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ZOOM – Tempêtes géopolitiques – Les entreprises tunisiennes à l’épreuve d’un monde fracturé

11. Juli 2025 um 06:00

Guerre économique, cyberattaques, criminalité organisée, intelligence artificielle incontrôlée, changement climatique : la géopolitique s’invite brutalement dans les stratégies d’entreprise. Pour les entreprises tunisiennes, souvent tournées vers les marchés extérieurs et déjà fragilisées par une conjoncture interne incertaine, il ne s’agit plus seulement de survivre, mais de se réinventer face à une mutation globale des risques.

 

Longtemps perçus comme lointains, les risques géopolitiques sont désormais omniprésents dans le quotidien des entreprises. La guerre en Ukraine, au Moyen Orient, les tensions commerciales sino-américaines, la militarisation croissante des économies, les pénuries de matières premières, les attaques contre les infrastructures numériques ou encore les dérèglements climatiques bouleversent la stabilité des marchés.

Pour la Tunisie, fortement insérée dans les chaînes de valeur mondiales, ces secousses globales ont des répercussions immédiates : hausses de coûts, incertitudes sur les approvisionnements, blocages logistiques, ralentissement des exportations. Le contexte mondial, plus imprévisible que jamais, rend caduques les anciennes certitudes économiques. Les entreprises tunisiennes ne peuvent plus piloter à vue : elles doivent intégrer cette instabilité comme une composante durable de leur environnement.

 

« Pour la Tunisie, fortement insérée dans les chaînes de valeur mondiales, ces secousses globales ont des répercussions immédiates : hausses de coûts, incertitudes sur les approvisionnements, blocages logistiques, ralentissement des exportations ».

 

Criminalité transnationale et cybermenaces : un péril invisible mais ravageur

La montée en puissance de la criminalité organisée et des cyberattaques reconfigure les rapports de force économiques. Le blanchiment d’argent, estimé à des milliers de milliards d’euros circulant hors radar, contamine les circuits économiques traditionnels. En Tunisie, où les mécanismes de contrôle restent limités, les entreprises, notamment les PME, sont particulièrement vulnérables à ces phénomènes.

Les vols de données, les rançongiciels et les intrusions numériques ciblent les entreprises les plus exposées, souvent peu protégées faute de moyens techniques ou de culture du risque. Ces agressions numériques ne sont pas seulement des incidents techniques ; elles peuvent paralyser l’activité, ternir la réputation et affaiblir la compétitivité à long terme. Dans ce contexte, la cybersécurité n’est plus un luxe mais un impératif stratégique.

 

Intelligence artificielle : arme à double tranchant

L’irruption de l’intelligence artificielle bouleverse les modèles économiques et les rapports de production. Si elle ouvre des perspectives en matière d’automatisation, de productivité et de relocalisation industrielle, elle génère aussi de nouveaux risques, notamment dans le domaine cyber et informationnel.

En Tunisie, le débat est encore balbutiant. Le tissu entrepreneurial n’est pas préparé aux enjeux éthiques, techniques et réglementaires que pose l’IA. Le manque de formation, l’absence d’une stratégie nationale de souveraineté numérique et la forte dépendance aux technologies étrangères empêchent d’exploiter ce levier de transformation dans des conditions maîtrisées. Sans un cadre de régulation proactif et un effort massif de montée en compétence, l’IA risque de devenir un facteur de déséquilibre plutôt qu’un levier de résilience.

 

« En Tunisie, le débat est encore balbutiant. Le tissu entrepreneurial n’est pas préparé aux enjeux éthiques, techniques et réglementaires que pose l’IA. Le manque de formation, l’absence d’une stratégie nationale de souveraineté numérique et la forte dépendance aux technologies étrangères empêchent d’exploiter ce levier de transformation dans des conditions maîtrisées ».

 

Le changement climatique, un facteur déstabilisant global

Le climat s’impose désormais comme un facteur de risque systémique pour l’entreprise. La montée des températures, la raréfaction de l’eau, la dégradation des sols et la multiplication des événements extrêmes désorganisent les chaînes de production, en particulier dans des secteurs vitaux comme l’agriculture, le textile ou le tourisme, piliers de l’économie tunisienne.

Plus qu’un enjeu environnemental, il s’agit d’un enjeu économique majeur. Le coût de l’inaction climatique pourrait se révéler supérieur à celui de l’adaptation. Pourtant, nombre d’entreprises tunisiennes continuent d’opérer sans plan de transition écologique ni gestion anticipée des risques liés au climat. L’intégration des critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) reste marginale alors qu’elle devient incontournable pour accéder aux financements internationaux ou aux marchés européens.

Vers une souveraineté économique à reconstruire ?

L’un des messages forts des colloques à venir est la nécessité pour les entreprises de se repositionner dans un monde fragmenté. La dépendance excessive aux fournisseurs chinois, notamment en matière de technologies ou d’équipements industriels, expose les économies à des vulnérabilités critiques. Pour la Tunisie, c’est un signal d’alerte.

Le moment n’est-il pas venu de réfléchir à une stratégie de relocalisation industrielle ciblée, capable de renforcer les maillons faibles des chaînes de valeur, de créer des emplois qualifiés et de réduire la dépendance stratégique ?

Une telle ambition ne nécessite-t-elle pas une coordination étroite entre les acteurs publics et privés, un investissement massif dans l’innovation locale et une volonté politique claire pour bâtir un tissu productif véritablement souverain ?

Décentraliser, anticiper, s’armer intellectuellement

Face à la complexité croissante du monde, un changement de paradigme s’impose dans la gouvernance des entreprises. Partout ailleurs, les groupes qui recentrent leurs activités sur des marchés dominants tout en décentralisant leur gouvernance démontrent que l’agilité stratégique constitue désormais un levier essentiel de résilience.

Pour les entreprises tunisiennes, cela implique de sortir d’une culture décisionnelle rigide et centralisée, d’investir dans l’intelligence économique, de doter les comités de direction d’une lecture géopolitique de leur environnement et d’internaliser les capacités d’analyse du risque. L’entreprise de demain sera celle qui saura penser à long terme, anticiper les ruptures et agir avec discernement dans un univers instable.

 

« Face à la complexité croissante du monde, un changement de paradigme s’impose dans la gouvernance des entreprises. Partout ailleurs, les groupes qui recentrent leurs activités sur des marchés dominants tout en décentralisant leur gouvernance démontrent que l’agilité stratégique constitue désormais un levier essentiel de résilience ».

 

L’entreprise, acteur géopolitique

La mutation actuelle du capitalisme social responsable mondial fait émerger une nouvelle figure de l’entreprise : non plus simple opérateur économique, mais acteur stratégique de la souveraineté et de la sécurité. En Tunisie, ce tournant reste à opérer. Les entreprises ne peuvent plus attendre que l’État les protège seules. Elles doivent intégrer la géopolitique à leurs réflexions stratégiques, investir dans leur propre résilience, et construire les alliances nécessaires pour affronter ce siècle incertain.

Dans cette nouvelle ère de conflits diffus et d’instabilités systémiques, il ne suffit plus d’innover. Il faut désormais anticiper, protéger et décider en toute conscience d’un monde devenu, pour longtemps, imprévisible.

 

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* Dr. Tahar EL ALMI,

Economiste-Economètre.

Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,

Psd-Fondateur de l’Institut Africain

D’Economie Financière (IAEF-ONG)

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ZOOM – La déroute du dollar et ses répercussions : est-ce la fin d’un règne ?

09. Juli 2025 um 10:00

La dépréciation historique du dollar en 2025 marque plus qu’un simple épisode monétaire. Elle révèle un glissement tectonique dans les équilibres économiques mondiaux. Pour la Tunisie, cette dynamique soulève des enjeux décisifs, à la croisée de la stabilité macroéconomique, de la compétitivité et de la souveraineté financière.

 Le dollar vacille : un choc qui rappelle les grandes fractures de l’histoire monétaire

En recul de 10,7 % face aux principales devises mondiales, le dollar américain vient de connaître sa pire performance semestrielle depuis 1973, année charnière où Richard Nixon mit fin à l’étalon-or. Ce n’est pas un simple ajustement technique mais le symptôme d’un affaiblissement structurel. La trajectoire actuelle du billet vert reflète une combinaison de déficits publics vertigineux, d’une dette dépassant les 30 000 milliards de dollars, d’un climat politique instable aux États-Unis et d’un affaiblissement de la confiance dans les actifs américains.

La volonté ouverte de Washington d’encourager un dollar faible pour stimuler les exportations ne fait qu’accentuer le mouvement.

Le recul du billet vert n’est pas sans conséquence sur l’architecture financière globale. Il s’accompagne d’une accélération des achats d’or par les banques centrales du monde entier, qui cherchent à réduire leur dépendance au dollar comme monnaie de réserve. Le World Gold Council évoque des niveaux d’achats records inégalés depuis la fin des années 1970, renforçant les interrogations sur l’avenir de la devise américaine comme pilier du système monétaire mondial.

 L’économie tunisienne prise entre soulagement à court terme et incertitude à long terme

Dans ce contexte, la Tunisie, qui dépend encore largement du dollar pour ses importations, son endettement et ses opérations de change, se retrouve dans une position délicate. À court terme, la dépréciation du dollar peut sembler favorable. Elle permet un allègement de la facture énergétique et alimentaire, puisque la plupart des matières premières stratégiques sont libellées en dollars. Elle offre également un certain répit au service de la dette extérieure libellée dans cette devise, rendant les remboursements moins lourds en dinars.

Mais cet effet de soulagement ne saurait masquer les risques sous-jacents. L’appréciation des autres devises, notamment de l’euro, risque de nuire à la compétitivité tunisienne sur ses principaux marchés d’exportation. Le dinar, partiellement arrimé à un panier euro-dollar, pourrait se renforcer artificiellement face au dollar sans que cela corresponde à un gain de productivité réel.

Dans un pays où le tissu industriel peine déjà à se maintenir à flot face à la concurrence euro-méditerranéenne, cette évolution peut accentuer les déséquilibres extérieurs.

 

Dans ce contexte, la Tunisie, qui dépend encore largement du dollar pour ses importations, son endettement et ses opérations de change, se retrouve dans une position délicate. À court terme, la dépréciation du dollar peut sembler favorable.

 

Sur le plan financier, une baisse de l’attrait du dollar peut également réduire la fluidité des flux d’investissement étrangers. Les marchés émergents comme la Tunisie pourraient pâtir d’un climat d’incertitude globale, où les investisseurs se replient vers des actifs jugés plus stables ou plus liquides, comme l’or ou certaines obligations souveraines non américaines.

 Vers une redéfinition des ancrages économiques tunisiens ?

Au-delà des considérations de court terme, la déroute du dollar soulève une question fondamentale pour la Tunisie : celle de son positionnement monétaire et financier dans un monde qui devient de plus en plus multipolaire.

La dépendance au dollar, héritée de la mondialisation des années 1980-2000, pourrait se transformer en vulnérabilité si la devise américaine continue de s’affaiblir ou de perdre sa prééminence.

La Tunisie ne peut ignorer cette mutation. Elle doit penser à diversifier ses partenaires, ses sources de financement et ses devises de transaction. L’euro, déjà dominant dans les échanges extérieurs du pays, pourrait être renforcé comme devise de référence.

Mais il ne s’agit pas uniquement de substituer une devise à une autre. La réflexion doit porter sur une stratégie plus globale de désensibilisation au risque de change, de réduction de la dollarisation de l’économie nationale et de modernisation des outils de gestion monétaire.

 

L’euro, déjà dominant dans les échanges extérieurs de la Tunisie, pourrait être renforcé comme devise de référence. Mais il ne s’agit pas uniquement de substituer une devise à une autre.

 

Une alerte à ne pas négliger

La chute du dollar ne signe pas sa fin. Mais elle marque une perte de centralité qui, dans un monde traversé par les tensions géopolitiques et la fragmentation des échanges, pourrait s’amplifier. La Tunisie, déjà fragilisée par ses déficits jumeaux, ne peut se permettre d’ignorer les signaux faibles d’une recomposition monétaire mondiale. Ce n’est pas le dollar seul qui vacille, ce sont les certitudes sur lesquelles reposaient les équilibres financiers internationaux.

Dans ce contexte mouvant, il est opportun pour la Tunisie de s’interroger : comment préserver sa stabilité monétaire ? Comment adapter ses politiques économiques à un monde où le centre de gravité se déplace ? Et comment tirer parti de ce moment de transition pour affirmer davantage sa souveraineté économique ? Autant de questions qui exigent une vision stratégique, dépassant les considérations conjoncturelles.

 

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* Dr. Tahar EL ALMI,

Economiste-Economètre.

Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,

Psd-Fondateur de l’Institut Africain

D’Economie Financière (IAEF-ONG)

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ZOOM – Juin 2025 : sous tension apparente, la Tunisie temporise

07. Juli 2025 um 06:00

Derrière la stabilité monétaire affichée, les vulnérabilités structurelles de l’économie tunisienne persistent. La Banque centrale donne un peu d’air, mais le pays reste suspendu à un fil monétaire, budgétaire et politique.

Un répit monétaire sous surveillance

Alors que le premier semestre 2025 s’achève, les signaux envoyés par la Banque centrale de Tunisie laissent entrevoir une tentative d’assouplissement prudent. Le taux directeur, ramené à 7,5 % après un pic à 8 % l’année précédente, est resté stable ces dernières semaines. Le message est clair : donner un peu d’oxygène à l’économie réelle, sans relâcher totalement la vigilance monétaire.

La Banque centrale continue d’injecter massivement des liquidités dans le système bancaire. Le volume global du refinancement s’établit à plus de 14,4 milliards de dinars, signalant un besoin structurel en liquidité qui ne faiblit pas. Le recours aux facilités de prêt à 24h, en forte hausse, tout comme l’activation d’opérations de refinancement à moyen terme, montre une volonté de lisser les tensions de court terme sans trop déséquilibrer l’ensemble.

Mais cette relative détente monétaire reste contrainte. Le taux du marché monétaire, lui aussi à 7,5 %, montre que les marges sont minces. Toute fluctuation, en interne ou à l’international, pourrait rapidement faire remonter la pression.

Une économie de cash, entre informalité et défiance

Autre signal fort : la masse fiduciaire explose. Les billets et monnaies en circulation dépassent désormais les 24,8 milliards de dinars, en hausse de près de 3 milliards en un an. Une progression qui en dit long sur l’évolution de l’économie tunisienne : le cash s’impose, les circuits bancaires s’érodent et la défiance s’installe.

Ce phénomène, classique en période de troubles économiques ou d’instabilité politique, traduit le glissement vers une économie plus informelle, moins contrôlable, moins fiscalisée. C’est aussi le symptôme d’une économie sous pression, qui réagit en se déconnectant progressivement des institutions.

 

Encadré 1. La perfusion monétaire expliquée

Dans un contexte de stress de liquidité, la BCT soutient le secteur bancaire à travers des mécanismes de refinancement régulier : appels d’offres hebdomadaires, facilités de prêt à 24h, et opérations de refinancement à plus long terme. Fin juin 2025, ce soutien atteint 14,46 milliards de dinars, signalant une dépendance structurelle des banques au financement central. Cette situation, si elle permet d’éviter un gel du crédit, ne peut remplacer une normalisation durable du circuit financier.

Le dinar fléchit, les réserves s’effritent

C’est peut-être l’indicateur le plus préoccupant du moment : les réserves de change de la Banque centrale s’amenuisent. Avec 22,86 milliards de dinars à fin juin, l’équivalent de 99 jours d’importation, elles reculent de manière significative par rapport à l’année précédente.

Ce repli s’explique par une double peine. D’un côté, le service de la dette extérieure reste très lourd – plus de 7,6 milliards de dinars déjà remboursés cette année. De l’autre, les flux nets de devises, bien que soutenus par les transferts des Tunisiens de l’étranger et le tourisme, ne suffisent pas à compenser les sorties.

Le dinar reflète cette tension. Il a perdu plus de 7 % de sa valeur face au dollar en un an. Et face à l’euro, il se maintient difficilement. Cette pression sur la monnaie nationale pourrait devenir un accélérateur d’inflation importée, à rebours des efforts déployés pour stabiliser les prix.

Le financement du Trésor, entre contorsions et dépendance

En coulisse, l’État réorganise discrètement son financement. Le Trésor a réduit drastiquement son recours aux bons à court terme, tout en augmentant massivement les émissions à moyen et long terme. Une manière de gagner du temps, d’alléger les échéances immédiates, mais qui repousse la charge de la dette.

Ce basculement traduit une dépendance accrue au marché domestique. Faute d’accords extérieurs – le programme FMI restant suspendu –, la Tunisie recycle son épargne locale, souvent au détriment du financement du secteur productif.

 

Encadré 2. « Pressions financières en Tunisie – Juin 2025 »
Données clés :

  • Solde courant des banques : 274,5 MDT (–28,3 %)

  • Volume de refinancement de la BCT : 14,46 Mds TND

  • Réserves en devises : 22,86 Mds TND (99 jours d’importation)

  • Recettes touristiques : +8,5 % (3,03 Mds TND)

  • Transferts des Tunisiens : +8,4 % (3,76 Mds TND)

  • Service de la dette extérieure : 7,65 Mds TND

(*) sources : https://www.bct.gov.tn/bct/siteprod/index.jsp

 

L’été sera chaud, mais l’automne sera décisif

Les recettes touristiques et les transferts des travailleurs tunisiens à l’étranger tiennent encore bon. À eux deux, ces postes ont rapporté plus de 6,7 milliards de dinars depuis le début de l’année. Ces flux saisonniers peuvent-ils réellement constituer un socle solide pour stabiliser une économie minée par des déséquilibres structurels persistants ?

Le second semestre s’annonce déterminant. Sans réformes sérieuses ni appui extérieur, la trajectoire actuelle reste intenable. La stabilité monétaire affichée n’est-elle qu’une illusion, alors que les marges de manœuvre se réduisent inexorablement semaine après semaine ?

La Tunisie peut-elle encore se permettre de temporiser, alors qu’en l’absence d’un choc de confiance et d’une impulsion politique forte, l’économie semble condamnée à une stagnation durable et à des déséquilibres persistants ?

La Banque centrale peut-elle, à elle seule, maintenir l’équilibre sans être en mesure de porter une véritable relance ?

 

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* Dr. Tahar EL ALMI,

Economiste-Economètre.

Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,

Psd-Fondateur de l’Institut Africain

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