2024 : une année encore difficile pour le financement des startups technologiques en Afrique
À l’instar de 2023, l’année 2024 a été marquée par des défis importants pour les levées de fonds des startups technologiques en Afrique. Le secteur continue de ressentir les effets de la pénurie de capitaux à l’échelle mondiale.
Cependant, des signes de reprise commencent à apparaître, laissant espérer que 2025 sera une année plus favorable. Voici un aperçu des 10 plus grandes levées de fonds de 2024.
MNT-Halan (157,5 millions de dollars américains)
En juillet, la fintech égyptienne MNT-Halan a levé 157,5 millions de dollars américains pour soutenir son expansion géographique imminente.
Fondée en 2018, MNT-Halan vise à bancariser les populations non bancarisées en proposant des solutions électroniques pour remplacer l’argent liquide. Son écosystème digital intègre des services de microcrédit, des solutions de paiement, des financements pour les particuliers, et du e-commerce.
Cette levée de fonds, dont 40 millions de dollars américains proviennent de l’International Finance Corporation (IFC), ouvre la voie à une expansion internationale. Parmi les investisseurs figurent Development Partners International, Lorax Capital Partners, ainsi que des fonds gérés par Apis Partners LLP, Lunate, et GB Corp.
Moniepoint (110 millions de dollars américains)
En octobre, la fintech nigériane Moniepoint a levé 110 millions de dollars américains dans le cadre d’un financement de série C pour accélérer sa croissance sur le continent africain, devenant ainsi une nouvelle licorne africaine.
Fondée sous le nom de TeamApt en 2015, Moniepoint est un écosystème financier complet, offrant à plus de 10 millions d’entreprises et particuliers des outils de paiement, de gestion bancaire, de crédit et de gestion d’entreprise.
Leader en matière d’acquisition de commerçants au Nigeria, la startup traite 17 milliards de dollars américains par mois pour ses clients, tout en restant rentable. Le financement a été mené par le fonds ADP III de Development Partners International, avec la participation du Google Africa Investment Fund et de Verod Capital, ainsi que de Lightrock, un investisseur existant.
Moove (100 millions de dollars américains)
En mars, Moove, une fintech spécialisée dans le financement de véhicules pour les chauffeurs d’applications de transport et de livraison, a levé 100 millions de dollars américains pour soutenir son expansion sur de nouveaux marchés. Uber et le fonds souverain Mubadala ont dirigé ce tour de table.
NALA (40 millions de dollars américains)
En juillet, la fintech NALA, fondée en Tanzanie, a levé 40 millions DE DOLLARS AM2RICAINS pour accélérer son expansion internationale et développer ses propres infrastructures de paiement.
NALA facilite les transferts d’argent rapides et sécurisés depuis l’Europe, le Royaume-Uni et les États-Unis vers plusieurs pays africains. L’entreprise prévoit d’étendre ses activités en dehors de l’Afrique et de lancer Rafiki, une plateforme B2B visant à poser les bases des paiements pour le prochain milliard d’utilisateurs.
Yellow Card (33 millions de dollars américains)
En octobre, la fintech panafricaine Yellow Card a levé 33 millions de dollars américains lors d’un tour de série C pour financer son expansion mondiale et des initiatives stratégiques.
Lancée au Nigeria en 2019, Yellow Card est le premier opérateur Stablecoin en Afrique. Présente dans 20 pays, elle a traité plus de 3 milliards de dollars américains de transactions. Ce financement, mené par Blockchain Capital, soutiendra notamment l’amélioration des API et des widgets de l’entreprise.
SunCulture (27,5 millions de dollars américains)
En avril, la société kenyane SunCulture, spécialisée dans les solutions solaires d’irrigation, a levé 27,5 millions de dollars américains pour développer ses produits et soutenir sa croissance.
SunCulture fournit aux petits exploitants agricoles des solutions technologiques et financières pour augmenter leurs rendements agricoles tout en réduisant les coûts. Ce tour de table a attiré des investisseurs tels que Reed Hastings et EDF Group.
Roam (24 millions de dollars américains)
En février, la startup kényane Roam, anciennement Opibus, a levé 24 millions de dollars américains pour accélérer sa production de motos et bus électriques destinés au marché africain.
Paymob (22 millions de dollars américains)
En septembre, la fintech égyptienne Paymob a ajouté 22 millions de dollars américains à son tour de série B, portant le total à 72 millions de dollars américains. L’entreprise étend ses activités dans la région MENA et continue d’innover dans les services financiers.
Pula (20 millions de dollars américains)
En avril, Pula, une entreprise kenyane spécialisée dans l’assurance agricole, a levé 20 millions de dollars américains pour élargir son offre d’assurance et atteindre davantage d’agriculteurs.
OneOrder (16 millions de dollars américains)
En mai, la startup égyptienne OneOrder, qui propose une plateforme d’approvisionnement pour l’industrie de la restauration, a levé 16 millions de dollars américains pour s’étendre dans la région du Golfe.
Source: Disrupt Africa
L’article 2024 : une année encore difficile pour le financement des startups technologiques en Afrique est apparu en premier sur Managers.