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Terrorisme en Australie : coup dur pour Netanyahu et sa machine de propagande

16. Dezember 2025 um 12:49

Le dimanche 14 décembre, deux hommes, un père et son fils, Sajid Akram (50 ans) et Naveed Akram (24 ans) ont perpétré un acte terroriste contre des Juifs qui, profitant de l’été austral, étaient en train de célébrer la fête juive de la ‘’Hanouka’’ sur une plage en Australie.

L’attaque en Australie a fait jusqu’à présent 16 morts et plusieurs blessés dont certains dans un état grave. Le Premier ministre australien, Anthony Albanese, bien qu’il eût promptement condamné l’acte terroriste et mobilisé rapidement forces de sécurité et secouristes, a été la cible d’accusations virulentes et rageuses proférées quelques minutes après l’attaque par le génocidaire Netanyahu.

Le Premier ministre israélien a fait assumer la responsabilité de l’acte terroriste au Premier ministre australien pour « avoir permis les manifestations propalestiniennes dans les villes australiennes » et pour « avoir reconnu l’Etat palestinien ».

En d’autres termes, pour Netanyahu l’acte terroriste n’est pas une réaction désespérée et prévisible au génocide qui se poursuit à Gaza et en Cisjordanie depuis octobre 2023; mais a un lien de causalité directe avec « le laxisme » des autorités australiennes face aux multiples manifestations propalestiniennes à Sydney, Melbourne, Canberra et ailleurs, ainsi qu’à la reconnaissance par l’Australie, à l’instar de 180 Etats dans le monde, de l’Etat palestinien.

Mais les accusations du génocidaire israélien ne s’arrêtent pas là. Il a dans le même élan accusé Téhéran d’être derrière l’acte terroriste de la plage australienne. Accusation qu’il ajoute à la série de prétextes fallacieux qu’il collectionne dans le cadre des préparatifs à une nième agression contre l’Iran.

Cela dit, l’acte terroriste perpétré en Australie aide avant tout Netanyahu lui-même. La machine de propagande sioniste s’est déjà mise en branle pour mettre en avant la rengaine usée jusqu’à la corde de « l’antisémitisme qui continue à causer la mort de juifs innocents ». Les médias occidentaux au service du sionisme ont réservé l’exclusivité de leurs journaux et de leurs commentaires du dimanche 14 décembre à la mort de 16 juifs en Australie, ignorant le fait qu’en plein « cessez-le-feu », Israël tue quotidiennement 20 Palestiniens en moyenne pas loin de la plage de Gaza, sans que le journal Le Monde, le New York Times, le Daily Telegraph ou encore CNN et la BBC ne s’en émeuvent outre mesure.

Les rares voix discordantes, à l’instar du Britannique George Galloway, n’excluent pas la possibilité que le Mossad soit derrière l’action terroriste de la plage australienne de Bondi pour l’avantage qu’elle génère au gouvernement génocidaire israélien.

Mais que le Mossad soit derrière cette attaque ou non, à leur grande frustration, Netanyahu et les manipulateurs de la machine de propagande sioniste ont subi une claque magistrale infligée par un événement imprévu : l’action héroïque d’un Australien musulman, Ahmed Al Ahmed, qui, au risque de sa vie, attaqua mains nues le terroriste armé, le désarma et sauva nombre de vies juives…

Avant que l’identité du héros soit connue, Netanyahu s’est précipité pour pérorer qu’un « héros juif a désarmé l’un des terroristes. » La vérité sur l’identité du héros l’a remis dans ses petits souliers. Plus grave encore pour lui et pour les manipulateurs de la machine de propagande sioniste, l’exploit d’Ahmed Al Ahmad vient de leur mettre les bâtons dans les roues en mettant en pièces leur principal argument, relayé par les médias occidentaux à leur service, que « tout musulman est un terroriste en puissance ».

L’attaque de la plage australienne, condamnable sans doute pour avoir pris pour cibles des innocents, n’en met pas moins en lumière pour la nième fois la duplicité et l’hypocrisie d’un Occident qui se fait complice du génocide contre le peuple palestinien qui a fait des centaines de milliers de victimes et a transformé la vie des survivants en enfer, mais qui pousse des cris de vierge effarouchée quand une douzaine de juifs sont tués sur une plage australienne.

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Mark Twain devrait s’esclaffer dans sa tombe

08. Dezember 2025 um 15:35

Le célèbre écrivain américain Mark Twain, dans un accès de sarcasme mordant, a dit un jour : « Dieu nous a gratifiés de trois bienfaits inestimables : la liberté de penser, la liberté d’expression et la prudence de ne pratiquer ni l’une ni l’autre. »

En ces temps troubles, le sarcasme de Mark Twain, exprimé il y a plus d’un siècle, est toujours d’actualité ; des hommes politiques et des journalistes en Occident ne cessent de payer le prix fort pour leur « imprudence » d’avoir réellement cru en la réalité de la liberté d’expression et de pensée formulées dans leurs lois constitutionnelles.

Il y a quelques semaines, l’homme politique britannique George Galloway revenait de voyage à Londres accompagné de sa femme. A l’aéroport londonien de Gatwick, Galloway et sa femme furent accueillis par « des hommes armés », placés dans des endroits différents et soumis pendant cinq heures à des questionnaires.

Il faut préciser ici que George Galloway a une carrière politique de cinquante ans et était élu sept fois au parlement britannique. Cela ne l’a pas empêché d’être arrêté par la police à son retour au pays et soumis pendant des heures à un questionnaire sur ses positions politiques sur la guerre d’Ukraine et ses relations avec la Russie. Son ordinateur et son portable furent confisqués…

Sa femme, dans un autre endroit, était soumise, elle, à un questionnaire sur ses positions politiques sur la guerre de Gaza et sur … « le vernissage de ses ongles aux couleurs palestiniennes. »

Actuellement, Galloway et sa femme ont quitté la Grande Bretagne, et le célèbre homme politique s’est dit déterminé à ne plus remettre les pieds dans son pays tant qu’il n’est pas sûr qu’il ne sera pas harcelé de nouveau à son retour.

La question que Galloway s’est posée est la suivante : « Si moi, avec mon passé politique, et mes sept mandats au parlement, on m’a traité comme on traite les terroristes, comment sont traités les citoyens ordinaires ? »

On a vu des exemples de ce traitement des citoyens britanniques ordinaires lors des manifestations à Londres contre le génocide des Palestiniens à Gaza. Les vieillards, les paralytiques dans leur chaises roulantes et même les aveugles n’ont pas échappé à la violence policière et à l’arrestation pour avoir simplement exigé l’arrêt des massacres et des destructions dont est victime un peuple désarmé.

Francesca Albanese, rapporteuse spéciales de l’ONU sur les territoires palestiniens est, elle aussi, une célèbre victime de l’expression de ses idées politiques, consistant à dénoncer vigoureusement le génocide perpétré par les hordes enragées de Tel-Aviv.

Dans un monde juste, Francesca Albanese aurait été honorée par l’attribution du Prix Nobel de la paix qui, dans ce monde en pleine folie, est allé à une Vénézuélienne qui appelait les forces étrangères à intervenir dans son pays pour renverser le gouvernement en place légitimement élu.

Francesca Albanese, pour avoir fait honnêtement et consciencieusement son travail de rapporteuse spéciale de l’ONU sur les drames quotidiens des Palestiniens, est soumise à un traitement qui fait honte à un Occident qui ne rate jamais une occasion pour pointer des doigts accusateurs contre « les dictatures qui violent les principes de liberté et d’humanité ».

Aujourd’hui, Francesca Albanese n’a plus le droit d’avoir un compte bancaire ni une carte de crédit. Elle est dans l’incapacité de procéder à la moindre action financière. En tant que personne privée, elle subit les mêmes sanctions que cet Occident impose aux Etats qu’il qualifie de « terroristes »…

Un autre citoyen italien est en train de payer le prix de l’exercice de la liberté d’expression. Gabriele Nunziati est journaliste à l’agence de presse italienne ‘’Nova’’. La faute de Gabriele Nunziati ? Avoir demandé à la porte-parole de la Commission européenne, le 13 octobre : « Vous avez affirmé à plusieurs reprises que la Russie devait financer la reconstruction de l’Ukraine. Pensez-vous qu’Israël devrait financer la reconstruction de Gaza, étant donné qu’il a détruit cette ville et toutes ses infrastructures civiles ? »

La réponse de la porte-parole de la Commission de l’UE : « Je n’ai aucune réponse à faire à votre question. »

Quelques jours après, Gabriele Nunziati reçut une lettre de licenciement de l’agence ‘’Nova’’ dans laquelle il lui était reproché une question « techniquement incorrecte » qui reposait sur « des hypothèses inappropriées susceptibles de remettre en cause l’objectivité » de son travail.

En d’autres termes, il est reproché au journaliste italien d’avoir franchi la ligne rouge occidentale en se permettant d’établir une équivalence entre la Russie et Israël. Car pour cet Occident qui perd la boussole, la Russie est « le pays agresseur » et Israël est « le pays qui se défend ».

Nunziati n’a pas été licencié pour « avoir posé une question techniquement incorrecte », mais, plutôt de s’être conduit de manière « politiquement incorrecte » selon les standards pathétiques établis par les élites gouvernantes occidentales.

Après son licenciement, Nunziati a fait le commentaire suivant : « Faire les bons choix a parfois un prix, et je ne regrette pas de l’avoir payé. »

Mark Twain qui, sarcastiquement avait appelé il y a très longtemps à la prudence, devrait s’esclaffer dans sa tombe.

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