Saison céréalière 2025 :Prise des mesures nécessaires pour assurer le bon déroulement de la récolte
La 24e édition du Forum pharmaceutique international (FPI) s’est tenue du 30 avril au 2 mai 2025 à Tunis, rassemblant des experts et des professionnels du secteur pharmaceutique autour de la thématique de l’intelligence artificielle (IA) et de son impact potentiel sur la transformation des chaînes de valeur pharmaceutiques, notamment en Afrique.
L’Afrique à l’heure de la révolution numérique
Lors de la session plénière intitulée “Transformer les chaînes de valeur pharmaceutiques en Afrique: rôles de l’IA”, le modérateur Dr. Mohamed Larbi Jelassi a insisté sur la nécessité pour l’Afrique de saisir l’opportunité offerte par l’intelligence artificielle. Selon lui, la révolution numérique, tout comme le continent africain, est émergente. “C’est un levier potentiel pour accompagner notre boom démographique et notre aspiration à une meilleure qualité de vie”, a-t-il déclaré. Il a également souligné que l’innovation ne doit pas simplement suivre des modèles extractifs, mais plutôt placer l’humain et l’environnement au cœur de la transformation des chaînes de valeur.
L’IA: un catalyseur pour surmonter les défis africains
Le Pr Adel Guitouni, professeur à l’Université Victoria au Canada, a pris la parole pour aborder le rôle de l’IA dans la transformation de la pharmacie et de la santé en Afrique. Dans un contexte de crises multiples – changement climatique, inégalités sociales, conflits géopolitiques –, il a mis en avant l’énorme potentiel de l’Afrique, un continent en pleine mutation démographique et économique. Il a cité des statistiques selon lesquelles, d’ici à 2050, l’Afrique comptera plus de 830 millions de jeunes entre 15 et 35 ans, un marché pharmaceutique estimé entre 14 et 18 milliards de dollars, avec une croissance prévue de 30%.
Pour le Pr Guitouni, l’IA peut jouer un rôle central dans la gestion des chaînes de valeur pharmaceutiques en Afrique, en facilitant l’accès aux médicaments et en optimisant la logistique, même dans des zones difficiles d’accès. Il a également mentionné des projets innovants, tels que l’utilisation de drones pour la distribution de médicaments dans les régions reculées, ou encore les avancées dans le financement électronique, qui ont vu le jour en Afrique grâce aux opérateurs de télécommunications.
Répondre à l’urgence avec l’IA
Lors d’un échange animé, le Pr Guitouni a expliqué que l’IA n’est pas seulement un luxe technologique mais une urgence pour l’Afrique. “Nous avons d’autres défis à régler, comme l’accès aux médicaments de base et la souveraineté sanitaire, mais l’IA est une clé pour aborder ces problèmes de manière durable”, a-t-il ajouté. Il a insisté sur le fait que, bien que les défis soient énormes, l’IA peut permettre à l’Afrique de devenir un modèle de transformation pour le reste du monde.
L’IA au service de l’environnement et de la société
Le professeur poursuit en expliquant qu’un changement de paradigme est nécessaire pour intégrer l’IA de manière bénéfique. L’exemple de l’arbre, le plus grand séquestreur de carbone naturel, a été utilisé pour illustrer l’importance de la collaboration dans les systèmes écologiques et économiques. L’IA, comme l’arbre, doit fonctionner en harmonie avec l’environnement et la société pour créer des solutions durables.
“Les systèmes les plus efficaces ne fonctionnent pas de manière isolée, a précisé Guitouni. L’IA, tout comme la nature, doit apprendre à collaborer avec les autres acteurs de la chaîne de valeur, qu’ils soient humains, environnementaux ou technologiques”.
Il a également abordé l’intégration de l’IA dans des projets concrets, notamment la gestion des pandémies et l’amélioration de l’efficacité des chaînes de distribution pharmaceutiques, et a insisté sur le fait que l’Afrique possède déjà des atouts pour mener cette révolution technologique.
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La 24e édition du Forum pharmaceutique international (FPI) 2025 s’est tenue du 30 avril au 2 mai 2025, réunissant des professionnels et experts du secteur pharmaceutique autour du thème phare de l’apport de l’intelligence artificielle (IA) dans ce domaine. L’événement, qui a abordé les enjeux et les opportunités de l’IA, a donné lieu à une série de conférences, dont une en particulier, animée le 2 mai par le Dr Abderrahim Derraji, sur “La pharmacie numérique: l’apport de l’IA en back et en front office”.
Lors de cette conférence, Dr Beya Labidi a souligné cet aspect en expliquant que l’objectif principal de l’IA dans le secteur pharmaceutique est de centraliser les données des patients. Cela permettrait de mieux gérer les historiques médicaux, en facilitant la consultation entre médecins, pharmaciens et infirmiers. Selon elle, cette centralisation permettrait d’éviter des erreurs telles que des interactions médicamenteuses ou des effets indésirables dus à un mauvais conseil.
“Il est essentiel de disposer d’outils qui permettent de partager les informations entre tous les acteurs de la santé, afin de garantir une prise en charge optimale du patient”, a-t-elle précisé. Parmi les outils émergents, elle a cité une plateforme bien connue qui permet de connecter directement les patients avec des pharmaciens ou des médecins, renforçant ainsi cette approche collaborative et sécuritaire.
Cependant, l’adoption de l’IA dans le secteur pharmaceutique ne se fait pas sans réserves. Dr Emna Abbes, docteur en pharmacie, a pris la parole pour rassurer les professionnels de santé sur l’intégration de ces nouvelles technologies. Selon elle, il ne faut pas craindre l’intelligence artificielle, mais plutôt être curieux et ouvert à son utilisation, surtout pour répondre aux besoins spécifiques de l’officine. Toutefois, elle a souligné que l’IA ne doit jamais être perçue comme un substitut aux compétences humaines: “L’IA n’est pas un exécutant. C’est un outil, une aide, mais l’humain doit toujours rester au cœur du processus”, a-t-elle affirmé.
En revanche, Dr.Fares Mseddi a mis en garde contre certains risques associés à l’utilisation de l’IA, en particulier dans la prescription et l’exécution des ordonnances. Selon lui, une grande vigilance est nécessaire, en particulier dans les domaines où des vides réglementaires existent, comme dans le cas des compléments alimentaires. “Il est essentiel de faire preuve de prudence et de vigilance, car l’IA peut parfois ne pas prendre en compte certaines spécificités liées à des médicaments ou des traitements peu connus”, a-t-il expliqué.
Enfin, Dr. Souhel Moulaye, du Mali, a présenté la situation de son pays, où l’IA est encore à un stade exploratoire. “Le Mali a commencé à développer des solutions basées sur l’IA dans divers secteurs, notamment l’éducation, l’agriculture, la santé et la gouvernance”, a-t-il partagé. Il a salué ces progrès réalisés en un temps record, tout en précisant que de nombreux défis demeurent pour intégrer pleinement l’IA dans les pratiques quotidiennes du secteur pharmaceutique, notamment en matière de régulation et de formation des professionnels.
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La Tunisie a accueilli 2,3 millions de touristes jusqu’au 20 avril 2025, soit une hausse de 8,8% par rapport à la même période en 2024, selon la déclaration de Mohamed Mehdi Helloui, directeur général de l’Office national du tourisme tunisien, à l’agence TAP.
Les recettes touristiques ont atteint 1,6 milliard de dinars, en hausse de 85,3 millions de dinars. Les arrivées en provenance d’Europe ont augmenté de 24,4%, et celles du Maghreb de 4,6%.
L’objectif de l’année est d’atteindre 11 millions de touristes, après les 10,26 millions enregistrés en 2024. Pour y parvenir, la stratégie repose sur six axes: diversification, digitalisation, durabilité, qualité, formation et tourisme intérieur.
Depuis janvier, 1500 contrôles ont été effectués dans les établissements touristiques. Sur les 800 hôtels existants, 670 sont actuellement en activité. En cas de manquements, des sanctions peuvent aller jusqu’à la fermeture temporaire.
Le tourisme contribue à hauteur de 4,9% au PIB national, avec un produit intérieur brut direct estimé à 7,3 milliards de dinars en 2023.
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