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Heute — 18. Juni 2025Haupt-Feeds

ENI annonce de nouveaux investissements dans le secteur énergétique tunisien

Von: La Presse
18. Juni 2025 um 20:42

La société italienne ENI, spécialisée dans l’exploration et la production de pétrole et de gaz, prévoit de renforcer ses investissements en Tunisie, a annoncé le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie à l’issue d’une réunion tenue ce mercredi à Tunis.

La ministre Fatma Thabet Chiboub a reçu une délégation de haut niveau conduite par Martina Opizzi, responsable de la région Afrique du Nord chez ENI. La rencontre s’est déroulée en présence du secrétaire d’État chargé de la transition énergétique, Wael Chouchane, de la cheffe de cabinet Afef Chechi Tayari, ainsi que de plusieurs responsables du secteur énergétique national.

Parmi les participants figuraient également la présidente-directrice générale de l’Entreprise tunisienne des activités pétrolières (ETAP), Dalila Chebbi Boutour, le directeur général par intérim des hydrocarbures, Hédi Chaabane, et plusieurs cadres du ministère.

Les échanges ont porté sur l’état actuel des activités d’ENI en Tunisie ainsi que sur ses perspectives d’investissement, notamment dans le domaine des hydrocarbures. La ministre a souligné l’importance stratégique de ce secteur dans la relance de l’économie nationale et a salué le rôle historique d’ENI en tant que partenaire clé depuis les années 1960.

Elle a réaffirmé l’engagement du gouvernement à soutenir les projets d’ENI et à consolider la coopération bilatérale dans les années à venir.

Selon les données communiquées, la production quotidienne moyenne des concessions exploitées en partenariat avec ENI s’élève actuellement à 7 884 barils de pétrole et 467 000 mètres cubes de gaz naturel.

149 traversées programmées par la CTN pour les Tunisiens de l’étranger

Von: La Presse
18. Juni 2025 um 20:30

La Compagnie tunisienne de navigation (CTN) a programmé 149 traversées entre juin et septembre 2025 pour faciliter le retour des Tunisiens résidant à l’étranger durant la saison estivale.

Ces traversées se répartissent comme suit : 77 voyages sur la ligne Tunis/Marseille (France) et 72 sur la ligne Tunisie/Gênes (Italie), dont 9 à destination du port de Zarzis.

Les navires « Carthage » et « Tanit » assureront ces liaisons. Le navire « Tanit » a accosté, mercredi à midi, au port de Marseille, dans le sud de la France, en provenance du port de La Goulette, marquant ainsi le premier voyage de retour des Tunisiens résidents à l’étranger pour cette saison.

La compagnie rappelle que les réservations ont été ouvertes dès le 18 décembre 2024. Au 15 juin 2025, elles ont enregistré une légère hausse par rapport à la même période en 2024 : +0,6 % pour les passagers et +0,1 % pour les véhicules.

Il convient de noter que la CTN a appliqué des tarifs préférentiels dans le cadre des préparatifs de la saison estivale 2025.

Coopération sanitaire tuniso-égyptienne : greffe, prévention et tourisme médical au menu

Von: La Presse
18. Juni 2025 um 19:47

Le renforcement de la coopération tuniso-égyptienne dans le secteur de la santé a été au centre d’une rencontre tenue mercredi entre le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, et l’ambassadeur d’Égypte en Tunisie, Bassem Hassen.
Au cours de cet entretien, les deux parties ont abordé plusieurs axes de collaboration, notamment dans les domaines de l’industrie pharmaceutique, de la médecine préventive, de la greffe de moelle osseuse, de la santé reproductive, ainsi que l’échange d’expériences scientifiques et médicales. Le développement du tourisme médical a également été évoqué comme levier de coopération bilatérale.
Les discussions ont aussi porté sur les perspectives de mise en œuvre de l’approche « Une seule santé », visant à instaurer un partenariat fondé sur la complémentarité et l’échange dans ce domaine stratégique. Les deux responsables ont réaffirmé la solidité des liens unissant la Tunisie et l’Égypte, ainsi que la volonté commune de dynamiser la coopération sanitaire au service des deux peuples.

L’Iran confirme le lancement de missiles Sejil vers l’entité sioniste

18. Juni 2025 um 19:40

L’agence de presse iranienne Mehr a rapporté que l’Iran a entamé la douzième vague de l’opération “Promesse honnête 3” en lançant des missiles Sejil en direction des territoires palestiniens occupés.
Selon la même source, les relations publiques du Corps des Gardiens de la Révolution islamique ont annoncé, dans leur onzième communiqué, le début de cette nouvelle vague de l’opération “Promesse honnête 3”, marquée par le tir de missiles Sejil, lourds, à longue portée et à deux étages, visant des cibles au cœur de l’entité sioniste.

Sfax: Inauguration de plusieurs unités médicales à l’hôpital Universitaire Habib Bourguiba et à l’hôpital régional de Bir Ali Ben Khelifa

Von: La Presse
18. Juni 2025 um 18:39

Une nouvelle unité médicale spécialisée dans le traitement des accidents vasculaires cérébraux (AVC) liés aux pathologies neurologiques a été inaugurée mardi au sein du service de neurologie de l’hôpital universitaire Habib Bourguiba de Sfax, selon un communiqué publié mercredi par le ministère de la Santé.

L’équipe médicale a annoncé avoir réalisé avec succès une première intervention grâce à la technique de thrombolyse, utilisée pour dissoudre les caillots sanguins responsables de l’AVC.

Dotée de 12 lits et d’un équipement de pointe, cette unité permettra une prise en charge rapide et efficace des patients victimes d’AVC, tout en limitant les séquelles. Elle vise à répondre aux besoins des habitants du gouvernorat de Sfax et des régions avoisinantes.

Parallèlement, l’hôpital régional de Bir Ali Ben Khelifa (gouvernorat de Sfax) a vu son offre de soins renforcée avec l’ouverture d’un nouveau service de médecine générale (20 lits) et d’un service de pédiatrie (6 lits). Son unité de stérilisation a également été équipée de dispositifs modernes, et une unité d’endoscopie a été
installée pour améliorer les capacités de diagnostic et de suivi médical.

Ces projets s’inscrivent dans le cadre de la stratégie du ministère de la Santé visant à moderniser les infrastructures hospitalières et à garantir des soins de qualité, accessibles à tous dans les différentes régions du pays.

Condamnation en France : Tunisair devra verser 7 750 € à des passagers victimes de perturbations

Von: La Presse
18. Juni 2025 um 18:18

La compagnie aérienne nationale, Tunisair, a été condamnée par le Tribunal de Proximité de Martigues à indemniser 13 passagers pour des perturbations subies sur des vols entre Marseille et Tunis en 2022. Cette décision judiciaire, rendue le 28 avril 2025, sanctionne la compagnie pour avoir manqué à ses obligations envers les voyageurs, en vertu du règlement européen CE 261/2004.

Les faits remontent à plusieurs incidents, notamment des retards importants, des annulations de dernière minute et des modifications d’horaires sur les vols TU931 du 14 octobre 2022, TU931 du 4 juillet 2022, et TU903 du 5 mai 2022. Ces vols, opérés entre les aéroports de Marseille-Provence et Tunis-Carthage, ont affecté des passagers de nationalités tunisienne, française et canadienne.
Conformément au règlement européen CE 261/2004, les passagers au départ d’un aéroport de l’Union européenne peuvent prétendre à une indemnisation allant jusqu’à 250 euros en cas de perturbations significatives. Toutefois, Tunisair n’a ni répondu aux sollicitations des voyageurs ni assisté à l’audience, malgré une convocation en bonne et due forme.
L’affaire, portée par la société française MTA Conseil, spécialisée dans la défense des droits des passagers, s’est soldée par une condamnation à hauteur de 3 250 euros d’indemnisation, auxquels se sont ajoutés 4 500 euros de frais de justice, portant le montant total à 7 750 euros.

Karim Mokhtar, père fondateur de la carthagologie à La Presse : « Carthage n’est pas morte, elle a été effacée »

Von: La Presse
18. Juni 2025 um 18:10

Par Néjib Gaça

La carthagologie. Plus qu’un champ académique, il s’agit d’un courant qui se veut une révolution épistémologique, une entreprise de réhabilitation historique et un appel à une refondation identitaire des peuples d’Afrique du Nord. De la théorie du « Grand retrait carthaginois » à une relecture radicale des origines de la démocratie, Karim Mokhtar, père fondateur de la carthagologie et visionnaire d’une renaissance carthaginoise méditerranéenne, revient sur son parcours et son œuvre fondatrice. Il propose une vision audacieuse : celle d’une Carthage toujours vivante, occultée mais jamais détruite. Entretien.

Vous êtes le père fondateur de la carthagologie. Pouvez-vous nous parler de votre parcours personnel dans la fondation de ce mouvement intellectuel révolutionnaire ?

J’ai commencé ce travail en 2012, dans un climat académique où la moindre tentative de réhabiliter Carthage était soit ignorée, soit activement combattue. A l’époque, personne ne parlait sérieusement d’une renaissance carthaginoise ou d’une lecture postcoloniale et indépendante de notre histoire. J’ai donc dû construire cette discipline pierre par pierre, dans un isolement initial, mais avec une conviction inébranlable.

Aujourd’hui, la carthagologie est bien plus qu’un projet personnel, c’est un mouvement intellectuel qui a influencé des chercheurs à Oxford, ainsi que dans plusieurs universités américaines, en Espagne, en Angleterre, au Maroc, en Algérie et en Tunisie. Des professeurs, historiens, linguistes et anthropologues y trouvent un nouveau cadre de lecture pour comprendre non seulement Carthage, mais aussi l’identité nord-africaine et méditerranéenne dans son ensemble. C’est une revanche épistémologique contre deux millénaires de narrations biaisées !

M. Mokhtar, commençons par la question fondamentale : qu’est-ce que la carthagologie, et pourquoi avez-vous ressenti le besoin de créer ce domaine d’étude entièrement nouveau ?

La carthagologie est le réveil méthodique de Carthage à partir des ruines laissées par une historiographie gréco-romaine biaisée.

C’est un mouvement et un cadre méthodologique visant à reconstruire l’histoire, la philosophie, la science et la société carthaginoises depuis une perspective proprement carthaginoise,  non altérée par la propagande impériale.

J’ai fondé la carthagologie parce que les études classiques, en particulier dans le monde académique traditionnel, ont perpétué des mythes, que Carthage n’était qu’une extension phénicienne, que son peuple était barbare, qu’elle manquait d’âme culturelle.

Mais lorsque l’on examine les couches archéologiques, linguistiques et culturelles sans les filtres romains, on découvre quelque chose d’extraordinaire, Carthage comme première république multiculturelle, comme inventrice de l’écriture phonétique et comme phare philosophique.

La carthagologie rend la parole à Carthage. Ce n’est pas du révisionnisme,  c’est une justice historique.

Quelles sont, selon vous, les idées ou découvertes les plus révolutionnaires que vous avez introduites à travers la carthagologie ?

Certaines idées bouleversent non seulement notre vision de Carthage, mais aussi des fondations même de la civilisation occidentale. Une des idées les plus révolutionnaires que j’ai proposées est la théorie du Grand retrait carthaginois, selon laquelle Carthage n’a pas été totalement détruite en 146 av. J.-C., mais a orchestré un retrait stratégique et planifié. Des preuves archéologiques et démographiques suggèrent que de nombreuses familles carthaginoises se sont déplacées vers l’Atlantique, certaines peut-être jusqu’aux Amériques, bien avant Christophe Colomb.

Une autre révélation clé est que les Romains, et puis même les Americains, ont repris et adapté la Constitution carthaginoise, un système politique sophistiqué combinant aristocratie, méritocratie et démocratie pragmatique.

Enfin, je soutiens que l’alphabet phonétique que l’Europe utilise aujourd’hui est en fait une innovation cananéenne-carthaginoise, diffusée par nos ancêtres bien avant l’hégémonie grecque.

Qu’est-ce qui, selon vous, rend l’histoire de Carthage si méconnue ou mal comprise aujourd’hui, même parmi les historiens professionnels ?

La principale raison, c’est que notre accès à l’histoire de Carthage est filtré par les écrits de ses anciens ennemis. Imaginez si l’unique récit que nous avions de la Révolution française venait de l’aristocratie monarchiste ! Eh bien, c’est exactement ce qui s’est passé avec Carthage. L’essentiel des sources que nous possédons provient d’auteurs romains ou grecs, comme Polybe ou Tite-Live, qui avaient tout intérêt à diaboliser une civilisation qu’ils venaient de raser.

En outre, l’archéologie carthaginoise a longtemps été négligée ou interprétée selon les biais orientalistes et coloniaux. La carthagologie cherche à renverser cette logique d’héritage idéologique, en croisant les données matérielles, linguistiques, sociopolitiques et en redonnant la parole aux Carthaginois eux-mêmes, à travers ce qu’ils ont laissé et ce que l’on a longtemps refusé de lire. 

Vous parlez souvent d’un « retour de Carthage » ou d’un « réveil carthaginois ». Est-ce seulement symbolique, ou envisagez-vous un véritable projet politique et culturel ?

C’est bien plus qu’un symbole. Le retour de Carthage que je défends est à la fois intellectuel, culturel et politique. Sur le plan symbolique, il s’agit de restaurer une mémoire mutilée, de rendre aux peuples nord-africains la conscience de leur propre modernité ancienne, souvent niée ou effacée. Mais c’est aussi un projet concret, que je développe à travers le mouvement de la République de Carthage.

Nous proposons, par exemple, de renommer la Tunisie en « République de Carthage », non pas pour effacer quoi que ce soit, mais pour réancrer le pays dans sa véritable histoire méditerranéenne.

Ce projet vise aussi à encourager un modèle démocratique avancé inspiré de la Constitution carthaginoise, à valoriser le pluralisme ethnique, et à faire de Carthage un nouveau modèle de renaissance civilisationnelle pour toute l’Afrique du Nord et au-delà.

La Constitution de Carthage est souvent mentionnée dans vos travaux comme un modèle avancé. En quoi différait-elle des systèmes politiques grecs ou romains ?

La Constitution de Carthage n’était pas seulement avancée… c’était la première véritable Constitution de l’histoire et la première république sur Terre. Elle précédait de loin les modèles romains, et même athéniens. Aristote lui-même, bien que profondément hellénocentré, la considérait comme plus stable et plus efficace que celles d’Athènes ou de Sparte. Ce système reposait sur une démocratie méritocratique intelligente, où les dirigeants, les suffètes étaient élus pour leurs compétences, sans être issus d’une aristocratie héréditaire. Il s’agissait d’un équilibre entre démocratie, aristocratie et technocratie, avec une rotation du pouvoir, des mécanismes de contrôle et une absence de culte guerrier.

Mais ce qui est encore plus révolutionnaire, c’est ma théorie récente selon laquelle c’est Carthage qui aurait influencé Athènes à adopter le principe démocratique. Il est très possible que même le mot “démocratie” ne soit pas d’origine grecque. Selon mes recherches linguistiques, il proviendrait d’un composé carthagino-cananéen : dem (sang) + qart (la cité, l’État), ce qui signifierait le sang de la cité, une définition bien plus cohérente dans un contexte méditerranéen ancien, où l’appartenance et le devoir civique étaient liés au sang versé pour la communauté. Cette lecture redonne à Carthage son rôle central non seulement dans l’histoire politique, mais aussi dans l’étymologie même de la gouvernance populaire.

Vous évoquez souvent la dimension multiethnique de Carthage. Est-ce une exagération moderne ou une réalité historique étayée ?

C’est une réalité historique incontestable, bien qu’elle ait été systématiquement minimisée ou effacée par les récits gréco-romains. Carthage était une république profondément cosmopolite, une cité-Empire bâtie sur le commerce, les alliances et l’inclusion plutôt que sur la conquête brutale. Elle réunissait des Nord-Africains autochtones, des Levantins, des Ibères, des Sardes, des Siciliens, et même des Grecs et des Étrusques, tous intégrés à des degrés divers dans la vie économique, militaire et parfois même politique. Contrairement à l’idéal grec fondé sur la citoyenneté exclusive, Carthage offrait un modèle d’intégration pragmatique, qui rappelait davantage les grandes villes modernes que les cités antiques.

Et c’est là une des raisons de la haine profonde que Rome vouait à Carthage, elle représentait un monde ouvert, libre, intelligent et pluraliste, aux antipodes de l’impérialisme romain qui reposait sur l’homogénéisation et la domination. Cette pluralité ethnique, culturelle et linguistique est au cœur de l’identité carthaginoise, et c’est elle que la carthagologie s’emploie à réhabiliter.

Dans vos travaux, vous affirmez que Carthage a été fondée dès le XIIIe siècle avant notre ère, et non au IXe siècle comme le soutient la version gréco-romaine. Pouvez-vous nous expliquer ce décalage chronologique et ce qu’il révèle ?

Absolument. L’idée que Carthage aurait été fondée seulement au IXe siècle avant notre ère est une construction idéologique tardive, promue par les Grecs, puis amplifiée par les Romains. Elle visait à minimiser l’ancienneté et la profondeur historique de Carthage, en la présentant comme une création récente de prétendus “Phéniciens” venus de l’Est. Ce récit avait une double utilité stratégique : d’une part, il permettait aux Romains de prétendre que Carthage n’était ni autochtone ni ancienne, mais une intruse étrangère. D’autre part, cela justifiait la négation de toute influence carthaginoise sur Rome, Athènes ou d’autres civilisations méditerranéennes.

Or, les fouilles archéologiques, les stratigraphies urbaines et les échanges commerciaux démontrent clairement que Carthage, ou Qart Hadasht, existait déjà comme un centre civilisationnel actif au XIIIe siècle avant notre ère.

Elle n’était pas un simple « Comptoir phénicien », elle était un pôle majeur, une ville-Etat complexe bien avant la fondation légendaire de Rome. De plus, le terme « phénicien » lui-même est une invention grecque péjorative, réduisant toute une civilisation à la fabrication de la teinture pourpre (le fameux « purple dye »),  d’où le mot phoinix en grec. C’est une stratégie classique de réduction identitaire. En refusant d’appeler ces peuples « carthaginois », les Grecs et les Romains leur ont nié leur souveraineté historique. C’est cette falsification que la carthagologie déconstruit, preuves à l’appui.

Parlons de l’influence intellectuelle de Carthage. Vous avez avancé l’idée que des penseurs carthaginois ont influencé la philosophie grecque, notamment Socrate.

Pouvez-vous développer ?

En effet, c’est l’un des aspects les plus fascinants de mes recherches.

Dans mon hypothèse du « Socrate carthaginois », je propose que Socrate, ou du moins l’origine de sa pensée,  pourrait être liée à un héritage carthaginois. Plusieurs éléments convergent vers cette idée. D’abord, aucune œuvre écrite directement par Socrate ne nous est parvenue, ce qui laisse penser qu’il exprimait peut-être ses idées dans une langue autre que le grec, potentiellement le cananéen carthaginois. Ensuite, son apparence physique décrite comme « non grecque » par ses contemporains, ainsi que ses critiques radicales des dieux grecs pourraient signaler des racines étrangères.

Ajoutons à cela des parallèles troublants entre certaines doctrines attribuées à Socrate et des concepts religieux et éthiques carthaginois, notamment sur la justice, l’honneur et le dialogue intérieur. Si l’on replace Athènes dans le contexte des échanges méditerranéens de l’époque, il devient tout à fait plausible que des philosophes ou mystiques carthaginois aient transmis leur savoir à travers les routes commerciales, les écoles, voire l’esclavage. Ce n’est pas une revendication gratuite, mais une hypothèse étayée par des indices linguistiques, culturels et philosophiques. Là encore, la carthagologie ouvre des portes que l’historiographie gréco-romaine a toujours refusé d’envisager.

Un exemple frappant qui illustre cette dynamique d’effacement est celui du philosophe carthaginois Clitomaque, né sous le nom de Hasdrubal. Ce penseur majeur du IIIe siècle av. J.-C., formé à Carthage avant de devenir chef de l’Académie platonicienne à Athènes, a vu son nom originel effacé au profit d’un pseudonyme hellénique, probablement pour rendre ses idées plus acceptables dans les cercles intellectuels gréco-romains.

Ce changement n’est pas anodin : il révèle un processus systématique de désidentification des figures carthaginoises dans les sources classiques. Si cela a été fait pour un penseur aussi éminent, il est fort probable que des milliers d’autres Carthaginois, penseurs, inventeurs, chefs militaires, scientifiques, aient subi le même sort, leur héritage dilué ou réattribué à des figures « grecques » ou « romaines ». La carthagologie s’attache justement à traquer ces effacements et à restituer les identités authentiques derrière les masques imposés par l’Histoire impériale. 

Vous avez également proposé une théorie radicale sur la disparition de Carthage : « Le Grand retrait carthaginois ». Pouvez-vous nous expliquer cette hypothèse ?

Oui, c’est l’une de mes hypothèses les plus ambitieuses. Contrairement au récit traditionnel qui affirme que Carthage a été complètement détruite en 146 av. J.-C. par Rome, je soutiens que cette idée est une illusion propagandiste, façonnée pour faire croire à une victoire totale. Ma théorie du Grand retrait carthaginois propose que les élites carthaginoises, conscientes depuis des décennies de la montée de Rome, ont planifié un retrait stratégique bien avant la chute officielle. Ce n’était pas une extinction, mais une dispersion organisée.

Des preuves archéologiques, numismatiques, linguistiques et même génétiques pointent vers une migration massive vers l’Ouest, possiblement jusqu’aux îles Canaries, les Amériques ou d’autres régions atlantiques, où des éléments de culture carthaginoise persistent de manière étrange et inexpliquée. Carthage n’a pas été réduite en cendres, elle s’est éparpillée, se transformant en silence stratégique pour survivre dans l’ombre de l’Histoire.

Cette hypothèse remet radicalement en question la notion même de « chute » civilisationnelle. Elle nous oblige à envisager Carthage non pas comme une cité morte, mais comme une civilisation fluide, résiliente, transocéanique.

Un autre point marquant est votre insistance sur l’identité nord-africaine et méditerranéenne de Carthage. Pourquoi est-ce si important aujourd’hui ?

C’est fondamental, car l’identité de Carthage a été systématiquement arabisée ou orientalisée dans les narratifs modernes, notamment en Tunisie. Ce glissement n’est pas innocent. Il fait partie d’un processus de colonialisme identitaire, où l’on nie aux peuples nord-africains leur propre antiquité pour les réduire à une « extension » de l’Orient. Or, Carthage était profondément nord-africaine, enracinée dans les terres de l’actuelle Tunisie, et en symbiose avec les peuples amazighs, les Berbères, les Numides et même les tribus sahariennes.

Redonner à Carthage son ancrage afro-méditerranéen, c’est rétablir une continuité historique qui a été rompue. C’est aussi réhabiliter une fierté civilisationnelle locale, indépendante des récits coloniaux, impériaux ou religieux importés. Et cela a des implications contemporaines : la jeunesse tunisienne, algérienne ou marocaine a besoin de repères historiques qui leur appartiennent, pas de mythes venus d’ailleurs.

Carthage n’était ni un satellite de Tyr, ni une annexe de l’Orient,  c’était une puissance locale, ancrée, innovante et souveraine. La carthagologie, en révélant cela, est aussi une invitation à reconstruire l’identité collective sur des bases historiques réelles, et non sur des fictions imposées.

Selon vous, pourquoi la Tunisie moderne, berceau de Carthage, a-t-elle si peu investi dans la mémoire carthaginoise ?

Parce que depuis l’indépendance, la Tunisie a été enfermée dans un récit national fabriqué à des fins idéologiques, fondé sur le panarabisme et une identité orientale imposée. Ce récit a été institutionnalisé dans les écoles, les médias et même dans la Constitution et c’est un drame, car cela prive les Tunisiens de leur vraie richesse identitaire.

La République de Carthage que je défends est donc aussi un projet de libération historique. Elle propose de sortir de cette cage idéologique pour renouer avec ce que nous sommes réellement : un peuple méditerranéen, ouvert, inventif, ancien et pluriel.

Vous abordez aussi la question de l’art et de la culture carthaginois. Que savons-nous réellement de la créativité artistique de Carthage ?

Contrairement à l’idée reçue d’une Carthage austère ou purement commerciale, la cité était un véritable centre de création artistique et symbolique, rivalisant avec Athènes ou Alexandrie. Mais cet aspect a été volontairement occulté ou sous-estimé. Pourtant, on retrouve des traces d’un art carthaginois raffiné et codifié, que ce soit dans la sculpture, la céramique, la joaillerie, l’architecture ou les textiles. Les motifs carthaginois reflètent un mélange sophistiqué d’influences africaines, levantines et méditerranéennes, mais avec une grammaire esthétique propre.

Par exemple, le symbolisme de Tanit, déesse protectrice de la cité, révèle un langage visuel codé qu’on retrouve sur les stèles, les amulettes, et même les objets du quotidien. Il y avait aussi une musique carthaginoise, des danses rituelles, une architecture urbaine pensée selon des principes de fluidité sociale et d’organisation civique. Carthage n’a pas seulement produit des marchandises,  elle a produit du sens, des formes, du sacré, de la beauté. Réhabiliter cette dimension artistique, c’est redonner à Carthage sa pleine humanité, au-delà des clichés militaires ou économiques.

Vous avez parlé de Carthage comme la « première république de l’histoire ». Pourquoi est-ce si important de le rappeler aujourd’hui, à l’ère des démocraties modernes ?

Parce que cela bouleverse notre chronologie politique. On enseigne encore que la démocratie est née à Athènes et que la République est une invention romaine. Mais Carthage, bien avant Rome et Athènes, avait déjà institué un système politique stable, sophistiqué, équilibré, où les dirigeants étaient élus, les pouvoirs séparés et la richesse n’assurait pas l’accès automatique au pouvoir.

Ce modèle préfigurait des idées qui, aujourd’hui encore, nous semblent modernes : rotation des charges, contrôle citoyen, délégation méritocratique, poids des assemblées, etc. Et cela dans un esprit d’inclusion ethnique, pas d’exclusion. Carthage prouve que l’idée républicaine ne vient pas uniquement d’Europe, mais aussi d’Afrique du Nord, d’un monde afro-méditerranéen brillant, lucide et structuré. Rappeler que Carthage fut la première république du monde, c’est rendre justice à cette civilisation injustement reléguée, et c’est aussi offrir aux peuples du Sud une généalogie politique noble, effacée par des siècles de domination intellectuelle. La République moderne a une dette envers Carthage. Il est temps de le reconnaître.

Quel rôle la diaspora nord-africaine peut-elle jouer dans ce réveil carthaginois que vous appelez de vos vœux ?

Un rôle essentiel. La diaspora, c’est la mémoire en mouvement. Ce sont des millions de femmes et d’hommes dispersés à travers le monde, souvent coupés de leurs racines véritables, mais en quête d’un sens profond à leur identité. En reconnectant cette diaspora avec la mémoire carthaginoise, on ne lui offre pas seulement une histoire glorieuse,  on lui offre une matrice de souveraineté intérieure et collective.

La carthagologie est aussi un outil d’émancipation contemporaine, un levier pour revaloriser l’héritage des diasporas en France, aux États-Unis, au Canada, en Allemagne, etc. Ces jeunes générations peuvent devenir les ambassadeurs d’une nouvelle lecture du passé, des passeurs de savoirs, de culture, d’entrepreneuriat, enracinés dans un modèle historique qui leur appartient.

Imaginez une jeunesse qui ne se dit plus “issue de l’émigration”, mais descendante directe de la première république de l’histoire. Le potentiel de transformation est immense. Carthage peut renaître dans chaque conscience éclairée, et la diaspora est le terrain idéal pour cette renaissance.

En une phrase, quel est votre rêve ultime pour Carthage ?

Mon rêve, c’est de voir Carthage renaître non comme un souvenir, mais comme une force vivante, une république culturelle, intellectuelle et spirituelle, debout, enracinée en Afrique du Nord, rayonnant sur le monde, inspirant les peuples à se libérer des récits imposés pour redevenir auteurs de leur propre histoire.

N.G.

Iran : un F-35 et huit drones de l’entité sioniste abattus

Von: La Presse
18. Juni 2025 um 17:41

L’Iran a annoncé ce mercredi avoir abattu un avion de chasse F-35 ainsi que huit drones appartenant aux forces de l’entité sioniste, dans le sud et l’ouest du pays, selon ce qu’a rapporté l’agence de presse officielle IRNA. L’avion de chasse aurait été détruit et se serait écrasé dans les environs de la ville de Varamin.
Des sources officielles iraniennes avaient déjà déclaré l’abattage de trois avions de combat sionistes depuis le début des attaques de l’entité sioniste contre le territoire iranien, survenues à partir de vendredi dernier.
Par ailleurs, les autorités iraniennes ont également annoncé aujourd’hui la destruction de huit drones appartenant à l’entité sioniste dans la province de Lorestan, située à l’ouest du pays.
L’agence de presse iranienne Mehr a rapporté les propos de Saeed Pourali, vice-gouverneur de Lorestan chargé des affaires politiques et sécuritaires, qui a déclaré : “Au vu des récentes incursions de l’entité sioniste dans le ciel de la province ces derniers jours, huit petits drones ont été détectés après avoir violé l’espace aérien de Lorestan. Ils ont été détruits par les forces de défense provinciales grâce à une réaction rapide et décisive”.
Le responsable a souligné que ces opérations ont été rendues possibles grâce à une étroite coopération entre les Gardiens de la révolution et les services de renseignement. Il a en outre indiqué que la surveillance terrestre avait été renforcée dans plusieurs zones, ce qui a permis d’identifier et d’arrêter de nombreux éléments suspectés de liens avec des réseaux étrangers hostiles.
Depuis vendredi dernier, l’entité sioniste mène une vaste offensive aérienne contre des sites militaires, nucléaires et civils en Iran, ayant causé la mort de plusieurs hauts responsables militaires et scientifiques nucléaires iraniens, ainsi que des victimes civiles, parmi lesquelles des femmes et des enfants, selon les autorités iraniennes.
En réponse à cette agression, l’Iran a lancé depuis vendredi soir plusieurs vagues d’attaques de missiles, ciblant des dizaines de positions, centres militaires et bases aériennes relevant de l’entité sioniste.

Mahdia : trois membres d’une même famille meurent noyés au Corniche

Von: La Presse
18. Juni 2025 um 17:38

Un drame s’est produit ce mercredi 18 juin sur la plage du Corniche de Mahdia, où trois membres d’une même famille ont trouvé la mort par noyade, selon les déclarations de Walid Chatri, porte-parole officiel du tribunal de première instance de Mahdia.
Les victimes sont originaires de la région de Amira, relevant de la délégation de Moknine (gouvernorat de Monastir). Il s’agit du père, de sa fille et de son neveu.
Les opérations de sauvetage ont permis de repêcher d’abord les corps du père et du jeune garçon, avant que les secours ne retrouvent celui de la fillette, quelques instants plus tard.
Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de ce drame.

Trump affirme avoir dit à Benyamin Nétanyahou de “continuer” les frappes sur l’Iran

Von: La Presse
18. Juni 2025 um 17:07

“Je lui ai dit de continuer”, a déclaré Donald Trump, mercredi, alors que des journalistes lui demandaient de révéler ce qu’il avait dit à Benyamin Nétanyahou lors d’une conférence de presse à la Maison-Blanche.
Selon le président américain, le premier ministre de l’entité sioniste a fait “du bon travail” jusque-là. “Je lui parle tous les jours, c’est un homme bon. Il a été très mal traité par son pays, je pense”, a-t-il poursuivi, sans préciser de quoi il parlait. “C’est un président en temps de guerre et il doit gérer ces idioties, c’est ridicule”.
Parallèlement, de fortes explosions ont été entendues à quelques minutes d’intervalle, dans le centre de Téhéran, a rapporté un journaliste de l’Agence France-Presse (AFP), qui n’était pas en mesure de savoir, dans l’immédiat, si les explosions étaient dues à des frappes de l’armée de l’agression sioniste ou bien à des tirs de la défense aérienne iranienne.

Trump laisse planer le doute sur ses intentions envers l’Iran

Von: La Presse
18. Juni 2025 um 16:18

Donald Trump a laissé planer le doute, mercredi, sur une possible intervention militaire des États-Unis contre l’Iran aux côtés de l’agression sioniste, alors que l’ayatollah Ali Khamenei a menacé Washington de conséquences “irréparables” en cas d’offensive américaine.
Les affrontements entre l’Iran et l’entité sioniste se poursuivent pour la sixième journée consécutive, malgré les appels répétés de la communauté internationale à une désescalade.
“Personne ne sait ce que je vais faire”, a déclaré Donald Trump lors d’une conférence de presse à la Maison-Blanche, alors qu’il était interrogé sur une éventuelle intervention militaire américaine en Iran.
Le président américain affirme que l’Iran, qu’il considère comme dépourvu de défense aérienne efficace, a contacté les États-Unis pour négocier, mais estime qu’“il est très tard pour en discuter”.

Tunis : 98 décisions de démolition exécutées depuis 2024

Von: La Presse
18. Juni 2025 um 16:13

Le ministère de l’Intérieur a annoncé avoir exécuté 98 décisions relatives aux règles d’urbanisme dans le périmètre de la municipalité de Tunis, entre le début de l’année 2024 et le 9 mai 2025. Ces opérations ont été menées par les services de la police municipale relevant de la juridiction de Tunis.
Cette annonce intervient en réponse à une question écrite du député Lotfi Hammami (circonscription d’El Omrane – El Omrane supérieur), publiée sur le site officiel du Parlement le 17 juin. Le parlementaire s’interrogeait sur l’avancement des décisions de démolition et les obstacles rencontrés lors de leur exécution.
Selon les données fournies par le ministère, 422 décisions de démolition ont été émises dans cette période, dont 98 ont été effectivement mises en œuvre. Par ailleurs, 193 décisions, bien que complètes sur le plan administratif, restent non programmées par la municipalité. Le ministère précise également que 129 décisions sont en cours de notification par la municipalité, tandis que 2 autres le sont par les unités de la police municipale.
Le ministère de l’Intérieur souligne aussi que plusieurs difficultés entravent l’exécution, en particulier lorsque les constructions visées sont occupées par des habitants. Dans plusieurs cas, le parquet a refusé d’autoriser l’accès aux domiciles, entraînant ainsi le report de l’exécution des décisions concernées.

733 affaires judiciaires en 8 mois

Dans sa réponse à une autre partie de la question parlementaire, portant sur la hausse de la criminalité dans la zone d’El Omrane, le ministère révèle qu’entre septembre 2024 et avril 2025, 733 affaires judiciaires ont été enregistrées, ayant conduit à l’arrestation de 503 suspects pour des infractions telles que vol, agression de chauffeurs de taxi, trafic de stupéfiants et blanchiment d’argent.
En outre, 1 705 individus faisant l’objet de mandats de recherche ont été appréhendés durant la même période, parmi lesquels 43 sont considérés comme particulièrement dangereux, et incluent notamment des éléments classés comme appartenant à des mouvances salafistes radicales.
Afin de renforcer la sécurité dans la zone, le ministère assure avoir intensifié les patrouilles de nuit et organisé des campagnes sécuritaires régulières, mobilisant à la fois les ressources locales et des unités de renfort.

Perturbations météorologiques : appel à la vigilance pour protéger la récolte céréalière

Von: La Presse
18. Juni 2025 um 16:12

En prévision des perturbations météorologiques annoncées pour la soirée de mercredi et la journée de jeudi, le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche a lancé un appel à la vigilance à l’intention des collecteurs de céréales, les exhortant à prendre toutes les précautions nécessaires pour préserver les récoltes, en particulier lorsque les stocks sont entreposés à l’air libre.
Dans un communiqué publié mardi, le ministère a demandé aux commissariats régionaux au développement agricole et aux services régionaux de l’Office des Céréales de suivre étroitement les préparatifs des collecteurs mandataires et de leur fournir le soutien logistique requis afin d’éviter des pertes dues aux intempéries.
L’Institut National de la Météorologie (INM) a en effet alerté sur l’arrivée d’une perturbation orageuse à partir de mercredi soir, touchant principalement le Nord et le Centre du pays. Ces cellules orageuses seront accompagnées de pluies parfois intenses, avec des chutes locales de grêle, notamment dans le Nord-Est, la région du Sahel et le gouvernorat de Kairouan.
Les cumulus de précipitations pourraient atteindre entre 20 et 40 mm par endroits. L’INM prévoit également des rafales de vent fortes, pouvant atteindre provisoirement 70 km/h lors des passages orageux, accompagnées d’une baisse relative des températures.
Le ministère invite l’ensemble des acteurs de la filière céréalière à anticiper les risques climatiques pour sécuriser les efforts de collecte et protéger les rendements agricoles.

Une forte explosion entendue à Téhéran

18. Juni 2025 um 15:05

Une forte explosion a retenti mercredi après-midi dans le nord de Téhéran, selon des journalistes de l’Agence France-Presse (AFP) présents sur place.

Cette détonation, dont l’origine reste indéterminée, est survenue alors que plusieurs autres explosions secouaient simultanément la partie est de la capitale. La célèbre avenue Vali-Asr, qui traverse Téhéran du nord au sud, a été partiellement bouclée, rapporte l’AFP.

Parallèlement, des milliers d’habitants continuaient de fuir la capitale. Les principaux axes routiers menant hors de Téhéran étaient complètement saturés, selon les médias iraniens.

En réponse à l’appel lancé mardi par Donald Trump à une “capitulation sans condition” de Téhéran, le guide suprême de la Révolution islamique, Ali Khamenei, a affirmé que “l’Iran ne se rendra jamais”.

Téhéran sous tension : L’entité sioniste revendique des frappes aériennes

18. Juni 2025 um 15:00

Le porte-parole de l’armée de l’entité sioniste a annoncé que l’armée de l’air “attaque actuellement des cibles militaires du régime iranien dans la région de Téhéran”, sans fournir davantage de précisions.

Plus tôt dans la journée, l’Agence France-Presse a rapporté plusieurs explosions dans la capitale iranienne.

Une nouvelle série de puissantes détonations a été entendue à Téhéran aux alentours de 15h50 (13h20 à Tunis), alors qu’au moins cinq colonnes de fumée noire étaient visibles dans les quartiers Est et Sud-Est de la ville. Il n’a pas été possible, dans l’immédiat, de déterminer quels bâtiments ont été visés.

Une première série d’explosions avait été signalée peu avant 15h30 (13h à Tunis).

 

Aide de 700 dinars : La CNSS clarifie et met en garde

Von: La Presse
18. Juni 2025 um 14:42

La Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) a démenti, ce mercredi, avoir publié un lien relatif à une prétendue aide de 700 dinars.

Dans un communiqué diffusé sur sa page officielle, la CNSS met en garde les citoyens contre l’utilisation de ce lien frauduleux et leur recommande de ne cliquer sur aucun lien provenant d’une page inconnue, et de ne communiquer aucune information personnelle.

L’institution rappelle que seuls les communiqués publiés sur son site officiel, sa page Facebook officielle, ou sur ceux du ministère des Affaires sociales doivent être considérés comme fiables.

Exploit à Berlin : Ons Jabeur élimine la N°5 mondiale Jasmine Paolini

Von: La Presse
18. Juni 2025 um 14:29

La joueuse de tennis tunisienne, Ons Jabeur (61ᵉ mondiale), s’est qualifiée ce mercredi pour les quarts de finale du tournoi WTA 500 de Berlin, après sa victoire en deux sets (6-1, 6-3) face à l’Italienne Jasmine Paolini (5ᵉ mondiale), récente lauréate du Masters 1000 de Rome.

Pour rappel, Jabeur s’était déjà qualifiée la veille pour les quarts de finale du tournoi en double (sur gazon), aux côtés de l’Espagnole Paula Badosa, après leur succès face au duo formé par l’Américaine Desirae Krawczyk et l’Australienne Storm Hunter (6-2, 0-6, 10-8).

Caravane Soumoud : retour prévu en Tunisie les 18 et 19 juin 2025

Von: La Presse
18. Juni 2025 um 13:25

La Coordination de l’Action Conjointe pour la Palestine a annoncé le retour de la caravane Soumoud, qui rallie la Tunisie depuis la Libye, ce mercredi 18 juin et jeudi 19 juin 2025.

Selon un communiqué publié sur sa page officielle Facebook, la caravane, partie ce matin à 8 heures de la ville de Zliten, prévoit une halte déjeuner à Tajoura, suivie d’une pause dîner et d’une table ronde à Joud Daïm.

La coordination précise que la caravane se dirigera ensuite, dans la nuit, vers le poste-frontière de Ras Jdir. Le trajet se poursuivra jeudi matin via Ben Guerdane, avec des arrêts prévus à Gabès, Sfax et Sousse, avant d’atteindre finalement la capitale tunisienne.

Rappelant les conditions difficiles rencontrées, la coordination avait préalablement affirmé que la caravane “terrestre de la Résistance pour briser le blocus de Gaza” ne quitterait pas la Libye tant que tous les participants arrêtés lors de son passage sur le territoire libyen n’auraient pas été libérés.

Cette libération a été confirmée mardi soir, avec la remise en liberté de tous les membres arrêtés de la caravane Soumoud.

Le lundi précédent, la coordination avait annoncé la décision de faire revenir la caravane en Tunisie, tout en poursuivant la recherche de nouvelles voies pour lever le blocus imposé à Gaza, après le refus des autorités égyptiennes d’autoriser l’entrée de la caravane sur leur territoire.

Pour rappel, la caravane Soumoud avait quitté la Tunisie le 9 juin 2025, avec pour objectif d’atteindre Rafah, à la frontière entre l’Égypte et Gaza, via la Libye et l’Égypte. Elle avait été stoppée le 12 juin à l’entrée de Syrte en Libye, sur ordre des forces de sécurité et militaires de l’est du pays, qui l’ont contrainte à se replier vers un lieu sûr près de Misrata.

Khamenei menace les États-Unis de “conséquences irréparables” en cas d’appui à l’entité sioniste

18. Juni 2025 um 13:20

L’ayatollah Ali Khamenei, guide suprême de la République islamique d’Iran, a averti mercredi les États-Unis que toute intervention militaire aux côtés de l’entité sioniste entraînerait des conséquences “irréparables”. Cette déclaration intervient alors que le conflit entre l’Iran et l’entité sioniste entre dans son sixième jour.

En réponse à l’appel du président américain Donald Trump, qui a exhorté mardi Téhéran à une “capitulation sans condition”, Khamenei a affirmé que “l’Iran ne se rendra jamais”.

“Les Américains doivent savoir que toute intervention militaire américaine s’accompagnerait sans aucun doute de dommages irréparables”, a-t-il déclaré dans un message diffusé à la télévision nationale.

Le guide suprême a poursuivi : “Les gens intelligents, qui connaissent l’histoire de la nation iranienne, ne s’adresseront jamais à elle dans un langage de menace. La nation iranienne ne capitulera pas”.

Il a également accusé l’entité sioniste d’avoir commis une “immense erreur”, promettant qu’elle “en paiera le prix”.

“Le peuple iranien résiste fermement à la guerre imposée, tout comme il résistera à une paix imposée. Il n’oubliera ni le sang des martyrs ni l’attaque contre son territoire”, a conclu Ali Khamenei.

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