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Economie des médias – La presse est aussi une marchandise

07. Mai 2025 um 12:20

Journée de réflexion à l’IPSI au sujet de l’économie des médias. Avec pour objectif essentiel de communiquer l’idée selon laquelle l’étude des médias doit aussi passer par son vécu économique.

Les Sciences de l’Information et de la Communication (SIC) se nourrissent, par essence, de nombreuses disciplines scientifiques. C’est ainsi que parmi les premiers à avoir traité de sujets relatifs à la communication travaillaient dans des départements des sciences politiques des universités américaines. Le directeur de l’Institut de Presse et des Sciences de l’Information (IPSI), le professeur Sadok Hammami, a, par ses paroles, expliqué entre autres le choix opéré, le 6 mai 2025, par son institution d’organiser une rencontre scientifique sur l’économie des médias.

Initiée dans le cadre du Laboratoire de recherche de l’IPSI et de la Commission des études doctorales, la rencontre avait pour objectif essentiel de communiquer l’idée selon laquelle l’étude des médias doit aussi passer par son vécu économique. Les médias sont des entreprises comme les autres qui se doivent de résister à toutes les menaces qui les entourent et gagner de l’argent, sinon elles sont appelées tôt ou tard à disparaître. Et pas seulement un produit culturel.

La journée organisée autour du thème de « L’économie des médias » a, de ce fait, mis en évidence que l’entreprise de presse évolue dans un marché avec une offre et une demande. Et assure un nombre d’activités que tout le monde connaît : la production, la consommation, l’échange et la distribution.

Bilan et compte des résultats

Comme elle fait usage des quatre P du sacro-saint marketing : politique du produit, politique des prix, politique de promotion et politique de distribution (Place en anglais). Son analyse passe par ailleurs par celle de son bilan et de son compte des résultats pour ne citer que ces états financiers.

Intervenant dans une des séances de cette journée, le professeur en sciences économiques, Maher Kassab, a analysé les médias au travers de trois modèles économiques dominants : néoclassiques, alternatifs et critiques.

A coup de milliards

Il nous a appris en étudiant les médias, à travers le moule néoclassique, que les médias ont pour caractéristique « des coûts fixes et des coûts marginaux faibles ». Expliquant, à ce niveau, qu’« une fois produit, un film ne coûte pas, par exemple, rien diffuser ».

Ou encore que « des barrières se dressent face à l’entrée » dans le secteur des médias : de nouveaux acteurs ont toujours des difficultés à intégrer un secteur où on trouve souvent des mastodontes qui ont payé chèrement leur place à coup de milliards. Les médias aux Etats-Unis d’Amérique c’est 2% du PIB.

Une politique publique

D’autres communications traitant donc de la même thématique économique des médias ont peuplé la rencontre de l’IPSI. Dont certaines ont évoqué la nécessité d’une politique publique des médias. Comprenez l’importance que l’Etat, qui s’est désengagé du champ des médias depuis 2011, s’implique en vue d’aider les médias à mieux gérer leur quotidien. Les aides aux médias sont une réalité incontournable dans les régimes démocratiques.

Au travers les résultats d’une récente étude sur ce vécu, Naoufel Berrayane, patron du site Tustex, a notamment relevé l’importance de certaines charges des médias comme les droits de diffusion des radios tunisiennes.

Réseaux sociaux et influenceurs

Cela étant, les médias se doivent d’agir pour améliorer ce vécu. Beaucoup d’entre eux ont des contenus qui ne séduisent pas ; ils sont notamment redondants. Et n’ont pas un « branding », c’est-à-dire des services qui les distinguent des autres médias concurrents.

Autre réflexion largement évoquée : la place sans cesse répondante des réseaux sociaux et des influenceurs, ces personnes qui « influencent l’opinion », et qui font de l’ombre aux médias les concurrençant au niveau des recettes publicitaires.

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Conseil de presse : faire triompher les règles déontologiques

06. Mai 2025 um 08:45

La nouvelle équipe du Conseil de presse vient d’être présentée. Elle devra agir en vue d’appliquer la règle de la redevabilité des médias.

Une nouvelle équipe vient d’être installée à la tête du Conseil de presse en Tunisie. Une conférence de presse a eu lieu, à cet effet, le 5 mai 2025, dans un hôtel de la capitale.

Organisée en marge de la commémoration de la Journée de la liberté de la presse, elle a permis de présenter la nouvelle équipe du Conseil de presse.

Ittidel Mejbri, présidente du Conseil, a présenté le bilan de la première équipe de cette institution installée au début des années 2020.

Le parcours du Conseil n’a pas été sans embûches. La présidente sortante a évoqué ainsi les années Covid-19 qui ont ralenti l’action du Conseil de presse.

Elle aussi fait état notamment des difficultés financières, des problèmes de logistique, de la faible culture du volontariat, du faible intérêt pour les questions déontologiques, mais aussi du décès d’un membre et de démissions.

Une institution centrale

Toujours est-il que le Conseil a pu carburer et réaliser, grâce notamment à ses commissions, des études dont l’une montrant une faible confiance du public dans les médias. Le Conseil de presse a aussi réussi à accueillir des plaintes. Ce qui constitue une de ses plus importantes missions.

Le Conseil de presse, faut-il le rappeler, est une institution centrale dans toute démocratie. Agissant au niveau de ce qu’on appelle l’autorégulation. Une gestion du champ médiatique qui fait de ses acteurs et notamment les journalistes un opérateur qui initie une action volontaire pour faire respecter les règles déontologiques. Et appliquant la règle de la redevabilité.

Autorégulation

En Tunisie, son action est nouvelle. Ce qui ne veut pas dire qu’elle n’a pas toutes les chances de s’imposer dans les rangs des médias. Cela dépendra beaucoup de la conscience que l’autorégulation puisse avoir pour agir en vue de faire respecter une bonne pratique professionnelle.

La nouvelle équipe compte neuf membres et nombre des professionnels de renom qui ont, pour ainsi dire, bonne presse : Mouna Mtibaa, Manoubi Marouki, Mohamed Laroussi Ben Salah, Omar Oueslati, Fatine Hafsia, Hanane Zebiss, Mohamed Khélil Jelassi, Najet Zemmouri et Taoufik Ahmed.

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