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Kaïs Saïed : «Certains responsables n’ont pas compris le moment historique que traverse la Tunisie»

29. Oktober 2024 um 09:06

Le président Saïed n’a de cesse de déplorer les dysfonctionnements de l’administration publique, la lenteur des services dispensés aux citoyens et le manque de zèle de certains agents de l’Etat. Il l’a fait encore une fois hier, lundi 28 octobre 2024, en recevant au Palais de Carthage, trois membres du gouvernement.

En s’entretenant avec le chef du gouvernement, Kamel Maddouri, le président de la république a souligné l’importance de choisir les fonctionnaires non seulement pour leur compétence, mais également pour leur engagement dans un projet constructif répondant à la volonté des Tunisiens.

Kaïs Saïed a aussi noté que plusieurs services publics ne fonctionnaient pas comme ils devraient l’être et que certains responsables qui en ont la charge n’ont toujours pas compris le moment historique que vit le pays, par allusion au processus politique qu’il a engagé par la proclamation de l’état d’exception, le 25 juillet 2021 et la mise en place d’un nouveau système politique hyper-présidentiel où tout émane du Palais de Carthage et y revient.

«Tout responsable qui n’est pas à la hauteur de sa responsabilité sera jugé et remplacé», a-t-il menacé une nouvelle fois, laissant ainsi entendre que l’administration publique contient des éléments réfractaires, récalcitrants ou qui ne s’alignent pas avec le zèle et l’enthousiasme requis derrière le «projet saïedien».

En recevant la ministre de la Justice, Leila Jaffel, Saïed a également souligné le rôle important du pouvoir judiciaire dans la mise en œuvre de son projet, ajoutant que le processus actuel en Tunisie sanctionnera «tous ceux qui causent du tort au peuple tunisien».

Selon un communiqué de la présidence, le chef de l’Etat a indiqué qu’un système judiciaire équitable est l’un des piliers les plus importants de l’État, réaffirmant la nécessité de trancher les nombreuses affaires dans des délais raisonnables.

«Les procédures existent pour garantir un procès équitable et non pour que de nombreux dossiers restent intouchés pendant de longues années», a souligné Saïed, qui trouve le temps judiciaire trop long et espère les procès tranchés dans des délais plus courts.

Saïed a, également reçu, le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur chargé de la Sécurité nationale, Sofien Bessadok, qu’il a appelé à intensifier le travail des services dont il a la charge «24 heures sur 24, pour démanteler les réseaux de trafic de drogue et déployer des patrouilles dans toutes les régions du pays afin que les citoyens se sentent en sécurité à tout moment et en tout lieu.»

I. B.

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Tunisie : les réseaux sociaux sous haute surveillance

29. Oktober 2024 um 08:06

Les autorités judiciaires n’ont pas perdu beaucoup de temps avant de passer à l’action et d’appliquer les instructions du ministère de la Justice pour sévir contre les «créateurs de contenus» portant atteinte à la moralité publique sur les réseaux sociaux, et notamment Tik-Tok et Instagram.

En effet, le ministère public auprès du Tribunal de première instance de Tunis a émis lundi 28 octobre 2024 cinq mandats de dépôt contre quatre «créateurs de contenu» et une «instagrameuse», pour des accusations liées à des comportements obscènes et harcèlement d’autrui sur les réseaux sociaux, ainsi que d’autres accusations d’ordre moral, a rapporté Mosaïque FM, hier soir, lundi 28 octobre, en citant une source bien informée. 

Rappelons que la ministre de la Justice Leila Jaffel a, dans un communiqué publié samedi, autorisé le ministère public à «prendre les mesures légales nécessaires pour lutter contre les personnes utilisant les réseaux sociaux, notamment Tik-Tok et Instagram, pour diffuser des contenus numériques en nette contradiction avec les bonnes mœurs par l’usage de certaines expressions ou l’apparition dans des poses portant atteinte à la moralité publique et aux valeurs de la société, et qui pourraient influer négativement sur les comportements des jeunes interagissant dans les plateformes électroniques signalées».

Le ministère a autorisé le ministère public «à prendre les mesures légales nécessaires pour faire face à ces pratiques et à ouvrir des instructions judiciaires contre quiconque produit, présente et diffuse des contenues numériques, des photos ou des vidéos présentant des contenus immoraux».

I. B.

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La Tunisie organise la lutte contre les «contenus immoraux» sur Tik-Tok et Instagram

28. Oktober 2024 um 13:02

L’avocat Mehdi Louati, président de l’Association tunisienne de lutte contre la cybercriminalité, a déclaré qu’«il y a des principes moraux fondamentaux qui ne changent pas, surtout que nous vivons dans une société arabo-musulmane».

Me Louati, qui intervenait dans l’émission Ahla Sbah sur Mosaïque FM ce lundi 28 octobre 2024, commentait la décision de la ministre de la Justice d’ouvrir des instructions contre quiconque diffuse des «contenus immoraux» sur les réseaux Tik-Tok et Instagram.

«Ce phénomène existe depuis quelque temps et certaines voix se sont élevées sur les réseaux sociaux pour demander l’intervention de l’Etat à travers le ministère public pour y mettre fin», a-t-il dit, ajoutant que «ce qui est considéré comme délictueux dans la vie réelle l’est également dans le monde virtuel. Aussi l’Etat a-t-il un rôle important à jouer à cet égard».    

«Quand vous naviguez sur Tik-Tok, par exemple, vous constaterez que certaines pages dans ce réseau sont en passe de se transformer en des nids de prostitution. Et pareille pratique requiert une sanction pénale», a estimé Me Louati.

Rappelons que la ministre de la Justice Leila Jaffel a, dans un communiqué publié avant-hier, autorisé le ministère public à «prendre les mesures légales nécessaires pour lutter contre les personnes utilisant les réseaux sociaux, notamment Tik-Tok et Instagram, pour diffuser des contenus numériques en nette contradiction avec les mœurs publiques par l’usage de certaines expressions ou l’apparition dans des poses portant atteinte à la moralité publique et aux valeurs de la société, et qui pourraient influer négativement sur les comportements des jeunes interagissant dans les plateformes électroniques signalées».

Le ministère a autorisé le ministère public «à prendre les mesures légales nécessaires pour faire face à ces pratiques et à ouvrir des instructions judiciaires contre quiconque produit, présente et diffuse des contenues numériques, des photos ou des vidéos présentant des contenus immoraux».

I. B.

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