Le Maroc est devenu le principal fournisseur de tomates de l’Union européenne, un leadership qui suscite des tensions avec l’Espagne. Les producteurs espagnols dénoncent une concurrence déloyale et réclament des mesures de protection.

Dernière offensive en date: la Coordination des organisations d’agriculteurs et d’éleveurs espagnols (COAG) a annoncé son intention de saisir la Cour des comptes de l’UE pour fraude fiscale. L’organisation accuse les importateurs de tomates marocaines d’avoir dépassé le quota autorisé, causant un préjudice de 71,7 millions d’euros à l’Espagne.

Le succès des tomates marocaines s’explique par des coûts de production plus bas, un climat favorable et un régime douanier avantageux. La crise énergétique a également fragilisé la compétitivité espagnole.

Les chiffres sont éloquents: lors de la campagne 2022/2023, le Maroc a exporté 539 307 tonnes de tomates vers l’UE. Et la tendance s’accélère: les exportations ont augmenté de 42,5% sur les deux premiers mois de la campagne 2024/2025.

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Les exportations turques vers l’Afrique ont franchi la barre des 19,4 milliards de dollars en 2024, affichant une croissance modérée de 1,7% par rapport à 2023, selon les dernières données de l’Assemblée des exportateurs de Turquie (TIM). Cette performance confirme l’importance croissante du continent africain, qui absorbe désormais 7,4% des ventes à l’international de la Turquie, portée notamment par une demande dynamique en Afrique du Nord.

                                                                     
L’Égypte s’impose comme le premier partenaire commercial de la Turquie en Afrique, avec 3,5 milliards de dollars d’exportations en 2024 (+21,8% sur un an). Une progression attribuée à la normalisation récente des relations diplomatiques entre Ankara et Le Caire. Derrière, le Maroc (3,1 milliards) et la Libye (2,5 milliards) complètent le podium. Plusieurs pays subsahariens se distinguent également: le Ghana enregistre une hausse spectaculaire de 49,6%, suivi du Nigeria (+9,1%) et de la Libye (+8,4%).

Sur le plan sectoriel, la chimie domine les ventes turques avec 3,1 milliards de dollars, devant les céréales et oléagineux (2,5 milliards), l’acier (2 milliards), l’industrie automobile (1,4 milliard) et les produits électriques et électroniques (1,3 milliard).

Avec ce volume d’exportation la Turquie confirme son positionnement en Afrique.

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L’annonce d’Elon Musk, le 3 février 2025, suscite une vive inquiétude. L’USAID (Agence des États-Unis pour le développement international), qui finance de nombreux programmes vitaux en Afrique dans des domaines comme la santé, l’éducation et la sécurité alimentaire, pourrait être supprimée dans le cadre d’une réorganisation de l’aide extérieure américaine. Cette décision mettrait directement en péril des millions de bénéficiaires.

Les employés de l’USAID, qui gère des projets d’aide dans environ 120 pays, ont reçu un e-mail les informant qu’ils devaient rester chez eux ce lundi. Selon Le Monde, environ 1 000 employés ou contractuels se sont retrouvés bloqués et incapables d’accéder à leurs systèmes informatiques.

Le président américain a déclaré à la presse que la fermeture de l’USAID “aurait dû être faite il y a longtemps”, tout en reconnaissant qu’il avait apprécié son concept lors de son premier mandat, d’après Euronews.

Il convient de rappeler que le 25 janvier, un décret présidentiel a gelé l’aide étrangère pendant 90 jours, à l’exception de l’aide à Israël, l’Égypte et l’assistance alimentaire d’urgence. Cependant, la nomination surprise de Marco Rubio, secrétaire d’État, à la tête intérimaire de l’USAID a particulièrement renforcé les inquiétudes. Rubio a souligné que l’agence n’avait pas répondu aux questions du gouvernement sur son financement et ses priorités, qualifiant cette “insubordination” de frein à un examen sérieux.

L’impact en Afrique pourrait être majeur. En 2024, l’USAID a alloué 424 millions de dollars pour l’aide humanitaire et la distribution de vaccins contre la mpox. Sous l’administration précédente, plus d’un milliard de dollars avaient été investis pour lutter contre l’insécurité alimentaire en Afrique, dont 823 millions via l’USAID. Des projets comme un hub solaire à Madagascar et des fonds destinés à la Somalie pourraient être menacés par cette réorganisation.

Alors que l’avenir de l’agence demeure incertain, sa suppression pourrait fragiliser de nombreux programmes de développement. Les mois à venir seront cruciaux pour évaluer l’ampleur des conséquences de cette décision.

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Les avoirs nets en devises de la Banque centrale de Tunisie (BCT) ont atteint 23 292,4 millions de dinars tunisiens (Mtnd) au 4 février 2025. Il s’agit d’une hausse de 68,8 Mtnd par rapport à la veille. Toutefois, ces réserves restent inférieures à celles de la même période en 2024, où elles s’élevaient à 25 757,3 Mtnd, soit une baisse de 2 464,9 Mtnd.

En termes de couverture des importations, les réserves actuelles correspondent à 103 jours, contre 118 jours un an auparavant, illustrant une légère détérioration de la capacité du pays à faire face à ses engagements en devises.

Sur le marché des changes, le dinar tunisien a connu des variations contrastées face aux principales devises. Par rapport au dollar américain, il a reculé, passant de 3,11058 en 2024 à 3,22050 en 2025, soit une dépréciation de 3,53%. En revanche, face à l’euro, la monnaie tunisienne a légèrement progressé, affichant un taux de change moyen de 3,30060 contre 3,37830 un an plus tôt, soit une appréciation de 2,30%.

Ces tendances s’inscrivent dans un contexte où la BCT maintient son taux d’intérêt directeur à 8%, stabilisant ainsi le coût du financement pour les banques. Par ailleurs, le volume global du refinancement s’établit à 13 218,5 Mtnd, en progression de 265 Mtnd par rapport au jour précédent.

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Le gouvernement tunisien accélère la mise en place d’un cadre législatif destiné à dynamiser l’investissement. Un conseil ministériel restreint, présidé par le chef du gouvernement Kamel Maddouri, s’est tenu hier, 4 février 2025. L’objectif principal de cette réunion était d’examiner le projet de loi horizontal relatif à la promotion de l’investissement.

Lors de l’ouverture des débats, le chef du gouvernement a souligné l’importance de concrétiser les recommandations du président de la République, Kaïs Saïed. Il a insisté sur la nécessité de mettre en place une nouvelle approche de développement économique fondée sur la justice sociale et la création de richesses. L’État s’engage ainsi à améliorer l’environnement des affaires et à attirer davantage d’investissements locaux et étrangers. Pour ce faire, plusieurs réformes seront entreprises, notamment le renforcement des infrastructures, la simplification et la digitalisation des procédures administratives ainsi que la suppression de certaines autorisations jugées contraignantes.

Le projet de loi en question vise à pallier la complexité des textes réglementaires existants et à rationaliser les structures administratives concernées. Il prévoit une refonte de l’arsenal législatif afin de stimuler les investissements nationaux et internationaux, d’améliorer le climat des affaires et d’accroître l’attractivité de la Tunisie en tant que destination économique. Parmi les mesures essentielles, figurent la facilitation de l’accès au foncier destiné à l’investissement, le soutien à l’exportation et l’intégration des entreprises tunisiennes aux chaînes de valeur mondiales.

Le chef du gouvernement a également mis l’accent sur la nécessité de garantir une stabilité réglementaire et une transparence accrue dans les réformes liées à l’investissement. La protection de la propriété intellectuelle, l’amélioration des mécanismes de résolution des litiges commerciaux et la promotion des investissements durables font partie des priorités de cette nouvelle législation. Un volet spécifique est également dédié aux Tunisiens résidant à l’étranger, qui bénéficieront de mesures incitatives pour investir en Tunisie. Par ailleurs, un système de soutien aux entreprises tunisiennes désireuses de conquérir de nouveaux marchés extérieurs sera mis en place.

Parmi les initiatives envisagées figurent la suppression des autorisations administratives pour certaines activités économiques et leur remplacement par des cahiers des charges simplifiés. Une autorisation unique sera également instaurée pour les projets d’envergure nationale. En outre, une plateforme numérique centralisée sera créée afin de regrouper les démarches administratives et de rationaliser la gouvernance des structures d’investissement.

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Les visiteurs du Louvre devront désormais acheter un billet en plus de l’entrée classique pour admirer la Joconde. Annoncée par la présidente du musée, Laurence Des Cars, cette mesure vise à mieux gérer l’affluence et améliorer l’expérience des visiteurs.

Un espace dédié sera créé d’ici 2031 sous la Cour carrée, dans le cadre d’un vaste plan de rénovation lancé par Emmanuel Macron. Cette réorganisation répond aux problèmes de sur-fréquentation et vise à assurer une découverte plus sereine du chef-d’œuvre de Léonard de Vinci.

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Dans le cadre de sa stratégie d’attraction d’investissements responsables et innovants, Fipa-Tunisia a organisé une visite de travail les 29 et 30 janvier 2025 pour les dirigeants de la société française Armatures Savoyardes, spécialisée dans la fabrication d’armatures sur mesure. Cette initiative s’inscrit dans un effort plus large pour mobiliser la diaspora tunisienne et renforcer le positionnement du pays comme hub industriel entre l’Europe et l’Afrique.

Lors de cette visite, Adel El Meezi et Chokri Dahech, responsables de l’entreprise basée en Savoie, ont exprimé leur intérêt pour la création d’une unité de production en Tunisie. Celle-ci vise à fournir des armatures personnalisées, principalement destinées à conquérir de nouveaux marchés européens et africains. Les représentants ont souligné l’attractivité de la Tunisie, notamment sa compétitivité en termes de coûts, sa main-d’œuvre qualifiée et sa position géostratégique.

Accompagnés de Jalel Tebib, directeur général de Fipa-Tunisia, les dirigeants ont pris part à des réunions avec des intervenants clés locaux. Tebib a rappelé le rôle de l’agence dans l’accompagnement des entreprises, mettant en avant «un climat d’affaires favorable, des incitations financières adaptées et une expertise tunisienne reconnue, notamment dans les secteurs industriels». Il a également insisté sur l’engagement de la Fipa à soutenir les projets structurants, générateurs d’emplois et intégrant des technologies innovantes.

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Le classement des 100 meilleurs desserts du monde, mis à jour le 29 janvier 2025 par TasteAtlas, met à l’honneur des spécialités sucrées issues de différentes traditions culinaires.

En tête, le pastel de Belém, célèbre tartelette portugaise à la crème, devance la glace dondurma de Turquie, connue pour sa texture élastique. Le podium est complété par le pastel de nata, un autre incontournable du Portugal. Le tembleque, pudding au lait de coco de Porto Rico, et le künefe d’Antakya, dessert turc au fromage fondu, complètent le top 5.

L’Afrique du Nord figure également dans le classement. L’Algérie est représentée à la 7^e place avec le makroud el louz, un biscuit aux amandes parfumé à la fleur d’oranger et avec la Tamina en 82^e position. Quant à la Tunisie, elle se classe 27^e avec le bambalouni de Sidi Bou Saïd. Le Maroc est cité pour le dessert sfenj, et ce, à la 25^e place.

Voici le lien pour savoir plus sur ce classement: https://www.tasteatlas.com/best-rated-desserts-in-the-world   

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Alors que la France a longtemps dominé le marché de la thalassothérapie, la Tunisie s’impose aujourd’hui comme un concurrent redoutable, alliant climat idéal, ressources naturelles et tarifs attractifs.

Avec plus d’un million de visiteurs étrangers annuels et des retombées économiques estimées à 63 millions de dollars par an, le pays caracole en tête des destinations les plus prisées pour les cures bien-être.

Bordée par 1 400 kilomètres de côtes méditerranéennes, la Tunisie bénéficie d’un climat ensoleillé et tempéré, ni trop froid en hiver ni étouffant en été. C’est exactement les témoignages partagés par des étrangers concernant la Tunisie; qui apprécient également l’abondance de sources thermales naturelles, aux vertus thérapeutiques reconnues.

Des tarifs accessibles et une bonne qualité

Si le cadre naturel joue un rôle clé, l’argument financier est décisif: les forêts de soins tunisiens sont proposées à des prix 30 à 50% moins chers qu’en Europe. Cette accessibilité attire une clientèle variée, européenne mais aussi maghrébine et moyen-orientale, en quête de détente ou de traitements spécifiques (rhumatologie, rééducation, etc.).

Il est important de souligner que le tourisme constitue un secteur clé pour l’économie tunisienne qui a besoin d’être renforcé. Selon Kaouther Meddeb, responsable d’un centre de thalassothérapie, pour que la Tunisie devienne un leader mondial dans ce domaine, une stratégie de communication renforcée est essentielle. Il ne s’agit pas seulement de promouvoir la thalassothérapie elle-même, mais également de valoriser tout ce qui gravite autour: l’environnement naturel, les méthodes d’attraction de la clientèle, ainsi que l’offre de services diversifiés pour enrichir l’expérience et répondre aux besoins spécifiques des visiteurs.

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L’ambassade des États-Unis à Tunis a annoncé un changement concernant ses services de visas. Il s’agit du lancement d’un nouveau système de rendez-vous et de paiement prévu pour février 2025.

À compter du 8 février 2025, les demandeurs de visas américains devront utiliser une plateforme numérique repensée. Cette plateforme est destinée à rationaliser les procédures de rendez-vous et de paiement.

Pour assurer une transition fluide vers ce nouveau dispositif, l’outil de réservation en ligne et le centre d’assistance téléphonique de l’ambassade seront temporairement indisponibles du mercredi 5 février au vendredi 7 février 2025. Pendant ces trois jours, il sera impossible de prendre, modifier ou annuler un rendez-vous. Cependant, les personnes ayant déjà un entretien programmé les 5 ou 6 février doivent impérativement se présenter à l’ambassade à la date et à l’heure convenues.

Les demandeurs sont invités à consulter régulièrement le portail officiel www.ustraveldocs.com/tn/fr/ pour obtenir des mises à jour et des instructions détaillées avant la transition.

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Alors que la plateforme TuniChèque, visant à digitaliser et sécuriser les transactions par chèque, devient opérationnelle en Tunisie, le pays entre dans une nouvelle phase de transformation financière. Anis Wahabi, expert-comptable, souligne que cette avancée doit s’accompagner de réformes structurelles pour en maximiser les bénéfices pour les banques, les entreprises et les particuliers.

Parmi ses propositions figurent le développement urgent de moyens de paiement alternatifs pour réduire la dépendance au chèque papier, tels que le mobile paiement, les portefeuilles électroniques ou les virements instantanés. Ces outils, plus rapides et moins risqués, pourraient dynamiser les transactions des particuliers et des PME tout en réduisant les coûts logistiques.

Wahabi insiste également sur la nécessité de baisser le coût du crédit, notamment celui des cartes de crédit, dont les taux d’intérêt et frais bancaires élevés freinent l’accès des ménages et entreprises. Une baisse des coûts stimulerait la consommation et l’investissement.

Parallèlement, il plaide pour la création d’un système de financement de la consommation, inspiré des modèles européens. Des prêts personnels à taux régulés ou des facilités de paiement en ligne sécurisées permettraient aux Tunisiens de consommer sans recourir systématiquement au chèque. Cette proposition peut booster des secteurs comme le e-commerce.

L’expert-comptable appelle aussi à clarifier la réglementation des lettres de change. Moderniser le protêt (acte notarié en cas d’impayé) et harmoniser les procédures sécuriserait les transactions commerciales et renforcerait la confiance entre partenaires économiques. Autre proposition: la création d’une plateforme universelle recensant tous les incidents de paiement (chèques sans provision, traites impayées, etc.). Cette base de données centralisée permettrait aux banques et aux entreprises d’évaluer les risques en temps réel, tout en responsabilisant les mauvais payeurs.

Enfin, Wahabi estime que la loi sur les chèques doit évoluer pour intégrer les innovations fintech.

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Alors que le mois de février avance, les entreprises et contribuables doivent se préparer à respecter plusieurs échéances fiscales importantes. Cet agenda fiscal met en lumière les dates clés à retenir pour éviter tout retard ou pénalité.

5 février: date limite pour le paiement des vignettes

Les entreprises doivent s’acquitter du paiement des vignettes pour leurs véhicules, à l’exception de ceux loués ou acquis via des contrats de leasing (Ijara). Un retard de paiement peut entraîner des majorations et pénalités, rendant cette échéance incontournable pour les sociétés concernées.

17 février: déclaration mensuelle pour les personnes physiques

Les travailleurs indépendants et autres contribuables soumis à l’impôt sur le revenu doivent déposer leur déclaration mensuelle avant cette date.

20 février: déclaration pour les personnes morales adhérant au télépaiement

Les entreprises utilisant le système de télépaiement et de télé-déclaration doivent transmettre leurs déclarations fiscales au plus tard le 20 février. Cette procédure simplifiée permet d’éviter les files d’attente et les surcharges administratives.

25 février: déclaration annuelle de l’impôt sur le revenu

Les personnes physiques percevant des revenus issus de capitaux mobiliers, des valeurs mobilières, des loyers, ou encore des sources étrangères, doivent soumettre leur déclaration d’impôt annuelle avant cette date limite.

En parallèle, le 25 février marque également la dernière échéance pour la déclaration de la plus-value réalisée lors de la cession d’actions, de parts sociales ou de parts de fonds non rattachées à un bilan.

28 février: déclaration mensuelle des entreprises non adhérentes au télépaiement

Les sociétés qui ne sont pas encore inscrites au système de télé-déclaration doivent déposer leur déclaration fiscale avant la fin du mois.

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Lors de la conférence de presse tenue aujourd’hui, le 3 février, à la Banque centrale de la Tunisie, Nizar Chaddad, directeur général des paiements et de l’inclusion financière à la BCT, a levé le voile sur les chiffres clés de l’utilisation des chèques dans le pays. L’année 2024 a vu pas moins de 230 millions de transactions, dont 24,5 millions par chèque.

Cette popularité du chèque n’est pas sans contrepartie. Son traitement engendre des coûts importants pour les banques et les entreprises, sans parler des risques d’impayés qui pèsent sur les acteurs économiques. De plus, les délais de traitement parfois longs peuvent freiner les transactions et entraver l’efficacité des échanges. En outre, des problèmes de sécurité et de fraudes qui ont causé beaucoup de défis.

Consciente de ces enjeux, la BCT a annoncé officiellement le lancement de la plateforme TuniChèque. Cette initiative vise à sécuriser davantage les transactions, à accélérer leur traitement et à encourager l’émergence de moyens de paiement alternatifs.

TuniChèque se veut un outil au service de la modernisation des paiements. Elle permettra notamment de vérifier la validité d’un chèque, de s’assurer de la disponibilité des fonds et de suivre en temps réel l’état d’une transaction. Autant de fonctionnalités qui devraient faciliter la transition vers des modes de paiement plus modernes et plus efficaces.

Nizar Chaddad a souligné lors de son intervention que les cas des utilisateurs seront traités cas par cas surtout en ce qui concerne les grossistes et les commerçants. Il convient de noter que pour accéder à l’application et avoir un compte il faut juste donner votre numéro de téléphone et avoir un mot de passe. Il est à préciser également que la plateforme présente ses services en 3 langues (l’arabe, le français et l’anglais).

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La Banque centrale de Tunisie (BCT) a organisé, aujourd’hui 3 février 2025, une conférence de presse pour expliquer la nouvelle réglementation sur les chèques et la plateforme TuniChèque.

Lors de cette intervention, Nizar Chaddad, directeur général des paiements et de l’inclusion financière à la BCT, a détaillé les fonctionnalités et les objectifs de cette plateforme innovante, conçue pour moderniser et sécuriser les transactions par chèque en Tunisie.

Son discours, bien que parfois technique, a mis en lumière les avancées significatives de cette initiative, tout en soulignant les défis à relever pour son déploiement réussi.

Nizar Chaddad a insisté sur l’importance de TuniChèque en tant que mécanisme efficace pour sécuriser l’acceptation des chèques. «C’est un outil qui cible principalement les bénéficiaires des chèques, en leur offrant une meilleure garantie et une plus grande transparence dans les transactions», a-t-il expliqué. La plateforme vise à réduire les risques liés aux chèques sans provision et à renforcer la confiance entre les parties prenantes. Elle est également conçue pour responsabiliser les bénéficiaires (généralement les commerçants) en leur offrant un meilleur contrôle sur les transactions. «Le plafond du montant des chèques est ajusté en fonction des revenus, ce qui permet une gestion plus équilibrée et sécurisée», a-t-il précisé. Cette approche renforce les droits des bénéficiaires tout en assurant une meilleure traçabilité des opérations.

La plateforme TuniChèque ne se limite pas à la simple gestion des chèques. Elle touche à plusieurs disciplines, notamment la sécurité, les procédures bancaires et la communication. «C’est un projet qui implique des ressources techniques et humaines considérables, ainsi qu’une collaboration étroite entre les banques, La Poste et la Banque centrale de Tunisie», a déclaré Nizar Chaddad. Il a également mentionné l’importance de la gouvernance et de la sensibilisation pour assurer le succès de cette initiative. Cependant, il n’a pas occulté les défis techniques et réglementaires liés à la mise en place de TuniChèque. «Nous avons dû repenser l’impression des chèques pour qu’ils soient acceptés universellement, tout en respectant les normes internationales», a-t-il expliqué. Il a également évoqué les tests de performance et de sécurité réalisés pour garantir la fiabilité de la plateforme. «La haute disponibilité et la continuité du service sont des priorités absolues», a-t-il ajouté.

L’un des points forts de TuniChèque réside dans son accessibilité. Les bénéficiaires peuvent accéder à la plateforme via une application mobile ou un site web, en associant leur compte bancaire à leur profil. «Nous avons simplifié le processus pour que les utilisateurs puissent vérifier et valider les chèques en 20 secondes», a-t-il affirmé. Il convient de noter qu’actuellement cette plateforme contient 23 mille comptes.

Nizar Chaddad a souligné également que ce projet est réalisé à 100% avec des compétences tunisiennes qui ont travaillé jour et nuit pendant 6 mois afin d’obtenir ce résultat.

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La Commission nationale d’octroi des avantages à l’Agence de promotion des investissements agricoles (APIA) a approuvé le financement de quatre projets d’investissement dans les secteurs de la pêche, de l’aquaculture et de l’agriculture, pour un montant total de 14 millions de dinars (Mtnd). Ces projets, qui seront mis en œuvre dans les gouvernorats de Sfax, Monastir et Siliana, visent à renforcer les infrastructures et à stimuler la production dans ces secteurs clés de l’économie tunisienne.

Ces investissements s’inscrivent dans une stratégie visant à moderniser l’agriculture et l’aquaculture tout en créant des opportunités d’emploi dans les régions concernées. En parallèle, la commission a également validé cinq crédits fonciers, d’une valeur totale de 720,7 mille dinars, destinés à de jeunes agriculteurs pour l’acquisition de terrains dans le gouvernorat de Kasserine. Cette initiative a pour objectif d’encourager l’installation des jeunes dans le secteur agricole et de revitaliser les zones rurales.

Cependant, le secteur agricole tunisien traverse une période difficile. Selon le dernier bulletin statistique de l’APIA, les investissements agricoles privés ont enregistré une baisse au cours des onze premiers mois de l’année 2024. En effet, 2 346 opérations d’investissement ont été approuvées, représentant un montant total de 334,4 millions de dinars (Mtnd), soit une diminution de 3,9% en nombre d’opérations et de 12,8% en valeur par rapport à la même période de l’année précédente.

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Adopter une posture de coach plutôt que de simple dirigeant peut transformer le leadership et optimiser la performance des équipes. Plutôt que de donner des ordres et de contrôler chaque détail, les leaders qui apprennent à écouter et à poser les bonnes questions favorisent l’autonomie et l’innovation au sein de leur organisation.

Selon article de Max Azarov, co-foundateur et CEO de Novakid publié dans Entrepreneur magazine, le coaching permet d’abord aux dirigeants de prendre du recul sur leurs propres biais et limites. Il les incite à observer leur équipe avec un regard neuf, révélant des talents et des compétences jusque-là inexploités. Loin d’un management directif, cette approche encourage la réflexion et l’indépendance des collaborateurs.

Cette transformation s’opère en plusieurs étapes. D’abord, elle va à l’encontre des réflexes naturels des dirigeants, habitués à agir rapidement et à prendre des décisions sans attendre. Ensuite, elle confère une nouvelle capacité: celle d’identifier les vrais besoins des collaborateurs et de leur offrir le soutien adapté plutôt que de dicter des solutions toutes faites. En parallèle, elle modifie profondément la perception du leadership. L’objectif n’est plus d’être le seul détenteur des réponses, mais de devenir un facilitateur du succès collectif.

Un tel changement demande du temps, mais il porte ses fruits. Les dirigeants qui adoptent une posture de coach développent des équipes plus autonomes, capables de résoudre les problèmes par elles-mêmes et de prendre des initiatives.

Max Azarov, cette approche ne se résume pas à une simple alternance entre coaching et direction, mais à une nouvelle manière d’interagir avec son équipe pour favoriser la croissance et l’innovation.

En fin de compte, un leader qui intègre le coaching dans son mode de gestion ne se contente pas d’améliorer son organisation, il crée un environnement où chacun peut exceller et contribuer activement à la réussite collective.

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Le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle a annoncé la généralisation de la formation menant au certificat de compétence dans tous les établissements de formation publics et privés.

Cette décision, annoncée le vendredi 31 janvier 2025 par le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Riadh Chaoued, vise à élargir l’accès à la formation et à répondre aux besoins du marché du travail.

Cette mesure s’inscrit dans le cadre de la diversification de l’offre de formation afin d’inclure de nouvelles catégories de personnes qui n’avaient pas pu intégrer le système de formation professionnelle. L’objectif est de leur permettre d’obtenir un certificat classé au premier niveau de l’échelle nationale des compétences. Selon le ministre, cette certification joue un rôle important dans l’ajustement du marché du travail en répondant rapidement et efficacement aux besoins du tissu économique. La formation sera de courte durée et reposera sur des approches renouvelées, axées sur la simplification des procédures et la réduction des délais, tout en maintenant un principe d’évaluation continue pour garantir l’amélioration et le développement des compétences.

Dans une optique de gouvernance du secteur et de rapprochement des services des bénéficiaires, le ministère a confié aux directions régionales de l’emploi et de la formation professionnelle la gestion des demandes des établissements souhaitant assurer cette formation. Cette décentralisation vise à renforcer l’efficacité du dispositif et à faciliter les démarches administratives pour les acteurs concernés.

En amont de cette généralisation, une série de rencontres régionales a été organisée durant le mois de janvier 2025 dans toutes les régions du pays. Ces réunions ont permis de présenter les conditions et les procédures à suivre pour la mise en place de la formation menant au certificat de compétence.

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Le chef du gouvernement tunisien, Kamel Maddouri, a présidé hier le 31 janvier 2025 un conseil ministériel restreint consacré à l’évaluation de la situation de la compagnie nationale Tunisair et à l’examen d’un programme de restructuration.

L’objectif est d’améliorer la gestion des entreprises publiques, d’optimiser leur gouvernance et de renforcer leur viabilité financière tout en améliorant leur compétitivité.

Lors de cette réunion, Kamel Maddouri a souligné l’importance du secteur du transport en Tunisie, le qualifiant de stratégique et essentiel pour le développement économique et social. Il a rappelé le rôle central de Tunisair en tant que symbole de souveraineté nationale et son implication dans des missions prioritaires, telles que le rapatriement des Tunisiens de l’étranger, l’organisation des pèlerinages à la Mecque et l’évacuation des citoyens en cas de crise.

Le programme de restructuration vise une gouvernance modernisée et efficace permettant à Tunisair de retrouver son équilibre financier. Selon le même communiqué officiel publié, le chef du gouvernement a insisté sur la nécessité de surmonter les obstacles administratifs et financiers qui freinent la performance de la compagnie. Il a appelé à une mobilisation collective des acteurs concernés pour assurer le redressement de la compagnie et renforcer sa position sur le marché.

De son côté, le ministre du Transport a présenté un diagnostic de la situation actuelle de Tunisair, mettant en avant les défis auxquels elle fait face, notamment l’état de sa flotte et ses besoins pour 2025. Il a également exposé les mesures envisagées pour améliorer la rentabilité et assurer la stabilité financière de la compagnie.

Au terme des discussions, plusieurs mesures immédiates ont été adoptées mais pas encore annoncées afin de garantir le respect des engagements financiers de Tunisair, d’améliorer la qualité de ses services et de renforcer sa compétitivité.

Le ministère du Transport a été chargé de présenter un plan de restructuration détaillé avant la fin du mois de mars 2025.

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La Banque centrale de Tunisie (BCT) a introduit une nouvelle circulaire (n°2025-03) pour encadrer l’utilisation de la Plateforme Électronique Unique des Chèques. Cette plateforme vise à sécuriser les paiements par chèque et à réduire les risques de fraude.

Grâce à ce dispositif, il sera possible de consulter des informations sur les comptes bancaires et de vérifier la disponibilité des fonds en temps réel. L’objectif est d’améliorer la traçabilité des transactions, de renforcer la confiance des utilisateurs et d’élargir l’accès aux services financiers.

Toutes les banques et l’Office National des Postes devront utiliser cette plateforme. Pour y accéder, elles devront remplir certaines conditions techniques et accepter un cadre réglementaire défini par la BCT. Il est à noter que la liste des institutions participantes sera mise à jour régulièrement.

Les particuliers et les entreprises pourront créer un compte lié à leurs comptes bancaires ou postaux. L’inscription est gratuite et nécessite l’acceptation des conditions d’utilisation. Parmi les services disponibles figurent la vérification en ligne des fonds avant d’encaisser un chèque, la détection des chèques interdits ou en opposition et l’envoi de notifications en cas de rejet ou d’interdiction d’utilisation d’un chèque.

Le gestionnaire de la plateforme devra assurer un haut niveau de sécurité et garantir une disponibilité continue du service (24h/24, 7j/7). Un plan de gestion des incidents sera mis en place pour éviter les fraudes et assurer la fiabilité du système. En cas de problème ou de suspicion de fraude, la BCT et les banques concernées seront immédiatement alertées. Un service de réclamation permettra également aux utilisateurs de signaler d’éventuels litiges.

Avec cette initiative, la Banque Centrale de Tunisie modernise le système bancaire en limitant les chèques sans provision et en renforçant la sécurité des paiements. Cette mesure facilite également l’accès aux services financiers pour un plus grand nombre de Tunisiens.

Pour plus de détails voici le lien de la circulaire: lien.

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