de 3 000 blessés. Elles ont endommagé 2 305 logements dans 240 bâtiments, ainsi que deux universités et un hôpital, et elles ont entraîné le déplacement de plus de 13 000 Israéliens.