TUNIS, 3 mai 2025 (TAP) – La Jeunesse sportive kairouanaise a remporté la coupe de feu Ridha Laabidi de basket-ball 2025, en s’imposant en finale du tournoi, devant l’Etoile sportive du Sahel 74-60, samedi à la salle Aziz Miled de Kairouan.

L’édition 2024 de la compétition a été remportée par l’Etoile du Sahel aux dépens de la JS Kairouan 70-64, à la salle Hamadi Ben Ammar de la Goulette.

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Pour aborder les tensions culturelles, les investisseurs doivent établir des liens et chercher à comprendre les valeurs des fondateurs, qui doivent eux aussi être ouverts aux changements nécessaires à la croissance de l’entreprise. L’ADN psychologique de nombreux dirigeants fondateurs – caractérisé par leur autonomie, leur créativité et leur profond investissement émotionnel dans leur entreprise – les distingue des PDG traditionnels, dont l’expertise acquise et la capacité à reconnaître les tendances sont plus propices à une croissance progressive.

Concernant le contrôle, les fondateurs doivent considérer la gouvernance comme un outil permettant d’amplifier les atouts, et les investisseurs doivent démontrer qu’une plus grande focalisation sur les processus peut favoriser la liberté plutôt que d’imposer des contraintes.

Un alignement à long terme est crucial; les deux parties doivent s’accorder sur les stratégies de sortie et l’évolution des rôles.

Des partenariats réussis nécessitent une communication continue et un respect mutuel des atouts de chacun.

En se concentrant sur ces aspects, fondateurs et investisseurs peuvent surmonter les défis relationnels et dégager une valeur significative.

Les sociétés de capital-investissement investissent de plus en plus dans des entreprises dirigées par leurs fondateurs en raison de leur fort potentiel de croissance. La proportion de ces transactions est passée de 54% en 2020 à 62% en 2023, selon PitchBook, et la valeur en dollars des transactions impliquant des fondateurs est passée de 31 à 44%.

Cependant, des tensions culturelles, des dynamiques de contrôle et des objectifs à long terme divergents engendrent souvent des frictions dans cette relation.

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Malgré un potentiel économique immense, les échanges commerciaux entre les pays du Maghreb ne dépassent pas 5%. Un chiffre alarmant que la Banque maghrébine d’investissement et de commerce extérieur (BMICE), veut absolument faire évoluer.

Créée pour financer les projets d’intégration régionale, la BMICE cible les investissements impliquant deux ou plusieurs pays maghrébins, notamment dans les domaines de l’industrie, du commerce extérieur et des services. «Nous soutenons à la fois les grandes entreprises directement, mais aussi indirectement via les banques locales», a expliqué Kamel Habbachi, directeur général adjoint de la BMICE, en marge du premier Forum international du secteur bancaire maghrébin pour le commerce et l’investissement, tenu aujourd’hui le 3 mai à Tunis.

Ce premier forum international visait d’abord à faire connaître la banque, encore jeune – ses activités ayant démarré en 2017 – auprès des opérateurs économiques maghrébins. Mais l’ambition va au-delà : il s’agit de créer des ponts concrets entre les acteurs économiques de la région. « Ce qui nous manque aujourd’hui, c’est un véritable réseautage économique maghrébin », a-t-il insisté.

Pour répondre à ce défi, la BMICE développe une plateforme B2B recensant les entreprises actives dans les cinq pays maghrébins. L’objectif : permettre à un entrepreneur tunisien de collaborer facilement avec des partenaires en Mauritanie, en Algérie, au Maroc ou en Libye. « Le Maghreb recèle des opportunités immenses. Il est temps d’exploiter nos complémentarités économiques », a souligné Habbachi.

La banque ambitionne également de devenir un catalyseur pour un marché commun maghrébin, à l’image du Conseil de coopération du Golfe. «La BMICE peut être l’outil concret de cette intégration régionale tant attendue», a-t-il déclaré.

Enfin, Kamel Habbachi a lancé un appel aux investisseurs publics et privés: « Venez découvrir ce que le Maghreb peut offrir. Le moment est venu d’agir»

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La Banque africaine d’import-export (Afreximbank) propose de financer des projets commerciaux et d’infrastructure au Maghreb, avec des tickets d’investissement allant de 30 millions à plus d’un milliard de dollars. C’est ce qu’a révélé Hafedh Ben Afia, responsable des relations clients pour l’Afrique du Nord, lors du premier Forum international du secteur bancaire maghrébin pour le commerce et l’investissement, tenu aujourd’hui le 3 mai à Tunis.

Multilatérale et panafricaine, Afreximbank est active dans 54 pays et gère un volume d’opérations annuelles d’environ 35 milliards de dollars, sur la base d’un capital libéré de 7 milliards. L’objectif de la banque est clair: stimuler l’intégration économique africaine à travers le financement d’échanges commerciaux intra-africains et entre le continent et le reste du monde.

La région du Maghreb, souvent considérée comme la moins intégrée d’Afrique, affiche à peine 2 à 3% d’échanges intrarégionaux, contre 10 à 15% dans d’autres zones africaines. Afreximbank souhaite inverser cette tendance en mettant en œuvre des projets impliquant au moins deux pays du continent, notamment via son programme Intra-African Trade and Investment.

Les forces des pays maghrébins résident dans leur complémentarité sectorielle : pétrole, gaz, industrie, tourisme, agriculture. Selon Hafedh Ben Afia, cette diversité représente un levier important pour construire des partenariats régionaux solides: « chaque pays a ses propres atouts, et l’enjeu est de créer des synergies pour attirer des investissements structurants».

En matière de financement, la banque cible particulièrement les secteurs industriels, touristiques et d’infrastructure, capables d’agir comme catalyseurs d’échanges commerciaux. Afreximbank exclut en revanche les projets à visée purement sociale ou immobilière, ainsi que l’éducation locale, sauf dans des standards internationaux liés au tourisme médical.

Concernant la Tunisie, aucun projet n’a encore été concrétisé mais plusieurs initiatives sont à l’étude, notamment dans l’agroalimentaire et les fertilisants. Au Maroc, les préparatifs en vue de la CAN 2025 et de la Coupe du monde 2030 sont surveillés de près. Hafedh Ben Afia assure: « Nous sommes là pour écouter les besoins et adapter nos produits financiers aux spécificités de chaque pays».

Afreximbank espère ainsi jouer un rôle moteur dans la redynamisation économique du Maghreb à travers des partenariats ciblés et à fort impact.

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Le marché boursier continue sur sa lancée positive, terminant la semaine, du 28 avril au 2 mai 2025, avec une avancée de +0,4% à 11227,6 points.

Le Tunindex consolide, ainsi, ses gains annuels les portant à +12,8%, selon l’analyse de l’intermédiaire en Bourse, «Tunisie Valeurs».

Sur une semaine écourtée d’une séance en raison de la fête du Travail, les volumes ont été faibles, cumulant une enveloppe de 27,7 Mtnd. Notons, à cet effet, la réalisation d’une transaction de bloc sur le titre STA, portant sur un montant de 1,4 Mtnd.

Le titre MPBS s’est offert la meilleure performance de la semaine. Dans un modeste volume de 679 mille dinars, l’action du spécialiste des panneaux de bois s’est envolée de 19,6% à 13,870 Tnd.

Le titre Ciments de Bizerte a figuré parmi les plus grands gagnants de la semaine. L’action de la cimenterie publique a bondi de 15,4% à 0,600 Tnd, dans un très maigre flux de 6 mille dinars.

Le titre Sotipapier a accusé la plus forte correction à la baisse de la séance. L’action du producteur du papier Kraft et Testliner a reculé de 11,4% à 3,720 Tnd, la valeur ayant amassé des échanges de 600 mille dinars sur la semaine.

Le titre ICF a également été mal orienté sur la semaine. L’action du producteur du fluorure d’aluminium a régressé de 6,4% à 107,960 Tnd et la valeur a animé le marché avec un volume de 5,9 Mtnd.

Le titre STA a chapeauté le palmarès des échanges sur la semaine. L’action a baissé de 0,3% à 23,820 Tnd, en alimentant le marché avec des capitaux relativement nourris de 10,6 Mtnd.

Le Tunindex clôture la séance de vendredi dans le rouge (-0,41%)

Malgré la croissance enregistrée cette semaine, le marché boursier a clôturé la séance du vendredi 2 mai 2025 du mauvais pied: -0,41% à 11 227,6 points, dans un volume de 10,3 Mtnd.

L’action du spécialiste des panneaux de bois MPBS s’est envolée de 5,8% à 13,870 Tnd, et la valeur a drainé de faibles échanges de 446 mille dinars sur la séance.

Monoprix a été la valeur vedette de la séance. L’action du spécialiste de la grande distribution a figuré parmi les meilleures performances de la séance (+4,5% à 4,900Tnd) en drainant des capitaux modestes de 6 mille dinars sur la séance.

Le titre Sotipapier s’est placé en lanterne rouge du Tunindex. L’action du producteur du papier Kraft et Testliner s’est effritée de -5,8% à 3,720 Tnd, la valeur ayant amassé un flux total de 186 mille dinars sur la séance.

Le titre UBCI a affiché un parcours boursier décevant sur la séance. L’action de la banque a reculé de -4,5% à 20,060 Tnd, la valeur a brassé un volume réduit de 18 mille dinars sur la séance.

Le titre Assurances Maghrebia Vie a chapeauté le palmarès des volumes. L’action de l’assureur a alimenté le marché par des capitaux de 2,7 Mtnd (soit 26% du volume total transigé sur la cote).

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Dans un monde où l’urgence climatique impose des réponses concrètes, BYD Tunisie et l’association Graines d’Entrepreneurs ont uni leurs forces pour initier les leaders de demain à la transition énergétique et à l’innovation responsable.

Le 28 avril 2025, plus de 40 élèves de ‘’l’International Maarif Schoolsof Tunisia’’ ont été reçus dans les locaux de BYD pour vivre une journée immersive autour de la mobilité électrique, de l’écologie, et de l’esprit entrepreneurial.

Une immersion éducative au cœur de l’innovation

Dès leur arrivée, les élèves ont plongé dans l’univers de BYD, pionnier mondial du véhicule électrique, en découvrant les coulisses des technologies propres : batteries LFP, zéro émission, intelligence embarquée, etc.

Accompagnés par l’équipe de Graines d’Entrepreneurs, ils ont participé à des ateliers stimulants autour de problématiques actuelles :

• Comment réduire l’impact environnemental des déplacements ?

• Quels nouveaux services durables pour les villes de demain ?

• Comment innover pour protéger la planète ?

Par petits groupes, les élèves ont prototypé leurs propres idées, qu’ils ont ensuite présentées en fin de journée. Parmi les concepts proposés : une navette scolaire solaire, une appli de covoiturage entre jeunes, ou encore un réseau de microstations de recharge dans les quartiers.

Une reconnaissance symbolique pour une génération prometteuse

Pour clôturer cette journée riche en apprentissages et en inspiration, BYD Tunisie a remis à chaque participant une médaille et un certificat de participation, honorant leur créativité et leur engagement. Tous ont été officiellement désignés “BYD Next Generation Heroes”, une distinction symbolique qui salue leur rôle d’ambassadeurs d’un futur durable.

Une rencontre intergénérationnelle et inspirante

“Ces jeunes ont des idées extraordinaires. Il faut leur donner les outils pour les transformer en solutions concrètes”, a déclaré Mariem Khouili, Responsable Marketing, chez BYD Tunisie.

Côté élèves, l’enthousiasme était palpable. “Je ne savais pas qu’une voiture électrique pouvait être aussi technologique ! J’aimerais en créer une moi-même plus tard”, a lancé Fatma, 13 ans, émerveillée après sa visite dans le showroom BYD.

Une vision partagée : transmettre pour transformer

Au-delà d’un simple atelier, cette initiative incarne une philosophie commune : semer chez les jeunes la conscience environnementale, la curiosité technologique, et le goût d’entreprendre.

Avec cette action, BYD Tunisie confirme sa volonté d’agir en acteur engagé de la société tunisienne, et Graines d’Entrepreneurs poursuit sa mission d’éveiller les talents de demain.

“L’innovation ne peut pas attendre. Et l’éducation est notre meilleur levier pour l’accélérer.”

Et ce n’est qu’un début.

Inspirée par l’enthousiasme des élèves et la richesse des échanges, BYD Tunisie ambitionne de faire de “Next Generation Heroes” un programme éducatif récurrent. L’objectif : collaborer avec d’autres établissements scolaires à travers la Tunisie, en intégrant cette démarche dans une stratégie plus large de sensibilisation à l’innovation durable, portée par les jeunes eux-mêmes.

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La République démocratique du Congo (RDC) a annoncé hier qu’elle est officiellement devenue le dernier pays africain à accorder une licence à Starlink et la société commencerait bientôt ses opérations.

Unité de SpaceX, le fournisseur d’internet par satellite étend rapidement ses services sur le continent et est présent dans plus d’une douzaine de pays. La Somalie et le Lesotho lui ont accordé des licences en avril.

La RDC dispose d’une faible connectivité. Selon l’Union internationale des télécommunications, à peine 30% de la population utilisera l’internet d’ici à 2030. Le gouvernement s’était précédemment opposé à l’autorisation de l’accès à Starlink, les responsables militaires avertissant qu’il pourrait être utilisé par des groupes rebelles, notamment le M23, soutenu par le Rwanda, qui s’est emparé de plus de territoires que jamais dans l’est du pays cette année.

En mars 2024, l’Autorité congolaise de régulation des postes et télécommunications a déclaré que l’utilisation de Starlink était interdite et que les contrevenants s’exposeraient à des sanctions. Paradoxalement, la même entité a annoncé hier que la société avait reçu une licence et procédera au lancement de ses services dans les prochains jours. La signature d’un accord de paix entre la RDC et le Rwanda, sous la houlette des Etats-Unis, a changé la donne.

Starlink vise maintenant à s’implanter en Ouganda, dont le président a déclaré la semaine dernière qu’il avait eu une réunion productive avec les représentants de la société.

Et en Tunisie, c’est pour quand? Certes, nous sommes parmi les pays africains les mieux couverts par le réseau internet, mais Starlink donnerait un coup de pouce à la qualité des services. Evidemment, une telle décision n’est pas pour demain, mais il faut sérieusement y penser.

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Le gouvernement tunisien a décidé de lancer immédiatement les travaux de trois projets ferroviaires majeurs, dont la modernisation du ligne ferroviaire n°6 reliant Tunis à Kasserine, un tronçon clé pour désenclaver l’intérieur du pays.

Cette décision a été prise vendredi 2 mai 2025 lors d’une réunion de la commission supérieure de l’accélération de la réalisation des projets publics. La séance a été entièrement consacrée à l’examen des blocages entravant plusieurs chantiers dans le secteur du transport.

Parmi les projets concernés figurent également:

• la duplication du tronçon ferroviaire n°22 entre Moknine et la station Sidi Massoud (22 km),
• ainsi que l’achat de 18 nouvelles rames pour la ligne TGM (Tunis – La Goulette – Marsa),
• et le renouvellement des infrastructures ferroviaires pour le transport du phosphate.

Des mesures juridiques ont été ordonnées pour libérer les terrains occupés illégalement le long des lignes ferroviaires, notamment sur le parcours de la ligne n°6. Des consignes ont également été données pour débuter sans délai les premiers travaux du projet de duplication de la ligne 22, dans sa partie reliant Moknine à Sidi Massoud.

Cette accélération s’inscrit dans les orientations du président de la République, Kaïs Saïed, qui plaide pour une reprise rapide des chantiers publics, notamment ceux touchant au transport et au phosphate, secteurs considérés comme essentiels pour améliorer la qualité de vie des citoyens et relancer l’économie nationale.

La cheffe du gouvernement a enfin souligné la nécessité d’un suivi quotidien sur le terrain, d’une coordination renforcée entre les institutions et d’une responsabilisation des acteurs. Toute personne freinant l’avancement de ces projets devra répondre de ses actes.

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La 24e édition du Forum pharmaceutique international (FPI) s’est tenue du 30 avril au 2 mai 2025 à Tunis, rassemblant des experts et des professionnels du secteur pharmaceutique autour de la thématique de l’intelligence artificielle (IA) et de son impact potentiel sur la transformation des chaînes de valeur pharmaceutiques, notamment en Afrique.

L’Afrique à l’heure de la révolution numérique

Lors de la session plénière intitulée “Transformer les chaînes de valeur pharmaceutiques en Afrique: rôles de l’IA”, le modérateur Dr. Mohamed Larbi Jelassi a insisté sur la nécessité pour l’Afrique de saisir l’opportunité offerte par l’intelligence artificielle. Selon lui, la révolution numérique, tout comme le continent africain, est émergente. “C’est un levier potentiel pour accompagner notre boom démographique et notre aspiration à une meilleure qualité de vie”, a-t-il déclaré. Il a également souligné que l’innovation ne doit pas simplement suivre des modèles extractifs, mais plutôt placer l’humain et l’environnement au cœur de la transformation des chaînes de valeur.

L’IA: un catalyseur pour surmonter les défis africains

Le Pr Adel Guitouni, professeur à l’Université Victoria au Canada, a pris la parole pour aborder le rôle de l’IA dans la transformation de la pharmacie et de la santé en Afrique. Dans un contexte de crises multiples – changement climatique, inégalités sociales, conflits géopolitiques –, il a mis en avant l’énorme potentiel de l’Afrique, un continent en pleine mutation démographique et économique. Il a cité des statistiques selon lesquelles, d’ici à 2050, l’Afrique comptera plus de 830 millions de jeunes entre 15 et 35 ans, un marché pharmaceutique estimé entre 14 et 18 milliards de dollars, avec une croissance prévue de 30%.

Pour le Pr Guitouni, l’IA peut jouer un rôle central dans la gestion des chaînes de valeur pharmaceutiques en Afrique, en facilitant l’accès aux médicaments et en optimisant la logistique, même dans des zones difficiles d’accès. Il a également mentionné des projets innovants, tels que l’utilisation de drones pour la distribution de médicaments dans les régions reculées, ou encore les avancées dans le financement électronique, qui ont vu le jour en Afrique grâce aux opérateurs de télécommunications.

Répondre à l’urgence avec l’IA

Lors d’un échange animé, le Pr Guitouni a expliqué que l’IA n’est pas seulement un luxe technologique mais une urgence pour l’Afrique. “Nous avons d’autres défis à régler, comme l’accès aux médicaments de base et la souveraineté sanitaire, mais l’IA est une clé pour aborder ces problèmes de manière durable”, a-t-il ajouté. Il a insisté sur le fait que, bien que les défis soient énormes, l’IA peut permettre à l’Afrique de devenir un modèle de transformation pour le reste du monde.

L’IA au service de l’environnement et de la société

Le professeur poursuit en expliquant qu’un changement de paradigme est nécessaire pour intégrer l’IA de manière bénéfique. L’exemple de l’arbre, le plus grand séquestreur de carbone naturel, a été utilisé pour illustrer l’importance de la collaboration dans les systèmes écologiques et économiques. L’IA, comme l’arbre, doit fonctionner en harmonie avec l’environnement et la société pour créer des solutions durables.

“Les systèmes les plus efficaces ne fonctionnent pas de manière isolée, a précisé Guitouni. L’IA, tout comme la nature, doit apprendre à collaborer avec les autres acteurs de la chaîne de valeur, qu’ils soient humains, environnementaux ou technologiques”.

Il a également abordé l’intégration de l’IA dans des projets concrets, notamment la gestion des pandémies et l’amélioration de l’efficacité des chaînes de distribution pharmaceutiques, et a insisté sur le fait que l’Afrique possède déjà des atouts pour mener cette révolution technologique.

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La 24e édition du Forum pharmaceutique international (FPI) 2025 s’est tenue du 30 avril au 2 mai 2025, réunissant des professionnels et experts du secteur pharmaceutique autour du thème phare de l’apport de l’intelligence artificielle (IA) dans ce domaine. L’événement, qui a abordé les enjeux et les opportunités de l’IA, a donné lieu à une série de conférences, dont une en particulier, animée le 2 mai par le Dr Abderrahim Derraji, sur “La pharmacie numérique: l’apport de l’IA en back et en front office”.

L’IA comme outil pour réduire les erreurs médicales

Lors de cette conférence, Dr Beya Labidi a souligné cet aspect en expliquant que l’objectif principal de l’IA dans le secteur pharmaceutique est de centraliser les données des patients. Cela permettrait de mieux gérer les historiques médicaux, en facilitant la consultation entre médecins, pharmaciens et infirmiers. Selon elle, cette centralisation permettrait d’éviter des erreurs telles que des interactions médicamenteuses ou des effets indésirables dus à un mauvais conseil.

“Il est essentiel de disposer d’outils qui permettent de partager les informations entre tous les acteurs de la santé, afin de garantir une prise en charge optimale du patient”, a-t-elle précisé. Parmi les outils émergents, elle a cité une plateforme bien connue qui permet de connecter directement les patients avec des pharmaciens ou des médecins, renforçant ainsi cette approche collaborative et sécuritaire.

L’IA, un complément et non un substitut

Cependant, l’adoption de l’IA dans le secteur pharmaceutique ne se fait pas sans réserves. Dr Emna Abbes, docteur en pharmacie, a pris la parole pour rassurer les professionnels de santé sur l’intégration de ces nouvelles technologies. Selon elle, il ne faut pas craindre l’intelligence artificielle, mais plutôt être curieux et ouvert à son utilisation, surtout pour répondre aux besoins spécifiques de l’officine. Toutefois, elle a souligné que l’IA ne doit jamais être perçue comme un substitut aux compétences humaines: “L’IA n’est pas un exécutant. C’est un outil, une aide, mais l’humain doit toujours rester au cœur du processus”, a-t-elle affirmé.

Une prudence nécessaire face aux risques de l’IA

En revanche, Dr.Fares Mseddi a mis en garde contre certains risques associés à l’utilisation de l’IA, en particulier dans la prescription et l’exécution des ordonnances. Selon lui, une grande vigilance est nécessaire, en particulier dans les domaines où des vides réglementaires existent, comme dans le cas des compléments alimentaires. “Il est essentiel de faire preuve de prudence et de vigilance, car l’IA peut parfois ne pas prendre en compte certaines spécificités liées à des médicaments ou des traitements peu connus”, a-t-il expliqué.

L’IA en phase d’expérimentation au Mali

Enfin, Dr. Souhel Moulaye, du Mali, a présenté la situation de son pays, où l’IA est encore à un stade exploratoire. “Le Mali a commencé à développer des solutions basées sur l’IA dans divers secteurs, notamment l’éducation, l’agriculture, la santé et la gouvernance”, a-t-il partagé. Il a salué ces progrès réalisés en un temps record, tout en précisant que de nombreux défis demeurent pour intégrer pleinement l’IA dans les pratiques quotidiennes du secteur pharmaceutique, notamment en matière de régulation et de formation des professionnels.

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Des rencontres professionnelles tuniso-turques se tiendront le 13 mai 2025 à l’hôtel Mövenpick du Lac à Tunis, avec un focus sur les échanges B2B dans huit secteurs économiques. L’événement vise à stimuler le partenariat entre les entreprises tunisiennes et une délégation d’hommes d’affaires turcs opérant dans des domaines stratégiques.

Organisée par la Chambre de commerce et d’industrie de Tunis (CCIT), en collaboration avec l’Ambassade de Turquie en Tunisie et l’Assemblée des exportateurs Turcs (Türkiye Exporters Assembly – TIM), cette journée de partenariat mettra en lumière des filières à fort potentiel: pièces de rechange automobiles, protection incendie industrielle, climatisation, refroidissement des eaux et production de glace, désalinisation et gestion de l’eau, industrie du papier, textile, ainsi que le transport de liquides par pipelines.

L’objectif est clair: permettre des échanges directs entre acteurs économiques turcs et tunisiens à travers des rendez-vous B2B ciblés. Les entreprises tunisiennes intéressées ont jusqu’au 9 mai 2025 pour remplir et soumettre leur formulaire de participation via le lien fourni par la CCIT.

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Un accord stratégique a été signé le 2 mai 2025 à Tunis entre la Caisse des dépôts et consignations (CDC) et l’Organisation des nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) pour lutter contre le gaspillage alimentaire urbain en Tunisie. Ce partenariat vise à impliquer directement les jeunes dans la réduction des pertes alimentaires, en soutenant l’émergence de solutions locales et durables.

Signé au siège de la FAO, ce protocole d’accord engage les deux institutions aux côtés des municipalités de Tunis et de La Goulette. Il prévoit des actions concrètes telles que la formation de 50 cadres municipaux aux enjeux du développement durable et de la finance verte, l’accompagnement de jeunes entrepreneurs dans la structuration de projets économiques circulaires, ainsi que le soutien à dix initiatives à fort impact et la valorisation de trois projets prometteurs.

Selon Mohamed Amrani, représentant de la FAO pour l’Afrique du Nord, 76% des ménages tunisois reconnaissent l’ampleur du gaspillage alimentaire. Pour lui, sa réduction est essentielle, non seulement pour alléger la dépendance du pays aux importations, mais aussi pour générer des opportunités d’emploi, notamment pour les jeunes, en misant sur les technologies et l’intelligence artificielle.

Ce partenariat place les jeunes au cœur d’un défi environnemental, économique et social important, misant sur leur capacité à transformer les pratiques de consommation et de gestion des déchets alimentaires en milieux urbains.

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Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – Dix entreprises tunisiennes du secteur IT seront sélectionnées par la chambre Tuniso-allemande de l’industrie et du commerce (AHK), pour participer au salon GITEX Europe, qui aura lieu du 21 au 23 mai 2025 à Berlin en Allemagne.

A cette fin, un appel à candidatures a été lancé par l’AHK Tunisie en partenariat avec la GIZ dans le cadre du projet Tech216, soutenu par l’Initiative spéciale « Emploi décent pour une transition juste » du ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ) et mise en œuvre par la GIZ Tunisie. La date limite de souscription a été fixée pour le 4 mai 2025.

 Cet appel s’adresse aux entreprises spécialisées dans les services IT/offshoring/outsourcing (développement logiciel, BPO, DevOps, support IT, cloud, IA, etc.).

 La participation à ce salon permettra aux entreprises tunisiennes de promouvoir la Tunisie comme hub technologique et plateforme d’outsourcing, de présenter des solutions IT et capacités d’externalisation à des clients potentiels, de participer à des rencontres B2B ciblées, de bénéficier d’une visibilité au sein du pavillon Tech216 à GITEX et d’être accompagnées pour se positionner comme fournisseurs de services numériques de qualité sur le marché international.

 GITEX Europe est un événement dédié à la technologie et aux startups. Il marque l’expansion de la marque GITEX en Europe, après ses succès à Dubaï et en Afrique. Ce salon vise à catalyser gouvernements et des leaders industriels pour favoriser des partenariats public-privé et stimuler l’économie numérique.

La Tunisie a accueilli 2,3 millions de touristes jusqu’au 20 avril 2025, soit une hausse de 8,8% par rapport à la même période en 2024, selon la déclaration de Mohamed Mehdi Helloui, directeur général de l’Office national du tourisme tunisien, à l’agence TAP.

Les recettes touristiques ont atteint 1,6 milliard de dinars, en hausse de 85,3 millions de dinars. Les arrivées en provenance d’Europe ont augmenté de 24,4%, et celles du Maghreb de 4,6%.

L’objectif de l’année est d’atteindre 11 millions de touristes, après les 10,26 millions enregistrés en 2024. Pour y parvenir, la stratégie repose sur six axes: diversification, digitalisation, durabilité, qualité, formation et tourisme intérieur.

Depuis janvier, 1500 contrôles ont été effectués dans les établissements touristiques. Sur les 800 hôtels existants, 670 sont actuellement en activité. En cas de manquements, des sanctions peuvent aller jusqu’à la fermeture temporaire.

Le tourisme contribue à hauteur de 4,9% au PIB national, avec un produit intérieur brut direct estimé à 7,3 milliards de dinars en 2023.

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Les demandes d’obtention de lots individuels à usage d’habitation, non mises à jour avant le 15 mai 2025, seront automatiquement annulées. L’annonce a été faite aujourd’hui par l’Agence foncière d’habitation (AFH), qui appelle les inscrits concernés à régulariser leur situation avant cette échéance.

En fait, cette mesure s’inscrit dans le cadre de l’application du décret gouvernemental n°327 de l’année 2021, définissant les missions de l’AFH. Elle vise à assainir et actualiser les données du fichier des postulants afin de garantir une meilleure gestion des attributions.

L’AFH précise que la confirmation ne peut concerner qu’une seule demande, conformément à la décision de la ministre de l’Équipement et de l’habitat, datée du 28 janvier 2025. Cette opération de mise à jour et de confirmation s’effectue exclusivement sur le site officiel de l’Agence: www.afh.nat.tn.

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Le Conseil d’administration de Délice Holding, réuni en date du 28 avril 2025, a arrêté les états financiers individuels et consolidés relatifs à l’exercice 2024. Lesquels font ressortir un résultat net individuel, au 31 décembre 2024, de 58,9 millions de dinars tunisiens (MDT), contre 34,4 MDT une année plus tôt. Soit une forte progression de 71,1 %, et un résultat net part du groupe de 101 MDT, contre 97,8 MDT en 2023, ou 3,3 % de progression.

Le Conseil d’Administration de Délice Holding a décidé de proposer à la prochaine Assemblée générale ordinaire (AGO), prévue le 23 mai 2025 à 10h00, la distribution d’un dividende de 1 dinar par action.

Le conseil a également décidé de proposer à la prochaine Assemblée générale extraordinaire (AGE), elle aussi prévue à a même date, la modification de la valeur nominale de l’action de la Société Délice Holding « DH », pour la porter de dix (10) dinars à cinq (5) dinars.

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Le mois de mai s’annonce dense pour les contribuables tunisiens, avec plusieurs échéances fiscales à respecter selon le calendrier publié par la Direction générale des impôts (DGI). Des déclarations mensuelles aux obligations liées à l’impôt sur le revenu, les contribuables sont appelés à respecter des délais précis afin d’éviter les pénalités de retard.

Dès le 5 mai, les propriétaires de voitures louées ou acquises via des contrats de location financière ou de leasing sont tenus de s’acquitter de la taxe de circulation. Cette date marque le dernier délai pour le paiement de cette redevance.

Le 15 mai représente une autre échéance importante: celle du dépôt de la déclaration mensuelle pour les personnes physiques, concernant généralement la TVA, l’impôt retenu à la source et autres obligations mensuelles.

Suivent les professionnels affiliés au régime de la télédéclaration. Ils ont jusqu’au 20 mai pour transmettre leurs déclarations fiscales mensuelles et effectuer leurs paiements en ligne.

La date du 26 mai concerne spécifiquement les personnes soumises au régime forfaitaire, en particulier les artisans, prestataires de services et commerçants non tenus à la comptabilité. Ces contribuables doivent déposer leur déclaration annuelle d’impôt sur le revenu avant cette date.

Enfin, le 28 mai est le dernier délai pour les déclarations mensuelles des personnes non soumises à la déclaration en ligne, avec obligation de paiement à distance.

La DGI précise que ces délais représentent les dates limites légales, au-delà desquelles des majorations pour retard peuvent être appliquées. Il est donc recommandé aux contribuables de préparer leurs documents en amont et de consulter régulièrement les plateformes officielles.

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Dès le 1er juin 2025, les Tunisiens résidant à l’étranger et revenant en Tunisie par bateau devront impérativement utiliser les services numériques de la douane tunisienne pour éviter tout blocage au port. L’usage des applications mobiles devient obligatoire pour obtenir l’autorisation de circulation (régime FCR) et déclarer les marchandises importées.

Ces démarches doivent être effectuées avant l’embarquement via le site www.douane.gov.tn ou à travers les applications mobiles «Rokhsati» pour la circulation du véhicule, et «Amti3ati» pour la déclaration des effets personnels. Une fois les formulaires remplis, un QR code est généré. Celui-ci sera scanné à bord du navire par un agent de la douane. En cas de conformité, l’autorisation est immédiatement délivrée.

L’application Smart Gate, déjà intégrée à la plateforme «Smart Traveller», vient compléter ce dispositif. En renseignant les données du passeport et du véhicule, le voyageur obtient un QR code unique qui facilite le passage en douane.

Pour rappel, Smart Gate est la version e-services de l’application mobile Smart Traveller, lancée le 6 décembre 2019 à l’occasion du 63e anniversaire de la Douane tunisienne. Cette application, disponible en trois langues, fournit des informations sur les règles douanières applicables à l’arrivée, au séjour et au départ de Tunisie. Elle propose également plusieurs fonctionnalités pratiques: localisation du bureau de douane le plus proche, estimation des taxes sur les véhicules, et dépôt de demandes à distance.

Cette application gratuite a été financée par la République fédérale d’Allemagne, dans le cadre du programme d’Appui au gouvernement tunisien pour la gestion intégrée des frontières, en partenariat avec le Centre international pour le développement des politiques migratoires (ICMPD).

Ces solutions visent à réduire les délais d’attente à bord à moins de 7 minutes, notamment pour les voyageurs transportant peu de bagages ou n’ayant pas de marchandises soumises à autorisation spéciale. Une application pour la déclaration des devises est également en cours de test, avec un lancement prévu prochainement.

La Douane tunisienne insiste: aucune autorisation papier ne sera acceptée après le 1er juin. Seules les procédures numériques permettront d’éviter les retards, dans un objectif de transition vers une gestion 100% digitale, plus rapide, plus transparente et plus confortable pour les voyageurs.

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Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – Le Centre de Promotion des Exportations (CEPEX) organise la participation des entreprises tunisiennes à la 56ème édition de la Foire Internationale d’Alger (FIA), qui se tiendra du 23 au 28 juin 2025 au Palais des Expositions SAFEX à Alger.

La participation à ce rendez-vous permettra aux entreprises tunisiennes de consolider leur présence sur le marché algérien et de générez des opportunités commerciales avec de nouveaux partenaires, distributeurs et clients, a fait savoir le CEPEX.

La FIA est un carrefour stratégique qui couvrira plusieurs secteurs dont l’agroalimentaire, les industries électriques et de l’électroménager, l’industrie mécanique, l’industrie manufacturière et les services.

L’édition 2024 a regroupé plus de 638 exposants et 165 entreprises internationales provenant de 30 pays.

Le Centre invite, ainsi, les entreprises désirant participer à la FIA 2025 à confirmer leurs participations, via la plateforme https://www.cepex.nat.tn/actualites/actualites.php?id=2680  et ce, avant le 02 mai 2025.