Le ministère des Affaires sociales a annoncé, dans un communiqué publié ce jeudi, qu’un accord a été conclu avec le syndicat des agents de la Compagnie Tunisienne de Navigation (CTN), entraînant l’annulation de la grève initialement prévue les 20, 21 et 22 juin 2025.
L’accord a été obtenu à l’issue d’une réunion de la commission centrale de conciliation, tenue au siège du ministère, en présence du ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar.
Cette réunion a porté sur l’examen du préavis de grève déposé par l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT), à propos des revendications des agents de la CTN.
Pour rappel, la Fédération Générale du Transport avait annoncé, fin mai, que les agents de la compagnie observeraient une grève de trois jours pour dénoncer la non-application des engagements signés dans le procès-verbal du 12 août 2024. Celui-ci portait notamment sur le versement de la prime de navigation et la régularisation de la situation des agents contractuels.

Le Club Sportif Sfaxien a officialisé ce mercredi la nomination de Mohamed Kouki au poste d’entraîneur principal pour une durée d’un an.
La direction du club a confirmé la nouvelle via un communiqué publié sur sa page Facebook officielle, précisant que Kouki prendra en charge l’équipe première pour la saison 2025-2026.
Ce n’est pas une première pour le technicien tunisien, qui avait déjà dirigé le club durant la seconde moitié de la saison 2023-2024. Sous sa conduite, le CSS avait terminé à une solide 3e place en Ligue 1 tunisienne, assurant ainsi une qualification continentale.

L’Union Sportive Monastirienne a confirmé ce mercredi la reconduction de Faouzi Benzarti au poste d’entraîneur principal pour la saison 2025-2026.
L’accord a été officialisé par la direction du club, qui a également annoncé qu’un nouvel entraîneur adjoint sera nommé prochainement. Le nom de ce dernier sera communiqué dans les jours à venir.
En parallèle, l’US Monastir a finalisé un accord avec le joueur Ayoub Ben Chaâbane, dont le contrat avec l’Union Sportive de Ben Guerdane est arrivé à terme.

Les récents incendies qui ont touché la région de Béja ont détruit environ 120 hectares de cultures céréalières, a annoncé ce jeudi Sofiane Rezgui, chef adjoint de l’Union locale de l’agriculture et de la pêche maritime.
Malgré ces pertes, la campagne de collecte des céréales se poursuit normalement et sans incidents majeurs. À ce jour, les quantités collectées ont atteint 882 000 quintaux, comprenant 580 000 quintaux de blé dur, 44 000 quintaux de blé tendre, 214 000 quintaux d’orge, ainsi que près de 29 000 quintaux de fèves et 3 700 quintaux d’autres légumineuses.
Selon Rezgui, le processus de moisson est toujours en cours, avec un taux d’avancement estimé à 25 %. Il a cependant souligné que les incendies, notamment celui survenu dimanche dernier dans la zone de Béchouk, au sud de Béja, ont causé des dégâts significatifs dans les champs céréaliers.
Par ailleurs, des perturbations dans la distribution d’eau potable ont été signalées dans la région, affectant plusieurs zones. Les autorités ont prévenu que ces interruptions pourraient se prolonger dans certaines régions du sud du pays à partir de ce soir.

Donald Trump prendra une décision d’intervenir ou non dans la campagne militaire sioniste contre l’Iran au cours des deux prochaines semaines, a déclaré jeudi la Maison blanche.
La porte-parole de la Maison blanche, Karoline Leavitt, a lu à la presse un message du président américain déclarant : “Etant donné qu’il existe une forte probabilité que des négociations aient lieu ou non avec l’Iran dans un proche avenir, je prendrai ma décision d’y aller ou non dans les deux prochaines semaines”.

L’Iran a lancé une nouvelle salve de missiles en direction du nord de l’entité sioniste ce jeudi après-midi, selon des rapports émanant de l’armée sioniste. L’escalade militaire entre les deux pays entre ainsi dans son sixième jour.
D’après les médias citant les Forces de défense sionistes (IDF), entre 10 et 15 missiles auraient été tirés. Les sirènes d’alerte ont retenti dans plusieurs villes du nord de l’entité sioniste, notamment à Haïfa et dans la région de Galilée, poussant des milliers d’habitants à se réfugier dans des abris de protection civile.
Pour l’heure, aucune frappe directe ni perte humaine majeure n’a été signalée. Toutefois, le service d’urgence de l’entité a rapporté qu’une femme avait été légèrement blessée en se dirigeant vers un abri.
Plus tôt dans la journée, un autre barrage de missiles iraniens avait visé le centre de l’entité sioniste, y compris la région métropolitaine de « Tel Aviv ». L’un des projectiles aurait touché un bâtiment du centre médical de Soroka, situé dans le sud du territoire. Selon les autorités locales, 271 personnes ont été blessées lors de cette attaque, dont 4 grièvement et 16 modérément.
La radio militaire sioniste a indiqué qu’au moins un des missiles tirés vers « Tel Aviv » était équipé de sous-munitions, qui se sont dispersées sans exploser dans plusieurs secteurs. Le Commandement du Front intérieur a précisé que chacune de ces sous-munitions possède une puissance explosive similaire à celle des roquettes à courte portée, telles que celles utilisées par le Hezbollah au Liban. Bien que leur puissance soit inférieure à celle des ogives balistiques classiques, leur dispersion élargit la zone d’impact. Les autorités ont appelé les civils à ne pas manipuler les débris ou engins non explosés.
Cette nouvelle escalade fait suite aux frappes aériennes menées le 13 juin par l’entité sioniste à l’intérieur du territoire iranien, qui ont entraîné le début de cet échange de représailles. Depuis le déclenchement des hostilités, près de 600 personnes ont été tuées en Iran et 24 au sein de l’entité sioniste, selon les bilans officiels.

En 2024, les Investissements Directs Étrangers (IDE) en Tunisie ont enregistré une progression notable de 21 % par rapport à 2023, atteignant 936 millions de dollars, selon le dernier Rapport sur l’investissement dans le monde publié jeudi par la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED).
Aux côtés de l’Égypte, la Tunisie a contribué de manière significative à la dynamique des nouveaux projets en Afrique du Nord, une région où les IDE ont augmenté de 12 %, pour atteindre 76 milliards de dollars. Ce montant représente à lui seul les deux tiers des investissements directs étrangers réalisés sur l’ensemble du continent africain.
La Tunisie s’est distinguée non seulement par la valeur des annonces d’investissement, qui s’élèvent à 13 milliards de dollars, mais aussi par une forte augmentation du nombre de projets, témoignant d’un regain d’intérêt des investisseurs internationaux.
Selon la CNUCED, l’Afrique du Nord a été la seule région du continent à enregistrer une hausse de la valeur des nouveaux projets, attirant à elle seule 51 milliards de dollars d’IDE, contre seulement 13 milliards en 2023.
À l’échelle continentale, les flux d’IDE vers l’Afrique ont connu une reprise significative, avec une hausse globale de 75 %, pour atteindre 97 milliards de dollars en 2024. Cela représente 6 % des IDE mondiaux, contre 4 % l’année précédente. Cette progression est en grande partie due à un accord international majeur de financement de projets de développement urbain en Égypte.
Même sans cet accord exceptionnel, les investissements sur le continent africain ont progressé de 12 %, atteignant environ 62 milliards de dollars, soit 4 % des flux mondiaux, confirmant une tendance positive malgré les incertitudes économiques mondiales.
Par ailleurs, la CNUCED souligne que les efforts de facilitation des investissements ont continué à jouer un rôle central, représentant 36 % des mesures politiques adoptées à l’échelle africaine en faveur des investisseurs. La libéralisation des marchés, quant à elle, demeure un levier clé, représentant 20 % des politiques d’investissement en Afrique et en Asie.
Le continent africain attire également une part croissante des mégaprojets mondiaux, avec sept projets majeurs évalués à plus de 4 milliards de dollars en 2024. Parmi eux figure un projet emblématique en Tunisie, dans le secteur des énergies renouvelables, pour un montant total de 6 milliards de dollars, confirmant l’intérêt croissant pour la transition énergétique dans la région.
Sur le plan sectoriel, ce sont la construction et les produits métalliques qui ont enregistré les plus fortes hausses d’investissement dans les projets entièrement nouveaux. À l’inverse, les projets liés à l’approvisionnement en électricité et en gaz ont reculé de manière marquée, de 51 milliards de dollars.
Enfin, en termes de provenance des capitaux, les investisseurs européens conservent la première place en Afrique, suivis par les États-Unis et la Chine. Cette dernière, avec un stock d’investissements estimé à 42 milliards de dollars, poursuit une diversification sectorielle, notamment dans les domaines de l’industrie pharmaceutique et l’agroalimentaire.

Jeudi soir, le temps restera instable avec des conditions propices à la formation de cellules orageuses intermittentes, accompagnées par moments de pluies localement abondantes, notamment dans les régions de l’est du Nord et du Centre. Des chutes de grêle sont également possibles par endroits.
Les vents souffleront du secteur nord sur les régions du Nord, et du secteur est sur le Centre et le Sud. Ils seront relativement forts à localement forts sur le Sud, où des tourbillons de sable pourront se former par endroits. Ailleurs, les vents seront faibles à modérés.
La mer sera agitée à localement peu agitée.

Les températures oscilleront entre 17 et 21°C dans les régions du Nord et les zones montagneuses, entre 23 et 27°C dans le reste du pays, avec des pics atteignant 32°C dans le sud-ouest.

Qu’elles soient propriétaires, locataires, ouvrières, pêcheuses ou cuisinières nourricières, Habib Ayeb donne la parole à celles qui jouent un rôle central dans les chaînes agricoles, alimentaires, sociales, économiques et écologiques.

Après « Sirocco » (Sh’hili), tourné entre la France, l’Italie, la Tunisie et le Maroc, et sorti en 2024 autour des enjeux du changement climatique, le géographe et cinéaste Habib Ayeb s’attelle à un nouveau projet documentaire intitulé «Vies de femmes ». L’objectif du film, selon le réalisateur, est de valoriser et de faire reconnaître l’importance des femmes dans l’ensemble de la chaîne alimentaire et dans l’agriculture en général en mettant en lumière leurs rôles variés et essentiels dans le monde rural et agricole.

Que ce soit en tant que «propriétaires, locataires, ouvrières, pêcheuses ou cuisinières nourricières, ces femmes jouent un rôle central dans les chaînes agricoles, alimentaires, sociales, économiques et écologiques». Habib Ayeb cherche à donner la parole à cette catégorie de femmes, car, explique-t-il dans la note d’intention : « Les milliers de femmes du monde agricole, qui travaillent sans relâche et sans rien demander en retour, méritent d’être vues et entendues ».

L’origine de ce projet, actuellement en phase de production, puise dans un souvenir personnel : «Quelques années à peine avant sa disparition à un peu moins de 90 ans, ma mère ne ratait jamais la saison de la cueillette des olives. Alors que des bien plus jeunes se limitaient aux branches à portée de main, ma mère était la première à aller à la recherche des branches les plus hautes… Et de son sommet elle commandait toute la troupe et grondait les enfants quand ils marchaient sur les olives tombées par terre… ».

L’idée est de dresser des portraits détaillés de femmes engagées dans l’agriculture, la pêche ou la transformation alimentaire, à travers une approche ethnographique mêlant observation directe et immersion participative, pour mettre en évidence l’importance des savoirs agricoles et alimentaires détenus par les femmes dans les milieux ruraux et paysans, notamment les femmes dans les larges steppes du sud, les femmes des bergers, les femmes de Kerkennah (les pêcheuses et les laggata-s qui «ramassent les palourdes») ou encore les femmes de Oued Sbaihiyya à Zaghouan (association de femmes agricultrices), etc. 

Il s’agit également d’un travail sur la mémoire. Donner la parole aux femmes âgées, afin d’évoquer leur mémoire de paysannes, d’épouses, de mères, de travailleuses, permettra, selon le réalisateur, de mieux comprendre les mutations sociales engendrées par la marginalisation progressive de l’agriculture paysanne au profit de l’agrobusiness. Pour ce projet assez spécifique, l’équipe technique sera entièrement féminine et composée de femmes professionnelles tunisiennes : réalisation, prise de son, montage, étalonnage, mixage, etc. 

Habib Ayeb est géographe et cinéaste, spécialisé en géographie sociale. Ses recherches et ses films portent sur des thématiques liées à la souveraineté alimentaire, à l’environnement, aux questions paysannes, aux changements climatiques et aux dynamiques de marginalité et de pauvreté, principalement en Tunisie, en Egypte et en Afrique du Nord.

Il est le fondateur de Layoun Prod, une société de production cinématographique qui œuvre pour le soutien à la production et la promotion des films documentaires indépendants et engagés dans des thématiques en relation avec la justice sociale, écologique et climatique, la souveraineté alimentaire, les droits fondamentaux et les libertés individuelles.

Le conseiller du Guide suprême de la Révolution islamique, Ali Larijani, a appelé jeudi les Iraniens à redoubler de résistance et de persévérance face à l’agression de l’entité sioniste, affirmant que cette attitude constitue « la clé permettant au peuple iranien de vaincre l’ennemi sioniste ».

« La résistance et la persévérance sont les seules issues pour mettre fin immédiatement à la guerre que le régime sioniste a imposée à l’Iran », a déclaré Larijani lors d’une interview accordée à la télévision d’État.

Il a souligné que « la persévérance d’aujourd’hui repoussera l’ennemi, tandis qu’un manque de résistance lui permettra de maintenir la pression », ajoutant que « le manque de fermeté face à l’ennemi ne ferait que prolonger la guerre, entraînant une perte de dignité pour la société ou l’obligeant à subir davantage de pressions ».

Il a insisté, dans ce contexte, sur « la nécessité pour tous les Iraniens de soutenir les forces armées », expliquant que « si l’entité sioniste perçoit la moindre faiblesse, elle engagera immédiatement des négociations, car il s’agit d’un régime fragile, actuellement confronté à de graves problèmes internes ».

L’entité sioniste a lancé, vendredi dernier, une série d’attaques contre l’Iran, faisant plusieurs martyrs et blessés. En riposte, l’Iran a mené des frappes de missiles et de drones contre plusieurs cibles sionistes.

À travers toute la Tunisie, une nouvelle génération de femmes et de jeunes porteurs de changement redessine les contours de l’avenir du pays. Non pas dans les cercles politiques ou les salles de conseil, mais dans les ruelles de la Médina, les centres communautaires et les ateliers créatifs.

C’est une rébellion remarquable dans un pays où les chiffres racontent souvent une réalité sombre : un taux de chômage des jeunes avoisinant les 40 %, des diplômés de l’université confrontés à un marché de l’emploi morose, et bien que les femmes représentent 67 % des diplômés de l’enseignement supérieur, seules 25 % d’entre elles occupent un emploi formel. Entre des sites patrimoniaux en manque de financement et des artisanes rurales marginalisées, le potentiel de la Tunisie semble douloureusement inexploité.

Mais ce que les statistiques ne disent pas, c’est qu’il existe une génération de femmes tunisiennes et de jeunes entrepreneurs qui refusent de laisser ces défis définir leur avenir. Ils ne comptent pas attendre les réformes économiques : ils choisissent de rêver en couleurs – et surtout d’agir.

C’est cette dynamique que met en lumière la cinquième saison de Dreaming in Color, une série de podcasts produite par The Bridgespan Group, consacrée aux leaders issus de la diversité dans le monde entier. Deux des dix épisodes de cette saison sont centrés sur la Tunisie, offrant des récits inspirants et des modèles de changement.

Dans l’épisode 2, on découvre Leila Ben-Gacem, ingénieure biomédicale devenue entrepreneure sociale, qui a vu dans les bâtiments patrimoniaux en ruine une opportunité de développement économique et de revitalisation communautaire. À travers des embauches inclusives, des collaborations avec des artisans locaux et le soutien à l’éducation des jeunes, elle s’assure que les profits génèrent également un impact social et environnemental. Son travail dans la Médina montre comment un lieu peut devenir un véritable espace vivant de mémoire, de migration et de cohabitation, tout en générant des opportunités économiques.

« Je pense que les entreprises doivent être rentables, mais la rentabilité ne se limite pas à l’aspect financier. Il faut aussi un bénéfice social. Il doit y avoir un retour sur investissement social. Créer des entreprises qui équilibrent rendement financier et impact social, communautaire et environnemental est tout aussi essentiel que le profit économique. C’est ainsi que l’on construit l’harmonie sociale », explique-t-elle dans son épisode.

Dans l’épisode 9, Farah Mami, entrepreneure, investisseuse à impact et philanthrope, explore ce que signifie diriger avec le cœur. Élevée entre Paris et Tunis, elle crée aujourd’hui un hub pour aider chacun – en particulier les femmes, les artistes et les minorités – à se reconnecter à leur vocation profonde et à développer des projets alignés sur leurs valeurs. Elle voit en la Tunisie une source de talents et de créativité inépuisable, et croit que des initiatives communautaires bien pensées peuvent propulser le pays à l’échelle mondiale.

« Pour moi, le leadership est un apprentissage du vivre ensemble, surtout quand on préside une organisation comme YPO, où tous les membres sont déjà des PDG. Il est important d’aider les femmes à affirmer leur empreinte, à faire avancer leurs idées, à créer des communautés autour d’elles. C’est une manière d’apprendre sur soi et sur les autres. C’est un peu comme composer une œuvre collective », partage-t-elle.

En tant que présidente du chapitre tunisien de YPO(Young Presidents’ Organization), Farah conjugue leadership biculturel, innovation et engagement pour faire émerger des espaces où l’entrepreneuriat se met au service du sens et non de la seule rentabilité.
Les récits de Leila et Farah arrivent à un moment crucial. Les secteurs créatif et culturel de la Tunisie ont un potentiel unique pour favoriser une croissance inclusive, mais restent souvent en marge. Ces deux femmes prouvent que le patrimoine et le potentiel humain peuvent – et doivent – être au cœur du développement économique.

Comme le souligne Darren Isom, animateur du podcast et partenaire chez The Bridgespan Group :
« La beauté, l’ambition et la jeunesse du continent africain transparaissent dans chacune de ces conversations. Elles nous rappellent pourquoi l’Afrique est au cœur du leadership mondial de demain. La relève est déjà là – et quel avenir prometteur ! »
Quand la jeunesse n’a pas d’espace pour contribuer, nous perdons la transmission de la sagesse générationnelle. Dans un pays au patrimoine aussi riche que la Tunisie, ce serait une perte inestimable. Mais l’espoir réside dans l’action. Et ces histoires nous rappellent que l’avenir de la Tunisie se construit à la main, dans chaque choix audacieux et conscient de ses citoyens.
D’après Communiqué

Environ 30 Tunisiens ont été victimes d’une escroquerie organisée par une fausse société de recrutement, qui leur a fait miroiter des contrats de travail à l’étranger contre des sommes allant de 25 000 à 65 000 dinars, a confirmé Jawhar Jemali, l’une des victimes.

Selon ce dernier, il avait pris contact avec cette société en 2021, laquelle lui avait présenté un contrat de travail censé lui permettre de se rendre au Qatar. Par la suite, la société a diffusé une offre d’emploi pour la Norvège, pour laquelle Jemali a versé une somme totale de 10 000 dinars afin d’obtenir un contrat.

Quelques mois plus tard, le responsable de la société a convoqué une quinzaine de jeunes, dont Jemali, à se rendre à l’ambassade de Norvège à Alger pour déposer leurs dossiers de demande de visa. C’est alors qu’ils ont découvert que les contrats étaient fictifs et non reconnus par les autorités norvégiennes, causant à ces personnes un préjudice financier et moral considérable.

Face à cette situation, Jawhar Jemali a demandé à l’escroc la restitution des sommes versées, mais lui et les autres victimes ont été confrontés à des menaces et des insultes. Il a porté plainte auprès du tribunal de première instance de Tunis et a été orienté vers la brigade de lutte contre la criminalité de El-Gargani pour le suivi de l’enquête.

Les victimes appellent aujourd’hui les autorités à intervenir d’urgence afin d’arrêter les responsables de cette arnaque — le gérant de la société, son complice et son épouse — qui sont actuellement en fuite, rapporte Jawhra Fm.

Mercredi 18 juin 2025 à 20h00, une cellule orageuse très puissante accompagnée de foudres a frappé la région de Zghabna, dans la délégation de El Hamma, gouvernorat de Gabès.

Ces décharges électriques intenses ont provoqué l’embrasement de plusieurs palmiers, déclenchant des incendies dans cette zone agricole sensible.

Le département d’État américain a annoncé la réactivation prochaine d’un contrôle renforcé des comptes sur les réseaux sociaux pour les étudiants étrangers souhaitant étudier aux États-Unis. Cette mesure vise à détecter toute publication susceptible d’être perçue comme hostile à l’encontre du pays.

Après une suspension temporaire depuis la fin mai, le traitement des demandes de visa étudiant reprendra avec l’application de nouveaux critères, notamment un examen approfondi des profils sociaux numériques des candidats.

Un haut responsable du département d’État a expliqué que ce dispositif permet « d’examiner avec rigueur toute personne souhaitant se rendre sur le territoire américain ». Ainsi, tous les étudiants et participants à des programmes d’échange académique seront soumis à un contrôle minutieux des contenus publiés sur leurs comptes en ligne.

Afin de faciliter cette vérification, les autorités exigeront que les demandeurs configurent leurs paramètres de confidentialité de manière à rendre leurs comptes accessibles au public, garantissant ainsi un accès complet aux informations partagées.

Cette initiative s’inscrit dans la continuité de la politique de sécurité renforcée instaurée sous l’administration Trump, qui dès son premier jour à la Maison-Blanche avait signé un décret visant à intensifier les contrôles pour s’assurer que les personnes entrant aux États-Unis ne nourrissent pas d’attitudes hostiles envers le pays ou ses valeurs.

Le Musée Militaire National, installé dans le prestigieux Palais de la Rose à Manouba, a obtenu ce jeudi le label “Marhba” pour la qualité de l’accueil dans les services publics, délivré par l’Institut national de la normalisation et de la propriété industrielle (INNORPI). Il devient ainsi le premier musée, à la fois au niveau national et dans le secteur militaire, à recevoir ce label dans le domaine de la culture et du patrimoine. Ce label distingue la qualité des services fournis aux visiteurs et l’engagement de l’établissement dans l’amélioration continue de ses prestations administratives.

Le label a été remis lors d’une cérémonie organisée au musée, en présence du général Samir Chaâmi, directeur du patrimoine, de l’information et de la culture au ministère de la Défense nationale, qui a reçu la certification des mains du directeur général de l’INNORPI, Naffaa Boutiti. La cérémonie s’est tenue en présence de la conservatrice par intérim du musée et de plusieurs responsables des deux institutions.

Naffaa Boutiti a indiqué à l’agence TAP que l’attribution du label “Marhba” à ce musée constitue une première dans le secteur muséal. Elle vient récompenser une démarche qualité suivie avec rigueur pendant trois ans, répondant aux critères imposés par ce label, notamment en matière d’accueil, d’écoute, d’orientation, de satisfaction des visiteurs, d’accessibilité et de gestion du temps d’attente.

Ce label a également été attribué à d’autres structures militaires telles que les bureaux d’accueil de la direction des logements militaires, la coopérative de l’armée, le centre médical aéronautique, le centre de médecine et chirurgie dentaire de Tunis, la clinique militaire Miftah Saadallah, ainsi que d’autres structures relevant du ministère de la Défense.

Depuis 2009, l’INNORPI a délivré 92 certifications “Marhba”, en partenariat avec la Présidence du gouvernement. En 2020, le référentiel du label a été actualisé pour encourager la généralisation des standards de qualité d’accueil dans les établissements publics et privés et simplifier les démarches administratives.

Le Musée Militaire National accueille des visiteurs tous les jours, y compris pendant les jours fériés. Il dispose d’espaces d’accueil gérés par un réseau de 10 guides culturels qui assurent des visites en plusieurs langues (arabe, français, anglais, italien, espagnol, allemand), selon le général Chaâmi. Le musée enregistre en moyenne 30 000 visiteurs par an, ce qui a permis une augmentation notable de ses recettes.

Pour compléter le travail des guides, un système de guide audio numérique multilingue a récemment été introduit, offrant aux visiteurs, notamment étrangers, des informations historiques détaillées sur les différentes salles et pièces du musée. Celui-ci expose des objets variés tels que des armes blanches, armes à feu, canons, peintures, gravures, maquettes de batailles et de navires, boucliers et autres pièces rares.

Le musée a également réaménagé son espace d’accueil pour renforcer l’expérience des visiteurs et permettre la vente de produits artisanaux créés dans ses ateliers, ainsi que de publications, dont certaines ont été présentées lors du Salon national du livre.

Depuis 2018, un escalier mécanique a été installé à l’entrée pour faciliter l’accès des personnes âgées et à mobilité réduite. L’administration a aussi rénové le bâtiment et valorisé son environnement immédiat, notamment par l’installation d’une fontaine en marbre.

Enfin, le général Chaâmi a annoncé que des efforts sont en cours pour que d’autres musées militaires, à Ghar Dimaou, Mareth, Bizerte et Sijoumi, puissent également obtenir ce label, dans l’objectif d’intégrer davantage les musées militaires aux circuits touristiques nationaux et de contribuer à la promotion du patrimoine historique et culturel tunisien.

La joueuse de tennis tunisienne Ons Jabeur s’est qualifiée, jeudi, pour les demi-finales du tournoi WTA 500 de Berlin (sur gazon), en double, aux côtés de l’Espagnole Paula Badosa. Le duo s’est imposé face à la Brésilienne Luisa Stefani et à la Hongroise Timea Babos en deux sets (6-3, 6-2).

Ons Jabeur (61ᵉ mondiale) s’était également qualifiée, mercredi, pour les quarts de finale du simple dames, après sa victoire éclatante contre l’Italienne Jasmine Paolini (4ᵉ mondiale), récente gagnante du Masters 1000 de Rome, sur le score de 6-1, 6-3.

La Tunisienne affrontera, vendredi, soit la Russe Diana Shnaider (12ᵉ mondiale), soit la Tchèque Marketa Vondrousova (164ᵉ), qui sont actuellement opposées en huitièmes de finale.

Cinq agents de sécurité ont trouvé la mort à l’aube de ce jeudi 19 juin 2025, dans un tragique accident de la route survenu sur la RN1 au niveau de la délégation de Skhira, dans le gouvernorat de Sfax.

L’accident résulte d’une collision entre deux véhicules. Des ambulances du service d’urgence de l’hôpital de Skhira ainsi que de la protection civile de Sfax ont été dépêchées sur les lieux pour évacuer les corps des victimes.

Les circonstances exactes de l’accident restent à déterminer.

216 Capital annonce un nouvel investissement stratégique dans Talenteo, startup RH Tech fondée en Algérie, qui propose une solution SaaS complète de gestion RH et de paie conçue pour répondre aux besoins spécifiques des PME et ETI africaines.

Une solution RH pensée pour l’Afrique, à l’heure d’un boom démographique

D’ici 2030, l’Afrique comptera plus d’un milliard d’actifs, devenant le plus grand vivier de talents au monde. Avec plus de 80 % des emplois créés par les PME et ETI, la gestion des ressources humaines devient un enjeu majeur de performance, de conformité et de compétitivité pour les entreprises du continent. C’est dans ce contexte que Talenteo s’impose comme une réponse technologique locale et adaptée à ces enjeux.

Une plateforme RH augmentée, simple, intelligente et conforme

Déjà adoptée par plus de 10 000 utilisateurs actifs et près de 150 clients, Talenteo propose une plateforme SaaS intégrant intelligence artificielle, référentiels juridiques locaux et automatisation des processus clés :

● Administration du personnel

● Gestion du temps et de la paie

● Développement des talents

● Conformité réglementaire

Grâce à son moteur intelligent, Talenteo fiabilise les opérations RH, automatise les tâches chronophages et renforce la capacité des DRH à anticiper, dans un environnement réglementaire et économique en mutation permanente.

 » Nous croyons que la réussite des entreprises passe par l’investissement dans leurs équipes. Talenteo a été pensée pour accompagner les entreprises africaines dans la digitalisation de leur gestion RH, au service de leur croissance et de leur impact” affirme Louai Djaffer, CEO de Talenteo.

Un investissement pour accélérer l’expansion panafricaine

Dans un marché où la demande pour des solutions RH digitalisées explose, Talenteo franchit une nouvelle étape avec une levée de fonds à 6 chiffres, menée principalement par 216 Capital.

Cet investissement permet :

● Une installation en Tunisie, première étape de l’expansion régionale

● Le renforcement technologique de la plateforme, notamment en IA

● Une montée en puissance sur plusieurs marchés RH stratégiques en Afrique francophone dans un premier temps

“ Talenteo incarne exactement le type d’innovation que nous soutenons : une solution pensée localement, scalable, et construite pour répondre aux réalités opérationnelles des entreprises africaines “ déclare Dhekra Khelifi, Partner à 216 Capital Ventures.

D’après communique