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Le Souffle de Rumi à Tunis : Une soirée mystique au rythme des derviches

26. Juni 2025 um 11:58

Pour le plus grand bonheur des amateurs de musique mystique et de spiritualité soufie, l’Ensemble de Musique Soufie Turque et Sema de la Municipalité Métropolitaine de Konya s’est produit, le 24 juin 2025, à la salle ciné-théâtre Le Rio à Tunis. Ce spectacle exceptionnel, organisé sous le patronage de l’ambassade de Türkiye en Tunisie, en partenariat avec l’Attaché culturel du ministère turc du Tourisme et de la Culture et l’Institut Yunus Emre (YEE), a rassemblé un public éclectique composé de mélomanes, d’amateurs de musique et de diplomates.

Cette représentation, qui coïncidait avec la clôture de la saison culturelle de l’espace, a su captiver les spectateurs par sa rareté et son intensité. En effet, les spectacles de derviches tourneurs demeurent exceptionnels en Tunisie. Certains concerts de musique soufie ont marqué les esprits, à l’instar de celui du maître pakistanais du qawwalî, Nusrat Fateh Ali Khan, lors du Festival international de Carthage en 1994. Oscillant entre chants religieux, récitations coraniques et danse rituelle Mevlevi, le spectacle a offert une expérience immersive, marquée par une fusion harmonieuse entre les musiciens, les derviches et leur guide spirituel.

Une chorégraphie sacrée, riche de symboles

La danse des derviches initiée au XIIIe siècle ne se réduit pas à une simple performance artistique : elle incarne une prière en mouvement, une quête vers l’union avec le Divin. Chaque élément du rituel – gestes, vêtements, rotations – porte une signification profonde.

Le couvre-chef, le sikke, représente la pierre tombale de l’ego, tandis que le manteau noir symbolise le tombeau et l’obscurité du monde matériel. Son retrait marque la libération spirituelle. La robe blanche qui apparaît alors évoque le linceul, la pureté et la renaissance.

La rotation des derviches, dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, rappelle le mouvement des planètes et illustre le rejet des désirs terrestres au profit de l’élévation spirituelle. La main droite tendue vers le ciel et la gauche vers la terre symbolisent le rôle de médiateur entre le divin et le monde.

Le rituel suit généralement quatre étapes initiatiques : la connaissance, l’amour, l’anéantissement de soi (fanâ) et la subsistance par Dieu (baqâ). Le son du ney – flûte de roseau emblématique – accompagne cette progression. Il évoque le souffle divin et la nostalgie de l’âme séparée de sa source originelle.

Un message culturel universel

Dans son allocution d’ouverture, l’ambassadeur de Türkiye à Tunis, Ahmet Misbah Demircan, a souligné la portée culturelle et spirituelle de cette cérémonie. Il a évoqué les figures emblématiques du soufisme turc, telles que Jalaleddin Rumi (Mevlânâ), Yunus Emre et Hacı Bektaş, qui incarnent selon lui l’essence même de l’identité spirituelle de la Türkiye.

L’ambassadeur a également rappelé l’influence universelle de Mevlânâ, poète mystique dont les écrits, en particulier le Mesnevi, continuent d’inspirer et d’être étudiés à travers le monde, y compris en Tunisie.

Un ensemble prestigieux, gardien d’un patrimoine vivant

L’ensemble venu de Konya est composé de 30 membres : 15 derviches (semazen), 8 musiciens, 6 chantres et un postnişin, guide spirituel des cérémonies. Il est dirigé par le Dr Musa Kazım Tığlıoğlu, directeur artistique général. Fidèle à la tradition Mevlevi, l’ensemble s’attache à préserver l’authenticité de ce patrimoine immatériel de l’humanité, reconnu par l’UNESCO.

 

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Journée sur les droits d’auteur dans l’audiovisuel

26. Juni 2025 um 10:33

La Direction générale des arts scéniques et audiovisuels a organisé, mercredi 25 juin, en partenariat avec l’Organisme tunisien des droits d’auteur et des droits voisins (OTDAV) et le Centre national du cinéma et de l’image (CNCI), une journée d’étude consacrée aux droits d’auteur et droits voisins dans le secteur cinématographique et audiovisuel.

La rencontre, tenue dans la salle Omar Khlifi à la Cité de la Culture Chedly Klibi à Tunis, a réuni des représentants du Syndicat indépendant des réalisateurs-producteurs (SIRP), de la Direction générale des études et de la législation fiscales (DGELF) du ministère des Finances, de la Télévision tunisienne, du ministère des Technologies de la communication, ainsi que des producteurs, réalisateurs, experts, programmateurs, artistes et techniciens.

Selon un communiqué du ministère, les travaux ont démarré par un exposé sur les principes fondamentaux de la propriété littéraire et artistique. Ont été abordés : la notion d’auteur (le créateur de l’œuvre originale), les conditions d’adhésion à l’OTDAV, ainsi que les principales conventions internationales ratifiées par la Tunisie, dont la Convention de Berne (1886), la Convention universelle sur le droit d’auteur (UNESCO, 1952), et la loi n°94-36 du 24 février 1994, modifiée par la loi n°2009-33 du 23 juin 2009.

Le second axe a traité des enjeux liés à la production et à l’exploitation des œuvres audiovisuelles et cinématographiques : contrats de production, rôle de l’OTDAV dans la gestion collective, collecte des revenus issus de la diffusion en salle ou sur plateformes, cadre fiscal applicable, ainsi que le Fonds de soutien à la couverture sociale des artistes, financé par une taxe sur la billetterie des événements culturels.

Les intervenants ont ensuite exploré les modes d’exploitation des œuvres — en salle, à l’écran, sur plateformes (YouTube, IPTV), par des diffuseurs publics ou privés — ainsi que les formes d’exploitation illégale : piratage, plagiat, ou modifications non autorisées.

La troisième partie a porté sur les modèles contractuels dans l’audiovisuel et le cinéma, avec une analyse comparative des pratiques en France, au Royaume-Uni et au Canada. Il a aussi été question de la cession des droits, soit le transfert ou la vente des droits liés aux œuvres audiovisuelles d’un auteur ou d’un organisme à un autre.

Parmi les recommandations finales : élargir l’initiative aux autres disciplines artistiques, organiser des ateliers spécialisés pour la rédaction de contrats, instaurer un mécanisme d’enregistrement des contrats, encourager l’adhésion des artistes à l’OTDAV, examiner les enjeux liés à l’intelligence artificielle et élaborer des textes pour renforcer la couverture sociale des artistes.

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Ouverture du festival de l’ASBU à Carthage avec un spectacle du chanteur Saber Rebai

24. Juni 2025 um 12:05

L’amphithéâtre romain de Carthage a abrité, lundi soir 23 juin, un spectacle de Saber Rebai à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la 25ème édition du Festival arabe de la radio et de la télévision organisé par l’Union des radios et télévisions arabes (ASBU).

La cérémonie a été marquée par la présence de Amina Srarfi, ministre des Affaires culturelles, et de Mohammed Fahd Al-Harthi et Abderrahim Souleimen, respectivement président et directeur général de l’Union des radios et télévisions arabes (ASBU), en plus de plusieurs diplomates et ambassadeurs accrédités en Tunisie.
A cette occasion, Mohammed Fahd Al-Harthi – qui est également le président directeur général de l’Autorité de Radiodiffusion saoudienne (SBA) -, a rendu un hommage à certaines figures emblématiques du paysage audiovisuel arabe dont la Tunisienne Donia Chaouch, la Yémenite Sonia Mrissi, l’Algérienne Rania Sirouti et le Somalien Abderrachid Moheddine Kalmoy.
Le chanteur égyptien Hamada Helal, l’acteur, metteur en scène, compositeur et chanteur irakien Sami Kaftan, en plus d’actrices l’Egyptienne May Omar, la Syrienne Jiana Aneed, la Jordanienne Rania Ismail et la Libanaise Julia Kassar étaient également à l’honneur.
La soirée s’est poursuivie avec un spectacle de la chanson arabe de Saber Rebai accompagné par l’Orchestre dirigé par le maestro Kais Melliti. Un public assez nombreux était présent à ce concert au cours duquel Saber Rebai a interprété un cocktail de ses anciennes et nouvelles chansons avec notamment « Chayek », un tube sorti il y a un mois.

La Palestine en hommage

En hommage à la Palestine, l’artiste s’est enveloppé des drapeaux tunisien et palestinien avant d’interpréter une fusion du patrimoine musical palestinien et tunisien. Il s’agit d’une chanson d’après les paroles du poète tunisien Ridha Chair. A l’issue du spectacle, un hommage a été rendu à Saber Rebai par les organisateurs du festival de l’ASBU.
Le festival se poursuit mardi 24 juin à la Médina Yasmine Hammamet qui abrite, sur deux jours, le Salon de la technologie et qui constitue un rendez-vous annuel pour les dernières innovations, notamment dans le domaine de l’équipement audiovisuel. 80 exposants arabes et étrangers répartis sur 100 stands prennent part à ce salon et au marché des programmes radiophoniques et télévisés qui constitue un espace pour présenter les productions des instances et sociétés de productions.

L’avenir des médias à l’ère de l’IA en débat

Des séminaires autour de la production dramatique arabe, l’avenir des médias à l’ère de l’IA et les médias pour enfants sont également au menu de la programmation du festival de l’ASBU à Hammamet.
Le Théâtre de l’Opéra de Tunis, à la Cité de la culture, accueillera la cérémonie de clôture qui sera marquée par un concert de Karim Thlibi et l’annonce des lauréats.
Une sélection de 299 œuvres dont 145 œuvres radiophoniques et 154 œuvres télévisuelles figure également dans le programme de la 25ème édition.
Ainsi, dans la compétition radiophonique, 109 chaînes sont dans la compétition officielle et 36 autres dans la compétition parallèle. Parmi les chaînes de radios participantes, 14 chaines membres de l’ASBU dans la compétition officielle et 14 autres chaines privées internationales, diffusant ses programmes en arabe, dans la compétition parallèle.
Sur les 154 œuvres télévisuelles participantes, 107 dans la compétition officielle et 47 autres dans la compétition parallèle. La liste des chaînes de télé participantes comprend 17 établissements télévisuels membres de l’ASBU, neuf chaînes par satellite et 20 sociétés de production.
A noter que le Festival arabe de la radio et de la télévision est organisé par l’Union des radios et télévisions arabes (ASBU- Arab state Broadcasting Union) en partenariat avec le ministère des Affaires Culturelles, les Établissements de la Radio et de la Télévision tunisiennes et l’organisation arabe des satellites de communication (Arabsat).
Organisé du 23 au 26 juin 2025, entre Tunis et Hammamet, le festival fête son 44ème anniversaire dans une édition spéciale ayant pour thème “L’espace de convergence et de créativité”.

Un peu d’histoire

Depuis sa création en 1981, le Festival est organisé à Tunis qui abrite le siège de l’ASBU – une organisation professionnelle arabe fondée en 1969, en vue de renforcer la coopération interarabe dans le secteur de l’audiovisuel, radio et télévision.
Devenu un évènement annuel en 2015, le festival vise à promouvoir la production radiophonique et télévisée arabe et à présenter les dernières innovations technologiques dans la production audiovisuelle. Il œuvre à contribuer au développement de la production radiophonique et télévisée arabes et à améliorer la qualité des contenus audiovisuels.
Chaque année, le festival accueille les instances membres de l’ASBU parmi les chaines de télévision et stations de radio arabes publiques et celles des radions et télévisions privées, les sociétés de productions et les agences de presse arabes. Les sociétés de production et les chaines et les stations de radio, non arabes, qui produisent et diffusent en langue arabe y sont également invitées.
Tous les ans, les cérémonies d’ouverture et de clôture du festival de l’ASBU sont retransmises en direct sur différentes chaînes de télévision et stations de radio arabes, publiques et privées.
Avec TAP

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Céramique contemporaine : la Tunisie rayonne au Palais Kheireddine

21. Juni 2025 um 10:44

Le Musée de la Ville de Tunis, situé dans l’emblématique Palais Kheireddine, accueille jusqu’au 15 juillet 2025 la huitième édition du Salon international de la céramique contemporaine. Vernissage vendredi soir en présence d’une quarantaine de céramistes tunisiens et étrangers, cet événement présente près de 64 œuvres mêlant sculptures, installations et céramiques murales, réalisées avec diverses techniques, dont le Raku, tradition japonaise particulièrement prisée cette année.

Organisé sous l’égide du ministère des Affaires culturelles, ce salon est porté par l’Union des artistes plasticiens tunisiens (UAPT), en partenariat avec l’Association tunisienne des arts et de la médiation (ATAM) et la municipalité de Tunis.

Une scène artistique foisonnante

Parmi les pièces marquantes, l’installation Naissance de Mohamed Khalil Kadri, jeune diplômé des Beaux-Arts de Tunis, capte les regards. Inspirée par la philosophie de Gaston Bachelard, cette œuvre en terre cuite émaillée évoque la fragilité et la transition vers l’indépendance.

À ses côtés, des artistes confirmés comme Lobna Anen exposent des créations personnelles. Spécialiste du Raku, cette dernière dévoile Fleur d’inconnu, une céramique blanche traduisant ses « sentiments secrets ».

Huit années de rayonnement culturel

Wissam Gharsallah, président de l’UAPT, retrace l’évolution du salon depuis sa création en 2018, soulignant une participation toujours plus nombreuse et une qualité artistique croissante. Malgré des défis logistiques et un soutien institutionnel jugé insuffisant, l’événement s’affirme comme un rendez-vous incontournable, réunissant cette année des talents venus d’Égypte, d’Arabie saoudite, d’Irak, de France et de Tunisie.

Un art exigeant, des passions tenaces

Sarra Ben Attia, commissaire de l’exposition et céramiste renommée, souligne les difficultés du métier : accès limité aux fours, rareté des ateliers, coût des matériaux. Pourtant, le salon témoigne de la vitalité de la discipline, avec des œuvres d’étudiants côtoyant celles de maîtres comme Arwa Ben Smail ou Mohamed Ali Darouiche.

Membre de l’Académie internationale de la céramique de Genève, Ben Attia œuvre à promouvoir le patrimoine tunisien à l’étranger. « L’enjeu est de montrer notre richesse tout en stimulant les nouvelles générations », conclut-elle.

Avec sa programmation éclectique et son ouverture internationale, ce salon confirme son rôle clé dans la valorisation de la céramique contemporaine.

Avec TAP

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Mohamed Mrad primé à Casablanca pour son rôle bouleversant dans “JAD”, un film choc de Jamil Najjar

21. Juni 2025 um 09:05

L’acteur tunisien Mohamed Mrad a été honoré du Prix du Meilleur Rôle Masculin au Festival du Film Arabe de Casablanca, pour sa performance intense dans JAD, un drame puissant signé Jamil Najjar. Une récompense méritée pour un rôle d’une rare intensité, à la fois sobre, habité, et profondément humain.

Un rôle à fleur de peau

Dans JAD, Mohamed Mrad incarne un personnage pris au piège d’un système de santé à l’abandon. Sans éclats, sans artifice, il fait affleurer colère, impuissance et douleur avec une justesse déconcertante.

« Un rôle difficile, servi avec une sincérité désarmante. Mohamed Mrad atteint ici un sommet d’interprétation », a souligné un membre du jury.

Jamil Najjar, un réalisateur qui dérange avec finesse

Inspiré de faits réels, JAD dépeint les défaillances du système hospitalier tunisien, gangrené par la corruption et la négligence. Avec une mise en scène épurée et rigoureuse, Jamil Najjar capte la tension dans les silences, les regards, les gestes suspendus. Loin du spectaculaire, il donne toute la place à l’humain.

Une projection coup de poing

Dès sa première projection, JAD a bouleversé. Un long silence a suivi le générique, comme un hommage muet à la force du film et à ceux qu’il représente. Le public, saisi, n’est pas resté indemne.

Un casting de haute tenue

Aux côtés de Mohamed Mrad : Yasmine Dimassi, lumineuse et poignante, Abdelkrim Bennani, bouleversant de vérité. Tous participent à cette fresque à la fois intime et sociale, où la fiction rejoint une réalité criante.

Un message universel, un avenir international

Avec cette première distinction prestigieuse, Mohamed Mrad confirme son statut d’acteur majeur, engagé et sensible. Quant à Jamil Najjar, il s’affirme comme une voix essentielle du cinéma maghrébin.

JAD dépasse les frontières : par sa sincérité, son intensité et la gravité de son propos, il est promis à une belle carrière dans les festivals internationaux, et à une place de choix dans les  grands débats de société.

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Décès de Mohamed Ali Belhareth : hommage du ministère de la Culture

20. Juni 2025 um 21:21

Le ministère des Affaires culturelles a exprimé, dans un faire-part publié sur sa page officielle, sa profonde tristesse suite au décès de l’acteur et réalisateur à la Radio nationale tunisienne, Mohamed Ali Belhareth, survenu ce vendredi 13 juin 2025, à la suite d’un malaise.

Tout au long de sa carrière, le défunt a grandement contribué à l’enrichissement de la scène dramatique tunisienne grâce à ses performances remarquées dans plusieurs pièces de théâtre et séries télévisées, notamment Ghalia, Jari ya Hammouda et Njoum Ellil, ainsi que dans de nombreuses autres productions où il a laissé son empreinte.

Mohamed Ali Belhareth a; en outre, réalisé plusieurs séries radiophoniques pour la Radio nationale tunisienne, parmi lesquelles Mahboub Echaab et Khatem Yakout, diffusées sur ses ondes.

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Gabès : Plus de 250 exposants à la 41e Foire internationale

20. Juni 2025 um 19:45

Le Palais des expositions de Gabès s’apprête à accueillir la 41e édition de la Foire internationale, prévue du 26 juin au 14 juillet 2025, sous le slogan évocateur « Gabès se rassemble : une créativité renouvelée ».

Plus de 250 exposants, venus de Tunisie et de l’étranger, y prendront part, a indiqué le porte-parole officiel de l’événement, Boulbaba Talmoudi, dans une déclaration à l’agence TAP. Ces participants représenteront une large palette de secteurs, allant du prêt-à-porter au cuir et chaussures, en passant par les articles de literie, les cadeaux, les parfums, les produits agroalimentaires, les fournitures de bureau et le mobilier.

Un espace dédié à l’artisanat sera également reconduit en partenariat avec la délégation régionale de l’artisanat. Il permettra à de nombreux artisans locaux et d’autres régions du pays de valoriser leur savoir-faire.

En parallèle, un programme d’animation varié accompagnera les visiteurs durant toute la durée de la foire, avec un espace de divertissement conçu pour petits et grands.

Rendez-vous économique incontournable du sud tunisien, la Foire internationale de Gabès attire chaque année un public nombreux, tant local que régional.

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Théâtre El Hamra : “Le Rêve d’Hannibal”, un voyage identitaire entre mémoire et introspection

20. Juni 2025 um 17:26

“Le Rêve d’Hannibal”, une pièce de théâtre écrite et interprétée par Sofiene El Bahi, mise en scène par Maher Msaddek, sera présentée le samedi 21 juin 2025 à 19h00 au Théâtre El Hamra.

Jouée en dialecte tunisien, la pièce “The dream of Hannibal” met en scène un expert-comptable, dont la rencontre avec un ami expatrié va bouleverser sa perception de lui-même. Peu à peu, il réalise à quel point l’histoire de son propre pays lui échappe. Un constat qui ouvre la voie à une quête intérieure, mêlant cheminement personnel et plongée dans la question identitaire.

Ce voyage le conduit à croiser la figure emblématique d’Hannibal, stratège carthaginois et symbole de résistance face à l’empire romain. A travers cette rencontre, réelle ou rêvée, l’histoire cesse d’être un simple récit figé du passé pour devenir un miroir tendu vers le présent.

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