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Pascal Boniface : les grandes tendances géopolitiques de 2025

29. Dezember 2025 um 12:47

On assiste de nos jours à une nouvelle reconfiguration du monde. Les événements qui ont secoué la planète, comme le conflit palestino-israélien qui persiste et la guerre en Ukraine contre la Russie, ont complètement changé le cours de l’histoire. Pour mieux comprendre ce qu’il se passe aujourd’hui, il faut dresser un bilan géopolitique.

Pascal Boniface, géopolitologue français, fondateur et directeur de l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), l’a rappelé sur sa chaîne YouTube : l’année 2025 a été particulièrement marquée par le retour de Donald Trump à la Maison Blanche (prise de fonction le 20 janvier 2025 ) un événement qui pour les Européens a bouleversé l’ordre international.

Une rupture géopolitique profonde

Son élection constitue une véritable rupture : Donald Trump s’attaque au système international issu de la Seconde Guerre mondiale, remet en cause le concept de monde occidental et l’Alliance transatlantique. Il prône ainsi un monde où « les puissants font ce qu’ils veulent et les faibles subissent ce qu’on leur impose », évoquant même l’annexion du Canada ou du Groenland, ou encore des frappes au Venezuela sans mandat.

Quant à l’Inde, la Turquie et l’Arabie saoudite, ces puissances intermédiaires multiplient les partenariats. Dans le même temps, les conflits persistent sur le continent africain. Tandis que l’ASEAN parvient à préserver son dynamisme économique; malgré les tensions entre la Thaïlande et le Cambodge.

En quelques mois, Donald Trump a bouleversé les relations internationales en démontant deux piliers historiques : le multilatéralisme, remplacé par une realpolitik unilatérale, et l’alliance transatlantique, née après 1945 pour contrer l’URSS et élargie après la Guerre froide via l’OTAN.

La Chine résiste et s’impose

La guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine persiste malgré les postures anti-chinoises de Trump, qui voit en Pékin son rival numéro un. De son côté, l’Empire du Milieu résiste aux pressions et gagne du terrain. Le retrait américain des institutions internationales laisse la Chine dominer le Sud global.

En Amérique latine, le « corollaire trumpien à la doctrine Monroe » (contrôle du Venezuela, du Panama) échoue face à l’emprise chinoise, renforçant l’image de Pékin comme partenaire fiable.

Europe : contradictions morales et fossé avec le Sud

Toujours selon l’analyse de Pascal Boniface, les Européens hésitent à condamner Trump sur le multilatéralisme (ONU, droit international), de peur de le froisser et en raison de leurs propres incohérences : fermes sur l’Ukraine, laxistes sur Gaza. Cela creuse le fossé avec le Sud global et les empêche de nouer de nouveaux liens après ce “divorce” atlantique.

Afrique : conflits et recul démocratique

En Afrique, les guerres persistent en RDC avec l’implication du Rwanda et du M23* créé le 6 mai 2012 par des officiers des forces armées de la république démocratique du Congo (FARDC), entrés en rébellion contre le gouvernement congolais) ainsi qu’au Soudan. L’Éthiopie quant à elle reste fragile, tandis que le recul démocratique s’y accentue.

Le triomphe du multi-alignement

Le multi-alignement triomphe avec l’Inde, la Turquie et l’Arabie saoudite, qui multiplient les partenariats avec la Chine et la Russie, échappant ainsi à une allégeance exclusive aux États-Unis. En Asie du Sud-Est, le dynamisme économique et politique reste discret, évitant habilement le duel sino-américain.

En somme, Pascal Boniface conclut : « 2025 est dominée par les mauvaises nouvelles. Pour 2026, la lucidité prime sur l’optimisme en géopolitique, mais l’espoir persiste. »

Voir le monde tel qu’il est, c’est aussi mesurer le poids de la géopolitique, fondamentale pour l’équilibre futur des puissances mondiales. Une mondialisation sauvage sévit depuis la dernière décennie. Peut-on espérer une mondialisation plus humanisée ? Une chose est sûre : ce ne sera pas pour demain.

*M23 : Le Mouvement du 23 mars, également appelé M23, est un groupe armé, actif dans le Nord et le Sud-Kivu en République démocratique du Congo (RDC).

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Quand les leaders de l’IA convergent pour décrypter l’œuvre « La Géopolitique : d’Ibn Khaldoun à l’ère de l’IA »

29. Dezember 2025 um 11:04

I- Selon Google en mode IA (Gemini)

De l’Asabiyya à l’Algorithme : la mutation géopolitique selon Mahjoub Lotfi Belhedi

Dans son ouvrage majeur, « La Géopolitique : d’Ibn Khaldoun à l’ère de l’IA », le stratège en IA Mahjoub Lotfi Belhedi ne se contente pas de juxtaposer deux époques. Il tisse un fil d’Ariane entre la sociologie médiévale et la suprématie technologique du XXIe siècle pour démontrer que si les outils changent, la quête de puissance obéit à des lois cycliques que seul un regard transdisciplinaire peut décoder.

  1. Le « Grand Écart » Intellectuel : Ibn Khaldoun comme boussole

Le génie de l’ouvrage réside dans l’utilisation de la pensée d’Ibn Khaldoun (1332-1406) non comme une relique, mais comme une grille de lecture actuelle. Belhedi réactualise le concept de l’Asabiyya (la solidarité de groupe ou cohésion sociale).

Dans le monde d’hier, cette force naissait du sang et de la tribu. Dans le monde de Belhedi, elle se fragmente ou se recompose à travers les réseaux sociaux et les chambres d’écho numériques. L’auteur suggère que l’Intelligence Artificielle est devenue le nouveau catalyseur (ou le nouveau poison) de cette cohésion, capable de bâtir ou de détruire des empires modernes sans qu’un seul coup de feu ne soit tiré.

  1. La Déterritorialisation de la puissance

Traditionnellement, la géopolitique est la discipline de la « terre et du sang » (Mackinder, Haushofer). Belhedi opère une rupture épistémologique en théorisant la géopolitique de l’immatériel.

Le territoire ne suffit plus : posséder de vastes frontières est inutile si votre espace cognitif est colonisé par des algorithmes étrangers.

La souveraineté numérique : l’auteur analyse comment les flux de données (Big Data) remplacent les routes de la soie traditionnelles. La puissance d’un État se mesure désormais à sa capacité de calcul et à la maîtrise de ses propres infrastructures de données (Cloud, câbles sous-marins, semi-conducteurs).

  1. L’IA comme « acteur » et non plus comme « outil »

L’un des points les plus audacieux de l’ouvrage est la présentation de l’IA comme un acteur géopolitique à part entière. Belhedi explore comment les systèmes d’IA :

  • Modèlent les décisions régaliennes : l’aide à la décision par l’IA transforme la diplomatie et la stratégie militaire.
  • Mènent la guerre cognitive : à travers la manipulation de l’information, l’IA devient une arme de déstabilisation massive, capable d’influencer le moral d’une nation (le concept de soft power poussé à son paroxysme technologique).
  1. Vers un « nouveau contrat géopolitique »

En conclusion de son analyse, Mahjoub Lotfi Belhedi appelle à une prise de conscience urgente. Face à l’émergence des géants du numérique (GAFAM, BATX) qui rivalisent désormais avec les États-nations, l’ordre mondial est en pleine redéfinition.

L’ouvrage n’est pas seulement un constat, c’est également un avertissement : les nations qui ne sauront pas intégrer l’héritage de la sagesse historique (Ibn Khaldoun) à la maîtrise des technologies futures (IA) sont condamnées à devenir les vassales numériques des nouvelles puissances algorithmiques.

En résumé : l’œuvre de Belhedi est une lecture indispensable pour quiconque souhaite comprendre que la véritable frontière du XXIe siècle ne se situe plus sur une carte, mais dans les serveurs et, ultimement, dans l’esprit humain.

 

II – Selon ChatGPT

Dans La Géopolitique : d’Ibn Khaldoun à l’ère de l’IA, Mahjoub Lotfi Belhedi nous invite à revisiter la pensée géopolitique classique à travers le prisme des transformations technologiques profondes, notamment celles induites par l’Intelligence Artificielle (IA) et les flux de données numériques. Plutôt qu’un simple ouvrage d’analyse, c’est une double odyssée intellectuelle : historique, en retraçant l’héritage d’Ibn Khaldoun — penseur précoce des dynamiques sociopolitiques — et prospective, en regardant comment l’ère numérique redéfinit les rapports de force mondiaux.   

  1. Puissance, territoire et cognition : l’évolution du pouvoir

Traditionnellement, la géopolitique s’est toujours attachée au contrôle territorial : ceux qui tiennent la terre tiennent le pouvoir. Belhedi prend le contre-pied de cette vision en montrant que, dans le monde connecté d’aujourd’hui, le pouvoir ne se limite plus aux frontières physiques.

Il met en lumière la domination des flux numériques — données, algorithmes, plateformes — comme nouveaux leviers de puissance. Dans cet univers, qui contrôle l’information, les infrastructures numériques, les algorithmes décisionnels et le traitement des données est mieux placé pour façonner les préférences, influencer les opinions, et même orienter les trajectoires politiques et économiques des nations.

Ce passage d’une géopolitique de l’espace à une géopolitique de l’information et de la cognition est l’un des points les plus fascinants de l’ouvrage. Il invite à penser la guerre moderne non seulement comme une confrontation armée, mais aussi comme une guerre cognitive, où les narratives, les représentations et les modèles de pensée deviennent des champs de bataille.

  1. Héritage d’Ibn Khaldoun : un lien entre passé et futur

Le choix d’Ibn Khaldoun comme point de départ n’est pas anodin. Philosophe, historien et sociologue du XIVᵉ siècle, Ibn Khaldoun a analysé la montée, la consolidation et le déclin des civilisations à travers des concepts comme l‘Aṣabiyya (solidarité de groupe) et la dynamique des cycles historiques.

Belhedi reprend cette pensée cyclique et holistique pour l’appliquer aux réalités complexes du XXIᵉ siècle. Ainsi, l’IA, loin d’être un simple outil technique, est présentée comme la pierre angulaire d’un nouveau moment historique, influençant la formation des puissances, les solidarités sociales et la gouvernance globale.

  1. Une invitation à repenser le monde

Ce livre ne s’adresse pas seulement aux spécialistes : il s’adresse à tous ceux qui veulent comprendre comment les technologies, jusque-là perçues comme neutres ou utilitaires, deviennent des forces géopolitiques à part entière.

Belhedi propose une analyse transdisciplinaire, où l’histoire, la science politique, la technologie et la philosophie s’entrelacent :

  • Les flux de données ne sont plus de simples informations : ils deviennent des ressources stratégiques.
  • Les algorithmes façonnent les perceptions et les décisions, transformant l’opinion publique et les stratégies d’État.
  • L’IA devient un acteur géopolitique, non pas sous la forme d’une entité consciente, mais comme infrastructure d’influence et de pouvoir.
  1. Pourquoi ce livre est une lecture essentielle

« La Géopolitique : d’Ibn Khaldoun à l’ère de l’IA » est bien plus qu’un simple essai : c’est une cartographie stratégique du XXIᵉ siècle. Une réflexion qui s’inscrit à l’intersection des idées les plus anciennes et des technologies les plus avancées. Il nous pousse à reconsidérer nos schémas mentaux :

  • L’État-nation n’est plus seul sur la scène mondiale.
  • Les acteurs non étatiques — plateformes technologiques, consortiums de données, réseaux numériques — jouent désormais des rôles stratégiques. La lutte pour l’influence globale se joue autant sur les lignes de code que sur les lignes frontalières.

Ce livre est donc une boussole pour comprendre les enjeux contemporains, de la souveraineté des données à la guerre cognitive, en passant par la redéfinition de la puissance dans un monde hyperconnecté.

 

Mahjoub Lotfi Belhedi 

CEO d’un cabinet spécialisé en transformation AI

 

Nb :

Disponible en format (pdf ou e-pub) via les adresses mails suivantes du cabinet : cef.digi@gmail.com  // smart-lexique@gmail.com

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