Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu ce lundi, au palais de Carthage, la Cheffe du

gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzri. Lors de cette rencontre, le Chef de l’État a réaffirmé que l’État tunisien fonctionne par le biais de ses institutions et dans le respect des lois qui les encadrent, soulignant que nul n’est au-dessus de la loi ni au-dessus de la reddition de comptes.

Dans ce cadre, le Président a insisté sur la nécessité d’écarter sans délai tous ceux qui ne servent pas l’intérêt du peuple et de répondre rapidement à ses attentes. “Il ne saurait y avoir d’hésitation lorsqu’il s’agit de défendre la souveraineté populaire et l’intérêt national”, a-t-il déclaré.

Kaïs Saïed a également affirmé que le travail se poursuit sans relâche pour concilier une croissance économique réelle avec une véritable justice sociale. Il a appelé à l’élaboration de nouvelles visions économiques et sociales pour mettre fin aux injustices subies par des milliers de Tunisiennes et de Tunisiens, victimes de politiques passées qui ont engendré pauvreté et marginalisation.

Le Président a par ailleurs renouvelé son engagement à poursuivre la lutte contre la corruption et les corrompus, tout en dénonçant l’existence de poches de résistance à l’intérieur de certaines institutions publiques, accusant certains groupes d’œuvrer à semer la discorde et à nuire au citoyen tunisien. « Leurs objectifs sont clairs, leurs méthodes sont connues », a-t-il affirmé.

Par ailleurs, le Chef de l’État a souligné que le véritable affrontement oppose le peuple à un système obsolète, précisant que tant que le peuple reste l’acteur principal, ce système et ses relais finiront par disparaître, laissant place à une nouvelle dynamique fondée sur la volonté populaire.

La réunion a en outre permis d’examiner plusieurs projets de lois et de décrets qui seront prochainement soumis au Conseil des ministres pour discussion.

L’aéroport de Tabarka-Aïn Draham a accueilli, lundi, un vol charter en provenance de Katowice, en Pologne, avec 189 passagers à bord.

Il s’agit du premier vol de la saison touristique dans la région, marquant ainsi la relance du trafic aérien à l’aéroport.

Assuré par la compagnie aérienne polonaise Smart Wings, ce vol est le fruit des efforts conjoints du ministère du Transport, du ministère du Tourisme, de l’Office de l’aviation civile et des autorités régionales, visant à réactiver l’activité de l’aéroport de Tabarka-Aïn Draham.

Situé à environ 13 km de la ville côtière de Tabarka, l’aéroport, en service depuis 1992, s’étend sur 240 hectares et dispose d’une capacité d’accueil de 250 000 passagers.

Des équipements ont récemment été renforcés, et du personnel qualifié a été mobilisé pour redynamiser l’aéroport et garantir la continuité de son fonctionnement.

L’Espérance Sportive de Tunis a fait pâle figure pour ses débuts dans cette Coupe du monde des clubs 2025, s’inclinant logiquement face au CR Flamengo (0-2), dans un match où les Brésiliens ont offert une véritable démonstration de football moderne, rapide et technique.

Dès les premières minutes, l’écart de niveau était évident. Organisés en 4-2-3-1, les Mengão ont imposé leur rythme, monopolisé le ballon et étouffé les Tunisiens par des transitions éclairs. Les hommes de Philippe Luis avaient manifestement bien étudié leur adversaire, exploitant chaque faille avec une précision chirurgicale.

La première alerte sérieuse est venue d’un corner à la 15e minute, lorsque Léo Ortiz a frôlé le cadre. Deux minutes plus tard (17e), Giorgian De Arrascaeta ouvrait logiquement le score d’une frappe précise, profitant d’une défense espérantiste beaucoup trop passive. Béchir Ben Saïd, habituellement solide, ne pouvait rien faire.

Une Espérance en souffrance, un milieu aux abonnés absents

Les protégés de Maher Kenzari ont semblé dépassés physiquement et tactiquement, multipliant les fautes et les avertissements. Le milieu de terrain, censé être un point fort des Sang et Or, était totalement transparent, laissant trop d’espace aux Brésiliens pour s’exprimer.

En seconde période, Kenzari tentait de relancer son équipe avec les entrées d’Abderrahmane Konaté et Elias Mokwana, mais la seule véritable occasion tunisienne est venue de Mohamed Amine Ben Hmida (48e), dont la frappe a été facilement captée par Rossi. Flamengo, toujours menaçant, voyait Pedro buter sur Ben Saïd (52e), avant que Youssef Belaili ne gaspille une belle opportunité (62e) en envoyant sa tentative au-dessus.

Alors que l’Espérance essayait timidement de se montrer plus offensive, Pablo Araujo scellait le sort de la rencontre à la 75e minute d’une frappe en diagonale imparable, plongeant les milliers de supporters tunisiens dans le silence.

Malgré des changements tardifs (Jabri, Derbali, Bouchniba), les Tunisiens n’ont jamais réussi à véritablement inquiéter Flamengo, qui a géré sereinement la fin de match.

Les Rubro-Negros confirment leur statut de favoris dans le groupe, tandis que l’Espérance, trop timide et en retard sur le plan tactique, devra impérativement revoir sa copie avant d’affronter le Los Angeles FC le 20 juin.

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu hier, lundi, au palais de Carthage, le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, ainsi que le ministre des Technologies de la communication, Sofien Hemissi.

Selon un communiqué de la Présidence de la République, la rencontre a porté principalement sur le projet de décret relatif à l’interdiction de la sous-traitance dans le secteur public, ainsi que sur la dissolution de la société Ittissalia Services.

Le Chef de l’État a précisé que ce texte s’inscrit dans le prolongement de la révision du Code du travail, qui a interdit et criminalisé la sous-traitance dans le secteur privé.

Il a souligné que, tout comme le salarié du secteur privé, l’agent du service public travaillera davantage et fera preuve de dévouement lorsqu’il occupera un poste stable.

“Désormais, il n’y aura plus ni esclavage, ni formes déguisées d’asservissement sous couvert d’une légalité fictive, mise au service de ceux qui ont rédigé ces textes aujourd’hui abolis ou en voie d’abrogation”, a-t-il insisté.

Le président de la République a également affirmé que l’État social n’est pas un simple slogan, mais une réalité appelée à se concrétiser dans tous les secteurs et toutes les régions. Il s’agit, selon lui, d’une véritable révolution de libération nationale, qui se poursuivra jusqu’à la victoire.

Le suivi des projets en cours financés par la Banque mondiale dans le domaine des infrastructures routières a été au centre d’une réunion de travail tenue lundi au siège du ministère de l’Équipement et de l’Habitat.

Présidée par le ministre Salah Zouari, la séance s’est déroulée en présence d’Alexandre Arrobbio, Représentant Résident de la Banque mondiale pour la Tunisie, accompagné de son équipe. La rencontre a permis de faire le point sur l’état d’avancement de plusieurs projets en cours, notamment celui du doublement de la route nationale n°13, qui relie les gouvernorats de Kasserine et de Sfax en passant par Kairouan et Sidi Bouzid.

Les discussions ont porté sur les progrès réalisés dans la libération du foncier nécessaire au chantier, ainsi que sur les préparatifs du lancement de l’appel d’offres international pour les tronçons financés par la Banque mondiale.

Le ministre a insisté sur l’impératif d’accélérer les procédures de libération du foncier pour permettre le démarrage effectif des travaux dans les meilleures conditions et conformément aux délais contractuels.

Il a également appelé à la publication de l’appel d’offres dans les semaines à venir. La réunion, à laquelle ont également pris part Khaled Atrach, directeur général des ponts et chaussées, ainsi que plusieurs hauts cadres du ministère, a permis d’examiner les perspectives de coopération financière et technique entre le ministère de l’Équipement et la Banque mondiale pour la prochaine étape, avec un accent mis sur l’amélioration du rythme de réalisation des projets en cours.

Le Département d’État américain a publié, lundi, de nouveaux conseils aux voyageurs sur son site officiel, déconseillant à ses ressortissants de se rendre dans l’entité sioniste en raison des conflits armés, du terrorisme et des troubles civils.

« La situation sécuritaire en Israël, y compris à Tel-Aviv et à Jérusalem, demeure imprévisible », indique l’avis, appelant les citoyens américains à faire preuve d’une vigilance accrue et à adopter les mesures nécessaires pour renforcer leur sécurité personnelle.

Le département rappelle que des incidents violents, tels que des tirs de mortier ou de roquettes, des intrusions de drones armés et des attaques de missiles, peuvent survenir sans avertissement. Les autorités américaines déconseillent également de se rendre à Al Qods occupée en raison du risque élevé d’attentats et de violences civiles, ainsi qu’à Gaza, en raison du conflit armé en cours et de la présence de groupes terroristes.

Par ailleurs, les employés du gouvernement américain en poste en “Israël” font actuellement l’objet de restrictions strictes concernant leurs déplacements personnels, notamment dans un périmètre de quatre kilomètres autour des frontières libanaise et syrienne.

Les forces armées iraniennes ont lancé une nouvelle vague d’attaques au missile et au drone contre des cibles situées à Tel Aviv et à Haïfa, dans le territoire palestinien occupé, a rapporté la chaîne de télévision d’État iranienne IRIBI TV dans la nuit de lundi à mardi.

Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a organisé, lundi, une table ronde consacrée à la désinformation dans l’espace médiatique et au rôle des journalistes dans l’assainissement du numérique.

L’événement a réuni des enseignants de l’Institut de presse et des sciences de l’information (IPSI) et des professionnels du secteur. Dans son intervention, Zied Dabbar, président du SNJT, a qualifié la politique tunisienne de régulation de l’espace virtuel de « répressive », citant notamment le décret-loi 54 sur la cybercriminalité et la loi antiterroriste.

Il a rappelé que le métier de journaliste repose avant tout sur « un sens aigu des responsabilités », soulignant que « le public a droit à une information exacte, non trompeuse, dans un environnement numérique saturé de contenus mensongers ».

Le syndicat a également réaffirmé son ouverture aux universitaires et acteurs du secteur, afin de mener une réflexion collective et scientifique sur un paysage médiatique plus éthique, en phase avec les aspirations du citoyen tunisien. La professeure Hamida El Bour (IPSI) a, pour sa part, pointé la notion floue du statut de journaliste, à l’heure où les frontières entre information professionnelle et contenu numérique personnel s’estompent.

Dans une étude en cours intitulée « Journalistes tunisiens et pratiques numériques : quelles valeurs éthiques ? », elle révèle que de nombreux contenus produits par des journalistes ne respectent pas les règles déontologiques de la profession. Selon elle, l’activité d’un journaliste sur les réseaux sociaux fait partie intégrante de son identité professionnelle : « Il doit toujours se conformer aux chartes éthiques, sans nuire à l’image de son média. »

De son côté, Thamer Mekki, fondateur du site Rachma, a souligné que l’essor de la figure du « créateur de contenu » est une conséquence directe des mutations technologiques. « Aujourd’hui, tout le monde peut publier, souvent de manière anarchique, sans garde-fous déontologiques », a-t-il observé, ajoutant que cette nouvelle catégorie d’influenceurs se concentre davantage sur le marketing que sur l’expression citoyenne.

Un missile tiré depuis l’Iran a frappé lundi avant l’aube la plus grande raffinerie de pétrole de l’État israélien, située dans le port de Haïfa, au nord du pays.

L’attaque a causé la mort de trois employés et provoqué un incendie massif au sein du complexe pétrochimique, selon un communiqué du censeur militaire israélien.

L’explosion a ciblé directement la raffinerie Bazan, l’un des centres névralgiques de l’approvisionnement en carburants et en produits pétrochimiques d’Israël, utilisée à la fois pour la consommation nationale et l’exportation. Selon les médias locaux, l’incendie déclenché par l’attaque s’est poursuivi dans l’après-midi, mobilisant d’importants moyens de secours.

Les trois victimes, initialement portées disparues, ont été retrouvées sans vie dans une structure bloquée par les flammes, selon les services de secours. Il s’agit de la deuxième frappe iranienne contre ce site en l’espace de deux jours.

Le groupe Bazan, exploitant de la raffinerie, a informé ses investisseurs que l’attaque précédente, survenue dimanche, avait déjà causé des dégâts aux conduites de transport, entraînant la fermeture partielle de certaines unités de production, selon le journal économique israélien Globes. L’escalade entre l’Iran et Israël semble franchir un nouveau cap, avec une intensification des attaques ciblant directement les infrastructures critiques.

Le président iranien, Massoud Pezeshkian, a déclaré lundi que l’Iran répondrait fermement à toute attaque menée par Israël, affirmant que la riposte serait « au même niveau » et « ferait regretter à l’agresseur ses actes ».

« Nous n’avons pas été les initiateurs de la guerre, mais nous répondrons aux crimes des sionistes. Quelle que soit l’ampleur de leur attaque, la réponse sera proportionnelle », a déclaré Pezeshkian lors d’un entretien téléphonique avec le président turc, Recep Tayyip Erdogan. Le chef de l’État iranien a insisté sur le fait que son pays ne cherchait pas l’escalade, mais qu’il réagirait sans hésitation à toute atteinte à sa souveraineté.

« Nous ne voulons pas élargir le conflit, mais toute agression contre le territoire iranien recevra une réponse qui fera regretter à l’agresseur son action », a-t-il prévenu, dénonçant également les assassinats ciblés de civils, de scientifiques et de responsables militaires iraniens. Ces déclarations interviennent après que l’armée israélienne a mené, vendredi à l’aube, plusieurs frappes contre des infrastructures civiles et militaires en Iran, faisant des morts et des blessés, selon les autorités iraniennes.

Dans un communiqué officiel, le ministère iranien des Affaires étrangères a qualifié ces frappes de “violation flagrante de la Charte des Nations unies” et “d’agression manifeste contre l’intégrité territoriale et la souveraineté” de la République islamique, ajoutant que l’Iran se réserve le droit d’y répondre par tous les moyens nécessaires.

L’Espérance Sportive de Tunis affronte ce mardi le club brésilien CR Flamengo, dans le cadre de la phase de groupes (Groupe D) de la Coupe du Monde des Clubs 2025. La rencontre se tiendra au Lincoln Financial Field de Philadelphie à 21h00 heure locale (GMT-4). Le coup d’envoi sera donné à 2h du matin (heure tunisienne), 3h en France et 22h au Brésil.
Ce match s’annonce crucial pour les Sang et Or, qui devront faire face à l’un des clubs les plus redoutés d’Amérique du Sud. Placés dans un groupe relevé avec également Chelsea FC et Club León, les Tunisiens doivent engranger des points dès cette première confrontation.
Le match sera diffusé en direct et gratuitement dans plusieurs régions :
Chaînes accessibles depuis la Tunisie : à suivre sur DAZN, Abu Dhabi Sports, MBC Masr, ou encore SSC.
En France : streaming gratuit sur DAZN, après inscription sans abonnement.
À l’international : DAZN propose également une diffusion élargie sur sa plateforme dans plusieurs pays, dont les États-Unis et le Royaume-Uni.
Cette Coupe du Monde des Clubs 2025, qui se déroule aux États-Unis du 15 juin au 13 juillet, réunit pour la première fois 32 clubs, répartis en 8 groupes. Seules les deux premières équipes de chaque groupe accèderont aux huitièmes de finale.

Célébrée chaque année le 16 juin, la Journée mondiale des tortues marines vise à sensibiliser la communauté internationale à l’importance de préserver ces espèces aquatiques menacées d’extinction.
À cette occasion, le WWF Afrique du Nord a renouvelé son engagement en faveur de la protection des tortues marines, soulignant leur rôle essentiel dans le maintien de l’équilibre des écosystèmes marins. L’organisation met en œuvre des actions concrètes visant à protéger leurs habitats naturels et à réduire les risques auxquels ces espèces sont exposées. Ces initiatives sont menées en coordination avec les associations locales et les experts régionaux, dans le cadre du réseau Nord-Africain pour la conservation des tortues marines (NASTNet).
Le WWF a également insisté sur l’importance d’impliquer les communautés locales dans les efforts de préservation. Il a ainsi lancé un appel à réduire la consommation de plastique, à soutenir les politiques et les initiatives environnementales, et à sensibiliser davantage à l’importance des tortues marines pour l’équilibre écologique.
Le Fonds mondial pour la nature a par ailleurs encouragé l’adoption de pratiques de pêche durables pour limiter les captures accidentelles. Il a rappelé quelques gestes de précaution : éviter de s’approcher des tortues en mer, ne pas les déranger pendant la ponte, et contacter les autorités compétentes en cas de découverte d’une tortue blessée ou en détresse, sans tenter de la manipuler.
En Tunisie, trois espèces de tortues marines sont recensées : la caouanne (Caretta caretta), espèce la plus répandue, localement appelée Fakroun Bhar ou Gley à Sfax, la tortue verte (Chelonia mydas), très rarement observée, la tortue luth (Dermochelys coriacea), régulièrement signalée dans les eaux tunisiennes.
Selon le projet « COMMON » de gestion et de suivi des déchets marins, mené par l’Institut National des Sciences et Technologies de la Mer et financé par l’Union européenne, les déchets plastiques représentent plus de 95 % des déchets marins en Méditerranée, constituant une menace majeure pour les tortues marines. Ces dernières peuvent confondre le plastique flottant avec des proies naturelles. Une fois ingéré, le plastique peut provoquer un faux sentiment de satiété, entraînant malnutrition, occlusions intestinales, voire suffocation.
Outre la pollution plastique, les tortues marines en Méditerranée font face à d’autres menaces : le commerce illégal, encore courant en Tunisie, la pollution lumineuse, qui désoriente les tortues pendant la nidification, les changements climatiques, affectant le niveau de la mer et les courants, les collisions avec les embarcations et l’urbanisation côtière et la destruction des plages de ponte.

La cotation des titres de la Société Immobilière Tuniso-Saoudienne (SITS) sera suspendue à partir de ce lundi 16 juin 2025, et ce, jusqu’à nouvel ordre, a annoncé la Bourse de Tunis dans un communiqué publié ce jour.

Cette décision intervient à la suite d’une demande de lancement d’une Offre Publique d’Achat (OPA), déposée auprès du Conseil du Marché Financier (CMF). L’offre concerne 1 918 304 actions de la SITS, soit 12,30 % de son capital social. Elle a été déposée par l’intermédiaire en bourse MAC SA.

Selon la Bourse de Tunis, l’initiateur de l’opération est la société Partner Investment SARL, qui détient, de concert avec Founders Capital Partners, 87,70 % du capital de la SITS.

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a reçu ce lundi 16 juin 2025 un appel téléphonique de son homologue égyptien, Badr Abdel Ati, ministre des Affaires étrangères, de l’Émigration et des Égyptiens à l’étranger.
Lors de cet entretien, les deux chefs de la diplomatie ont échangé sur les récents développements dans la région. Ils ont souligné l’importance d’une coordination diplomatique arabe et islamique renforcée, afin de prévenir les répercussions de ces évolutions sur la sécurité et la stabilité régionales et internationales.
Les deux ministres ont également réaffirmé la solidité des liens fraternels entre la Tunisie et l’Égypte. Ils ont exprimé leur volonté commune de consolider davantage les relations bilatérales et de les élargir dans l’intérêt mutuel des deux pays et de leurs peuples, notamment à l’approche des prochaines échéances diplomatiques entre Tunis et Le Caire.

La Caravane Soumoud, visant à briser le blocus de Gaza, a annoncé son retour en Tunisie. Cette décision fait suite à l’information reçue des autorités libyennes confirmant le refus des autorités égyptiennes de leur accorder les autorisations de passage.

Face à l’épuisement de toutes les solutions pour ouvrir une voie terrestre et à l’impossibilité d’une route maritime depuis la Libye, la caravane a décidé de rentrer en Tunisie pour chercher d’autres moyens de lever le blocus sur la bande de Gaza.

Dans un communiqué, la caravane a précisé que la décision de retour était liée à la libération des personnes détenues, affirmant qu’ils ne partiraient pas tant que les participants ne seraient pas tous libérés.

Il a été indiqué que toute personne souhaitant retourner en Tunisie pourra le faire à partir de demain, 9h00 du matin, de manière organisée et après en avoir informé le comité d’organisation. La caravane a tenu à remercier tous les partisans et ceux désireux de se joindre à la future démarche.

Enfin, la caravane a souligné la nécessité d’une coordination préalable et exclusive via la page de la coordination pour obtenir l’approbation avant tout mouvement. Elle a également précisé que l’accueil des personnes rejoignant la caravane en Libye était suspendu jusqu’à la détermination du prochain itinéraire, l’organisation du retour de ceux qui le souhaitent, et la libération de tous les détenus.

La chambre criminelle du Tribunal de première instance de Tunis a condamné à 12 ans de prison un homme qui a détourné une fillette de 13 ans sous la menace et l’a agressée sexuellement.

L’accusé était poursuivi pour détournement d’enfant mineur de moins de 16 ans et agression sexuelle.

Un tribunal allemand a condamné lundi à la prison à vie un médecin syrien accusé d’avoir torturé des opposants au régime du président syrien déchu Bachar al-Assad. Ce verdict intervient après un long procès de plus de trois ans à Francfort.

Le médecin, Ala Mousa, était arrivé en Allemagne en 2015 où il a exercé la chirurgie orthopédique jusqu’à son arrestation en 2020. Il avait été identifié par d’autres réfugiés syriens qui ont affirmé qu’il travaillait dans des hôpitaux militaires à Damas et Homs. Le médecin, âgé de 40 ans, a plaidé non coupable de toutes les accusations portées contre lui.

Alaa Moussa était l’un des quelque 10 000 médecins syriens qui ont contribué à atténuer la grave pénurie de personnel médical dans le système de santé allemand.

Les procureurs ont retenu plus de 12 accusations de torture contre Alaa Moussa et l’ont accusé du meurtre d’un prisonnier.

Le procès du médecin a débuté en janvier 2022 et s’est étendu sur 186 audiences, au cours desquelles le tribunal a entendu près de 50 témoins, victimes et experts juridiques.

Le médecin était accusé d’avoir torturé des opposants à Assad alors qu’il travaillait dans une prison militaire et des hôpitaux à Homs et Damas en 2011 et 2012.

Mousa a été accusé d’avoir pratiqué une opération chirurgicale pour corriger une fracture osseuse sans anesthésie suffisante, et d’avoir brûlé et blessé les organes génitaux de prisonniers dans deux cas distincts.

Il a travaillé à l’hôpital militaire 601 de Mezzeh à Damas.

Selon Human Rights Watch, la morgue et la cour de l’hôpital sont apparues dans une série de photos documentant des violations généralisées contre les civils parrainées par l’État. Ces photos ont été exfiltrées de Syrie par un ancien photographe militaire syrien, dont le nom de code est César.

Le gouvernement d’Assad, qui a été renversé par l’opposition en décembre 2024, nie avoir torturé des prisonniers.

La réunion du comité des sages, initialement prévue ce lundi 16 juin 2025 au soir dans un hôtel de la région du Lac pour discuter de la situation du club, a été reportée à une date ultérieure.

Des médias iraniens ont rapporté ce lundi que l’Etat sioniste a visé le siège de la Radiodiffusion-Télévision de la République islamique d’Iran (IRIB). La télévision iranienne a elle-même confirmé avoir été la cible d’une attaque sioniste.

Les médias iraniens ont affirmé que les frappes sionistes sur l’IRIB ont tué un certain nombre d’employés, sans toutefois préciser leur nombre. Ils ont également indiqué que les opérations à l’IRIB ont repris après les attaques.

La frappe sioniste a ciblé le bâtiment de la radio et de la télévision iranienne suite à une menace du ministre sioniste de la Défense, Israel Katz. Une vidéo montrait le bâtiment subissant une violente secousse tandis qu’une présentatrice était en direct, couvrant les événements entre l’Iran et l’Etat sioniste.

Plus tôt ce lundi, le ministre sioniste de la Défense, Israel Katz, avait menacé de détruire la radiodiffusion-télévision officielle iranienne après avoir appelé les habitants à évacuer la zone autour du siège de l’IRIB dans le nord-est de Téhéran en prévision d’une frappe.