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Gestern — 18. April 2025Haupt-Feeds

Tunisie : lancement du projet BIOFIN pour financer durablement la biodiversité

18. April 2025 um 15:46

Le projet de financement de la biodiversité « BIOFIN  » a été lancé, vendredi à Tunis, lors d’un atelier de démarrage du Projet GEF8 (Programme cadre pour l’élaboration d’un Plan National de Financement de la Biodiversité).

Financé à hauteur  de 314 mille dollars par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM), dans le cadre du GEF8 ,  ce projet représente une opportunité stratégique pour la Tunisie,  a indiqué le Directeur de l’Ecologie et des milieux naturels, au ministère de l’Environnement, Mohamed Ali Ben Temessek.

Dans une déclaration à TAP, le responsable a précisé que le projet vise à doter le pays d’un cadre structuré, d’outils et de solutions financiers adaptés aux projets de conservation de la biodiversité et de la nature.

Concrètement, il s’agit d’analyser le cadre politique et institutionnel du financement de la biodiversité, de réaliser une analyse des dépenses actuelles, d’estimer les besoins financiers pour la biodiversité en Tunisie,  d’identifier des solutions de financement adaptées et prioritaires pour le pays afin de mettre en place un plan national concret et durable pour le financement de la biodiversité.

Le projet « BIOFIN », qui  s’étalera sur trois ans, consiste à  revoir les budgets et les orienter vers des projets respectueux de la nature et de la biodiversité et qui prennent en compte également les services écosystémiques, tels que la qualité des sols, la disponibilité en eau, la régulation du climat et la préservation des paysages.

Ce projet va permettre de mobiliser des ressources financières nationales ou internationales publiques ou privées, pour atteindre l’objectif d’une transformation des efforts de conservation de la nature et donc d’aller vers des investissements respectueux de la biodiversité.

Ce projet permettra, également, de développer des actions futures qui  prennent en considération la biodiversité et les services écosystémiques dans les différents secteurs économiques.

Le ministère des Finances chargé de l’exécution de ce projet, élaborera les budgets avec l’appui du ministère de l’Environnement, en matière d’examen des  questions et des approches de conservation de la nature, a indiqué le responsable. Et de préciser que cela permettra au ministère des finances d’identifier les priorités et les besoins de financements pour intégrer la biodiversité dans les secteurs économiques et orienter les investissements vers des créneaux durables (verts et respectueux de l’environnement).

Ainsi, les initiatives en faveur de la biodiversité ont été prévues dans les stratégies du ministère de l’environnement, notamment dans la stratégie nationale de transition écologique adoptée en 2023 et qui vise un changement transformateur du modèle économique vers un modèle d’utilisation durable des ressources naturelles pour la durabilité des services écosystémiques.

Il s’agit, également, de la stratégie et du plan d’action national sur la biodiversité (2018/2030), de la Contribution déterminée nationale (CDN), qui s’inscrit dans le cadre de l’accord de Paris sur les changements climatiques, outre le Plan d’action national sur la lutte contre la dégradation des terres.

Ben Temessek a, dans le meme cadre, rappelé que ces stratégies ont permis de développer des plans d’action avec des projets concrets ayant pour objectifs la conservation de la nature  et l’utilisation durable et rationnelle des ressources naturelles parfois rares et vulnérables.

A cet égard, Il a cité le projet « corridor vert en Tunisie », qui vise à restaurer une superficie d’environ 260 mille hectares de terres dégradées, allant de la côte Est jusqu’aux frontières algériennes. Il s’agit d’une bande qui sera plantée pour conserver la biodiversité d’une part, créer une dynamique économique et contribuer à l’adaptation face aux changements climatiques, d’autre part.

En Tunisie, la mise en œuvre du projet BIOFIN s’inscrit dans le cadre du programme-cadre du GEF8, avec une coordination assurée par le PNUD (Programme des Nations unies pour le Développement) en collaboration avec les Ministères de l’Environnement et des Finances.

La Tunisie, bien que plus connue pour son riche patrimoine culturel et historique, abrite une biodiversité remarquable, caractérisée par une diversité d’écosystèmes allant des zones humides et plaines côtières aux montagnes et déserts.

Ces écosystèmes hébergent une flore et une faune uniques, dont plusieurs espèces endémiques. Cependant, cette biodiversité est fortement menacée par des pressions anthropiques croissantes, notamment la surexploitation des ressources naturelles, la dégradation des habitats, le changement climatique et l’urbanisation non contrôlée.

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Sauvons l’Oryx… au nom de la biodiversité

10. April 2025 um 15:55

La journée mondiale des espèces menacées a lieu chaque année le 11 mai pour sensibiliser à la conservation des espèces en danger. 44 016 espèces sont actuellement menacées d’extinction à l’échelle mondiale.

D’ailleurs, nombre de spécimens sont en danger. Certains animaux ont même disparu à l’état sauvage et ne subsistent qu’en captivité. A titre d’exemple, l’Oryx algazelle (oryx dammah), autrefois répandu dans les steppes et semi-déserts du Sahara, a été considéré comme éteint à l’état sauvage depuis les années 1980 en raison du braconnage et de la perte d’habitat. 

Des efforts de réintroduction ont été menés, notamment en Tunisie dès les années 80 et plus récemment au Tchad. Ces initiatives ont permis à l’Union générale des médecins vétérinaires tunisiens de reclasser l’oryx algazelle de « éteint à l’état sauvage » à « en danger ». Ainsi, aujourd’hui, environ 600 oryx algazelles vivent à l’état sauvage au Tchad.

« Une seule santé, une seule maladie »

Ce concept promeut une collaboration entre la santé publique, animale et environnementale pour protéger les écosystèmes et améliorer la qualité de vie.

Autres thèmes qui seront débattus, les fermes aquacoles en Tunisie qui  jouent un rôle crucial dans la production de protéines animales. Mais elles doivent relever différents défis environnementaux.

Plus encore, les fermes aquacoles. Car ces fermes sont devenues une source importante de protéines animales abordables pour la majorité des populations. Bien que l’aquaculture ait connu un développement significatif en Tunisie; elle rencontre des défis qui seront discutés en détail avec des propositions pour les surmonter.

Par ailleurs, le rôle des vétérinaires est crucial pour garantir la qualité et la sécurité des produits aquacoles. Contribuant ainsi à la préservation de la biodiversité et à la résistance contre la dégradation environnementale.

Une chose est sûre, le concept de « Une seule santé, une seule maladie » promeut une stratégie internationale pour renforcer la coopération entre les secteurs de la santé publique, animale et environnementale. Son application intelligente protégera et sauvera des millions d’êtres humains et animaux. De même qu’elle élargira les connaissances scientifiques, améliorera la formation médicale et la qualité de vie, tout en purifiant l’environnement. L’objectif est de créer une collaboration étroite entre les médecins, vétérinaires et autres acteurs du système de santé.

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