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Gestern — 31. Mai 2025Haupt-Feeds

Les clés des marchés africains pour les entreprises tunisiennes

31. Mai 2025 um 07:05

Face à l’impératif de croissance externe, Qawafel a orchestré une nouvelle session de son Qawafel Gathering, le 29 mai 2025, à Tunis, axée sur les dynamiques des marchés africains. Lesquelles offrent d’immenses opportunités aux entreprises tunisiennes préparées avec rigueur. La compréhension, la confiance et une vision à long terme sont les piliers du succès.

En prélude, Salah Bo ulila, managing director de Mazam, a présenté une infographie sur les modes d’internationalisation (export, implantation, franchise, e-export), analysant avantages, prérequis et risques de chacune de ces actions permettant le déploiement extérieur de l’entreprise.

Un panel d’experts reconnus a été convié pour éclairer les débats : Iheb Beji, co-fondateur et ceo de Medianet, Riadh Aziez, président de la Chambre syndicale nationale des conseillers à l’internationalisation (Utica), Rim Ayari, fondatrice de WeFranchiz, et Baligh Hamdi, fondateur et ceo de B2M Group.

Les réflexions issues de ce panel ont été enrichies par un témoignage de Radhia Kamoun, fondatrice de Gourmandise, recueilli lors d’un entretien dédié.

L’Afrique entre mythes et réalités

La discussion a confronté les idées reçues. L’implantation d’une filiale en Afrique, si elle est plus coûteuse initialement, s’avère souvent plus rentable à long terme. Pour l’IT, «ce n’est pas forcément plus cher», a nuancé M. Hamdi. La joint-venture n’est pas la solution universelle pour la sécurité d’entrée; «la plus sûre est d’être seul», a-t-il estimé, tout en reconnaissant l’aide de partenaires locaux pour la gouvernance.

M. Aziez a insisté sur l’importance d’une présence de terrain pour «appréhender les écarts culturels.» L’exportation, bien qu’elle soit le  «cheminement le plus naturel», n’est pas sans risques. La difficulté majeure, selon M. Aziez, est d’«organiser et de comprendre le pays.»

Mme Ayari a confirmé que même pour la franchise, il faut «commencer par exporter pour tester le marché.»

Pour une stratégie africaine efficace

La diversité du continent est cruciale, a rappelé M. Beji : «L’Afrique se répartit sur 3-4 ‘‘continents’’ en termes de spécificités.» Il a souligné l’importance de «commencer par des partenaires locaux pour travailler à moyen ou long terme.» Les «3 P» – passion, patience et pertinence – ont été érigés en boussole par M. Beji : une «passion pour le marché» est indispensable pour un cycle de 1 à 3 ans avant résultats. La pertinence de l’offre doit être validée. La nécessité de s’internationaliser, face à l’étroitesse du marché tunisien, a été martelée par M. HamdiDe l’initiation à la pérennisation

L’entrée en Afrique exige persévérance. L’expérience de Medianet dans le cadre du groupement professionnel qu’elle a cofondée, Get’IT, l’illustre : après des échecs, des études de marché ont ouvert des portes. «Les débuts sont difficiles», a concédé M. Beji, soulignant l’importance de «développer l’amitié avec le client.» Le soutien institutionnel est utile, mais «la volonté de faire des affaires en Afrique subsaharienne» prime, selon M. Hamdi. Les défis (stabilité politique, questions sanitaires, concurrence) sont réels, mais surmontables avec des partenaires locaux.

Le franchisage, levier d’expansion

Mme Ayari a voulu «casser les stéréotypes» : la franchise n’est pas réservée aux grands groupes et peut être initiée avec des budgets raisonnables si l’on a un «produit vraiment puissant» et une organisation solide. Les prérequis, selon M. Beji, incluent «les processus et la clarification.» Mme Ayari a insisté sur la protection de la propriété intellectuelle, la sécurité et la validation de la demande locale. La protection de la marque est centrale.

L’intervention de Mme Kamoun, fondatrice de Gourmandise, a offert un éclairage précieux. «Il faut aller à la recherche des opportunités», a-t-elle affirmé, et «avoir un concept qui a fait ses preuves, duplicable.» L’implantation en Libye depuis 2022 illustre cette vision, l’export simple n’étant pas rentable. Être franchiseur, c’est «le transfert de savoir-faire à un partenaire avec qui les valeurs sont partagées. Le choix du partenaire est l’élément le plus important.» La supervision par une équipe dédiée est vitale (choix des lieux, formation, audits continus). «Si on fait bien les choses, on apprend continuellement. On ne peut pas exporter un concept si on ne le maîtrise pas.» Les défis incluent la documentation exhaustive («Tout doit être écrit») et l’adaptation au pays, «normale.»

Secteurs clés et mentalité gagnante

M. Aziez a identifié des secteurs porteurs : agro-industrie, bureaux d’études, BTP, santé, digital, formation. Il a prôné l’humilité pour aborder l’Afrique subsaharienne : «Il ne faut pas dire qu’on veut exporter sur l’Afrique subsaharienne si vous ne supportez pas l’inverse.» La demande est forte, et le manque de «confiance dans le commerce à l’international» serait le principal frein.

Cette rencontre de Qawafel a démontré que l’Afrique offre d’immenses opportunités aux entreprises tunisiennes préparées avec rigueur. Compréhension des marchés, relations de confiance et vision à long terme sont les piliers du succès.

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Semaine de la cuisine turque pour savourer ses spécialités traditionnelles : du 21 au 27 mai à Tunis

 La Semaine de la cuisine turque, qui célèbre chaque année le riche patrimoine culinaire de la Türkiye, se déroule dans le monde entier du 21 au 27 mai 2025. En Tunisie, et sous l’égide de l’Ambassade de la République de Türkiye, elle aura lieu au café-restaurant Gourmandise aux Berges du Lac à Tunis.

La Semaine de la cuisine turque est destinée à mettre à l’honneur les pratiques culinaires durables, saines et traditionnelles de la Türkiye. Le thème de la manifestation cette année portera sur « Les plats classiques de la cuisine turque », pour mettre en lumière les fondements de cette cuisine et ses classiques intemporels.

Alors qu’un thème différent occupe le devant de la scène chaque année pour révéler les multiples facettes de la cuisine turque, le thème de cette année met en évidence les plats classiques qui constituent le fondement de la cuisine turque accompagnée de la chaleur de l’hospitalité turque traditionnelle.

Ahmet Misbah Demircan, ambassadeur de la République de Türkiye, déclare à cette occasion: “ Cette initiative vise à mettre en lumière le riche patrimoine culinaire de la Türkiye, façonné par des milliers d’années d’échanges culturels, de pratiques durables et de traditions gastronomiques profondément enracinées et nous sommes heureux d’organiser cet événement à Tunis pour faire découvrir nos plats emblématiques à tous nos hôtes”.

C’est le café-restaurant Gourmandise, situé dans le quartier des Berges du Lac 1 à Tunis, qui accueillera cet événement qui verra la participation de chefs de Emirgan Sütiş venus spécialement de Türkiye pour l’élaboration des mets qui seront présentés.

 Les plats turcs des tables anatoliennes s’ouvrent au monde

 Le riche paysage culinaire de la Türkiye est profondément enraciné dans sa géographie fertile et ses traditions séculaires, ce qui en fait un « véritable havre gastronomique ». Les plats classiques faits maison, basés sur des recettes intemporelles transmises de génération en génération et préparés avec amour dans les cuisines de tout le pays, sont au cœur de cette cuisine diversifiée.

Ces plats de base, élaborés à partir d’ingrédients locaux et saisonniers et de techniques réfléchies mais simples, reflètent l’essence de l’héritage culinaire turc. Porteurs des valeurs traditionnelles, saines et respectueuse des ressources, ces classiques symbolisent également les valeurs durables de l’Anatolie : l’hospitalité, la convivialité et l’unité qui sont la pierre angulaire des tables turques chaleureuses et accueillantes.

Savourer la diversité de la Türkiye avec des classiques régionaux

 La semaine de la cuisine turque est aussi une vitrine de la riche diversité régionale du pays. Des plats à base d’huile d’olive de la côte égéenne aux spécialités spécifiques du Sud-Est, en passant par la cuisine riche en fruits de mer de la mer Noire, la semaine propose un voyage culinaire à travers les différentes destinations de la Türkiye.

L’occasion d’offrir aux visiteurs l’opportunité d’apprécier le goût authentique des saveurs provinciales et apporter un regard plus en profondeur de la vie quotidienne et du patrimoine de chaque région.

 

 

 

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