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Gestern — 05. Juni 2025Haupt-Feeds

Bourse de Tunis : Assad réduit ses pertes et enregistre un bénéfice consolidé en 2024

05. Juni 2025 um 13:58

La Société « L’Accumulateur Tunisien Assad » informe ses actionnaires que son Conseil
d’Administration, réuni le mardi 3 juin 2025, a examiné l’activité de la société au titre de
l’exercice 2024 et a arrêté les états financiers individuels ainsi que les états financiers consolidés du groupe Assad.

L’analyse des états financiers individuels révèle que la société mère Assad a enregistré un résultat net déficitaire de 2.514 KDT, contre un déficit de 9.282 KDT en 2023, soit une amélioration de 6.768 KDT par rapport à l’exercice précédent.

Concernant les états financiers consolidés, ils font ressortir un résultat bénéficiaire de 3.962 KDT, en nette progression par rapport au déficit de 9.624 KDT enregistré en 2023, représentant ainsi une amélioration de 13.586 KDT.

Le Conseil d’Administration a décidé de convoquer l’Assemblée Générale Ordinaire pour le jeudi 10 juillet 2025 à 10h00, à l’Institut Arabe des Chefs d’Entreprises « la Maison de
l’Entreprise » sis aux Berges du Lac Tunis.

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Assad est bien engagée sur le chemin du redressement

05. Juni 2025 um 08:04

Dans un communiqué de presse, la société L’Accumulateur Tunisien Assad a informé ses actionnaires que son conseil d’administration a arrêté les états financiers individuels et consolidés du groupe.

L’analyse des comptes sociaux révèle que la société mère a enregistré un résultat net de -2,514 MTND, contre -9,282 MTND l’année d’avant. Pour rappel, le premier semestre a été soldé par une perte de 3,279 MTND. Quant aux états financiers consolidés, ils font ressortir un résultat bénéficiaire de 3,962 MTND, en nette progression par rapport aux -9,624 MTND enregistrés en 2023.

Le conseil d’administration a décidé de convoquer l’Assemblée générale ordinaire pour le jeudi 10 juillet 2025. Les actionnaires devraient apprécier l’amélioration des performances opérationnelles, même si l’entreprise est encore loin de l’équilibre. La société aura presque 17 MTND de résultats reportés négatifs à récupérer, ce qui demande encore des années.

Parmi les sujets qui seront soulevés, il y aura celui relatif à l’avancement de la mission de recherche d’un partenaire institutionnel, en vue d’une augmentation de capital d’un montant minimum de 1 milliard de dinars pour la filiale Batterie Assad Algérie. Au lancement du projet, la levée de fonds devrait aboutir avant fin juin 2025. L’opération n’est pas seulement importante pour l’entité algérienne, mais aussi pour celle tunisienne. Fin 2023, la société mère détient des créances sur Batteries Assad Algérie d’une valeur de 28,874 MTND. L’encaissement de ces créances, qui se sont accumulées depuis des années, a été retardé par les difficultés opérationnelles rencontrées par la société algérienne, notamment lors de la crise de la Covid-19, ainsi que par les besoins en fonds nécessités par les investissements entrepris. Injecter de l’argent frais dans cette filiale permettra de récupérer du cash par Assad Tunisie.

 

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Syrie │ Quel avenir pour les compagnons d’armes étrangers d’Ahmed Al-Charaa?

04. Juni 2025 um 08:18

Alors que les États-Unis exigent l’expulsion des combattants étrangers de Syrie, le nouveau pouvoir syrien demeure prudent. Étant donné que ces combattants sont nombreux et encore armés, il craint leur réaction surtout que la situation est précaire et que la situation est encore en pleine gestation. Faire des alliés d’hier les ennemis d’aujourd’hui ne ferait qu’affaiblir davantage le président intérimaire Ahmed Al-Charaa. Entre les Américains avec lesquels il est en pleine lune de miel et ses encombrants compagnons d’armes, c’est un vrai dilemme auquel est confronté Al-Charaa. 

Imed Bahri

Le Washington Post a publié une enquête sur le défi auquel est confronté le président syrien Ahmed Al-Charaa à savoir la situation des combattants étrangers qui l’ont aidé à renverser le régime de Bachar Al-Assad. Aujourd’hui, la question de l’avenir de ces combattants islamistes venus d’aussi loin que l’Europe et l’Asie centrale se pose et doit être tranchée par le nouveau pouvoir syrien.  

Al-Charaa a nommé certains d’entre eux à des postes importants au sein du ministère de la Défense et a proposé la naturalisation de nombre d’entre eux notamment des sous-officiers et des soldats. Cependant, l’administration Trump exige l’expulsion de tous les combattants étrangers comme condition à l’assouplissement des sanctions qui ont paralysé l’économie syrienne.

Jerome Drevon, analyste senior à l’International Crisis Group, affirme que le gouvernement syrien a tenté de les isoler mais il est confronté à de réelles difficultés pour mettre en œuvre la demande américaine notamment pour définir qui sont les «terroristes».  Et même s’ils sont expulsés, leurs pays refusent leur retour ce qui représente un problème de taille. 

Une fragile phase de transition

Selon les observateurs qui suivent de près la situation en Syrie, les combattants qui ont participé à une attaque sanglante il y a deux mois contre la communauté alaouite sur la côte syrienne tuant des centaines de personnes sont étrangers. Ces tensions communautaires menacent de déstabiliser la fragile phase de transition et mettent en péril la cohésion sociale et l’unité du pays. 

Le WP a rapporté que les combattants étrangers les plus radicaux ont commencé à exprimer leur colère contre leur ancien compagnon d’armes M. Al-Charaa pour son incapacité à imposer la loi islamique en Syrie. Ils l’accusent de coopérer avec les États-Unis et les forces turques pour cibler des factions considérées comme extrémistes.

Un combattant européen qui s’est exprimé sous couvert d’anonymat lors d’une interview dans la ville d’Idlib, au nord du pays, a déclaré: «Al-Joulani nous attaque depuis le sol et l’Amérique nous attaque depuis le ciel», utilisant le nom de guerre d’Al-Charaa lorsqu’il combattait l’ancien régime.

Le journal américain rapporte que des dizaines de milliers d’étrangers ont afflué en Syrie et en Irak voisin au cours des deux dernières décennies pour combattre aux côtés des rebelles syriens pendant près de 14 ans de guerre civile. Nombre d’entre eux ont rejoint des groupes extrémistes comme Daech tandis que d’autres ont rejoint des factions moins extrémistes.

Les chercheurs estiment que 5 000 de ces étrangers sont toujours en Syrie. Nombre d’entre eux se sont intégrés aux communautés locales notamment dans l’extrême nord-ouest du pays et sont désormais mariés à des Syriennes et ont des enfants.

Le journal cite des analystes politiques et des combattants qui affirment que le gouvernement de Damas a ordonné aux étrangers de faire profil bas et de s’abstenir de s’exprimer en public tandis que le nouveau président peine à trouver un équilibre apparemment difficile.

Le journal note que ses correspondants ont rencontré des combattants étrangers à trois reprises depuis la chute d’Assad en Syrie dans différentes régions du pays. En décembre dernier, des combattants turcs étaient stationnés sur la route menant à Hama (centre de la Syrie) où se trouve le mausolée de l’imam Ali Zayn al-Abidin tandis que des combattants irakiens parcouraient la ville en se faisant passer pour des touristes.

En mars dernier, des combattants d’Asie centrale ont pris possession d’un poste de contrôle bloquant la route menant au célèbre mont Qasioun à Damas. Puis, début mai, la plupart d’entre eux ont disparu des points de contrôle et des rues du centre et du sud de la Syrie.

Un combattant français, qui a parlé au journal sous couvert d’anonymat et s’identifiant uniquement sous le nom de Mustafa, a déclaré avoir quitté Paris pour rejoindre le combat contre les forces d’Assad en 2013, d’abord avec une petite faction composée principalement d’Égyptiens et de Français puis avec l’ancien Front Al-Nosra avant sa transformation en Hay’at Tahrir Al-Cham qui était dirigé par Al-Charaa.

Un coiffeur du nom de Mohammed Kurdi a déclaré au Washington Post que certains de ses clients étaient des combattants originaires de Biélorussie, de Tchétchénie, d’Ouzbékistan et d’ailleurs.

Cependant, les experts qui suivent les groupes islamistes affirment que les combattants dans leur ensemble sont devenus moins radicaux au fil du temps même si la plupart restent profondément conservateurs. Aucune de ces personnes interrogées par les journalistes du WP ne souhaite quitter la Syrie invoquant le risque d’être arrêtée voire condamnée à mort dans son pays d’origine.

La situation pourrait empirer

Selon l’enquête du journal américain, le gouvernement syrien est actuellement prudent craignant d’être perçu comme ingrat et ciblant les combattants fidèles ou provoquant les militants désillusionnés.

L’analyste Drevon estime que le gouvernement ne souhaite pas les trahir car il ignore leur comportement et leur réaction. Il ajoute qu’ils pourraient disparaître, rejoindre d’autres groupes, se livrer à des violences sectaires et que par ricochet, la situation pourrait empirer.

Le WP estime que le gouvernement d’Al-Charaa pourrait chercher à intégrer la plupart des combattants étrangers dans la nouvelle armée du pays soulignant que six d’entre eux ont déjà été nommés à des postes importants au ministère de la Défense. De plus, ces étrangers ne présentent pas que des inconvénients. Les experts estiment que le président syrien cherche à se protéger contre d’éventuels coups d’État en confiant des postes de sécurité comme sa garde présidentielle à des loyalistes étrangers dépourvus de tout ancrage local.

Également, le pouvoir pourrait créer des unités spécifiques pour les étrangers. Reuters, citant des sources syriennes, rapporte qu’environ 3500 combattants étrangers, pour la plupart des Ouïghours, rejoindront une unité de l’armée syrienne nouvellement formée.

En définitive, la question des combattants étrangers n’a pas été clairement et définitivement tranchée. Elle est à l’image de la Syrie, un pays en gestation où tout peut basculer dans un sens comme un autre.

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Avec l’aide d’Israël, le Liban démantèle l’arsenal militaire du Hezbollah

03. Juni 2025 um 07:40

L’étoile du Hezbollah continue de pâlir. Après l’épuisement enduré lors de la guerre destructrice de l’automne 2024, son infiltration par le Mossad, la chute de son allié Bachar Al-Assad et l’affaiblissement de l’Iran, le gouvernement libanais est déterminé à désarmer le groupe chiite pro-iranien. Chose complètement impensable il y a moins d’une année.

Imed Bahri

Pis encore, c’est avec des informations israéliennes fournies par les Américains que l’armée libanaise localise et détruit les dépôts d’armes du Hezbollah. Le gouvernement entend étendre ce processus aux factions armées palestiniennes présentes sur le territoire libanais. Le chef du gouvernement Nawaf Salam invoque le monopole de la force légitime ce qui veut dire que seul l’État est habilité à détenir des armes. 

Le Wall Street Journal a publié une enquête d’Omar Abdel Baqi et d’Adam Shamseddine indiquant que l’armée libanaise, avec l’aide des services de renseignement israéliens, s’emploie à démanteler la force militaire du Hezbollah dans le sud du Liban. Ces progrès, selon le journal américain, contribuent à la préservation du fragile accord de cessez-le-feu entre le Liban et l’État hébreu. 

Le Hezbollah désarmé dans le sud Liban

L’armée libanaise a largement réussi à désarmer le Hezbollah dans ses bastions du sud du pays. Pour le WSJ mentionne, «ce succès a été obtenu en partie grâce aux services de renseignement israéliens alors que le nouveau gouvernement libanais cherche à mettre en œuvre l’accord de cessez-le-feu qui a mis fin à une vague de violents combats avec Israël l’année dernière»

Le journal cite des responsables américains et israéliens qui se disent surpris par l’ampleur des progrès réalisés et les considèrent comme une avancée importante pour la préservation de la fragile trêve conclue en novembre dernier. Cependant ils se posent la question suivante : le gouvernement libanais sera-t-il en mesure de mener à bien cette tâche jusqu’au dans le sud et d’étendre ses efforts au reste du pays ?

Dans une déclaration au WSJ, le Premier ministre libanais Nawaf Salam a déclaré: «Dans tout le pays, les armes doivent être entre les mains de l’État», ajoutant que le gouvernement libanais avait atteint environ 80% de ses objectifs en matière de désarmement des milices dans l’extrême sud.

L’armée libanaise consolide son autorité

De hauts responsables arabes ont déclaré que les renseignements israéliens ont transmis à l’armée libanaise via des canaux américains les informations qui ont permis de localiser et de détruire les derniers dépôts d’armes et positions militaires du Hezbollah dans le sud. L’armée libanaise a expliqué qu’elle détruisait une partie des armes confisquées au Hezbollah tout en conservant celles en état de marche pour renforcer son arsenal limité.

Le journal ajoute que ces efforts ont permis à l’armée libanaise de consolider son autorité au sud de la rivière Litani où elle contrôle désormais les points d’entrée et de sortie auparavant sous contrôle du Hezbollah.

«Nous constatons déjà que l’armée libanaise est plus efficace que prévu dans de nombreuses zones», a déclaré un responsable militaire israélien ajoutant que «Tsahal se félicite globalement de cette tendance et s’attend à ce qu’elle se poursuive».

Par ailleurs, le gouvernement libanais promeut un plan en plusieurs phases pour désarmer les groupes armés palestiniens à l’intérieur du pays. Ces groupes sont souvent basés dans des camps de réfugiés surpeuplés. En avril, les responsables de la sécurité libanaise ont lancé une campagne contre une cellule armée palestinienne soupçonnée d’être impliquée dans des tirs de roquettes vers Israël, ce qui a donné lieu à de rares arrestations.

L’accord de cessez-le-feu stipule que les efforts de désarmement doivent commencer au sud du fleuve Litani, à peu près parallèlement à la frontière avec Israël. Nawaf Salam, de concert avec les États-Unis, a appelé au désarmement de ces groupes. De hauts responsables de la sécurité libanaise ont confirmé que le Hezbollah avait partiellement coopéré aux efforts de désarmement dans le sud et, en même temps, avait été contraint d’abandonner le contrôle sécuritaire dans d’autres zones.

Ceux qui connaissent bien le Hezbollah affirment qu’il cherche à marquer des points en politique intérieure en gagnant du temps alors que le Liban sollicite une aide à la reconstruction auprès des pays occidentaux et ceux du Golfe, hostiles au Hezbollah, qui imposent des conditions à leur soutien financier.

Cependant, il est difficile de savoir si le Hezbollah continuera de coopérer aux efforts de désarmement dans d’autres régions du pays. «À moins que le Hezbollah ne soit disposé à se désarmer, je ne peux imaginer un scénario dans lequel le gouvernement déciderait de recourir à la force pour le désarmer. Il devrait plutôt utiliser son refus comme un levier et le lier au processus de reconstruction dans les zones chiites», a déclaré au journal Randa Slim, chercheuse à l’Institut du service extérieur de l’Université Johns Hopkins. 

D’un autre côté, le désarmement du Hezbollah représente un risque politique important pour le gouvernement de Salam, compte tenu du large soutien populaire dont bénéficie le parti au sein de la communauté chiite libanaise. Toutefois, le parti se trouve actuellement dans une position de faiblesse suite à la guerre destructrice de l’automne dernier avec les multiples frappes aériennes et la campagne d’assassinats visant la plupart de ses dirigeants.

Les responsables du Hezbollah ont souligné l’importance de maintenir son arsenal militaire compte tenu de la faiblesse de l’armée libanaise, de la supériorité militaire d’Israël et de la présence de menaces provenant d’autres groupes armés. Ibrahim Al-Moussawi, député du Hezbollah au Parlement libanais, a déclaré: «Les armes du Hezbollah, toujours présentes dans certaines zones, représentent une force pour le Liban». Des paroles qui ne convainquent pas grand monde. 

Dans les faits, le parti rencontre d’importantes difficultés pour reconstituer son arsenal militaire notamment après la chute du régime de Bachar Al-Assad, la fermeture des routes de contrebande en provenance d’Iran via la Syrie et surtout la perte de contrôle de l’aéroport de Beyrouth.

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