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Déchets et installations sauvages : l’État veut reprendre la main sur les abords routiers

08. Dezember 2025 um 11:38

Alors que les nuisances sur le réseau routier se multiplient, les autorités haussent le ton. L’Etat, à travers le ministère de l’Équipement a annoncé qu’il durcirait les contrôles visant les dépôts sauvages, l’occupation illégale du domaine public ou encore les véhicules abandonnés, et qu’il appliquerait désormais plus systématiquement les amendes.

Intervenant sur les ondes de la Radio nationale, Zina Dkhil, directrice adjointe à la Direction de la maintenance et de l’exploitation des routes, a détaillé l’effort financier que son département engage. A savoir que cette année, l’Etat réserve 21,6 millions de dinars aux opérations de nettoyage et d’entretien des abords routiers.

Un budget conséquent, mais que Mme Dkhil juge « encore en deçà des besoins » au regard de l’étendue du réseau. A cet égard, les propres équipes du ministère réalisent les travaux. Et diverses entreprises privées spécialisées dans la maintenance routière les épaulent.

Par ailleurs, Mme Dkhil a rappelé que la grille des sanctions fixe les pénalités pour les atteintes au domaine public routier, désormais au cœur des priorités gouvernementales. Les montants varient selon la nature de l’infraction :

  • 1 100 dinars : dépôt de gravats, de déchets végétaux ou de résidus de jardin sur la voie publique ou ses dépendances.

  • 660 dinars : rejet d’huiles ou de liquides nocifs sur les chaussées, les ouvrages de drainage ou les espaces verts.

  • 550 dinars : abandon ou stationnement d’un véhicule, ou de sa carcasse, sur le domaine public routier ou dans ses zones de servitude.

  • 110 dinars : installation non autorisée de kiosques ou de constructions sur l’espace routier.

Pour assurer l’application de ces mesures, le ministère de l’Équipement travaille en étroite coordination avec le ministère de l’Intérieur. Le recours accru à la vidéosurveillance constitue, selon lui, un levier essentiel pour repérer les infractions, dissuader les contrevenants et mieux protéger les infrastructures publiques.

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Un budget de 6,8 milliards de dinars pour transformer le réseau routier tunisien en 2026

01. Dezember 2025 um 12:01

Le ministère de l’Équipement engage une refonte d’envergure du réseau routier national avec un programme d’investissements estimé à 6,8 milliards de dinars. Entre routes à doubler, nouveaux échangeurs, contournements urbains et chantiers autoroutiers, 2026 s’annonce comme une année charnière pour les infrastructures tunisiennes.

Le ministère de l’Équipement et de l’Habitat prévoit de lancer en 2026 une nouvelle vague de projets routiers totalisant 6,8 milliards de dinars. Khaled Latrach, directeur des grands travaux à la direction générale des ponts et chaussées, a indiqué lors d’une intervention sur les ondes la Radio Nationale, que 76 chantiers sont déjà en cours pour un coût cumulé de 4,2 milliards de dinars. Les principaux axes nationaux, régionaux et locaux s’apprêtent à connaître une modernisation accélérée afin de fluidifier la circulation et renforcer la sécurité.

Des projets structurants pour moderniser les grands axes

Plusieurs opérations majeures entreront en œuvre ou en phase active durant l’année 2026, dont :

  • La mise à double voie de la RN13 entre Kasserine, Sidi Bouzid et Sfax, sur 180 km, pour 1,45 milliard de dinars, incluant 117 km de voies connexes ;
  • La route régionale 77 à Siliana, désormais autorisée administrativement pour démarrer ;
  • La route locale 899 à Gafsa, longue de 30 km, pour 60 millions de dinars, actuellement en appel d’offres ;
  • Les contournements de Zarzis et de Korba, dont les travaux débuteront ou passeront prochainement en appel d’offres ;
  • Le renforcement de 189 km de routes numérotées, pour 275 millions de dinars ;
  • La réalisation de nouveaux échangeurs et l’aménagement de 460 km de routes supplémentaires.

Ces chantiers répondent à un double objectif : améliorer la connectivité interrégionale et réduire les points de congestion autour des zones urbaines.

Une gestion d’un réseau dense et en pleine mutation

Le réseau routier supervisé par le ministère totalise 20.000 km, comprenant :

  • 4750 km de routes nationales,
  • 6513 km de routes régionales,
  • 5940 km de routes locales.

Les voies rurales s’étendent quant à elles sur 58 800 km, dont la moitié déjà aménagée. Les 743 km d’autoroutes en exploitation s’ajoutent aux projets en construction ou en étude.

Le ministère assure également la surveillance de 3 800 ouvrages d’art et infrastructures hydrauliques, couvrant maintenance, diagnostic et contrôle.

Avancement des grands chantiers autoroutiers et urbains

Parmi les dossiers suivis :

  • L’autoroute Tunis–Jilma affiche un taux d’avancement de 33 %, avec une mise en exploitation prévue début 2027.
  • L’extension de l’entrée sud de Tunis est réalisée à 70 %. De nouvelles portions seront ouvertes sous deux semaines, notamment au niveau de El Mourouj en direction de l’échangeur circulaire El Yehoudia. L’achèvement global du projet est fixé à fin 2026.
  • La route régionale 27 Nabeul–Kelibia, retardée par divers obstacles, verra son premier tronçon livré d’ici fin 2025 ou début 2026, avec finalisation prévue pour fin 2026.

L’ensemble de ces projets confirme la volonté des autorités de repenser profondément la mobilité nationale, en rattrapant les retards accumulés sur certains axes et en anticipant la hausse du trafic.

Les 6,8 milliards de dinars engagés pour 2026 constituent l’un des plus importants volumes d’investissement dédiés au réseau routier depuis une décennie, marquant un tournant pour l’aménagement du territoire.

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