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Heute — 17. November 2025Haupt-Feeds

Bourse de Tunis : Le marché entame la semaine dans le vert

Von: walid
17. November 2025 um 16:07

Le marché boursier est reparti, au début de cette semaine, à la hausse (+0,43 %), clôturant la séance à 13108 points, et ce, après avoir marqué un répit vendredi dernier.

Les volumes ont été modestes sur la séance, malgré la réalisation d’une transaction de bloc sur le titre BT, portant sur une enveloppe de 1,9 MD, selon l’analyse de l’intermédiaire en bourse, Tunisie Valeurs.

Le titre TUNINVEST continue son trend haussier (+4,5 % à 34,490 D), chapeautant le palmarès de la séance. Les volumes transigés sur la société d’investissement ont été relativement maigres, s’établissant à 164 mille dinars.

Le titre ASSAD a affiché un parcours boursier favorable sur la séance. L’action du spécialiste des batteries automobiles a inscrit une avancée de 4,4 % à 2,630 D. La valeur a drainé un faible flux de 207 mille dinars sur la séance.

Le titre SIAME s’est placé en lanterne rouge du TUNINDEX. L’action du spécialiste des appareillages électriques a dévissé de 4,8 % à 2,6 D, dans des échanges anémiques de 5 mille dinars.

Le titre BNA ASSURANCES a, également, été mal orienté sur la séance. L’action du bras assurantiel du groupe BNA s’est pliée de 3,3 % à 2,9 D. La valeur a été transigée à hauteur de 51 mille dinars seulement sur la séance.

BT a été la valeur vedette de la séance. L’action de la banque a progressé de 3,8 % à 6,850 D sur la séance, en alimentant le marché avec des capitaux de 2,3 MD.

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Israël et l’Autriche ont protégé un tortionnaire syrien

17. November 2025 um 08:31

Après douze ans de traque, l’une des affaires les plus retentissantes d’Europe a enfin pris fin. Le général de brigade syrien Khaled al-Halabi a été arrêté pour des actes de torture et des crimes de guerre commis dans la ville syrienne de Raqqa entre 2011 et 2013. Selon une enquête qui lui a été consacrée par le New York Times, Al-Halabi, âgé de 62 ans, était un agent double du Mossad, les services de renseignement israéliens, en Syrie. Il vivait sous couverture en Europe depuis des années, protégé par des agents des services de renseignement israéliens et autrichiens, avant son arrestation ce mois-ci. Les journalistes du NYT Carlotta Gall et Saad Alnassife ont rencontré des responsables autrichiens ainsi que des victimes d’al-Halabi pour mener leur enquête.  

Imed Bahri

Al-Halabi, surnommé le «Boucher de Raqqa», n’était pas le seul dans cette affaire. Des accusations similaires ont été portées contre le colonel Musab Abu Rukba, âgé de 53 ans, qui occupait un poste sensible au sein de la Direction de la sécurité criminelle à Raqqa. Le journal ne précise si ce dernier a également été arrêté.

Par l’intermédiaire de leurs avocats, les deux hommes ont nié toute implication dans des actes de torture ou des mauvais traitements infligés aux détenus. Les procureurs ont affirmé que les enquêtes prouvaient leur responsabilité dans les exactions commises lors de la répression du soulèvement syrien contre le régime du président déchu Bachar el-Assad.

De Raqqa à Paris

Avant de fuir la Syrie en 2013, al-Halabi, un Druze originaire de Soueïda, était officier des services de renseignement syriens. En 2008, il a pris la tête de la branche 335 de la Sûreté de l’État à Raqqa.

Après le début des manifestations à travers le pays en mars 2011, les forces de sécurité syriennes, dont la branche 335, ont lancé de vastes campagnes d’arrestations, d’interrogatoires et de torture.

Alors que la situation militaire dans le nord du pays évoluait avec l’avancée des factions d’opposition en 2013, al-Halabi s’enfuit précipitamment, traversant la Turquie puis la Jordanie, avant de finalement rejoindre Paris. Il y fut considéré comme un transfuge susceptible de contribuer à documenter les crimes du régime.

Toutefois, les preuves recueillies par les enquêteurs de la Commission pour la justice et la responsabilité internationales (CJRA) ont bouleversé la donne. Ils ont commencé à soupçonner l’ancien général de brigade d’avoir lui-même supervisé la torture de Syriens au sein de sa branche sécuritaire à Raqqa, le transformant ainsi de témoin en principal suspect.

Selon l’accusation, Halabi a disparu subitement de Paris en 2015. L’enquête a révélé par la suite qu’il avait été exfiltré à travers l’Europe dans des voitures conduites par des agents du Mossad israélien et leurs homologues autrichiens, jusqu’à Vienne. Là, il a obtenu l’asile grâce à des agents des services de renseignement intérieur autrichiens et a été logé dans un appartement financé par le Mossad.

Un réseau de protection secret

En janvier 2016, poursuit le rapport, les enquêteurs de la Commission pour la justice et la responsabilité internationales ont transmis le dossier d’Halabi au ministère autrichien de la Justice. Les autorités autrichiennes ont alors lancé des recherches, soupçonnant les services de renseignement autrichiens de le protéger.

En 2023, cinq responsables autrichiens, dont des agents des services de renseignement intérieur, ont été jugés pour abus de pouvoir afin de faciliter l’obtention de l’asile par Halabi grâce à un accord avec le Mossad. Quatre d’entre eux ont été acquittés, tandis que le cinquième ne s’est pas présenté au procès. 

Lors du procès en Autriche, l’accusation a révélé que le chef des services de renseignement autrichiens s’était rendu en Israël en 2015 et avait négocié un accord pour obtenir un permis de séjour à Vienne pour le général syrien en échange de renseignements sur la situation en Syrie.

Bien que certains officiers aient été acquittés faute de preuves suffisantes, le procès a permis aux victimes d’al-Halabi de le voir pour la première fois en face. Ce fut un choc pour elles car il est devenu évident que le tortionnaire qui les avait tourmentées était libre après toutes ces années. Son arrestation n’est intervenue que ce mois-ci. 

Ni le gouvernement israélien ni le Mossad n’ont répondu aux questions concernant leurs relations avec Halabi. Les ministères autrichiens de l’Intérieur et de la Justice ont refusé de commenter les cas individuels afin de protéger la vie privée.

Des témoignages accablants

Le journal révèle que les victimes de l’ancien général syrien avaient décidé de coopérer avec des organisations internationales telles que l’Open Justice Initiative afin de rassembler des preuves et de témoigner.

Abdullah al-Sham, un activiste de Raqqa, a déclaré que le nom d’al-Halabi semait la terreur pendant la révolution. Il a ajouté : «Imaginez voir l’homme qui a torturé vos amis assis devant vous dans le box des accusés? C’est un tournant décisif».

Le procureur a indiqué que 21 victimes avaient été identifiées. Nombre d’entre elles ont témoigné avoir été sauvagement battues et soumises à des chocs électriques au sein de la branche 335 des services de sécurité. L’une d’elles a notamment déclaré avoir subi une nuit entière de torture dans le bureau personnel d’al-Halabi.

L’avocat Asaad al-Moussa, âgé de 46 ans, a été arrêté à deux reprises en 2011 par les services de Halabi puis soumis à de graves tortures au siège du renseignement militaire en 2012.

Al-Moussa avait créé un comité d’avocats pour défendre les détenus à Raqqa et organisé une grève à laquelle ont participé plus d’une centaine d’avocats pour protester contre les violences dont ils étaient victimes. Il a déclaré : «Le gouvernement et les services de renseignement autrichiens ont aidé le Mossad et des criminels de guerre. C’est le crime le plus odieux qui soit»

Le NYT a conclu que l’affaire al-Halabi est un douloureux rappel que lorsque la justice se heurte aux intérêts politiques et aux services de renseignement, le combat devient long mais qui vaut la peine d’être mené jusqu’au bout.

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