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Accord sur Gaza : L’UNRWA prête à nourrir la population pendant trois mois

09. Oktober 2025 um 11:46

L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a salué l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, le qualifiant de « grand soulagement ». Elle a également annoncé être prête à fournir une aide alimentaire suffisante pour nourrir la population de Gaza pendant les trois prochains mois.

Philippe Lazzarini, directeur général de l’UNRWA, a déclaré sur le réseau social X :

« L’UNRWA dispose de nourriture, de médicaments et d’autres produits de première nécessité pour Gaza. Nous avons de quoi nourrir l’ensemble de la population pendant les trois prochains mois. »

L’agence a précisé que ses entrepôts en Égypte et en Jordanie contiennent des stocks suffisants pour couvrir les besoins de la population gazaouie pendant cette période. Cependant, l’acheminement de cette aide reste entravé par des restrictions d’accès et des conditions de sécurité difficiles sur le terrain.

Une situation nutritionnelle alarmante

Une étude menée par l’UNRWA estime que près de 55.000 enfants de moins de six ans à Gaza sont gravement mal nourris, avec environ 12.800 cas sévères. Cette situation est le résultat de mois de blocus, de destructions d’infrastructures et de restrictions d’aide humanitaire. Les taux de malnutrition ont atteint 16% à la mi-2025, avant une légère amélioration temporaire lors d’une trêve provisoire.

Malgré la disponibilité des stocks, l’acheminement de l’aide reste un défi majeur. Les autorités israéliennes ont imposé des restrictions strictes sur les points d’entrée, limitant le nombre de camions humanitaires autorisés à pénétrer dans Gaza. De plus, les infrastructures locales, telles que les routes et les centres de distribution, ont été endommagés, compliquant davantage la tâche des équipes humanitaires.

Appels à une action internationale renforcée

L’UNRWA appelle la communauté internationale à intensifier ses efforts pour lever les restrictions d’accès et permettre une distribution efficace de l’aide. Philippe Lazzarini a souligné que l’inaction face à la crise humanitaire pourrait être perçue comme une complicité tacite dans les souffrances infligées à la population gazaouie.

L’accord de cessez-le-feu offre une lueur d’espoir pour la population de Gaza. Si les conditions de sécurité et d’accès sont améliorées, l’UNRWA et d’autres agences humanitaires pourraient intensifier leurs efforts pour répondre aux besoins urgents en nourriture, en soins médicaux et en services essentiels. Cependant, la situation demeure fragile, et une vigilance continue est nécessaire pour assurer la mise en œuvre effective de l’aide.

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Israël avertit : L’accord sur Gaza n’entrera en vigueur qu’après approbation de son gouvernement

09. Oktober 2025 um 11:28

Le gouvernement israélien doit se prononcer sur l’accord visant à libérer les otages détenus à Gaza. L’entrée en vigueur de la trêve dépend de cette validation officielle, tandis que certains ministres expriment déjà leurs réticences.

Une approbation gouvernementale indispensable

Le bureau du Premier ministre Benyamin Nétanyahou a précisé que le cessez-le-feu et l’échange d’otages à Gaza ne débuteront qu’après l’aval du cabinet israélien, attendu dans la soirée. Le communiqué souligne : « Contrairement aux informations diffusées par des médias arabes, le décompte des soixante-douze heures ne commencera qu’après l’approbation de l’accord par le gouvernement. »

Le cabinet doit se réunir à 18 heures, heure locale (16 heures à Tunis) pour valider officiellement le texte. Cette étape est cruciale pour permettre la libération des otages et le début effectif de la trêve humanitaire.

Des divergences au sein du gouvernement

Le ministre des finances israélien d’extrême droite, Bezalel Smotrich, a annoncé sur le réseau social X que son parti, le Parti sioniste religieux, ne votera pas en faveur de l’accord.

Smotrich a exprimé sa « immense joie » pour le retour des otages, mais a insisté sur les risques liés à la libération de prisonniers palestiniens, qu’il qualifie de futurs dirigeants terroristes. Il a déclaré :

« Immédiatement après le retour des personnes enlevées chez elles, l’État d’Israël doit continuer à s’efforcer d’éradiquer complètement le Hamas et de démilitariser totalement Gaza, afin qu’il ne représente plus une menace pour Israël. »

Cette position souligne les tensions internes autour de la trêve et les difficultés politiques que devra affronter Netanyahu pour faire adopter l’accord.

Des informations contradictoires dans les médias

Plusieurs médias hébreux avaient initialement rapporté que la trêve prenait effet dès la signature de l’accord en Égypte à midi, citant des sources égyptiennes et l’agence Reuters. Cette clarification israélienne vise à rectifier le calendrier officiel et à éviter toute confusion sur la mise en œuvre du plan.

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Accord sur Gaza et moment théâtral : Comment Trump a orchestré la trêve

09. Oktober 2025 um 10:42

Mercredi, Donald Trump a annoncé un accord historique entre Israël et le Hamas, marquant le début d’une trêve à Gaza. Derrière cette scène spectaculaire, le président américain a joué un rôle déterminant en combinant pressions diplomatiques, négociations secrètes et mises en scène médiatiques, pour faire accepter le plan et sécuriser la libération des otages.

Un moment théâtral à la Maison-Blanche

Mercredi, en pleine réunion télévisée à la Maison-Blanche, le secrétaire d’État a interrompu Donald Trump pour lui remettre une note confidentielle. Le président américain a alors levé les yeux vers les caméras avant d’annoncer sur son réseau Truth Social : « BÉNIS SOIENT LES FAISEURS DE PAIX ! ».

L’annonce tonitruante marquait l’aboutissement de plusieurs jours de tractations menées dans le plus grand secret, entre Washington, Doha, Le Caire et Jérusalem. Si Trump s’est empressé d’endosser le rôle de « faiseur de paix », ses équipes diplomatiques travaillaient depuis des semaines à convaincre les deux camps d’accepter la première phase du plan de paix de Gaza, centré sur un cessez-le-feu humanitaire et un échange d’otages.

Pression directe sur Benyamin Netanyahu

Officiellement allié indéfectible d’Israël, Donald Trump n’a pas offert de chèque en blanc à Benyamin Netanyahu. Lors de leur rencontre à la Maison-Blanche le 29 septembre, le président américain a surpris son hôte en lui présentant un plan de paix en 20 points, élaboré avec la participation de plusieurs dirigeants arabes et musulmans rencontrés à l’ONU quelques jours plus tôt.

Parmi les points qui ont irrité le Premier ministre israélien figure la mention explicite d’un État palestinien, une ligne rouge pour une partie de son gouvernement. Mais Trump a insisté : sans cette concession, aucun consensus régional n’était possible. En coulisses, il aurait dit à Netanyahu, selon Axios : « Bibi, c’est ta chance de victoire. Avec moi, tu n’as pas le choix. »

Une coalition arabe reconstituée

Trump a également tiré parti d’un épisode diplomatique tendu : une attaque israélienne au Qatar, survenue alors que les discussions approchaient d’un tournant. Furieux, le président américain a utilisé l’indignation des États arabes pour rallier un front commun autour de son initiative.

Il a même contraint Netanyahu à appeler l’émir du Qatar depuis le Bureau ovale pour présenter des excuses officielles. Une scène immortalisée par la Maison-Blanche : on y voit Trump tenant le combiné pendant que le chef du gouvernement israélien lit des excuses préparées à l’avance.

Peu après, Washington a signé un décret de garanties de sécurité en faveur du Qatar, preuve du rôle central que cet émirat joue dans la médiation. Ce geste illustre la nouvelle orientation de Trump, qui mise désormais sur ses alliances arabes tissées lors de ses deux mandats.

Une stratégie à double tranchant avec le Hamas

En parallèle, Trump a exercé une pression maximale sur le Hamas, lui fixant un ultimatum : accepter un accord avant le 5 octobre, sous peine de subir un « enfer total ». Le mouvement islamiste a toutefois su exploiter le désir du président américain de rapatrier les otages israéliens détenus à Gaza.

Plusieurs rencontres ont eu lieu à la Maison-Blanche entre Trump et les familles des otages, préparant une mise en scène politique à fort impact. L’annonce de leur libération prochaine, prévue pour lundi, constitue déjà une victoire symbolique pour le président.

Dans un geste inédit, il a même republié une déclaration officielle du Hamas, pourtant considéré par Washington comme une organisation terroriste, sans la commenter. Pour Trump, peu importe les nuances : ce qui compte, c’est le message d’efficacité et de puissance projeté vers l’opinion américaine.

Un calcul politique assumé

L’accord sur Gaza offre à Donald Trump une double opportunité : redorer son image internationale et imposer sa marque sur la diplomatie du Proche-Orient, à un an d’une possible nouvelle campagne électorale.

Après les Accords d’Abraham de 2020, cette percée pourrait asseoir son statut de négociateur pragmatique capable de forcer les adversaires à la table des discussions. Pour ses soutiens, c’est la démonstration que « seul Trump » pouvait briser le mur de méfiance entre Israël, le Hamas et leurs voisins arabes.

Mais pour ses détracteurs, il s’agit avant tout d’un coup politique, orchestré pour maximiser son image et peser sur les équilibres diplomatiques régionaux.

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Accord entre le Hamas et Israël pour la première phase du plan Trump pour Gaza

09. Oktober 2025 um 10:03

Un accord inédit et qualifié d’historique entre le Hamas et Israël marque une étape décisive dans la crise de Gaza. Cette première phase, fruit d’une médiation internationale intense, ouvre la voie à un cessez-le-feu temporaire et à des mesures humanitaires d’urgence, mais les défis politiques et sécuritaires restent considérables.

Une trêve progressive sous supervision internationale

L’accord conclu entre le Hamas et Israël prévoit une cessation progressive des hostilités à Gaza. Dans un premier temps, les deux camps doivent observer une trêve de six semaines, sous supervision du Qatar, de l’Égypte et des États-Unis. Cette accalmie vise à permettre la libération d’otages israéliens contre des prisonniers palestiniens et à faciliter l’entrée de l’aide humanitaire dans l’enclave dévastée.

Les livraisons de nourriture, d’eau et de carburant seront coordonnées par les Nations unies afin de répondre à la crise humanitaire sans précédent. Des corridors sécurisés doivent être mis en place pour acheminer les secours, alors que la population de Gaza, épuisée par des mois de bombardements, vit dans une situation d’urgence absolue.

Au moins 400 camions d’aide humanitaire entreront chaque jour dans la bande de Gaza pendant les cinq premiers jours du cessez-le-feu, et ce nombre augmentera au cours des jours suivants, selon une source du Hamas. L’accord prévoit également « le retour immédiat des personnes déplacées du sud de la bande de Gaza vers la ville de Gaza et le nord »,

Cet accord, salué prudemment par la communauté internationale, ne constitue que la première étape d’un plan de paix en trois phases. Les négociations futures devront aborder la reconstruction de Gaza, la mise en place d’une autorité palestinienne de transition et la perspective d’un règlement politique durable.

Réserves israéliennes et soutien égyptien

Du côté israélien, le gouvernement Netanyahou reste divisé : certains ministres craignent que cette trêve profite militairement au Hamas. Le premier ministre israélien a annoncé qu’il réunirait jeudi son gouvernement afin d’approuver l’accord. Celui-ci pourrait être signé dès jeudi en Egypte. Le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, a invité Donald Trump à « assister à sa signature ».

L’accord prévoit que l’échange ait lieu dans les soixante-douze heures qui suivront la signature. M. Trump a dit qu’il pensait que tous les otages, vivants et morts, seraient « de retour lundi ».

À Gaza, les factions armées expriment à la fois méfiance et soulagement, estimant que la trêve ne saurait être qu’un premier pas vers la levée du blocus. Le Hamas libérera en une fois les 20 otages vivants (sur les 47 encore à Gaza), a déclaré à l’Agence France-Presse un responsable du mouvement islamiste. Ils seront échangés contre près de 2000 détenus palestiniens, dont 250 purgent des peines à perpétuité et 1700 autres sont détenus depuis le début de la guerre.

Malgré l’espoir suscité, de nombreux observateurs appellent à la prudence. Le cessez-le-feu reste conditionné au respect strict des engagements par les deux parties et à la poursuite du dialogue diplomatique. Les médiateurs internationaux redoutent qu’un incident sur le terrain n’enflamme à nouveau le conflit.

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Paix à Gaza : Ouverture des négociations entre le Hamas et Israël à Charm el-Cheikh

06. Oktober 2025 um 19:24

Sous haute surveillance diplomatique, des émissaires israéliens et du mouvement Hamas ont entamé ce lundi en Égypte des discussions indirectes dans le cadre du plan de paix proposé par le président américain Donald Trump. Ces pourparlers, tenus à Charm el-Cheikh, visent à poser les bases d’un cessez-le-feu durable après deux années de guerre dévastatrice à Gaza.

Autour de la table figurent les représentants des États-Unis, du Qatar et de l’Égypte, qui jouent le rôle de médiateurs. Jared Kushner, conseiller et gendre de Donald Trump, assiste personnellement aux travaux.

Les discussions portent sur la libération des otages israéliens encore détenus à Gaza – vivants ou morts -, en échange de prisonniers palestiniens dans les geôles israéliennes. La première phase de l’accord devrait également inclure la mise en place d’un cessez-le-feu complet et des garanties humanitaires pour les civils palestiniens.

Washington mise sur un cessez-le-feu « durable »

Le président américain a déclaré hier que les pourparlers pourraient durer « plusieurs jours », tout en affirmant avoir reçu l’assurance du Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou quant à l’arrêt progressif de la campagne militaire sur l’enclave palestinienne.

Donald Trump a également indiqué vouloir « transformer cette trêve en un processus politique global » menant à une reconnaissance internationale de l’État palestinien, promesse au cœur de son plan diplomatique pour le Moyen-Orient.

L’Union européenne veut être associée au plan

De son côté, l’Union européenne a exprimé son souhait de participer à l’organe international de transition prévu pour Gaza.

« L’Europe a un rôle important à jouer et nous devrions faire partie de ce processus », a affirmé ce lundi la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, en visite au Koweït. L’UE souhaite ainsi rejoindre le futur “Comité de la paix” évoqué dans le plan Trump, destiné à superviser la reconstruction et la gouvernance transitoire du territoire gazaoui.

Côté palestinien, le Hamas exige des garanties concrètes sur la fin du blocus de Gaza et sur la reconstruction du territoire détruit par deux ans de bombardements.

De nombreux observateurs restent prudents, rappelant l’échec des précédentes initiatives internationales, souvent freinées par la méfiance entre les deux camps et la fragilité des équilibres régionaux.

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Gaza : Trump appelle Israël à cesser les bombardements, le Hamas prêt à libérer des otages

04. Oktober 2025 um 09:58

Dans un contexte de tensions extrêmes autour de Gaza, les dernières 24 à 48 heures ont vu des développements potentiellement cruciaux pour un réalignement du conflit : Donald Trump presse Israël d’arrêter immédiatement ses frappes, tandis que le Hamas exprime sa volonté de libérer les otages israéliens dans le cadre de la proposition de cessez-le-feu.

Trump exige un arrêt immédiat des bombardements

Le président américain Donald Trump a lancé un appel public à Israël pour qu’il « arrête immédiatement les bombardements » de Gaza, via un message posté sur son réseau social Truth Social. Il a estimé que l’acceptation par le Hamas de la proposition de paix pourrait constituer une base pour sortir du cycle de violence et sauver des vies.

Ce rappel intervient dans un contexte où le feu diplomatique est presque aussi intense que les hostilités militaires. Trump a fixé un ultimatum : le Hamas doit accepter sa proposition avant dimanche, sous peine de voir Israël relancer l’offensive avec davantage de force.

Le Hamas se déclare prêt à libérer les otages

D’après plusieurs médias, le Hamas a répondu favorablement à la proposition de Trump. Il affirme être prêt à libérer tous les otages israéliens – vivants ou décédés – dans le cadre d’un échange contre des prisonniers palestiniens détenus par Israël. Le mouvement précise qu’il entend négocier immédiatement les modalités de cette libération, notamment le calendrier, les lieux, et les garanties de sécurité.

Dans son communiqué, le Hamas évoque également la possibilité de confier l’administration de Gaza à des technocrates indépendants, remettant en cause le rôle direct du mouvement dans la gestion de l’enclave.

Face à cette posture du Hamas et à l’appel de Trump, Israël a annoncé qu’il se préparait à mettre en œuvre « immédiatement » la première phase du plan de paix américain, notamment la libération des otages. Toutefois, l’armée israélienne affirme conserver le droit à la défense et maintient des frappes dans certaines zones, en particulier à Gaza-ville, malgré la pression.

Côté diplomatique, plusieurs États et organisations internationales ont salué la réaction du Hamas et appelé à saisir cette fenêtre pour instaurer un cessez-le-feu.

Enjeux et interrogations

Crédibilité et conditions : la proposition américaine comprend plusieurs volets sensibles – cessez-le-feu immédiat, retrait progressif des forces israéliennes, désarmement du Hamas, et création d’un gouvernement de transition. Chaque partie redoute que l’autre ne respecte pas ses engagements.

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Gaza : Le Hamas réclame des « modifications substantielles » au plan Trump

01. Oktober 2025 um 20:03

Le Hamas a indiqué mercredi que le plan de cessez-le-feu pour Gaza proposé par le président américain Donald Trump ne peut pas être accepté tel quel. Le mouvement exige des clarifications sur la fin des hostilités, le retrait israélien et le maintien de ses armes de résistance, tout en laissant ouverte la possibilité de négociations si ses conditions sont respectées.

Selon une source proche du Hamas citée par Xinhua, la réponse du mouvement dépendra de modifications substantielles et de clarifications sur plusieurs points essentiels : la cessation complète des hostilités, le calendrier du retrait israélien de Gaza et la garantie du maintien des armes de résistance.

Le texte, élaboré « en étroite collaboration avec l’entité sioniste », comporte quelques aspects positifs superficiels, mais présente surtout des risques sérieux pour la cause palestinienne.

Le Hamas exige que toute libération de prisonniers israéliens soit conditionnée au retrait effectif d’Israël, afin d’éviter tout blocage.

Concernant la reconstruction de Gaza, le mouvement insiste pour que celle-ci soit supervisée par une instance palestinienne, et non par un conseil international.

Résistance et gouvernance : des lignes rouges

Le Hamas considère que le désarmement de la résistance constitue une question « existentielle ». Le mouvement affirme qu’il ne peut rejeter le plan dans son ensemble, mais il insistera sur des révisions et garanties concernant la gouvernance, la sécurité et le maintien des armes.

Pour l’analyste palestinien Hani al-Masri, directeur du Centre Masarat à Ramallah, le plan présente « de sérieux dangers ». Selon lui, il accorde à Israël des gains immédiats, tandis que les Palestiniens n’obtiennent que des promesses vagues et lointaines.

Il avertit que ce plan pourrait prolonger l’occupation, transformer Gaza en protectorat international et compromettre durablement la solution à deux États.

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