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Notation souveraine : R&I améliore la perspective de la Tunisie grâce au redressement économique

26. August 2025 um 13:00

L’agence japonaise de notation (R&I) “Rating and Investment Information”, vient de réviser la perspective de notation de la Tunisie (notation de l’émetteur en devises étrangères) de négative (B-) à stable.

Selon l’agence japonaise “l’économie tunisienne est en voie de redressement. Le déficit courant s’est réduit et les réserves de change ont augmenté et les inquiétudes concernant la liquidité en devises étrangères se sont apaisées, malgré l’absence de perspective claire d’obtenir un soutien financier du Fonds monétaire international”.

R&I a aussi justifié cette amélioration, dans un communiqué, par la baisse en pourcentage du déficit budgétaire est en produit intérieur brut (PIB) et par la diminution “de manière modérée” du ratio de la dette publique.

“Le gouvernement s’étant engagé à rétablir sa situation budgétaire”, selon R&I qui estime que l’incertitude concernant le remboursement de la dette s’atténue.

“Sur la base de ces facteurs, ainsi que de la stabilité politique maintenue après l’élection présidentielle sans troubles majeurs”, R&I a confirmé la note de l’émetteur en devises étrangères à B- et a ramené la perspective de notation à Stable.

En 2024, le PIB réel a augmenté de 1,4 %. La reprise économique a été stimulée par la normalisation des conditions météorologiques qui avaient pesé sur l’économie l’année précédente, ainsi que par une forte demande touristique.

“La bonne performance économique se poursuivant en 2025, la croissance annuelle devrait se situer entre 1 % et 2 %”, a encore fait valoir l’agence japonaise.

Elle estime que les répercussions directes des droits de douane appliquées lors des échanges entre la Tunisie et les Etats-Unis seraient limitées, compte tenu de la faible part des exportations tunisiennes vers les États-Unis.

Néanmoins, elle recommande de prêter attention aux répercussions indirectes que la Tunisie pourrait subir en fonction de la tendance économique en Europe, principale destination des exportations du pays.

“Si la production agricole et le tourisme continuent de progresser régulièrement, l’économie tunisienne devrait connaître une croissance comprise entre 1 % et 2 % en 2026 et au-delà, même si cela dépendra également de la demande extérieure et de la situation politique intérieure”.

Au cours des dernières années, l’excédent de la balance des services s’est creusé, soutenu par la hausse des recettes touristiques. La balance des revenus primaires restant également excédentaire grâce aux transferts de fonds des Tunisiens travaillant à l’étranger, le déficit courant s’est réduit en pourcentage du PIB. En 2024, le déficit était de 1,7 % du PIB.

À l’avenir, le solde de la balance courante devrait afficher un déficit de 2 à 3 % du PIB, reflétant une augmentation des importations d’énergie, de biens intermédiaires et de biens de consommation sous l’effet d’une activité économique plus soutenue.

La masse salariale des fonctionnaires et les subventions représentant une part importante des dépenses publiques, il reste peu de marge pour les dépenses d’investissement et autres dépenses qui contribuent à renforcer les fondamentaux économiques, selon R&I.

Tout en s’efforçant de garantir les recettes fiscales, le gouvernement s’est attaché à réduire les dépenses, en particulier les salaires des fonctionnaires, ramenant le déficit budgétaire à 6,0 % du PIB en 2024.

Dans le budget 2025, le gouvernement prévoit de contenir le déficit budgétaire à 5,5 % du PIB.

Compte tenu de la relative stabilité des prix de l’énergie, une augmentation des dépenses de subventions serait évitée. Selon R&I, le solde budgétaire devrait continuer à s’améliorer au cours des deux prochaines années.

Il y’a lieu de rappeler que R&I avait dégradé, le 29 août 2023, la notation souveraine de la Tunisie de « B » à « B-», tout en maintenant la perspective «négative».

Cette décision était justifiée par la situation budgétaire et extérieure difficile, reflétée par la persistance d’un déficit budgétaire et d’un taux d’endettement public à des niveaux relativement élevés, conjuguée avec des perspectives d’assainissement budgétaire incertaines.

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Notation souveraine : la Tunisie passe de “négative” à “stable” selon R&I

Von: La Presse
26. August 2025 um 11:00

L’agence japonaise de notation Rating and Investment Information (R&I) vient de réviser la perspective de la notation souveraine de la Tunisie (notation de l’émetteur en devises étrangères) de négative à stable, tout en maintenant la note à B-.

Selon l’agence, « l’économie tunisienne est en voie de redressement ». Le déficit courant s’est réduit, les réserves de change ont augmenté, et les inquiétudes liées à la liquidité en devises étrangères se sont atténuées, malgré l’absence de perspective claire concernant un soutien financier du Fonds monétaire international (FMI).

R&I justifie cette amélioration par la réduction du déficit budgétaire en pourcentage du produit intérieur brut (PIB), ainsi que par la baisse modérée du ratio de la dette publique. « Le gouvernement s’étant engagé à rétablir sa situation budgétaire », l’agence estime que l’incertitude entourant le remboursement de la dette diminue.

« Sur la base de ces facteurs, ainsi que de la stabilité politique maintenue après l’élection présidentielle sans troubles majeurs », R&I a confirmé la note B- et a révisé la perspective à stable.

En 2024, le PIB réel a progressé de 1,4 %, porté par la normalisation des conditions météorologiques — qui avaient affecté l’économie l’année précédente — et par une forte demande dans le secteur touristique.

R&I estime que la croissance économique annuelle devrait se situer entre 1 % et 2 % en 2025, grâce à la poursuite de cette dynamique.

Par ailleurs, l’agence considère que les retombées directes des droits de douane sur les échanges entre la Tunisie et les États-Unis resteront limitées, étant donné la faible part des exportations tunisiennes à destination du marché américain. En revanche, elle souligne la nécessité de surveiller les effets indirects liés à l’évolution économique en Europe, principal partenaire commercial du pays.

« Si la production agricole et le tourisme continuent leur progression régulière, la croissance du PIB devrait se maintenir entre 1 % et 2 % en 2026 et au-delà », bien que cela dépende également de la demande extérieure et de la stabilité politique interne.

Ces dernières années, l’excédent de la balance des services s’est accru, porté par la hausse des recettes touristiques. Parallèlement, la balance des revenus primaires est restée excédentaire, grâce aux transferts des Tunisiens résidant à l’étranger. Ainsi, le déficit courant s’est réduit à 1,7 % du PIB en 2024.

À moyen terme, R&I prévoit un déficit courant compris entre 2 % et 3 % du PIB, en lien avec une reprise de la demande intérieure, tirant à la hausse les importations d’énergie, de biens intermédiaires et de consommation.

Cependant, la masse salariale des fonctionnaires et les subventions représentant une part importante des dépenses publiques, les marges de manœuvre pour les investissements et les dépenses de soutien aux fondamentaux économiques restent limitées.

Pour maîtriser ses finances, le gouvernement a œuvré à garantir les recettes fiscales tout en réduisant certaines dépenses, notamment celles liées aux salaires, permettant de ramener le déficit budgétaire à 6,0 % du PIB en 2024.

Dans le budget 2025, l’objectif est de contenir le déficit à 5,5 % du PIB. Compte tenu de la relative stabilité des prix de l’énergie, une hausse des subventions devrait être évitée. R&I estime que l’amélioration du solde budgétaire devrait se poursuivre au cours des deux prochaines années.

Il convient de rappeler que le 29 août 2023, R&I avait abaissé la notation souveraine de la Tunisie de B à B-, en maintenant une perspective négative. Cette décision reflétait alors la fragilité budgétaire et extérieure du pays, marquée par un déficit persistant et un endettement public élevé, dans un contexte d’incertitude concernant les efforts d’assainissement budgétaire.

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