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Espérance de vie : 76 ans pour les Marocains

09. Juni 2025 um 16:06

Selon une recherche publiée par la plateforme spécialisée Voronoi, le Maroc occupe le 119ème rang mondial en termes d’espérance de vie. Un chiffre qui illustre des avancées significatives en matière de santé publique. Tout en mettant en évidence d’importantes disparités entre les nations du Nord et celles du Sud.

Avec une espérance de vie moyenne de 76 ans, le Maroc intègre la catégorie des “nations à développement humain modéré“. Selon Voronoi, une plateforme d’analyse et de données statistiques, le Royaume chérifien se classe au 119ème rang mondial parmi plus de 190 pays analysés.

La recherche met en évidence que cette note est tributaire de plusieurs éléments : l’excellence des soins médicaux, le mode de vie sain, le cadre environnemental, la nutrition, le niveau d’éducation ainsi que l’égalité d’accès aux services fondamentaux. En définitive, c’est un indice de la qualité de vie, mais également de l’efficacité des politiques sanitaires et sociales.

Les pays africains en bas de l’échelle

Bien que le Maroc se positionne au-dessus de plusieurs pays africains, il est toujours loin d’atteindre les normes des pays les plus développés. Pour comparaison, l’espérance de vie à Monaco s’élève à 87 ans, suivie par San Marino et Hong Kong avec 86 ans. En revanche, des pays tels que le Tchad ou le Nigeria n’atteignent pas une espérance de vie de 55 ans, mettant en évidence un fossé mondial de plus de 30 années.

En Afrique, les enfants âgés de moins de cinq ans et les personnes âgées de plus de 60 ans sont ceux qui présentent le plus de vulnérabilité. L’insuffisance de soins appropriés, souvent restreinte à l’absence de traitements de base tels que les antibiotiques, demeure une des principales raisons de mortalité évitable.

Au niveau régional, l’Algérie est créditée d’une espérance de vie de 77 ans, devant donc le Maroc (76 ans), la Libye (73 ans), l’Égypte (72 ans) et la Mauritanie (63 ans).

Cependant, la différence demeure considérable avec les pays du Golfe, où les Émirats arabes unis et le Qatar ont une espérance de vie de 83 ans. Et ce, grâce à une meilleure disponibilité des soins médicaux, aux efforts de prévention et à des standards de vie plus élevés.

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Le Traité sur la haute mer sera mis en œuvre lors du Sommet sur l’Océan à Nice

09. Juni 2025 um 15:28

La troisième Conférence des Nations unies sur l’Océan (Unoc-3) a débuté lundi 9 juin 2025 à Nice, située dans la région sud-est française. Une conférence-initiative qui est le fruit d’une collaboration entre la France et le Costa Rica. Environ 50 chefs d’État et de gouvernement feront le déplacement durant les cinq jours de la conférence (9-13 juin) pour cette première rencontre onusienne en France depuis la COP21 sur le climat à Paris, qui a eu lieu il y a dix ans. Le président français, Emmanuel Macron, a annoncé, lors de l’inauguration de cette conférence, lundi 9 courant, que le nombre de 60 pays signataires du Traité sur la haute mer allait bientôt être franchi.

Selon France Info, le chef de l’État français a déclaré que le Traité sur la haute mer, destiné à protéger les eaux internationales, serait ratifié par un nombre suffisant de nations pour son entrée en application. « En plus des cinquante ratifications déjà déposées ici même récemment, quinze pays ont officiellement pris l’engagement de les rejoindre », a indiqué le président français, sans toutefois spécifier de date précise.

En effet, le traité, qui a été signé en 2023, sera effectif 120 jours après la 60ème ratification. Paris espérait l’obtenir avant le commencement du sommet. Son objectif est de combattre la pêche illégale et l’exploitation des grands fonds en haute mer, une zone qui couvre les deux tiers des océans.

A noter que cette Unoc-3 concerne l’océan, et non pas les océans. Autrement dit, il s’agit de la protection de l’océan à l’échelle mondiale. Les objectifs sont d’ordre international, avec pour priorité : avancer vers l’objectif de 60 pays signant le traité sur la haute mer, condition indispensable pour la mise en œuvre de ce texte qui a été négocié pendant une longue période.

Des annonces financières lors de l’Unoc-3 ?

Plusieurs aspects des négociations sont particulièrement importants pour les pays africains qui ont une façade maritime. Le Bénin, le Sénégal, le Maroc, l’Afrique du Sud et bien d’autres font face à la problématique de l’érosion littorale et de l’élévation du niveau de la mer. On espère donc des annonces, comme celles d’ordre financier, afin de les accompagner dans leur adaptation.

Un autre défi majeur : la pêche excessive et la surpêche. Les réserves et les ressources deviennent de plus en plus difficiles à obtenir. Les discussions portent également sur la mise en place de zones marines protégées pour favoriser la reproduction des poissons et sur les efforts pour combattre la pêche illégale.

En conclusion, un autre sujet crucial concerne les côtes africaines : la pollution, en particulier celle due au plastique. Dans ce contexte, aucune décision n’est attendue. Toutefois, on espère voir progresser les pourparlers actuels concernant l’adoption d’un traité spécifique à cette problématique, dont la conclusion est prévue pour cet été.

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Indice d’opacité financière : la Tunisie tire son épingle du jeu

06. Juni 2025 um 06:02

Chaque année, des centaines de milliards de dollars s’échappent d’Afrique en raison de pratiques financières opaques, pour lesquelles le continent n’est que marginalement responsable. Ce constat émane du dernier Indice d’opacité financière mondiale, qui souligne que les principales zones d’ombre du système se trouvent dans les grandes puissances économiques.

Publié le 3 juin 2025 par l’ONG britannique Tax Justice Network, cet indice classe 141 pays en fonction de leur contribution à l’opacité financière internationale. Contrairement aux indicateurs traditionnels de corruption ou de mauvaise gouvernance, il évalue deux critères : la facilité avec laquelle on peut réaliser dans un pays des transactions dissimulées (évasion fiscale, blanchiment, etc.) et l’importance des services financiers offerts par le pays et utilisés à ces fins.

Des performances contrastées en Afrique

Le Botswana se distingue comme le “meilleur élève“ du continent, occupant la 1ère place en Afrique et la 11ème au niveau mondial. Ce résultat reflète sa capacité à limiter les abus financiers tout en maintenant un secteur financier dynamique et transparent.

Le Ghana, quant à lui, possède les lois et structures les plus efficaces d’Afrique pour lutter contre l’opacité financière. Cependant, en raison du volume important de ses services financiers internationaux (1,34 milliard de dollars), il n’arrive qu’en 10ème position parmi les pays africains les moins contributeurs à l’opacité mondiale.

S’agissant de la Tunisie, elle se classe à la 110ème place mondiale (sur un total de 141 pays analysés). Elle décline un score d’opacité de 52 sur 100. Au niveau africain, la Tunisie se positionne au 5ème rang. Ce qui représente un bon positionnement.

À l’opposé, l’Algérie enregistre la plus mauvaise performance du continent. Bien que son secteur financier soit moins développé que celui du Ghana (336,5 millions de dollars), ses lacunes en matière de transparence la placent au 33ᵉ rang mondial.

Un problème mondial, des responsabilités inégales

Globalement, les pays africains pèsent peu dans l’opacité financière internationale. Ce sont surtout les grandes économies mondiales qui alimentent le système, accentuant les pertes subies par le continent.

Les pays qui favorisent le plus les flux financiers non transparents sont les États-Unis, le Royaume-Uni, le Luxembourg, Singapour et l’Allemagne. On note également la présence de la Suisse, de Hong Kong, de la France et de l’Irlande du Nord.

Au cours des assemblées annuelles de la BAD (Banque africaine de développement), Kevin Chika Urama, l’économiste principal de l’institution financière africaine, a souligné l’importance des pertes que l’Afrique subit en raison de telles pratiques : elles atteignent jusqu’à 513 milliards $ par an, disparus dans des systèmes financiers non transparents.

L’Union européenne a intensifié sa transparence en interne, cependant elle est moins rigoureuse pour ce qui est d’empêcher que des fonds illégaux provenant d’autres parties du monde ne soient déposés dans ses banques.

« Les règles sont respectées chez nous, mais esquivées à l’étranger. Les nations de l’UE combattent la fraude fiscale sur leur sol tout en négligeant celle qui provient de l’extérieur », regrette Moran Hariri, directrice adjointe de Tax Justice Network.

A noter que l’Indice d’opacité financière, mis à jour tous les deux ans, classe les pays et territoires selon leur contribution à l’opacité financière mondiale. il se base sur 20 indicateurs classés en quatre catégories principales, à savoir :

  • La documentation des biens et de leurs propriétaires;
  • La clarté des entreprises;
  • L’encadrement fiscal et financier;
  • La collaboration avec les standards internationaux.

Cet indice, en soulignant les zones d’ombre du système financier international, aspire à promouvoir les réformes et à défendre les pays en situation de vulnérabilité, particulièrement en Afrique, contre l’extraction démesurée de leurs ressources.

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Moins d’agences, plus d’innovation : la nouvelle ère du secteur bancaire marocain

30. Mai 2025 um 13:07

La dépréciation du secteur bancaire au Maroc se confirme. Selon les données de Bank Al Maghrib (Banque centrale du Maroc), 152 agences ont cessé leurs activités en 2024, contre 39 créations. Cette diminution nette de 113 agences, équivalant à presque 2 % du réseau, est expliquée par une stratégie visant à optimiser les emplacements, stimulée par l’essor du numérique et les changements des habitudes des clients.

L’impact du recul du réseau se fait principalement ressentir chez les banques traditionnelles et dans les grandes zones urbaines. Casablanca-Settat est à l’origine de 40 suppressions nettes, suivi par Rabat-Salé-Kénitra avec la fermeture de 16 agences et 12 pour Marrakech-Safi.

D’après les informations fournies par Bank Al Maghrib, le total des agences bancaires a chuté de 5 814 en 2023 à 5 701 en 2024, entraînant une réduction de 113 points de service. Les banques traditionnelles, représentant la plus grande partie du réseau avec 5 486 points de vente, ont connu une diminution nette de 120 agences : elles ont fermé 146 établissements mais n’en ouvert que 26. C’est ce que souligne le site marocain lematin.ma citant des données de la Banque centrale du Royaume chérifien.

En revanche, les banques participatives ont connu une croissance : 13 nouvelles ouvertures contre seulement six fermetures. Ce qui porte leur total à 206 agences à la fin de 2024.

Quant aux banques offshore, qui ont une présence stable avec neuf agences, elles n’ont signalé aucun mouvement.

Le top trois des banques gagnantes

Sur le plan du réseau, le Crédit Populaire du Maroc (CPM) – qui regroupe la Banque centrale populaire (BCP) et les Banques populaires régionales – conserve sa position de banque la plus présente à l’échelle nationale avec 1 334 agences en fonctionnement à la fin de 2024, malgré la fermeture de 39 agences.

Al Barid Bank arrive en deuxième position avec 943 guichets, suivie d’Attijariwafa bank, qui compte 929 agences. Ces trois groupes détiennent à elles seules 57 % des points de distribution bancaire au Maroc. Attestant de leur rôle déterminant dans l’accessibilité aux services financiers, toujours selon la même source.

Bank Of Africa comptait, à fin 2024, avec 636 agences, contre 490 agences pour Crédit Agricole du Maroc, 333 agences pour CIH Bank et 264 agences pour Société Générale Maroc. Cette dernière a enregistré, entre 2023 et 2024, la fermeture de 41 agences.

Umnia Bank se distingue en premier lieu parmi les banques et fenêtres participatives, comptant 53 agences à la fin de 2024. Elle est suivie par Bank Assafa (40), Bank Al Yousr (26), Al Akhdar Bank (25) et Dar Al-Amane (19).

Les régions leaders en matière d’implantations

Casablanca-Settat continue d’être le centre bancaire du Royaume à l’échelle régionale, comptant 1 612 agences, et ce malgré une baisse nette significative (-40), résultant de 59 fermetures et 19 mises en service.

Avec 854 agences, Rabat-Salé-Kénitra occupe la deuxième position, ayant vu disparaître 16 points de service sur une année.

Fès-Meknès, avec 665 agences, occupe la troisième place, enregistrant une légère baisse (-9).

On trouve ensuite Tanger-Tétouan-Al Hoceïma avec 545 sites, l’Oriental avec 504 et Marrakech-Safi avec 500.

Concernant la concentration bancaire – évaluée par le nombre d’adultes (15 ans et plus) par succursale –, l’état des lieux varie considérablement d’une région à l’autre. Avec 7 778 adultes par agence, Drâa-Tafilalet présente la densité la plus basse, suivie de Marrakech-Safi (7 008) et Béni Mellal-Khénifra (6 288), mettant en évidence une couverture insuffisante manifeste.

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