Selon un communiqué publié lundi 6 janvier par le ministère français de la Santé, un premier cas du nouveau variant du virus mpox, anciennement appelé variole du singe, a été identifié en Bretagne, en France.

Ce fait est alarmant, car, d’après le ministère de la Santé français, la femme infectée n’est jamais allée en Afrique centrale, où les différents variants du virus mpox circulent depuis plusieurs mois.

« Cette personne a toutefois été en contact avec deux personnes de retour d’Afrique centrale. Les investigations sont en cours pour rechercher l’origine de la contamination et identifier l’ensemble des personnes contacts à risque autour du cas diagnostiqué », a déclaré le ministère.

Ce variant, classé dans le clade 1b, a été détecté en Suède, en Allemagne, au Royaume-Uni et en Belgique depuis l’été 2024. Il présente une transmissibilité et une dangerosité supérieures à celles du virus responsable de la pandémie mondiale de 2022. Identifiée pour la première fois en 1970 en République Démocratique du Congo (RDC), la maladie est restée confinée à une dizaine de pays africains pendant de nombreuses années.

Cependant, à partir de 2022, le virus a commencé à se propager dans le reste du monde, notamment dans des pays développés où il n’avait jamais été présent auparavant, selon l’AFP.

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Un premier cas humain du variant mpox clade 1b a été détecté en Bretagne, dans l’ouest de la France, selon le ministère de la Santé. La personne concernée, qui n’a pas voyagé en Afrique centrale, a été en contact avec deux individus revenant de cette région où ce variant circule activement.

Les investigations se poursuivent pour déterminer l’origine de la contamination et identifier les éventuels cas contacts. Ce variant, également signalé en Suède, en Allemagne, au Royaume-Uni et en Belgique depuis l’été, reste considéré comme présentant un faible risque d’infection pour la population générale en France et en Europe, selon l’ECDC (Centre européen de prévention et de contrôle des maladies) .

Le mpox, initialement identifié en 1970 en RDC (République démocratique du Congo), provoque des lésions cutanées, une forte fièvre et des douleurs musculaires. Depuis 2022, il s’est étendu au-delà des zones historiques de circulation, touchant désormais plusieurs régions du monde.

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