État d’urgence à bord du navire Handhala après l’approche d’un navire suspect en Méditerranée
Le navire Handhala, en route vers la bande de Gaza pour tenter de briser le blocus sioniste, a déclaré l’état d’urgence samedi 26 juillet, après l’approche d’un navire inconnu au large des côtes palestiniennes. À bord, les membres de l’équipage soupçonnent qu’il pourrait s’agir d’un bâtiment militaire sioniste.
L’alerte a été donnée par le journaliste marocain Mohamed El Bakkali, correspondant d’Al Jazeera en Europe et volontaire embarqué sur Handhala. Dans une publication sur Facebook, il a rapporté l’apparition d’un navire non identifié, provoquant la mise en alerte de l’équipage.
Le navire Handhala, appartenant à la coalition de la Flottille de la Liberté, se trouvait samedi soir à environ 180 km de Gaza, à l’endroit même où la précédente embarcation Maddeline avait été interceptée.
La situation à bord est suivie en temps réel : la coalition diffuse en direct les déplacements du navire via YouTube et partage des images radar en continu.
Présente à bord, la députée européenne française Emma Fourreau a indiqué sur la plateforme X (ex-Twitter) que Handhala était à moins de 180 km de Gaza. « Nous venons de dépasser le point où Maddeline a été stoppée. Il ne nous reste qu’une nuit. Nous allons y arriver », a-t-elle écrit, appelant à la solidarité internationale.
Dans un communiqué plus tôt dans la journée, la coalition avait également signalé la présence de drones survolant le navire, qui a quitté récemment les côtes de l’entité sioniste.
Cette initiative s’inscrit dans une nouvelle tentative de briser le blocus sioniste imposé à la bande de Gaza depuis plus de 15 ans.