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Tunisie : Le coût des migrants irréguliers à Sfax estimé à 400 MD par an

Von: walid
29. März 2025 um 09:30

L’expert en risques financiers Mourad Hattab, a souligné que les migrants irréguliers originaires de pays subsahariens installés à Sfax représentent un coût estimé à environ 400 millions de dinars par an.

Il a indiqué dans une déclaration à la TAP, en marge d’une conférence de presse, tenue hier jeudi à Sfax, sur “les risques politiques et socio-économique de la migration irrégulière” que ce montant inclut les dépenses relatives à la santé, au logement, aux services publics, aux besoins de première nécessité et aux coûts indirects relatifs à l’exploitation des terres agricoles, ajoutant que les migrants irréguliers en Tunisie représentent 22 nationalités.

“Le moyen le plus efficace de lutter la migration irrégulière est le retour volontaire aux filières légales, le rapprochement des services aux migrants illégaux et le contrôle des frontières en prévision aux flux migratoires”, a-t-il précisé.

De son côté, l’expert en protection sociale Badr Smaoui a mis en garde contre les répercussions sociales des migrants irréguliers installés sur le territoire tunisien signalant la prolifération du phénomène de mendicité, des pratiques terroristes et actes criminels impactant négativement la vie sociale des tunisiens.

Il a évoqué les risques sanitaires causés par les maladies transmissibles telles que le Sida, la malaria, la tuberculose et l’ophtalmie.

Pour sa part, la député Fatma Mseddi représentante du gouvernorat de Sfax a souligné que le phénomène de la migration irrégulière ne concerne pas uniquement la Tunisie mais englobe aussi les pays d’Afrique du nord.

“Plusieurs facteurs ont contribué à l’installation des migrants irréguliers venus des pays subsahariens en Tunisie et en particulier à Sfax, dont l’octroi de cartes de demandeur d’Asile par le haut commissariat des réfugiés (HCR) en l’absence d’une législation organisant le droit d’Asile”, a t-elle précisé, signalant le manquement de l’organisation internationale de la migration (OIM) à ses obligations en Tunisie.

Mseddi a indiqué que le mémorandum d’entente signé récemment entre la Tunisie et l’Union européenne stipule que l’état tunisien refuse d’être un lieu d’installation, précisant qu’une proposition a été émise au niveau du parlement pour la promulgation d’une loi sur le rapatriement des migrants irréguliers.

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Pharmacie Centrale : Le coût des médicaments multiplié par 10 en trois ans

Von: walid
28. März 2025 um 09:43

Le coût d’achat des médicaments à la Pharmacie Centrale est passé de 30 millions de dinars en 2021 à 300 millions de dinars en 2024, soit une multiplication par dix en trois ans, a révélé le directeur général de cette entreprise publique, Chokri Hammouda, dans un entretien avec l’Agence Tunis-Afrique-Presse (TAP). Il a précisé que 16 types de médicaments représentent à eux seuls 250 millions de dinars de ce montant.

Pour faire face à cette hausse significative, Hammouda a souligné la nécessité de rationaliser les prescriptions médicales en favorisant des médicaments moins coûteux mais d’efficacité équivalente. Il a également préconisé l’adoption de protocoles thérapeutiques permettant aux médecins de s’appuyer sur les stocks disponibles et les prix homologués, tout en tenant compte des besoins individuels des patients grâce à des approches comme la médecine génomique.

Les importations de médicaments, qui s’élèvent à 180 millions de dinars, constituent un autre défi. La Pharmacie Centrale envisage d’aligner leurs prix sur ceux des équivalents locaux, une mesure qui pourrait entraîner une augmentation pour certains produits mais soutiendrait l’industrie pharmaceutique nationale.

Sur le plan financier, l’établissement a enregistré une amélioration avec des revenus passant de 14 millions de dinars en 2022 à 53 millions en 2023. Cependant, il reste confronté à des créances importantes, estimées à 1260 millions de dinars, dont 504 millions dus par les hôpitaux et 658 millions par le ministère des Affaires sociales.

Pour assurer son équilibre, la Pharmacie Centrale mise sur une meilleure gestion des coûts, la numérisation, le recouvrement des créances et le maintien de son monopole d’importation, essentiel pour l’approvisionnement des structures sanitaires.

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