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Gestern — 24. November 2025Haupt-Feeds

Grombalia accueille le premier Festival tunisien du fruit du dragon et de la papaye

Von: walid
24. November 2025 um 17:02

La ville de Grombalia, dans le gouvernorat de Nabeul, a accueilli, dimanche, la première édition du Festival des fruits du dragon et de la papaye tunisienne.

L’évènement a connu la participation de plusieurs agriculteurs, ingénieurs agronomes, techniciens et investisseurs intéressés par la culture des fruits tropicaux, dans le cadre du soutien aux cultures alternatives.

Ce festival, organisé tout au long de la journée du dimanche, a été l’occasion de mieux faire connaître ce type de culture et d’encourager les agriculteurs à s’y initier, à travers notamment la présentation des méthodes et règles à suivre pour réussir l’investissement dans la production du fruit du dragon.

L’agriculteur Mohamed Ben Dhaou, organisateur de cet événement, a souligné, dans une déclaration accordée à la TAP, l’importance du fruit du dragon, qu’il cultive depuis plus de dix ans, comme culture alternative adaptée aux changements climatiques et à la rareté de l’eau, étant donné qu’elle est économique et nécessite peu d’irrigation.

Il a appelé les agriculteurs à mieux découvrir ses caractéristiques et ses méthodes d’entretien, ajoutant qu’il s’agit d’un secteur prometteur à même de diversifier la production agricole en Tunisie.

Il a également mis en avant la valeur commerciale de ce fruit et sa rentabilité, compte tenu de sa culture qui ne nécessite ni de grandes superficies, ni beaucoup de main-d’œuvre.

« Elle peut en effet être pratiquée sur une terrasse ou dans un jardin domestique », a-t-il ajouté. Il a précisé que de plus en plus d’agriculteurs s’orientent vers cette culture comme alternative à d’autres productions dont les coûts augmentent constamment.

On compte aujourd’hui plus de 120 producteurs de fruit du dragon répartis dans les différentes régions du pays.

Le fruit du dragon, surnommé « l’arbre d’or » dans son pays d’origine, le Mexique, avant de se répandre en Asie de l’Est puis dans les pays arabes, dont la Tunisie, se caractérise par une longue période de production s’étendant de juin à décembre chaque année.

Quant à la papaye, elle se caractérise par une production continue tout au long de l’année.

Cet événement a également comporté des animations, des séances de dégustation, une exposition-vente de plants, ainsi que la conclusion de partenariats.

Il a attiré un large public de visiteurs désireux de découvrir davantage les fruits tropicaux à haute valeur nutritive et de bénéficier de leurs nombreuses vertus pour la santé.

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Le fruit du dragon, nouvelle tendance exotique qui séduit les Tunisiens, mais à quel prix ?

03. Oktober 2025 um 06:32

Depuis quelques mois, les étals de certaines grandes surfaces et marchés de Tunis, Sousse ou encore Sfax se parent d’un fruit coloré et intrigant : le fruit du dragon, aussi appelé pitaya. Originaire d’Asie et d’Amérique latine, ce fruit tropical au goût délicat et rafraîchissant est devenu un véritable phénomène sur les réseaux sociaux.

Mais cet exotisme a un prix : plus de 30 dinars le kilo, un tarif qui le place bien au-dessus des fruits classiques consommés en Tunisie. Malgré cela, la demande existe, notamment auprès d’une clientèle curieuse, branchée sur les nouvelles tendances alimentaires et à la recherche de produits “healthy”.

Pour l’instant, la majorité du fruit du dragon disponible en Tunisie est importée, principalement d’Espagne et parfois d’Asie. Toutefois, plusieurs fermes tunisiennes commencent à se lancer dans sa culture.

Dans le Sahel et au Cap-Bon, quelques agriculteurs expérimentent la plantation de pitayas dans des serres adaptées. “C’est une culture exigeante mais prometteuse, car le fruit attire beaucoup de consommateurs et sa valeur marchande est élevée”, nous explique un agriculteur ayant réussi cette culture.

Un produit de niche ou une tendance durable ?

Le succès du fruit du dragon s’explique par son image “premium”, son esthétique photogénique (idéal pour Instagram) et ses vertus nutritionnelles : riche en fibres, antioxydants et vitamines.

Cependant, la question de son accessibilité reste posée. À plus de 30 dinars le kilo, le fruit reste réservé à une élite. “Ce n’est pas un fruit de consommation courante, c’est un plaisir occasionnel ou un cadeau original”, témoigne une cliente rencontrée dans un supermarché de Tunis.

Les agriculteurs tunisiens espèrent que la production locale permettra, à terme, de baisser les prix et de démocratiser sa consommation.

L’arrivée du fruit du dragon illustre un phénomène plus large : l’ouverture progressive du marché tunisien aux produits exotiques. Après l’avocat, la mangue et la myrtille, le pitaya pourrait trouver sa place dans la consommation urbaine.

Reste à voir si cette tendance s’installera durablement ou si elle restera cantonnée à un marché de niche, réservé aux consommateurs à fort pouvoir d’achat.

Lire aussi : Tunisie : Prix plafonnés des bananes, annonce le ministère du Commerce

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